oye xieme Année, No 323. PORT-AU-PRINCE ( Hairs) Samedi, 25 Avril 1908 Le Matin Mita 2 + ts-QUOTIDIEN - - gs ABO NNEM ENTS : Drirecreur : LE NUMERO { () CENTIMES .2uors Une Gourde D’'avance Clément Magloire, a Les abonnements partent du ref et du rs de chaque DEPARTEMENTS & ETRANGER : REDACTION-ADMINISTRA TION mois et sont payables d’avance Frais de poste en sus. 45, RUE ROUX, 45. Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus ee Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’edresser 4 ———e Rn a NE Se Ne ee a oe ee hur IS ID ORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi. fonsieur Art Be a 9 da la Chambre des Comptes, pour ‘af meme et qui consiste dans l’abandon ; pare adMinistrative, ou ala facon dul des ineptes préjugés sociaux contre " )Personnel de noscorps dinstructeurs | certaines occupations. J’ai essayé le ou du parsdanal ds nos ecommandn- | plus possible de raisonner le Dé- QUI SONT LES DEC jMents supsriecurs, pour la partie mi- / classé sur ce sujet et, dans la deuxié- euai pas l’intention doccuper la; Carrénard m’avait présenté 4 peu | litaire? ;me partie de mon livre, je Vai pris ette du Malin pour dé eudre 'Hiu- prés la méme observation a propos; J’avoue, pour ma part, étre. tres! parla main et je Pai conduit en terre sw le Tempérament Haitien 4 quel- de ce « terme malheureux » et j’aijembarrassé pour qualifier et classer | américaine, dans le fameux Far-West, fertile en legons d’éergie et en ac- painf de vue que ce soit, enco- essayé d'y répondre de mon micux ailes individus — ct il sen trouve! si i ° ‘ ae . 4 op oun dy . Gi oy ans des conselencledses ap \TAppentice de mon_ livre. Je ne fais) chez nous en graude quantité — que! tes d’indépendance personnelle. lations exprimées & son égatd _cependant aucune difficulté de reve-| absence de s écialisation confine ai ov . m sellent frere, M. Fer-j ni > le: éclairei os ee Sp S n ) | Veut-il ne plus étre Déclassé ? ga excelient confrere, M. Fer-jnir sur le: éclaircissements déja don-| paveille situation. Pimazine que lesiq J4 . rs du Soir. Ii wea C par S azine q © |Q.vil fasse fi de tous ces préjugés et ‘orsenna, du Soir. y aurait:nés. Ii est bon de rappeler en quels|intéressé ux-mémes artageront i fou de lui en savoir gré. termes j’ai émis, Ala page 35 de gp Man amharracs at mAnva s-ce-b UP Daw | epuene pus a Ci 4 Vell arrivé oopendant que, auittuue, td peuste HICHHNIBEe pi -| Senna. | ; {lui donne l’assurance que c’est 14 son $s @e son analyse, le critique du | Porsenna: Je prie dene pas oublier que ces! chemin de Damas et qu’il y trouvera pa Brmulé certains reproches qui «Je veux cependant bien faire ob- considérations sost produites dans lai sa voie ense classant lui-méme; il me Paraissent pas justifies ; car, | server que sous ce terme de Béclas-| premiere partic de mon livre intitulée: “peut étre stir alors de raa sympathie que hative qu’ait pu étre oeuvre! sés, je ne veux pas seulement ranger « Nos conditions dewistence ; leur in-,telle que je la lui ai exprimée a la pa- EJ at présentée aveu la plus entié-! jes individus qui ne font rien, mais | Comparibililéavee wolre régime xcolair:>, ue 36 de mon étude. bunae foi au public haitien, je m Y aussi ceux qui ne sont pas caractéri- ; et dans laquelle J al ful le proses aux’ Si au contraire, l’état de Déclassé ® illores d'etre clair te plus “possi- | sés par uac besogne spéciale et qui résultats d2 lorginisation actuelle dev iyi va et qu'il se complait a vivre tou- tel de présenter des propositIONS | ne peuvent étre classés daus aucune /notre enselgnement et ou jal mon-' jours en marge dela société, il n’est 1, aor mém?2 qu’e!les devraient ‘profession p2rticuliére » .tré cette situation anormaie de tant Giune ni des discours que je lui tiens alte contestables A certains es-, A reproduire cette phrase, j? m’a- dindividus comm. un da ees vésul- Giang mon livre ni surtout de la com- 's. fassent suffisamment _démon-' pergois, n’en déplaise a M. Porsenna, |tats, en rappelant cette pensée mal- Dassion de M. Porsenna : je le dénon- ede ce cpnetire & Vabri de tout) que, au lieu de dire: « mais aussi tresse d'Edmond Paul : «On congolt’ ce amon excellent confrére comme id € ce chef. ‘ceux quine sont pas “varactérisés, diftitilement, apres avoir va le hau une victime volontaire de notre état : I m’a précisément semblé quel ete. », j’aurais du écrire : « mais sua- et le bas de notre société, quela ques- 1 ynna n'est pas tout-a-fait sa-! your ceux qui ne sont pas caractéri- tion de Venseignement ne soit pas ‘ a ce double point de vue, et sés par une besogne spéciale et qui pour tous, et avant tout, une ques- me il peut avoir communiqué SON ne peuvent étre classés dans aucune tion de gay ne-pain, » | - “ent & quelques lecteurs, J€' profession particuliére. » Apres avoir; Le reméde pédagogique, pourrais- social. Laissous-le et passons a autre cho- se. en ii 8 4 ; Ie . . Sent . . s ‘pe ~ eng ® 3 rate présenter, autant a ceux-ci! ainsi enchéri sur ma pensée, je m’ex- je dire pour désigner la part qui re 7 ‘iulemérme, quelques €claircisse-| pnligae en deux mots. vient a lenseignement dans louvre “ que je m’efforcerai de raccour-|" Sion peut dire d’un cordonnier, de redressement a tenter, je lai indi- * Plus possible. |d’un tailleur, d’un chapelier, d'un ty-, qué 4 la troisiéme partie de mon étu- —— | pographe, d’un menuisier, qa’ils sont:de en iemandant a Venseignemenut de Du Matin de Paris. asta premiére partie de son ana-| des in iustriels ; d'un importateur de/|foul s nos écoles classiques : 1° de, ; G ine eseana écrit ceci ( le Soir tmmarchandises, d’un exportateur de | développer dans léléve le tempéra-| Je me suis apercu ce matin, en déjeunant, Avril 1908. ); denrées, d’un vendeur en gros, d’un/ ment particutariste, c’est-a-dire |’ins-| que l’humanité, vivant sur une boole qai M. -Magioire nous le dit lui-mé- détaillant.qu’ils sout des commergants; | tinct et le sens du se/f-help ou, si On | s’appelle la Terre, doit marcher toujours -9’appelle pas Déclassés ceux | d'un travailleur de la terre qu’il,est un|l’aime mieur, le sentim ant que cha- sans arriver jamais. Fatalement, dans son rien, miis ceux qui nesont|agriculteur ; et enfin des profession-|cun est créé pour se suffice & 11i mé-| ensemble, elle doit faire les mémes cho- Metérisés par une besogne | nels de la médecine et du barreau, me ; 20 dy faire dins le3_ préoccupa - ses et repasser par les mémes chemins. Ain- laid et qui ne peuvent ét-e clas-|qu’ils sont des médecins et des avo- tions scotaires, je veux dire dans l’or- ,Si, aucune surprise ne nous est réservée, dams aucune Profession particu-| cats, c’est-4 dire,pour rester dans ma/dre du jour de nos dcoles, une place et nous ne pouvons nous attendre a rien ® Le terme — est malhbureux torminologie des exercants de profes-|a la pratique et au déveleppement du de nouveau. Cette constatation avait déja l'avouons, car celui qui s’occu.| sions libérales « de quel nom vraiment | goat des méliers manuels afin que soit été norée il y a bien longtemps _ par I’au- de tout, qui développe son activi- |faut-il désigner les individus qui n’ap-;complet le développement de Pindi- teur de l’Ecclésiaste, qui écrivait: « Ce -, S6ns est un Déclassé !! » partiennent A aucune de ces clusses. vidu muni par la Provitenca de cer- quia été, c’est ce qui sera; ce qui s’est fait, # fale le reproche 4 mon estimable | et qui, au surplus, n’occupent dans. vaau et de bras, et surtout afin q'le c'est ce qui se fera. W® de n’avoir pas reculé d'ef-|les fonctions administratives et mili |léléve apprenne de bonne heure qu’il Done. Ia loi générale par laquelle sont "aot une Pareille conclusion|taires aucune situation stable et es- est aussi honorable d’étre menuisier, régies lesdestinées de I’humanité est la mee Peviea harmonie avec lasprit gé-|sentielle, qui leur donne droit de se cordonnier ou forgeron que d’étre avo- me que celle qui régit les destinées de 1’4- able eno. Stude ; j’avoue tre ee. réclamer de la chose 4a tilre profes- cat, médecin ou fonctionnaire. , _ ne actionnant tn manége. Ls seule diffe- ; & s'il S’agit de disqualifier ceux/sionnel, ala facon — je veux étre le; Mais, 4 part l’oauvre de cole qui rence est que l’4ne se voitcon n tonyy . .a Pavenir pour objet. il ya _ Vlceuvre ner toujours dans le méme cercle er |’ ™é notre mili i ~— des comptables . ~, “Hiriié en tout senee Spear ie ainistére des finances ou de ceux’ présente qui dépend du Déclassé lui-' me autour.