‘" ANNEE. Nv 294 PORT-AU- PRINCE (uait:) VENDREDI, 20 MARS 1908.

 

 

 

QUOTIDIEN

 

Dimacrzun !
Clément Magloire,

eR! §$:
ABONNERENT LE NUMERO A() CENTIMES.

an wois Une Gourde D’avaNcE

Les abonnements partent da rer. et da 1s de chaque
mois et sont payables d’avance

 

DéPaRTEMRNT® & ETRANGER ;

vrais de poste en sus.

 

Vavenir de mon Pays que je sauvegar-
dais. Le devoir m’ordonnait de pour-

LE
|snivre avec la derniere sévérité des
} ERN | E R ACTE hommes qui ne cherchaient dans la
guerre civile que lassouvissement de
_-— leurs ambitions personnelles. C’est
que jai rempli en = reé-
clamant la remise de ces criminels
asilés dans les  consulats. Les puis-
.sances étranyeres, se fondant sur
ila pratique traditionnelle de lasile,
jaboliecependant en Droit Internatio-
inal,n’ont pas déféréa ma réclamation.

Le Président Alexis repous- Ce devoir

se l’engagement des réfu-
giés et les laisse partir
sans condition.

PROCLAMATION

NORD ALEXIS
PRESIDENT D’HAITI

-f90n Gouvernement. Firmin et ses si-
caires, afin de quilter au _ plus vile
Au peuple et ad VArmée cette terre d'Haili oU ils n’avaient pas
Haitiens ‘hésité a porter la mort et la désola-
’ ition, se sont humiliés jusqu’a = signer
Dins ma lonyue carriére, je n’ai ja- de fleur main « Fengagement d’hon-
seu quune ambition: assurer Je, neur » de ne plus entrer sur fe terri-
hhear de mes concitoyens par le. toire de la République tout, le temps
vail, par le progres, avec, par-des- que je serais au Pouvoir. Le Gouver-
8 tout, le maintien intégral de l'au- nementa eu le regret de repousser
homie de la Nation. De 14 mon in-, les propositions des Légations. [la
bsigeance absolue vis-a-vis de tous: repoussé avec dédain l’angayement
fauteurs de troubles, vis-4-vis de:d’honneur des citoyens déshonorés.
ps Ceux qui, en appelant a la ré- Et puisque justice ne pouvait-etre faite
uuion, en accumulant = les ruines,, pour le moment, ila preféré, tout en
fomentant des divisions odieuses: maintenant hautement son droit de
as la famille haitienne, en fournis-| mettre la main sur ces criminels avé-
ta létranger l'occasion d’interve- rés qui, aprés avoir violé les lois du
dans nos querelles, mettent en 'Pays, avaient violé la loi de l’hospita-
n le bien-étre de la Société et hé-' lité diplomatique,— il a préféré les
Ne glorieux de notre Indépendaoce. ,laisser s’embarquer librement sans
, nd donc, au 15 Janvier dernier, condition aucune.
UAttibea co mPlices récifivérent Libre a eux de revenir comme ils
fonnel de 1902 mouvement ineur- {ont fait au 15 janvier, guidés par une
indignation ;: ce fut une patrio- ambition sans frein. Je les combattrai
' gnation qui s‘empara de mon encore avec une énergie,avec une fer-
voulus que leur entreprise , meté que rien ne lassera. Je les com: |
v biewit un juste cha‘iment. | battrai jusqu’é la derniére minule de,
tentdt ils s enfuirent l&che-| mon mandat constitutionnel : car jai
les consulats, quand plus/{a responsabilité de la paix publique, |
Went Vattorta sco veiles, ils pro- je dois garantir la sécarité des famil-
ational du 15 Mars contre ‘les, protéger les intéréts étrangers et:
tt & les faire li toute ma volonté 'nationaux. C'est donc ma cause qul
aire ivrer 4 la Justice du | est sainte et non pas la leur. Ma cau-.
fe Loi de cetrs sur eux ta rigueur jse est celle de moo Pays ; et de leur
toujoura ct loi dont ils se ré-_ jugement intéressé, jen appelle, moi,
atte ee dont ils sont tou- 4 Histoire, A la Postérité.
acieux violateurs.

te Qui pe me reprocher vette at-| Haitiens,
de nay, P Ourrait me faire un cri-' Fermez l’oreille aux calomnies qui
dan Voir pas voulu laisser flé-\osent me préter des desseins téné-:
conte mains te : la Fra-,

pouvoir qui breux, 4 moi qui ne réve que

' Confié par le vou ulaire ? ternité la plus
+ C'est Tindépendance, c'est |tiens, A moi qui couvre de ma protec-

 

Par l’intermédiaire des Légations, des:
' propositions d’accord ont été faites a,

é4troite entre les hai-

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

 

tion tous les é¢tranyers honneétes, con-
ouvre
mes brasamis & tous ceux, nationaux
pas

le

sacrés au travail. & moi qui
ou étrangvers, qubne  Cherchent
leur prospérité personnelle dans

supp de nos concitovens.

Comptez sur moi comme je suis eu

droit de Compter sur vous pour la

cause sucrée du travail, de la paix, de

la consolidation de nos Institutions.
Donné au Palais National,

de l’Indépendance,

LE

DROIT D’ASILE

( Fin )

Mais voila gwen feuilletant le pas-
sé nous to unbons sur des tnudérences
plus brutales et encore plus intimes
dans nos affaires intérieures.

Tout d'abord la fameuse protesta-
tion aux mobiles encore si troubtes,
qui eut pour effet le retrait des trou-

esde Séide Thélémiaque, laissant ce
prétendant isolé et conduisant entin -
directement ou indirectement ?— a fa
catastrophe que Von sait.

Ce sont les intrigues du Cointe
de S*** qui parviennent a un tel deyré
quelles nécessitent un imanifeste vé-
hément des protestataires du) Nord.
Toutes ces manigances-l4a se produi-
sant dans l'ombtie, avec une ardeur
digne de meilleures causes et) pour
un intérét qu’on n’ose pénétrer.

Et nous rencontrons ensuite un
de nos diplomates dont !a vanité ma-
ladive nous fut souvent bien funeste.
Nous le rencontrons ¢ ce ne sera pas
la derniére tois, hélas!) barbotant dans
de louches histoires et, toujours avec
des arriéres-pensées de duprie, es-
sayant d’acheter le succes de sa cau-
se au. prix de lamoindrissement de
notre territoire et dela décapitation
de notre souveraineté.

Oh: mais ce n’étsit encore la,
dans sa pensée a notre diylomate,
qu’une trompeuse amorce pour voler
le concours d'un grand peuple ami.

 

   
   
 

‘ a Port-
au-Prince, le 10) Mars 1908, an 1U5eme

Nord ALEXIS.

ion est de beaucoup
droit des vens la plus féconde;
est aussi la plus indécise et la plus

obligatoire

Les manuscrits insérée ou mon be sont pas remis.

————SSSS SD

 

our tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rae Roax cu Bonne-Foi.

Nous artivons cependant aun fait
bien plus déconcertunt.

A considérer Ja suite
histoire pohtique de
wnnées, cet homme quiv a été assez
souvent meélé, Mo. Antenoe  Firtnig,
semble s’étre proposé de montrer la
plus grande etla plus diverse diseo-
hérence dans ses uctes et dans ses
uttitudes.

Vous devinez que jJartive a parler
des fameuses lettres datées de Mars
1890 déniant aux Lévations et Consu-
lats fabusif droit d'asile au sujet d' Ho-
relle Monplaisir et Ge Pyerhus Aguant”’
Ces deux lettres écrites par le meme
individu qui fait Pobjet da contit ac-
tuel sont péremoptoires, admirables
au point de vue du raisonnement de
la science juridique qu’elles con-
hennent.

Leur existence seule, apres la let-
tre dus Président Salomon — sus -citée,
combat la pretention des résidents
étrangers tendant 4 dire que c’est sul-
vantune tradition qu'ils exercent le

de notre

ees dermieres

droit dasile.

Eecoutez-bien. Les écrivainus du droit
international professent que la tradi-
la source du
mais

variable. Elle est le résultat des usa-

ves suivis par les Etats dans leurs re-

lations extérieures ; elle tire sa force
duo consentement  tacite
des Etats. Elle est constatée par les
uctes diplomatiques, tels que les cir-
culaires ou les notes des (Gouverne-
ments,

Ce que la tradition enseigne au con-
traire, c’est que les deux fois que s’ac-
cusa l’ingérence diplomatique dans
nos affaires intérieures, elle fut com-
battue de la facon catégorique qu’on a
constatée.

Mais combattue, elle ne s'est pas
laissé tuer. Seulement étourdie par
les coups recus, la diplomatie conti-
nua a s’‘agiter en de sourdes pous-
sées veliéitaires.— Elle exerca ses for-
ces & des réclamations intempestives
et des gestes d’intimidation.

Voila qu’é nouveau elle a voulu re-
lever la téte et a voulu faire trembler
notre maison des éclats de sa_ voix.

« Voila donc le paiment de I’hospi-
talité ? » Mais que disons-noas ? L'in-
gérence diplomatique, cette fois-ci,
« sous empire de la passion politi-
nate, de récile independance, mis enye que, Ge quiest bien ditférent. Pour
muvre par le Président Alexis, a seme un pareit fait) Pextradition ne doit
blé vouloir atteindre da mesure des ,« pas ¢tre refusée, »
faites précédents. |
Et que patlons nous d'ingérence |, 1: tres intéressant de M. L. Renault
diplomatique ’ N'avons-nous pas VUs; dans le Jounal de droit international
derniGrementencore, in Ministre aller | pyivé,(1880) sous ce titre: « Des crimes
“tui-iméme dans sa voiture chercher, | politiques en matiére d’extradition »,
pour le conduire ao sa légation Un ie} pages 55 et suivantes.
dividu qui, poursuivi par ja polices!” Le Général Piquion et son pauvre
g’était refugié chez un ressorlissant) secrétaire Marchand ne se trouvaient
colonial de ce Ministre, lequel éten-| pas dans la luite. Is ont été traitreu-
dait ainsi, avec une désinvolture €X-| sement assas~inés avec prémeéditation
traordinaire, son prétendu privilege | et guet-apens. Les assassins disaient

maleré le programme de fierté natio

d'asile & un vague sujet de ron qu'ils étaient un groupe d’amis venus
gouvernement. pour se ranger aux cotés de lauto-

que voyons-nous ? rité. Il était difficile de ne pas les

Et maintenant
ncore ils étaient

Dans les agences consulaires, logées; croire, car la veille e
dans des hatiments dont certamnes pat; 4 Ja

ties sont affectées & des Magasins,
cest-a-dire des endroits oft Je public
ata plus geands liberté Mallare, sont veurs a obtenir du Gouvernement,
entassés des suixantaines diadividus ; Les gaisses, !es deniers de VEtat
qui, deja sous le coup de jugements! ont été pillés en conscience, avec
par contumace ou bien prévenus d*! écritures et contre

crimes de droit COMEIUD, sont en tant dans des reavistres : cela pour
tout cas des gens hors ta loi qui nou- une valeur de plus de vingt iille
tissentle desseiu bien avere de fare gourdes.

irruption contre les gardiens: de la lol
et qui, sit Dieu ne nous preserve, le
feront, citce a Vétat de pars acmee (1)
que maintient le contlit actuel.

Reprenous la question a oun
pornt de vue.

Adinettons fa stuvie du deoit’ d'asi-
le en pratique. Adinettons que tes en-
voyés diplomatiques, leurs agents et
sOus-avents, que leurs ressottissants
memes wentle privilge exorbitant

“promenés d'un bout aVautre du De-
partement de l’Artibonite par la farou-
_ che bande noire des insurgés.
autre ok est de cela que nous sommes
“encore nmenicés si le conflit actuel
continue, si les tauteurs de troubles
ne so t pas, pour une bonne fois
‘convaincus quails ne pourron plus
trouver une toute-puissante c7. tpli-
. cite dWaccuei! et quwils nauron: 4 tus,
d’accorder leur protection (2) it des cite ‘ vo vcrersaeebi : A
gens contre qui Vautorite divi des | sclon Je mot sugiestif nals terce de
poursuites. 'd'o wralion 7
Admettons qu’en ce si¢cle ot il} f ‘ 42 Mas 1908
n’y a plus de priviléges, il subsiste | °
pour les Ministres, leurs agents, SOUS) ~
avents et ressortissants ce privilege:
de protection a exercer pour moll yy RS DITRRS
@humanite; dans que! cas ce don- -
quichotlismme abachronique peut il se , —_—
produire dune fagon qui, sans 5 RpENSBIGNEMENTS
Justifier, puisse s’exp iquer ©
Voiei ce que dit Foignet, dans son:
Droit international pubic : .
« En pratique, Pextradition est re fu: Observatoire

sée, non seulement pour les deélits; DU
politiques, Muis aussi pour les fuits | SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

4

;

« conneces a de semblables détits. Lal
|

 

 

»

difficulté est de suvoir ce quell faut!

entendre par deélit connexe. Pour dsj Jecpi 19 Mars

; ooo. Il y
| transatlantipues de vingt deux nacuds et de-

écritures subsis-

I'inecendie et la dévastation ont été.

base-

METEOROLOGIQUES.

'pha Kerlegrand 4 se pourvoir pardevant la.

-_—

Conseil Spécial militaire
[Jaudicnce qui devuit avoir licu aujour-
@hui a été ajournée, on se rappelle que
est un nommeé Aurel Midou qui allart

Cette question fait Vobjet d’un arti- tre jugé par le Conscil Spécial.

Ce que coutte le voyage d’un
transatlantique

Uu journal de Lond c:, «l’Engineering »
vient de publicr quelques chiffres intéres-
sants sur les transatlantiques. Tl dit quail y
a vingt ans, quand les premier navires 4
vingt neeuds firent leur apparition, le cout
de chaque voyage était denviron P. 55,
a dix ans, quand les premiers

mi a vingt trois noeuds furent mis en ser
vice, les trais s¢levent 2 P. 95,000. On
calcule maintenant que la dépense pour un

table du ma‘heureux Piquion, seul voyage pour un navire de vingt-qua-

faisaient Vempressé autour de lui et:
(quéemondaient son appui pour des fa-_

tre nocuds et demi, comme le « Maurita-
ma», nest pas infirieure a P. 150,000.
Tribunal Civ 1
Audience civile du ty Mars tyo8
Preéesidence du juge D. Maignan,
Minisiere public A Montas.
Athaires entendues :
m.— General Lillemand
/Ve Brianviile Siméon,
2°, © Ve Péerru, Liautaud contre 1
les ¢poux Stephen Dennis, 2° les époux
Desravines Madame Lamassa Syivain.

contre Mrs
— Mo

au

3
3¢°—Les consorts Despzranges contre les
consorts Lindor.
Les trois heures réevlementaires étant

épuisecs le Tribunal feve le siege.
Tribunal de Cassation
SECTION CITILE
Audience du jeudi, 19 Murs 1g08

Présidence de Mr le Vice-President Er-
nest Bonahomme.
| Le Tribunal prend siege 4 dix heures et
,demie du matia et prononce les arréts sui-
_ vants
' £9 —Celui qui déctare irrecevable le
~pourvoi du sieur Phomas Maximilien Ar-
ty, contre le jugement du ‘Tribunal de
, Commerce du Cap-Hatuen, en dae du 28
2 Mai 1907, rendu sur opposition entre lus
Vet les sicurs Durand freres Xo : ete.
2° — Celut qui renvoie fe citoyen Eli-

juridic ion com, ciente, cn conformité de

Vart 255 du titre X du code de procedure |
icivile ;

{ lan} » oe: .

1 3S — Celi qui casse et annule le ju-

! gement rendu suc appel par le Tribunal ci
V1 - 1 1 * 1 » -~

vi iu a aiden Le y Juillet 1907, entre

| cur va ennes Auguste et le sieur Ed-

; Mond Severe, renvoie la cause ct les par-

‘és sé la distine- a ; 3 .
: reso ante a propose ta dist ‘ Barométre a midi 765,071 a devant le Tribunal civil de Port-de-
* fa , aix, ete.
« Tout ce qui s’explique par Vinsur- (minimum 21°,7 Entend les affaires de -
« reelion et en est une conséquence | TEMPETAtUTe masimene 3392 i yo _ Richemont Jou: he Eu
« directe doit étre traité comme lin- . - Robert eph contre Euenne
nrrecti leememe: par exem- Moyenne diuine de la température 255 . .
« surrection elle-méme: par ex y .; ' Le Rapporteur, Mr le j 5
« ple, les insurgés tuent dans la lutte Cicl assez clair presque toute la journée ; son ra Pporteur, Mr le juge Anselme, lit
«des soldats de l'armée réguliére, |couvert apres 6 h. du soir, . | be Neer » Public .
« extradition doit etre refusée. Vers 7 hquelques pouitesde pluie; éc'airs | inistere Public, Mr Luc Domini-
« Mais si au dehors de la lutte, des|2u nord et au nord ouest. ao iat au rejet du pourvoi.
« attentats sont commis contre les A 8h. et demie, coups de tonnerres. — Madame Veuve Elie Charpentier
« personnes ou contre les propriétés, Le barométre a été trés élevé pendant la | &€ Mri is contre Ocavius Germain,
«a la faveur de I’émeute, its consti-|jouruce. lecture oe Anselme, Rapzor.eur, donne
« tuent des crimes de droit commun R. BALTENWECK Me Michel Oreste, our les d
« et la remise des coupablesdoit étre i » pour les demandeurs,
« accordée. Départ est entendu en ses observations.

« Quoiqu’il en soit de cette distinc-
tion, trés difficile & expliquer en
fait, il est un. point certain, c’est
gue l’assassinat d’un Chef d’Etat ou
d’un homme politique ne peut etre
rangé parmi les crimes politiques :
l'assassinat constitue toujours un
crime de droit commun. Il n’y a pas
comme on I'a prétendu d’assassinat
« politique, il y a un assassinat commis
a
(1) Liévénement nous a donné raison.

les passagers suivants pour :
Hamburg : L. Gentil Tippenhauer 2 en-
fants, un servant, Melle Marie Kenser.

tha Tischer, A. Hyppolite,
Melle Jeanne Auguste.
Gonaives : Christian Séard, Monseigneur
J. Conan, Constantin Kawas, N. Romain.
Port-de Paix : Bien-aimé, Melle Tulia
St-Floi, Melle Thérése.
St-Mare : T. Barthole

nea @a @anee

|
Hier est parti le steamer « Batavia » avec .
P 'trel, conclut a la cassation des jugements

| dénonces.
| Vu Vheure avancee le sidge est levé.

Cap : R. Miot, Orto Tischer, Melle Ber- ;
N. Auguste, '

Le Ministére Public, Mr Eugene Déca-

Trucs de Joailliers

Ils sont nombreux. Ec le badaud gui
les yeux écarquilleés, s’extasie devant les vi-
trines étincelantes ne se doute pas que p!u-
sicurs de ces bijoux ne sont pis authenti-
ques. Pour un homme du métier_ rien
n’est plus facile que de truquer un dia-
mant ou un rubis. Cette pierre que vous

  
   
  
  
   
   
 

avez payée si cher, que vous eto
orgucil, excep:ionnelle, détachez |,
monture. Vous Verree alors qu'elle
tout son éclat, que scs facettes aap
également brillantes sont, les unes ;
sombres, les autres diversement cla
gros diamant que vous portez jilonseng
au doiyt, mada-re, un ciseau expert be
tachera en deux fragments que l'og
habilement soudés ensemble.

Tout acquérenr de pierres  précie
surtout de diamants, doit se madbes
soie bleue sur laquelle on EXPOse ces jong
comme du papier orange qui fait res
le bleu de la turquoise. Il doit ag
pas oublier que les pierres vasient de
té selon leur nature. Voules-vons
Vauthenticité d'une topaze, essayer &
marquer avec un saphic . si la margee
visible, la topaze est vrate ; dans le casq
traire, elle est fausse. Deux pierres se
b'es, deux topazes par exemple. de se
queront pas mutuellement.
Société francaiss de Sacog

Mutuels et de Bienfaisang

I’ Assemblée Générate du 15 Mars
vant pas pu avoir lieu, Messieurs les Me
bres actits de la Société sont convog
pour le dimanche 22 Mars courant 49h
res ct demie preécises du matin,

Le Président,
F. CHES

“Touveles Baga

!

 

 
   
   
 

 

 

Derniéres Dépéche

——_P
BrUxeLLes 18.— La commission ¢
Chambre des représentants a adopé
jourd’hui en premiére lecture le teaité ¢
nexion du Congo a la_ Belgique. Onc
que ce traité sera également adopié
cuxicme lecture.
Loxpres 18.— Dans un discouss
prononcé ce soir a la Chambre des
'munes lord “'weedmouth premier
Vamirauté a défendu la politique
vernement qui consiste 4 s’abstenir
.tfe en chantiers un grand nombre
| tassés d’escidre.

| Iba dit pour sa défense que les
tructions actuelles ctarent surtomt §
essals.

Rome 18.— La Turquie a offic
demandé i Italie de nommer on
général pour remplacer comme co@m
dant de la gendarmerie en anes
général de Giorgis de Rede. One
voir que cette demande a été {i
l’assentiment des puissances. Agcua.
n’a eacore été fait. C

Lonpres 18. — Le Bulletin pabuyy
d’hui sur la santé du premier mins
Henry Campbell Bannerman dit 40
du malade s'est un peu amélior.

WasHincron. — On dément |: 00

ubliée par un journal de NewYork

uelle le Président R

 
   

veille. d’adresser bu Congres @ —
message dans lequel il appe lp ie
tion des Chambres sur la ¢

ter promptement certaines lois des
par lesreprésen‘ants des associstfoss®
res. ;

MELBourne ( Australie ) 18.—
d’hui pendant Ia séance du seats
membre de cette chambre a ¢
gouvernement d'inviter le Président
velt & proficer de la visite de ls fla: #
ticaine pour venir en Australie const
te du Common Wealth. os

Wasuincton. 18. -- Le dépare sal

la marine a regu aujourd’hal
informant que le vieux navise é
 

oe
en

ahela * en station dans | la baic

Guaniatiaiis Cuba, a été bruté jusqu a
ae de Aoraison. 4

ayaauil ( Equateur ) 18. — Les casde
ique deviennent de plus en

bubon q , . 8 i

nombreux, l'état sanitaire Ue cette i

a et de plusieurs autres, cause de gran- 1

ades. Cinquante et un pestifé-'

inguict juant

sont qu lazaretet il s’y trouve gale:

at plusieurs C45 de petite vérole ct de |
jaune.

La Banque d’Angleterre |

19.— re
de son escompte de 3 1/2

Mduit le taux

o/o. . .
; ' RsBOURG.—— Tolstoi est sérieuse-

.
raot. ,

, owns. — Maria Speindonova
fot il y a2 ansexilée en Sibérie pour

esinat du chef de la police de Tambor

fvadée et rendue en Australie ou 4
Davelle Zélande.

psTiaNIA.— La formation d’un nou-
| ministre a été approuvée par le roi.

y. - 47 afrestation furent opérées hier
cours de 1a démonstration en faveur des
nlutionnaires morts en 1848, mneut
nts de police et cinquante — manifestants
rent blesses.

Panis 19. — Rente 97.

cay Haiti 82, 97.
aconseil des ministres ce matin 4 PEly-
sous la p:ésidence de M. Fa heres, les
nistres soccupent des questions 4 lor-
du jour des chambres et notamment de
te qui doit etre adressée demain au
» du Gouverneme ta la commission
toriale des retraites ouvricres pour trans-
ure ks propositions définitives.

Chambre vota aujourd hui-la loi por-
tlouvertare et l'annu!ation des crédits
exercice 1907 ; elle commenga la
cassion de la loi portant ouverture de
it extraordinaire de trente cing mille
$s pour translation des cendres d’Emile

aa Pantheon.

. Brisson offrit hicr un diner de r1o
verts en l’honneur du Corps diploma-
ue.

vapeur « Chalutier » échoua au Cap
y. L’équipage est composé de virgt
mmcs, prisonnicrs des maures.

e croiseur ¢ Cassard » est parti a son
UTS.

Ma Boil:sle, membre de [Institut est

*des Pompiers libres
DE PORT-AU-PRINCE
AVIS

>Commandant dela Com-
gnie des Pompiers Libres

forme les inté:essés que le cadre
i mpagnie est ouvert, en met-
fous leurs yeux les dispositions
"et 2° a'inéas de l'art. 35 des

ts régissant la Compagnie :
er pagaie des Pompiers libres
eple dans son sein que des ,
Po Otéresséx, ddvoués et
tienes Gui donnent l’exzemple
Rigas o’ eM Veillant a la chose

\ admission ne

: oerese 8! elle n’est appuyée de
, srillers et si le postulant
, ete fa ans accomplis. II doit
probit te complexion, d’une
Onne etmuni d’un certifi-

es haiti vie et moaurs, délivré,
lens,par le Conseil Com-
© Port-au-Prince», pour les

eo Haiti, le représentant de leur

Louis ETHEART. §4!:

| pilale qu'ils ne doivent rien ver. |

 

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