POKT-AU-PRINCE (Hi) JEUDI 26 MARS 1908. Le Watin ee ee ABORNEMENTS : 2x wis Une Gourde D’'avancre DaranTeMEnt= & ETRANOER ; Clément AS, RUE ROUX, 45. rraie de poste en sus. a anges —_ LE G" JULES ALEXIS COICOU Etaita la téte du mouvement !.. Il avait fourni des armes a Massillon Coicou Le role de Madame Galette Général Nérette fait des révélations au « Matin » sur la der- niére prise d’armes.,, ” — —- Nous avons voulu faire la lumicre surj/comprometire et de Jules Goicou, demiers événements ct nous avons favec quij’étais en d’excellents ter- -avant-hier vers les 4 heures, A la Lé-}mes. Je parlai de ma situatin de tion de France, nous renseigner pres de ; commergant, de mon genre de travail qu'un, le Général Nérette gui nous{qui m'empéchaient de prendre part mblait tout désigné pour nous aider dans{a aucun Mouvement armé et Jajoulai ere enquéte. que je ne voulais pas risquer ma vie at : : inulilement. Voici le résultat de notre interview. Massillon me rassura en ine disant Général, le Matin, voulant faire l!a]que mes craintes étaient sans fonde- miére sur les derniers événements |innnt, parce qu'il répondait de Jules naturellament pensé a vous que |l’on|( Coicou ) dont !e concours a la pri- lonjours connu un paisible travail-{se d’armes était assuré.— Malgré ce- » Pour savoir & la suite de quelles|la, je ne vouluS pas encore donner oastances vous vous étes trouvé} ma parole. a cette affaire. — Voulez-vous| Massillon vint me voir une seconde, ner quelques renseignements | une troisi¢me fois, m’invitant toujours Os cajet?... A m’engager dans |l’affaire. Comme je Yeelles étaient donc les garanties|lui refusais constamment, il me de- lent ces messieurs, pour hasar- | manda de lui désigner un chef capa- “a coup de main si périlleux ?|ble. Je lui parlai du général Grimard, ils savaient le Gouvernement] ancien chargé de la Place de Ja Mar- tees ses lieutenants disposés ale|melade pendant les événements. | me 49 péril de leur vie. Dites la, s'entendit dans la suite avec ce Gé- fe vous prie. oéral. Massillon Coicou qui me de-| [La semaine d’aprés, Madame Galet- le premier mon coucours versjte vint me vuir dela part de Jules weencement dece mois de|( Coicou ), me disant que le Comman- ran grand mouvement a|dant de l’Arrondissement avait besoin *», dans le but de renverser|de moi pour m'entretenir de certai- Vernement du Général Nord|nes choses importantes touchant la of prise d’armes. Je lui répondis que ©. bai fis des objections en fui di- {j'élais a sa disposition. | m WOO c’était tras imprudent, qu’a| A 71/2 heures du soir, Jules vint avis, il ne fallait pas bruaquer|chez moi au Morne-a-Tuf Je n’étais pat 16 ay a “es c+ nef : id , 7 et que le Gouvernement pas la. ll m’attendi! quelques minu- Mois encore a faire, il était|ies. A mon arrivée, il me dit en gros re.— Je parlai aussi|créole naturellement : « Mon ché Ne- de mon inotimité avec|retie, Président so‘t’' dim préparé'm Qe je ne voudrais pas | pour’m goumain avec b’ané...... Com- a te REDACTION-ADMI? Pour tout ce qui concerne lAdpoinistration du Journal, s’adressor a QUOTIDIEN J — on Dingcreur! | LE Miagloixse, ISTRATION men! Od tronees ca? (est ane chase MupOsstble 5 cussr par erveve tee fet- tre de Panerede quia prepondi en ine dopnant rendez-vous ditties tia mason privée demas taatin a Y heu- res M ta elé oa la prow ow assist, Je veux avoir son tnet, car est un homme preéecieux..... Toute bagqaille fi’ gate. . Noyes Helve pour tai dire un mot, parce que moi fe ne suis pres en de bons termes avec tui. 2» Pome parla du Général Nord 2 a Cé zorange pourri... Quant a zarmes m’gain compte zarme moin me désarmer, i's ve trotapent Coup.... » «Tl nous faut firapper toul de suite, ear on veut me remplacer. Je rp peux pas non plus me lesser commander par des entants. » Je lul partai de ta Garde du Gouvernement. Ii meré.on dit que toutest arraunee et quvil allait contérer avec Horace et) Massillon pour prendre les dermieres dispiasi- tions. Ceci se passait vers te LO ou le I2 Mars... Je tislacommission pres d’Helve qui ‘ine répondit que Jutes devrait lui par- ler personnciement. I ne voulut pas me répondre. « Poutquot ne vient i pas lui meme ’» me dit-il, Le lendemain, je tus exact au oren- 'dez-vous, «dans la maison privée de Jules. Tancrede était déja di. Jules Vint Oo Minutes apres et dit: « Ah, mon ché compe. toute hagaiile fini. Président n’a pas dix honmaines dans la cour du Palais. Ga ou dim’ cé ca... » , Tancréde répondit: « Je ne peux ,prendre aucune disposition contre un {gouvernement qui m’a toujours pro- 'tégé. » Jules insista en cisant a fan- ciéde le grand rdéle qu’il aurait 4 rem- plir. It dit & Tancréde que c’est a lui que serait laissé le choix des ‘bres du Gouvernement provisoire. I wees De au 'ajouta qu’il avait des armes a la dis- _position de Tancréde. Celui-ci refusa ‘encore en lui disant qui! élait préfé- rable d’attendre. « Ne complez pas sur moi. J’ai de. raisons pour ne prendre aucune position coutre le gou- vernement du G" Noid. Pailleurs ce sontdes bétises. » Jules répondit: .« Cou ga a, cé pas bétise non.» Jintervins alors, énervé par ia résis-_ ‘tance de Tancréde 4 qui je dis gu’1l ‘avait tort de douter du sérieux de I’af- Fen ae cena eentnetper naeenemumnnngahenanapupen-diteuepeaeeeeberte ee I's ont ecru: meim-: NUNERO 10 CRNTIMES, Tes abcnnements partent do rer. et du 1s de chaque mo-s et sont payables d’avance Les marvecrits insérés cu non Be sont pas remis. ‘feire. quand Jules lui:méeme, comman, dant d’arrondissement, disuit que c’é hat Une altaire bien arrangée... Jules meditators: «eJe sas qu'il finira par decemer. Ne vous mettez pas en co- ere. >» Taneréde répondit que c’était inutile, qu il était convaincu dans ses dispositions et quwil mavait pas deux paroles. Jeme retirai alors les lais- sant cnseimble. . Dans Vapres-midi, Jules me fit dire par Mroe Galette, que malyeé tout ce qu il avail fait, ‘fancréde n’avait pas accepla, TH fal ait le mettre de cdté et se hater, car sa vie était eu danger, ayant été dénoncé au Gouvernement par plusieurs personnes et notam- ment parNadereau, chargé de la Place. —Muis yni fournissait tes fonds nécessaires ? . --Jules m’avait demandé quel était I> banquier chargé de distribuer de Pargent. Je loiavais répondu de voir Massillon qui in’en avait offert. Je ne poux VOus dire qui fournissait les Vva- leurs a Massillon. —Mme Galette, dans joueé un certain role ? - Mme Galette a été agent princi- pil de Jules. Elle est vivante.’Si vous pouvez ta voir, elle vous donnera des reuselgnements gui vous édifieront. Tenez, Monsieur, je suis prét a tout dire, en présencede Jules lui-méme si elait possible. Car c’est lui qui m’a entiuine duns cette conspiration. Du res’e, it m’a fait dire dimanche qu'il tna protégé le jour of l'on avait don- né Vordre de m/’arréter. Il était ailé 2apres a Thor, pour me protéger, — -tn’a-t-il fait dire par Lamercie, une amie & moi qu'on avait arrétée et qui ‘a 616 libérée | La vérité, Monsieur, la voici Ju- jles Coicou était a4 la téte du mouvement ; c’était lui l’orga- nisateur, c’était lui qui par sa situation, donnait con‘iance en fa’sant raccoler des partisans par Massillon a qui il avait donné des armes. KHrusquement, par peur, ayant vu l’appui de Tancréde jui manquer et craignant d’étre ar- reté, il a été effravé de son couene et a pris les devunts. Je le lui dirais a sa face, si je pouvais me trouver. eu 8a présence ; je lui poserais des ques- ;tions. Jules me disait soavent it Otait fatigué avec les p'tit Camille, lee tout cela, a