4» ANNEE, N° 289 SS ES a ABONNEMENTS : ak MOIS Une Gourde D’avaNce D&PART&MENTS & ETRANGER 3 Prais de poste an sus. ~~ tee te 8 ee cme oe ae ee ee: a a - = ee os ee ee ee ee Pour tout ce qui cuncerne Administration du J ournal, s'adresssar 3 nf i ee . ap een on oe oe 7S SS SS ee ee So ee Ce ee eee eee POKT-AU-PRINCE (wains) SAMEDI, 14 MARS 1908. UOTIDIEN a a a re ee See ce ———==£={_===£=_==—=—_=_=_—_—_—_—=———— OD Dinacraur t Lk NUMERO 4 () CENTIMES. Clément Magloire, oe oe . Les abonuements partent du rer. et dus de chaque REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d'avance eee ee eee ee; eee ene ames ~ A propos des derniers Evénements SAINT- MARC XIV Il wy a pas de doute que la edte ord ait été plus particuliérement bechée par l'uweavre des premiers Mons. Cependantc’esta la cote oues'' inigrale premier essaim colonisa- | Serti vers 1653 da ja Tortue. On pore généralement la vaison de calte merence, Mais on sait mieux celles a, par la suite, portaient les émi- | : ats a s'allacher 4 la céte nord :' est d’abord le ptus urand cloigne-! bent des habitations espaguoles ct: suite Vexcellence de ia température , la région du Nord. \ 7 veeron lui-méme avait une habi- On au Port-Maryot ; de la Place, | Oi prédécesseur u moment de son remplacement, a fricher P_rt-de-Paix. ll faut noter MSS] que, aprés l'abandon de leur iu-! wee par les Boucaniors, ils trans-! wMerent leurs boucans en habita-| 98; or le principal de ces boucans rouvait étre a Vendroit ot s‘éldve | Mae 'lement le Fort-Libert*, dans le Pe ahaya. wel, le Nord s’est trouvé étre el in-? | on blement te lieu principal et Ble f yer de cette premiére co- ation qui nous occu i, di pe et gni, dit paiear, «parle de lextrémité , “scendait irrésistiblement vers and. 8 Concours de cir an- >. Patticuliéres ce mou meat de colonisation plus particu- Tone 7 lense dans le Cap e-ses en ‘Jevais bridvement les passer - phe sur les Fran aic, et » de Cussy fit transporter . les plus tidérabies des habitants de cette: ' iealay Agile. a Port-de-Paix, on leur fil pide distribution de terres. Cin Wantsge re’ dans le but de peupler, Gag 4 Colonie et de la Mettre , résister efficacement contre eo, le chevalier des Augiers, Ducasee, fit trans- Martinique et a Saint-Do- ! porter dans Saint Domingue presque toute la colonie de Sainte-Croix qui fut alors répandue dans les quartiers du Port-de-Paix et du Gap: L’arrivée des nouvanx habitants a Saint Christophe — eut ceitainement pour cffet d’accentuer 4 Port-ae-Paix le Mouvement ds colonisation. Mais apres la defnicie recrve venue de sainte-Cvoix, les subsistances mena- gant d’ctre insuflisantes, le Gouver- neur ordonna au Commandant dy Cap, le sieur de Graaf, « d’avoir soin que lous les Habitants du Cap fissent le plus qwils povrraicnt de vivres. » Ne plus, on distribua & ces nouveaux co- » avait commence, !lons, comme précédem nent at@Ha- Celat supplée ce qui manque a_ cette tres, loutes les habitations vides «jue on put trouver, quarters du Nord et pius particulie- remeut du Cap. Enfin, en 1696, sur lavis accepté pac la metropole qu'il y avait lieu Our augmenter les moyens défensif de Vile, d’accumuler le plus de popu- lation possible au Cap, MM. de Gali- fet et Ducasse fireut évacuer Port-de- Paix, arrété ainsi dans son essor agri- cole, par tous les Habitants tant an- Ciuens qué nouveaux et les jirent émi- grer dans la plaine du Cap. Cette plaine, on le gait, est la con- le plaine dominicaine de la Vega- Real, dont ni les Espagnots, au temps de leur colonisation, niles Domini- cains n’ontjamais su tirer un profit aus- Pm 2000 les Anglai : si avantageux que celui que les pir- : ai Christo g s conquirent ( ticulaiistes francais que nous étudions ont tiré du pro'ongement francais de Cetle plaine. Le lecteur, j’espére, peut aimpile- ment s’expliyguer cette différence dans les résultats par la différence de for- mation sociale et celle, on ue peut trop le répéter, des procédés de colo- Disation. Vers 1720, la colonle espagnole de Saint-Domingue ne comptait que 18. 4S; RUE ROU, 43$~- ss YT ee: toujours dans ie@ P° . : . n;, quel ils marchent, et ils se moquent ‘de grands mouvements et abréger leurs jours, pour amasser des riches- Les manuscrite insérés ou mon ne scout pas remie. = thur ISIDORE, 45, Rue Roux oa Bonne-Foi. wees mew Tl cere Aeeneen nce men. oem ee re Cees 2 Ln Ss oe Monsieur Ar GOES DIVERS RENSEIGNEMENTS METEOROLOGIQUES “410 dues, Vaprés Charlevoix, tandis (que ft cotouie frangaise comptait 30. OU personnes libres, _ Voici, on paszant, une page de Charlevoix sur le caractére et les moeairs des colons espagnols de Saint- Domingue, que Von peut offrir a la méditation des Dominicains actuels : « Ni commerce, ni manufacture ; leurs nombreux troupeaux les nour- Observatoire rissent ; et c’est aussi de ld que la co- DU lunie francaise tire toute la viande de sEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL ~boucherie. Nous leur fournissons en ; —— ,échange de quoi satisfaire aux plas indispausables nécessités de la vie ; VENDREDI 13 Mars car Espagne ne lepr envoie presque arometre A midi 763,™/"9 plus rien, et ils ne veulent pas se don- a : nev Ja peine de se procurer leurs be- Température. mm P9847 soins par leur iudustrie et pay leur maximum 3299 travail. «A la vérité, on leur doit cette jus- tice que ce sont les hommes du mon- 2 qui savent se passer avee moins. Leurs haltes les nourissent, et le cho- ’Moyenne diurne de la température 26°,1 Ciel clair toute Ja journée ; couvert a 8 hk. du soir. A8Sh. 55 mque!ques gouttes d’eau ; deroh Auth. pluie: rg, 47/™. Barométre en hausse. L’agitation sismique de laveilles’est con- tinude jusque vers 1 h de l’aprés-midi. Ito secousses ont été enréyistrées en 26 h ct demie. Ces mouvements ont tous été nourriture champetre. Ils ne s’occu- ut arien pendanttout le jour; ils Wemploient pas mene alors leurs es- Claves & aucun travail pésible. Is pas- scut tout le temps a jouer, ou & se de tres faible inlensité. faire bercer dans lears branles, ou WEC hamacs. Quand ils sont las de dor- R. BALTENWECK Nouvel'es des Gonaives Dimanche, 8 mars dernier 4 4 heure® de laprés- midi, le Général Cyriaque Céles- tin, secrétaire d’Etat de la Guerre et de la Marine a rendu visite au Commandant du d Estrées. Ila été salué par une salve d’ar- tillerie. | o> Mercredi 11, 4 10 heures du matin, ice fuc le tour da Paducah. Réception des plus cordiales ot l’on a bu aux deux répu- tiques. Au départ, le Général Célestin a ‘eu les mémes honneurs qu’ bord du d'Es- trées. mir, ils chantent, ils ne sortent de leurs lits que quand la fin les presse. Pour aller chercher de l’eau & la rivie- re Ou aux fontaines, ils montent a che- val, n’y eut-il que vingt pas a faire ; ily a toujours un cheval bridé su pi- quel pour cet usage. « La plupart méptisent l’or sur le- ses, dontils n’auront pas loisir de jouir en repos.... ; « Le soin de cultiver leur esprit les occupe aussi peu que celui de se pro- curer les com .uodités de la vie... Ilsne se laissent pourtant pas de se croire encore les p-emicrs hommes du mor- de.... Queiqu’un demaadait un jour a un E~pagnol, ce qu’ily avait donc de si estimable chez eux, pours mépriser ; ainsi leurs voisins : répondit-il. | 2 SL Tenens | Brochure Nous avons regu une élégante plaquette éditée 4 l’Imprimerie Amblard et intitulée Une legon & M. Allain Clérié, de Jérémie. Nous remercions l’auteur, Mr Annibal Montasse, de son gracieux envo. Fiancailles _ Nous enregistrons avec plaisir les fian- « Ay Hombres », gailles de Melle Thérése Corvington avec M. Charles Lemoine. Sincéres compliments.