qn ANNEE, N° 291 SS " ABONNEMERTS s pan MOIS Une Gourde D’aAVANCE Dir aRTEMENTS & ETRANGER ; prais de poste en sus. —— xV Nous avons assez dit pour convain ple Jecteur du caractére de la pre ire population cuoloniale de Sain!- yoaungue et pour entrevoir gu’elle at 66 son ceuvre, « sion l’edt laissé 5. 2 Os ne j’a pas laissée faire, une mé- Opole tracassiére est malencontreu. mentintervenue et, dés le début 80n Intervention, inquiéta par ses “ons de faire. Cependant le tempé- Ment de ces premiers colons était 1, nous l’'avons vu, qu’ils tenaient pouvoirs publics sous la dépen-. fance de leur vie privée ; nous avons tab'i cet état de chose. par ds fails fsamment probants. | Nous avons éyalem-nt action des premiers colons a débuté, Suge facon méthodique, par le défri- saement de la révion du nord. {| nous », avant de conclure cette étude, lir que ceite organisation sociale produit, malgré les tiraillements de ,, Pouvoirs, des résultats que nous ons faire ressortir par des chiffres, et gai sont le témoignage le plus évi- bat de la supériorité sociale du Nord. 8 1724, on comptait dans la plai- Cap plus de 200 moulins a +u- et, prétend Charlevoix en 1731, le re en augmentait tous les jours. 1a6 moulin, continue-t-il, fait 400 cr egees, OD milliers de sucre “4 ens, car chaque bétrique est déden ee le polds de la bar uit. Le prix moyen de ce reur te lieu est de 13 livres le chaque moulin produit iro de rente ; sans compter iy mone et leau-de-vie de cannes, “ et bien encore a mille écus. Bo ©0 multiplie 30.000 livres par Modnis qouvera que la plaine du Cap ane des que année pour six mil- UCre, et avant qu'il soit peu, Pementera d’un tiers. » de périté accusée pour |’indus- ‘predet’ nétait pas limitée 4 ce ‘le revenu de !'indigo établi cue wey aS ry oe rd oy > Le M Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roox cu Bonne-Foi. A propos des derniers Evénements rité économique. SA | N T- M A R C - Sur 792 sucreries existantes a cette | PORT-AU-PRINCE (Haiti) MARDI, 17 MARS 1906. eee > —— = —— A — — rr Malin eee Dinacravat LE NUMERO 10 CENTIMES. Clément Magloire, Les abonnements partent du rer. et du 15 de chaque mois et sont payables d’avance REDACTION-ADMINISTRATION 4S, RUE ROUX, 45. Les manuscrits insérés va Ron Be sont pas remis. a ee ee SS RS A» Ee a Pour le moment, interrogeons les lever dans ce département 1184 indi- chitfves sur la situation Ccomparée des goteries, contre 761 dans le Sud ; 502 diverses parties du pays, en 1790,/ dans Ouest. et 460 daus le Nord.— c'est-a-dire a Paupogée de sa prospé- | Quant aux cotonneries, VArtibonite en comptait 315, contre 178 dans le , Sud ; 172 dans Ouest, et 30 dans le époque, on relevait: daas le Nord,|Nord. 295 ; dans POuest, 257; dans. le Sud,' Ay point de vue qui nous occupe, la , 196 ; et dans |’Artibonite, 43.— II y a| nature du Lieu a donc assignéau Nord pouvait etre évalué 4 la moitié de ce- a noter que dans le Nord, (1) la plus: un rang inférieur, en ce qui concerne lui du sucre, soit trois millions. « Un grande quantité produite était en su- | Vindigo et le coton. Habitant de t’Acul, dit l'historien que ‘cre blane ; sur les Y95 sucreries rele- Dans le Sud. fonctionnaient 89 fours je viens,de citer, nommé Michel Pé-| vées, 269 produisaient du sucre blanc | 4 chaux: dans le Nord, 84: dans I’Ar- pond: s'avisa, il y a vingt ans, ( vers}et%7 du sucre brut. Sur les 257 su-|tibonite "7, et dans l'Ouest, 69. 1711 alors ), d’en faire un essai, qui|creries de l'Ouest, 106 travaillaient le La guantité de guildives étaii répar- tout| sucre blanc, et 151 le sucte brut. Laltie de la facon suivante : l'Ouest, 6%; le monde !’a imité. » proportion dans Je Sud était la sui-;1@ Sud, 50, le Nord, 45; l’Artibonite, Cette sitpation alla en s’am4liorant/ vante: sucr-ries en blanc : 54 ; sucre- | 40. Notons cependant aque, du fer Jan- sans cesse et en se répandant pro-'ties en brut : 142. ivier aa 3f décembre 1790, il a été ex- gressivement dans toute Vile. «Lavie; Dans lArtibonite, la production’ pyorté en France, par le Nord : 13 657 de ce pays, écrit R. Lepelletier de élait ¢gale entre les deux sortes. | boucauts de sirop; par l'Ouest, 8 651 ; St Rémy, ne fut plus, de 1770 4 1790,; On produisait donc dans le Nord’ par je Sud, 7.037 - et par l’Artibonite, qu’un long réve auquel se trouvent:'davantage ct meilleur, au point de /73.— L’exportation des cuirs, tant en mélés les plus beaux noms de Fran- vue de Vindustrie sucriére, qui est hav; poils que tannés, s’élevait pour le ce, soit que la cour accorde auc favo-| pripcipale du pays. ‘Nord, a 10.395 ; pour Ouest, & 2.580; ris ruinés le splendide honneur de lv; A la méme é6poque, on relevait dans: et pour le Sud a 67. gouverner, soit que, passant la mer, Saint-Domingue 2810 caféteries ou Quant au mouvement commercial, les belles créoles aille-t enter le sang) usines caféiéres réparties comme suit: | en 1790, on pouvait le noter comme et les richeeses des anciens héros de, dans 13 Nord, 1857; dans l'Ouest, | cuit, pour les trois principaux ports la Tortue sar les plus nobles _ famil- 335 ; dans le Sud, 300 ; dans PArtibo-. de la colonie : Gap, 434 navires entrés les de la monarchie. » Nite, 298 et £36 sortis ; Port-au-Prince, 209 en- Or, pendant que la métropole fran-; La production du cacao a toujours|trés et 174 sortis ; Cayes, 120 entrés caise faisait gouverner te pays par les, été, on le sait, plus accentuée dans' et 444. sortis. favoris ruinés de la cour, les anciens/le Sud ; aussi bien, on ne s'étonnera, héros de ia Tortue se créaient de ma-: pas que celui-ci, al'époque dont nous | Ce Boite aux Lettres tui réassit ; il s’'y est enrichi, et gnifiques domaines privés et coloni-:parlons, ait pu compter une quantité! saient le sol de Saint Dumingue avec: de 36 cacaoteries sur las 69 que pos-' une ardeur et un succés prodigieux.; sédait la colonie ; au second rang. ; La plupart de ceux qui ont écrit venat encore Ie Nord, avec a | Extrait du Diariodela Marina dw 23 Janvier notre histoire, et surtout les écrivins uest avec 7 ; et l’Artibonite avec 1.' . étrangers, ont tendance a reporter Il existait alors 3 tanneries dans le! La Havane, le 22 Janvier 1908. sur la méiropole le mérite de la splen- pays ; elles se trouvaient dans le voi-|; Monsieur le Directeur du «Diario de la deur coloniate de Saint-Domingue sinage du Cap et de !'Acul du Nord. | Mgrina.» | et nous trouvons parfois des publi-| Le Nord possédait également 29 Mon ch . cistes nationaux pour pleurer senti-| briqueteries et poteries; le Sud et I’Ar- on cher Monsiear, mentalument la disparition de l’an- tibonite, chacun 12 ; et l'Ouest, 8. Voulez-vous avoir la complaisance de re- cevoir dans le Diario de la Marina, les ma- nifestations suivantes 4 propos du télé- clepne mére-patrie. On se rappelle ce que j'ai dit, au Je serais heureux d’avoir, dans cet-; début de cette étude, concernant la gramme publié par les journaux d’aujour- “hui et relatif aux pré:endus dommages te étade, réussi méme en partis a |culture de l’indigo et celle du coton mettre les choses au point et 4 con- que l’Artibonite a laissées péricliter vaincre que la prospérité de l'ancien- dans son sein. En effet, on pouvait re-' soufferts par des propriétés étrangéres du- ne colonie frangaise n’a 6té que lau- —_————__—_—___—___——-_‘rant le peu de jours écoulés depuis le mou- ‘ure de l'initialive privée et non celle Se oes des pouvoirs pubics francais, et je ‘vement révolutionnaire actuel ( Haiti ). _()) Pour Vintelligence de ma_ démonstra- tion, je confonds a dessein les deux départe- me p:op»se de montrer plus ample- ments du Nord ct du Nord-Ouest, puisque les; C'est pour rappeler qu’d toates les épo- {ment ailleucs que ceux-ci sont plutot Stab lisee nt cn iMtoric ues que ji exposes ques et particuligrement en 1902 comme responsables des événements ul ont désianées per Iappeliation es deux parties, résultat des catastrophes d alors, tout prt ensangtanté la colonie et qui font ;, joKD, que s'est principalement manifes-judice, pour léger qu'il ait été, cau fait gerdre & ja France. tée l'action des premiers colons. ‘des intéréts étrangers en Haiti a été com-