js» ANNEE, Ne 300 PORT-AU. PRINCE (uaiti) VENDREDI, 27 MARS 1908. — QUOTIDIEN e Watin ABONNEMENTS : an woIs Une Gourde D’'avaNcE DapanTsMENt? & ETRANGER 5 vrais de poste en sus. ——===== Pour tout ce quic 4 PRUPOS DES DERNIERS EVENEMENTS Lure de Christophe disloque Hoyer installé au pouvoir, tout le rritoire d’Haiti, et bientdt toute ile, @ soumitason autorilé. « C’est a artir de 'époque de Boyer, dit un crivain, quil est devena impossible ‘aller du Cap aux Gonaives en voi- ie. > Avant Waller plus loin dans cette erie de considérations, je crois de- or rappeler que c’est a la société sienne toute entiére et a sa forma- OG que je fais le proces, et non aux ersonnayes de notre histoire, pas lus qu’a leur politique. Bien au con- faire, Aserrer ces considérations de res, on s’apercevra 4 combien de riliques injustifiées ignorance des WS qui président a I'équilibre social exposé la plupurt des écrivains, a trdde nos personnages histori- Si a lir d »4 partic de Boyer, il n’a plus é possible d’aller on voiture du ‘Cap 1 Gonaives, c’est certainement que, ‘instar de l’'agricultare et de l’indus- le, la confection des routes _natio- i. et leur entretien étaient rélégués ty elan secondaire, tandis que sur #gestion de théories aussi funes- ook ees on s’acharnait avec ment intellecheaee du progrés pu- bes partic de Pétion, nousl’avons rine, ne commencait a étre ainsi, aement dans l’Ouest fet dans es cs conceptions différentes et woe he tiques de Christophe ayant, we antr ord, orienté le progrés dans Blends direction. Christophe mort, M8 Unifene devinrent de plus en m, dit ormes. « Aucune préoccupa- W, nes Qf auteur en parlant de Bo- oavoin qranifesta, chez lui, de pro- bevertiire "exemple de Toussaint- Meeances Pm de Christophe, les con- amuelle du pen ple métiers ef Uhabileté » @N préparant le Meage de Facdvite pursment agri- oncerne !)’Administration du Journal, Dimacrevr Clément Magloire, REDACTION-ADMINISTRATION 4S, RUE ROUX, 45. hautant de portes de chaqua coté, et sa longueur est de 75 a 80 pieds. Cet- te insuitu'ion, qui était sous la direc- tion de M. Gulliver, dont tout le mon- ide parle avec affection et respect, fut ‘le fruit du gouvernement de Christo- phe, qui avait annoncé qu’il voulait _élever une generation qui deviendrait, au milieu des iles a’ esclaves, une preuve vivante de l'égalité morale de cole & Vactivité industrielle, seule Condition physique. > que de leur explicable, quant aux populations ure regard de cette véritable déca- baines. » ee « Les ouvriers, dit Bonnet, n’ayant dence de nos principales forces So- plus la simpje notion du traity— les | Ciales, le progrés purement intellec-_ tuel s’affirmait de plus en plus; j'ai sucreries cliémuient, faute de mécani-! ciens Capables de réparer les engins ;! le charronaye s’exécutait sans métho- | de, les cabrouets sur les exploitations | rurales ctaient défectueux et les char- rois devenaient pénibles et onéreux. L’agriculture ressentit ainsi le pre- longuement parlé, dans mon tude sion vigoureuse que lui imprima lad- ministration de Getfrard. Parlant ce- pendant de l'administration de Boyer, J.N. Léger a pu écrire avec raison - mier contre coup de cette décadence. * Des écoles établies depuis l'indépen- La charpente n’avait plus ce degré de. nance était sortie une jeunesse arden- colidité et de durée qu’o™ remarquait te, éprise des idées de liberté et de dans les constructions anciennes ;'P!OBre’,. et désireuse de participer 'ébénisterie, la carrosserie, ‘que nos 2* affaires publiques atin d faire ouvriers confectionnaient si bien au-: profiter le pays des lumiéres acquises. trefois n’étaient plus a Port-au-Prin-: Trouvant les places occupées par les ce, que la spécialité de quelques vieux collaborateurs qui depuis pre's étrangers qui n’avaient pas d’intéret a de vingt-cing ans travaillaient avec Boyer, elle cria 4 l’exclusivisme. » En 1843, sous la pression de cet enseigner le trait a leurs apprentis ; dans toutes nos confections, nous de-- i venions tributaires de ’étranger. » esprit, nouveau. Charles Hérard ainé, Sous le successeur immédiat de surnommé Riviere, prit les armes Christophe, le Nord lui-méme com- 44* Cayes et insurrection se propa: yeant dans tout le Sud, Boyer dut abandonner le pouvoir. l.e Nord resta mengait a étre gagné par l’esprit nou- veau et voicice qu’apu écrire en 1831, U presque é‘ranger a ce mouvement ré- volutionnaire, comme il avait été in- Richard Hill, muifatre de fa Jamaique, é iti par la ligue anti-es- | omn ; cravegiste side. visite” que nous | différent 4 celul qui avait abattu Des- avons faite, ce matin, aux écoles na- tionales (du Cap Haitien ), nous a causé un plaisir méié de tristesse. L’état et le progrés des enfants sont, il est vrai, une prevve irrécusable de leur application et du zéle des mal- hésionet animé de cet esprit conserva- tres chargés de leur instruction , mais teur que nous avons montré étre l’a- ces écoles sont dans un déniment' panage des sociétés particularistes et absolu de livres et d’a: doises, ce qui attachées au sol, nous le verrons de n’annonce que trop clairement la pro. temps en temps se désolidariser de la fonde incurie des autorités 4 Végard vie trop politique “et turbulente de dv ces établissements..... _ VOuest et « C’est a Christophe que l'on doit sous Christophe, de poursuivre au ml- ce batiment, disposé tout ¢ rés pour lieu une école d’apres le systéme de Lancas- ment et le fonctionnement, s st belle, le quemment iuterrompus, de son orga . tructi en e local “spacioux : il"a onze croisées et nisation sootale fondée, dés Vorigine, raillements politiques qui ont marqué l'administration de Pétion. s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 4 sur le tempérament haitien, de ¥impul- | i salines,— comme il s’était isolé, abrité | sous l’autorité de Chr.stopha, des ti-| Il y a mieux : sor et fort de saco-; , tier ; u Sud et essayer, comme d’une paix relative le développe- i fré- LE NUMERO 4 () CENTIMES. Les abonnements partent du rer. ot da 1s de chaque mois et sont payables d’avance Lee manuecrite insérés Gm BOB Be sont pes remis. 5, Rae Rouz cn Bonne-Foi. 'sur Pindépendance de la vie privée et isur la prédominance des fonctions -agticoles et industrielles. ee PUTS DITRRS RENSEIGNEMENTS METEOROLOGIQUES Observatoire DU SEMINAIRE COLLEGE St-MABTIAL Jeupi 26 Mars x Barométre a midi 764,0/78 mininguos 20°,9 Températu renee 332.8 Moyenne diurne de la température 26°,3 Ciel clair le matin ; nuageux l’aprés- midi et couvert aprés 7 h. du somr. A gh. da soir pluie > 15.57/"- Le barométre reste stationnaire. Agitation sismique dans l’apres-midi et dans la nuit notamment 46 h. 20 et Altch du soir. R. BALTENWSCK Tribunal de Cassation SECTION CIVILE Audience du jeudi 26 Mars 1908. Présidence de Mr le Vice-Président Er- ‘nest Bonhomme. | Le Tribunal prend si¢ge 4 dix heures et demie da matin et prononce l’arrét qr casse et annule les trois jugements des 27 Mai 1895, 4 Février et 21 Mars 1907 rendus au profit de la dame Octavrine Germain, contre consorts Elie Charpen- renvoie la cause et les parties de- vant le Tribunal civil de Petit Godve. Puis entend les affaires suivantes : 1°, — Les consorts Télismon Gpacia, contre les consorts Chéristal. Le Rapporteur, Mr le Juge Anselme, donne lecture de son rapport. Le Ministére Public, Mr Eugéne Décarrel, conclut au rejet du pourvol. 2°.— J. Jacobsen contre le sieur Fraie Briére.