jn ANNEE, Ne 268 PORT-AU-PRINCE (mast) VENDKEDI, 13 MARS 1008. ABONNEMENTS : Dinacravn! LE NUMERO 4 () GENTIMAS. an uors Une Gourde D’'avanoEe Clément Magloire. Les abonnensents partent du rer. et du 15 de chaque D&raRTEMENT® & ETRANGER ; REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance vrais de poste on sus. == 4$, RUE ROUEZ, 4§. Les manuscrite ineérée ou Ben Be sont pas remis. Rae Roux ou Bonne-F oi. s’'adresser & Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Pour tout ce qui concerne |’Administration du Journal, 'h’est peut-etre pas étrangere ace fait 'entiere serait passés sous la duminatian h i (IS (les (ermlers Fyenements que celle-ci, quoique créée pour 40 ans franguise, Sion eit laisse faire cette s’est dissoute apres dix années seu- brave et entreprenante population co- lement d’existence. ‘loniale. » — ' Jene veux pourtant pas lasser la ee SA | N T- Mi A R Cc patience du lecteur, a Disons, pour nous résumer, que XIII les colons de Il’époque que nous 6étu- dions, constituaient une classe d’hom- iT Eat J'ai rapporté plus haut qu’en 1665, ment avec la Compagnie des Iades ; mes exclusiuement dominés par les ors de linstallation de M. d’Ugeron, cette entente fut jimmitée i un droit, intéréts privés et autquels la aon es Flibustiers s'étaient soumis a la d’entrée et de sortie decing pour cent. tion sur les autres offrait peud’attrait., . olonté du roi de France, 4 la condi { J'ai passé 4 pieds joints sur les pé. Ils n’ont jamais fait la guerre que | Les derniers événements ion formelle, entre autres, qu’on ne ripéties de cette premiére révolte dont| pour cette sorte d'intérets, et quand, | ~~ interdit point le commerce avec'on peut lire les détails dans les ré-)abandonnant leur vie aventuriére, ils; A la spite des derniers événements qui es élrangers et particulitrement avec cits des historiens pour comprendre; se sont implantés sur le sul de Saint- ont éclaté dans |’Artibonite, juste au mo- ~ Hollandais et j'ai ajouté que le !a puissance formidable dout la vie; Domingue, ils n’cnt pas cherché a, ment ou tous les vrais patriotes auguraicne wemier gouverneur francais dut, par’ privée avait armé les Habitants. Enco-!en avoir le gouvernement politique une fin a cette crise économique qui nous mpuissance et atin de pouvoir prendre , re ceux-ci n’ont-ils souscrit a l’arran-, et se sont contentés de fonctionnai-'ctreint depuis trop lontemps déja, chacun possession de son gouvernement,'yement ‘ie je viens de dire que sous res venus de la métropole fryngaise. se demandait jusqgu’ou irait la colere du voir air de concéder ce point ca-}la sugy stion de leurs intéréts. Cette | Mais a cause meme de cette ten- Premier Magistrat de la République qui, pital. insurrection avait amené dans tes dance, ilsacceptaientdifficilement tou- attaqu¢, a su vaincre ou plutot ctouffer en Ur, le roi de France avait, une an- | ports de |ile une certaine quantité dy! te intrusion administrative dans leurs douze jours cette prise d’armes 4 laquelle ' née auparavant, concédé a la Compa-]| vaisseaux du roi de France et les plan-'intéréts privés, soit qu'il s’agit de on ne s’attendait pas. pnie des Indes occidentales le privi-|teurs avaient sagemeot fait réflexion, taxer trop lourdement les produits Il faut étre juste : quand on fait la puer- ége exclusif du commerce de la colo-, (jue « tant qu’on enverrait des navi- de leur sol, (ils ont laissé pour cette re on doit s'attendre 4 toutes ses consdé- nie ; 4ce moment, celle-ci produisait|res du roi sur leurs cotes, les mar- cause péricliter la culture du tabae ), quences, et les conséquences d'une guerre principalement le tabac et c’est de{chands étrangers n’en agprooheraient: soit qn’il s’agit d’entraver la liberté sont toujours trés déplorables Pette Monnaie «jue les Habitants pa-'point. » de leur commerce. Comme ces Ger- — Vainqueur, on peut imposer ses condi- aient les provisions et les vétements| A cOoté de ce fait, je peux en citer mains dont parle Tacite,, toute attein- tions ; mais vaincu, on subit la loi du que leur apportait le commerce hol-{d’autres, tel que le boycottage des né-:te 4 lears intéréts les trouvail « tou- vainqueur : Vie victis | ndais. « On assure, dit Charlevoix, [gres dont la Compagnie du Sénégal‘ jours préts & prendre les aimeas, et Cepeudant, lorsgue celui-ci, —prenant en uve la Compagnie leur vendait soixan {avait le monopole de la traite; 4 un,méme a former une armée, si VPatYai considération les doléances de celui-la ¢ livres de tabac une aune de toile,| moment donnée, aucun navire négrier re le demande. » veut bien pardouner et pardonne, al n’est Aue les Hollandais leur donnaient!appartenanta la compagnie ne pouvait De plus, comme le particulariste pas sans intéret de proclamer hautement fa pour vingt sols; 730 livres de tabac|séjourner sur les cotes de l'ile ; — tel franc ou saxon, ils colonisaient en noblesse des sentiments de son grand ccur. wg baril de lard, qu’ils avaieut desjencore que le refus d’accepter dans « s’insinuant ». M. Lepelletier de St-; Avant tout, nous tenons a faire ressor- s6mes Hollanduis pour deux pistoles, ‘la colomie la réduction de valeur des Remy nous a déja, pour caractériser tir deux ictes qui, peut-étre, passent ina- mu deux cents livres du tabac, et le‘especes munétaires et la décision ro- le procédé de ces colons, offert l'iina- pergus, mais pourtant dénotent visible- Me 4 proportion. » | yale de ne les compter qu’au poids : ge de « la goulle d’huite qui s’étend ment toute la sagesse et toute la bomed Votta run des premiers actes a c’était 4 I’époque du sy teme finan- leutement et invinciblement »; il pré- paternelle du Chef de l’Etar. Baint-Domingue de l’administration'cier de Law; plusieurs Habitants cise et compléte comme suit son ex; Dans le but de ne pas inquiéter les ta- ran¢aise ! avaient acheté en billets de banque, posé de leur forme d'expansion : | milles et de constater si réellement 1! pou- Deux vaisseaux flessinguais s’étant{de fortes quantités de denrées quils; « On défrichait par dlage. Les pre- vait compter sur les amis de la Paix, le résentés, en 1670, aux ports de Ba-!apportaient en France pour la vente|miéres plantations se firent sur le’ Président s'est abstenu de faire battre l’As- aha et dc Port-de-Paix pour y faire|et contre lesquelles ils ne recurent! bord de ja mer, pour étre plus a por-'semblée générale et de donner Valarme a3 s commerce, un commis de la Com-|qu’une monnaie dépréciée ; c'est cet-'tée du commerce et moins a la portée la Capitale. C’est un fait unique dans nos ene des Indes s'y opposa. Les Ha- |te dépréciation qu’une ordonnance ro- | des Espagools. Ruis loccupation se‘ anuales politiques. lants réclamérent alors les armes a'yale tenta d’étendre jusqu’d Saint-Do- consolidant et les nouveaux arrivants’ [En dehors du théatre de la guerre, on , trouvaat le littoral occupé,— se_ ris-: vaquait 4 ses athaires comine si de rien n’é- e Main, Vexécution de engagement! mingue et contre jaquelle les Habitants | Vaquai rs enveis eux et bientot l’insurrec-' protestérent avec succés ;— tel enfia quaient plus avant dans les terres, un tait. Et les quelques citoyens qui ont erté ©" 8@ prepagea dans toute l'ile. Ellene que le refus de laisser séjourner dans peu au-dessus dela premiére ligne. arrétés— parmi lesquels j’ai compté — ont “Calma que parl’atrangement suivant I'fle les troiz Directeurs de la Compa- Puis une troisiéme ligne franchissait pu recouvrer leur liberté sans égratignure “Cepté, bien qu’a contre-coeur, par’ gnie des Indes et destinés, lun pour ensuitela seconde ; et cette marée mon- Il y a plus: Le Gouvernement n’a_ pas 8 Habitants, a favoir que tout com- le Cap; le second pour Saint-Louis du tatt, moatail toujours, avec cette for- tenu a faire d’exilés, 1 telle enseigne e Festerait interdit & des navi- Sud, et le troisi¢me pour Léogane. ‘ce que Dieu a donnée aux races CONn- que quatorze compatrtotes yenant de Jac- angers, mais que tout navire| Je pourrais enfin supposer que : quérantes eomine au flot de la mer. ; mel et en route pour la terre d’exil ont re- 18 aurait la liberté de trefiquer , Ihostilité des Habitants contre le mo-} « Ii oe faut qu'ouvrir celle curieuse, ¢u-— arrivés en rade de Port-au-Prince, - lle, sauf a e’enteaodre directe-'nopole commercial de la Compagnie histoire, pour se coovaincre gue i'fle sur Vintercession du Général Marc Dere- —