qr ANNEE, Ne 277 PORT-AD-PRINCE ABONNEMENTS : (Haiti) LE rar MOIS Une Gourde D’avaNcE Clément Magloire, DéPaRTEMENT® & ETRANGRER ; REDACTION-ADMINISTRATION vrais de poste en sus. qui concerne l’Administratio A progos des deniers Evéuements SAIN T-l MARC Vv N me revient maintenant de préci- ! texte, récusable, 4 ser la situation de l’autorité exécutive | boloniale représentée nominalement : parun foyctionnaire militaire qui était | » Gouverneur et unfonetionnaire cis! Hqui était I'Lntendant ; mais en fait, | Feet ig fonction militaire qui domi-. ; aussi nenvisagerai-je dans tout peci que la personne du comte de Pei- aier, gouverneur de Saint-Domingue. Quels éléments sociaux, adversai- 8 de l’Assembiée péuérale, avait-il su rallier dans lu Jutte pour défendre, bontre lintérét des planteurs, ce qu’il royait etre plus directernent Vintéret lela métropole” Un passage de « l’Appel » des 85 dit ci du chevalier de Mauduit, colo- hel du régiment de Port-au-Prince et 8 eTincipal auxiliaire, dans cette lutte, au comte de Peinier: « Avec lui étaient débaryués dans bie malheureuse colonie, les intri- pues, les inenaces, les projets de ven- peance. Tous les moyens de séduire Pour tout ce ce point de vue, comme trop intéressé dans la ques- tion, si le3 indications qu'il comporte ne se trouvaient confirmées par le récit d'un écrivain militaire, le colo- nel H. de Poyen, auteur d'une histoi- re tres documentée da ta. Révalutien de Saint-Domingue et qui dit: « Le chev‘ier de Mauduit, cdlonel du régiment de Port-au-Prince, hom- me habile, hardi, entreprenant, cui avait pris un grand ascendant sur I’es- prit du nouveau gouverneur, le comte de Peynier, rallia tous les adversai- res de cetle Assemblée, et pour aug- inenter ses moyens d'action, il organi- saun corps nombreux de volontaires, iié- yociants, commis, employés dadminis- tralion. » - le colonel alla attenter contre sembliée qui, exaspérée parce coup de main, invita, continue l’écrivain, (ous les bons ciloyens a s’armer pour sa dé- fense. « Ses partisans accoururent a 88 soldats, il les avait essayés. Il avuit Saint-Marc de tous les quartiers voi- ermé une ligue avec tous les patti- sins, et le Léopard vint mouiller de- ans de l'ancien régime; avec les com-, vant Saint Mare pour lui offrir ses sé des bureaux de I'Intendance de- services. Le colonel Mauduit, de son enus déserts et infructueux depuis coté, avait rassemblé des forees consi- pee le pillage v était interdit - ave.: | dérubles, et une lutte sanglante était se SUppols insatiables de la chicane, sur le point de s’engager entre 45, RUE ROUX, 45. n du Journal, s’adresser Crest Ala téte de celle armée que. PAs-. les. ee dans cette lutte, Pintéret agricole de be Colonie & Pinteicae des cCOmmercants el des spéculatears et los interets cons- litués par Coutialive libre et p-ivée des citoyens & lesprit adimdustracif et fonc- tionnariste. Elle ena été punie par la ineme de la colonie ¢t un amoi sement considérable de sou empire colonial. M. de Préville a, dans son étude sur La colonie de Saint-Domin- gue, Signalé Vabsentéisine des plan- teurs comme la cause principale de |la décadence et de la perte de cette colonie. Aux derniers temps de la co- | Beromkretdeses AE AIUMIBe, 10S ptuliceuin, ci effet, se déchargeszient sur des inten- dants du soin et de ladininistration ‘de leurs propriétés et de leurs ; teliers ugticol gs: apres s’¢tre suffisaamment enrichis, ils quittaient la colonie pour rentrer dans leurs fovers en se con- tentant de recevoir Iles revenus de ‘leurs sucreries et habitations. Il est probable que la plupart des_ exces commis) envers I's esclaves étaient le fait de ces intenidants parti- culiers qui avuient fntéret a one rien iInenager pour anyimmenter ces revenus et, par voie de conséquenee, leur truitement personnel ; d’attant plus “que ces intendan's nctaient attachds aux habitations qu’a titre temporaire perte ndris- { ‘et wétauient nullement intéressés a sauvegarder lavenir. (est bien la la cause ditecte des évenements de Saint-Domiuvue : mais cette cause elle-méme est aussi un elfet d'une cause plus Gloiznée et qui est le systems frang iis de colonisation ad ministrative. a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rae Roax ca Bonne-Foi. SAMEDI, 29 FEVRIER 1908 SES eg re rr NUMERO 10 CENTIMES. Les abonnements partent da rer. et du 15 de chaque mois et sont payables d’avance Lea manuscrite insérés ou men ue sont pas remis. —s —-— Hpour les intéréts agricole: dus pays, auxquels Saint-Mare deviat son rapide el prodigieux développement. Une page d'Histoire Le “ eas ” Dessalines III Pour nous résumer no , squint Afais ° ANS st a im pulsif. Cependant si nous avons reconnn que Dessulines était un étre tout de senti- inents, elt Vénerpie la e¢lominante de son lempérament, ces con-tatitions mous permettent Waflicmer gail avait de ztandes et soli les qualités. L’étre impuls'f est domine par amour oila haine. Si cest VPanour al est wors un sentiment envahissiut «pai au besoin ellace tous les autres pour ne laisser sub-ister que celai arya on avoue un vulte de foutes les heures. lien est de méme de be hein. ear on aime comme on hait. De li prennent souice La fougueuse passior, be temeé- rare audace da fomditear le notre fudépendance. - Des cetle gpoyue, On constate nette- ment en Dessalines la fiére et male ré- solution de se défaire de Velément do- minateur de Saint-Domingue. Matheu- reusement la politique de Toussaint, trop délicate pour étreenti¢remen! coim- prise pur ses compagnons insuflisam- nent préparés au role qu’ils jouaie st, doutes dans leur esprit us ajouterons , deux partis, lorsqu’une décision im-- Ge systeme, nous venons de fe voir Jaissait des nods des réformes que nous opérions apres la lettre et Yesprit des Décrets ! Assemblée Nationale; avec les tonnaires, ou spéculatears, ac- révue de l’Assemblée vint conjurer dans l'alfaire de l’Assemblée géné-2-! qui ne voyait qu’itnmédiatement le but e danger. Elle se détermina brusque-jle, est nuisible aux véritubles inté-;ajatteindre, sans pouvoir compreadre ment a s’embarquer sur le Léopard réts d’une colonie et tracassier a 1'é- jgu’on put passer par tant de ,détours pour aller implorer en France la jus- . er, Liélunnant courage de | essalines, joint a une ussez large en- itente des conditions de la guerre avait développé dans la grande masse des ‘esclaves révoltés, oun cartain degrd denthousiasme admiratif pour sa per- soune. On seatait confusément qu’en Vabsencede Toussaint, il pourrait pren- Voila histo-iquement la premiére dre en main la cause de la libarte des partie politique qui s’estjoucée A Saint-| noirs et porter d’assez rues coups a la Marc et comment les événements,dés | domination frangiise. En un sens, l'va- ,les.débuts, Ont prédesting « l'une des'tente parfaite des différents -yroupes plus riches cités de la colonie » A; ethoiques qui lultaient contre le colon ‘tre le thédtre d’une scdne désastreuse | pouvait misux se rialiser sous son pir- pareura des denrées les plus néces- + bed. avec ces vampires de la Colo-| tice nationale. » ; | cantonnés 4 ’ombre du despotis-, La « décision imprévue » s’explique dans les trois ports dont novus les | bien par importance des _ intéréts tons débusqués, et désespérés de voir matériels que les colons, nous l’avons wt, par 'u destruction de léur profit, vu, avaient, exposés, dans Saint-Do- 7 » la source du plus honteux, ,mingue. La France, versée, par sa for- Plus infame de tous les monopo- mation méme, dans les procédés ré- avec lle foule de gens sans aveu, prouvables de la colonisation admi- . eangigue de faire fortune et nistrative auxquels elle a toujours du ou ee honnéte, S'S DOs fle ‘de n’en cr Conduit trop souvent | ment de ses colonies, perdit de vue, a cette occasion, cette importance des intéréts des planteure, et sacrifla, » roirais pss tout-d-fait ce | gard de ses personnages les plus in- | léressants, qu'il floit par dégouter et .par éloigner d’autant plus facilement que ta formation sociale des Fran- Cais les prédispose déja tiés peu a poxPansion et a I’'établi-sement au de- ors. our y arriver, t d’exer ér un la perte ou l’arrét de développe-. tronaze. Sou nom ne Griscit potat ev Ves aves font dacaite que celui ad Toussaiat, un passd de tuttes, data BOIS Nes sociauN dost les privcip was acteurs étaient encore vivants. beatin Stl avait lesqautites daa dsee, de rapi dite daction que assarent souvent. la Victoire, Ou ne démelait point en lui cette hibileté politique, cette connais- Sance de son milieu qui apres la victoi re donne aux vainqueurs mémes un maitre. Tl eat été impossible a Dessali- nes Paccomplir Voeuvee de Toussaint, car 1a, il ne fallaitpas seulement de la volontée, de Penergre, da Pandice, mais une surpreninte habileté, nous alltons dire génie. Pourtant dans le graud dra me de la guerre de PIndeépe dunce, il a joué son role avec éclat, et st par wn effort de pense», nous prolouseons au- dela du sombre cachot de Joux, Vexis | tence de Foussaint, nous heésitons a: croire quifeut pa conduire cesderniers épisodes de la tutteavee plus de succes. A coup stir aves Louverture, on eat ene: registre une plas geand imaitrise dans be comfarte des dooimures, plas ale sou; plesse, une action plus ideale au sens: strict duomot, la philosophie de lhis- | . jmirer la constance avec laquelle cet cette sorte de courage quail faut pour affronter saus sourciller las perils dun Champ de bataille. lion movale des événements, cette par- lie de Piouvre devail nécessairement tui échapper.» Nous avouons quece ju- gementde la part dun éctivain a Pes- prit insinuint et souple et qui ne man- quait surtout dune certaine penétra- ton nous avait intrigué. Nous nous deman lions si vraimant il s’était arrété aétudier scraupuleusement la vie du persounaga elsile brutal exposé des fails wavait pas formé ce jugement, sans quit se donuat la peineed’aller tu found des choses. D:' J. C. DoRsaINvit Ta Presse Cubaine Nous avons reproduit derni¢rement un attic e de la revue cubsine El Fi- gard Consacre 2 notre pays au sujet des derniers événements. C’est une veritable satisfaction pour nous d’ad- torre ¥ tronverait: an meilleur champ ti important Magazine havanais appré- . elaner, mats le succes des luitiens n’au- rait) pas été plus éclatant. impartialement nos idées et nos ainsi que les lhautes qualités cie actes, Dessalines a accompli dans savie des: administratives du G Nord Alexis, actes dhéroisme qui, pris séparément: ~utficaient chacun a immortaliser un homme. Nous ouvronssans i lee précon- eue le ,and livre de Vhistoire et nous nous urretons sur de deévouement de d’Assas de Leonidas et uous reportons hos regards sur les événements de la (irete-it-lerrot, g bs Vvoyous-mogus 7 Au fond Wune vieille bico gue, dém-an- telée par les canons de bronze armeée assi¢veante forte de plus de seize nie . shane OAV Penna fa gens déguenillés mourant de faim. milieu delle, un homme est) debout,. Peeil hagard, exprimant la plus firou- che résolution, dans sa main: une lore che allumeée et) suspendue surun caisson de poudre. IH parle. Saluons et écoutons ce discours. « Nous serons, altaques ce matin, ditil, que ceux qui veulent redevenic esclaves des frangais sorfent du tort, que ceux au contrai-_ re qal veulent mourir en hommes li- bres s’arrangent autour de moi. Ni Jes Frangais pénetrent dans cette forte-, resse, je vous ferai tous sauter. ».—| Alors ily eut comme une subite walva- |! nisation de ces hommes, écrasés par la] fatigue, la mitraille et Ja faim. Un cri | unanime : lia mort ou La liberté eépon-, dit aux énergiques paroles du chef, Ces mots de Dessalines ne pouvaient étre en cetltecirconstance,une vaine formule de parade, car le danger était 11, pressant, inexorable, représeaté par les seize mil- le hommes qui enserraient de leurs li- snes de fer infranchissable, la) minus- cule forteresse. De minute en minute, Je canon tonnant par intervalle résulier foudroyait la petite troupe et diminuail le faible reste d'espoic qu’on po tvait encore conserver. On sait d’ailleurs au prix de quel sacrifice surhumains les glorieux débris de cette vaillante garni- son purent se forger une route a tra- vers les épais battillons de cette armée qui, comme le dit si bien oan de nos historiens « avait dompté les mame- luks sur le sol brilantdel'Egypte.» Une de nos brillantes intelligences, malheu- reusement «isparue dejuis, émettail une fois, presqu’en ces tormes, cette Opinion en notre présence : « Dess:li- nes ne fut qu’un bras fort pour la cause de notre Indépendance. II avait juste Vune: iles informations An haucutases prenve dont il publia en Mars 1907 un super- be portrait en pied. El ligaro que dirige avec tant de tact et de distinction M. D. Manuel S. Pichardo, a consacré plusieurs arti- Cles aux choses haitiennes ; tous ces articles sont remarquabies par leur allure, leur indépendance et l’esprit de vétité qu. les inspire. . Le Matin se fait un devoir de re- mercier toute la presse cubaine pour précises et les com- iaats qu eile publia pendant ces dermers événements. Particuheérement un hommage de gra- litude a El Fiyaro pour quit nous for- inons ues Vvirux de succes. PLITS DITRRS RENSEIGNEMENTS METEOROLOGIQUES Observatoire DU SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL VENDREDI 28 FEvrikrr Barométre a midi 763 ,7/™2 midimam 20°,1 Température maximum 2604 Moyenne diurne de la température 22°,6 Ciel compléetement couvert toute la ma- tince, terrps sombre et pluvieux I’aprés- midi jusqu’a & h. du soir. Stratus et Nimbus, direction N Wr To- tal de la pluie 1,6™/™, barométre est monté trés fortement daus la journée et la auit. R. BALTENWECK Revue du Marché La semaine qui vient de s'écouler a été piurét calme. Nous avons enregistré quel- ques petites affaires 4 des taux variant entre $20/23 et 29 %/° soit quelques points de biisse sur les taux pratiqués 1a semaine derniére. Les Traites sur France n’ont lieu a des F s donné transactions trés actives: on a (Quant a da direc- ee ee ee Mariage ’ Le mariage de \ He Azima Goual Mr Greorces O'CAaLcacnan, licencid di avocat, aeu lieu jeudi i 5 heures deff midi, dans les salons de Mr et Mme! Samson. a Les temoins de la mariée étaieng} seph Justin, directeur de l’Ecole dg et Mr Tha'és Samson. 7 Ceux du maric¢ étaient Me Edmosill pinasse, avocat, et Mr Sampiero G Me Edmond Lespinasse trouvg mes heureux pour complimenter @ nes ¢poux et leur indiquer le vraj%4 du bonheur conjugal : Vamour deg ct Uharmonie des caractéres. 3 Ce ma:in,les jeunes marics ont @& duits \ lautel, 4 la Cathédrale, pg T. Laleau et Mr le Dr Destouches Ont quété au cours de la ¢ Melle Jeanne Gousse avec Mr Lelia # branche. " Les invités ont cté ensuite recas Mme Thalés Samson owt l’accueil be bienveillant ‘eur a été fait. Nous renouvelons nos souhaits de heur aux nouveaux époux. Funérailles Monsicur et Mme Carlos Bras et tants,Mr et Mme Aulu Débrosse, les Henry Lanoue etleurs enfants, Mme Vy B. Cavemitte, Mr et Mme Eugene J Mret Mme Francois Lestage et Monsieur Nelson Roy et eufants, Me Ascanio Germain et ses entants, et te autres parents ont la douleur de vous part de la mort de JosepH D1oGéne leurs tils, petit fils, neveu, etc, décédé i 5 heures du soir i Vage de 12 ams Les funérailles auront lieu aux f res ou le cadavre sera transporté. s vendu une centaine de milliers de Francs a2 ect 21,2 9)" escompte. Les Cheques sur New-York se matin- tiennent toujours 2 1/2 °° escompte ct au pair. , Le Café est a Franes 42 1/2 pour l’or- dinaire ct Francs 44 pour le café du Cap. Le Cacao est toujours peu prisé a Francs 70. . Port-au-Prince, le 29 Fevrier 1908 Le Bal de 1]l' Hospice Nous rappelons que le bal travesti offert aux ftamilles par les Dames Zélatrices de Saint- Vincent de Paul aura lieu mardi pro- chain aw local de Institution de M'le [sa- belle Laporte. ; Toutes les dispositions sont prises pour assurer aux assistants le maximum de ré- creations. Les cartes sont de: pour enfants. Une gourde pour les Dimes ; et yourdes pour les cavaliers. Fiangcailles Nous avons regu la carte .de frangailles de Mademoiselle NaTHALIE) MatGNan avec M Ie Doe cur JuLes FLeury. Nos meilleurs veeux de nouveaux fiances. Tribunal de Commerce dudience du 27 Février 1908 Présidence de Mr L. Chapoteau, Doyen. Par décision en date de ce jour rendue entre le Géneral Jean Joseph, dit Ti Jean, propri¢taire ct armateurde laGoclette Saint Mare, et Dicudonneé Vilbon, capitaine de fa dite Goelette, d’une part ; Maurice et Joseph Bresh, d’autre pare ; la saisie pra- tiquce par ces derniers, depuis le 27 Oc- tobre 1906 de la dite goclette, a été an- nulée et les Bresh condamnés 1 douze cents gourdes de dommiages-intéréts. Trihunal Givil Audience civile extraordinaire du 28 ké- cCinguante — centinies deux bonheur aux s Le capitaine Pierrilus Pierre, com dant de la canonnitre Centenaire a Ileus de vous faire de la mort deépe Juste, décédée hier soir, 4 5 heures. . q . . 2 e Urier funérailles auront !ieu aujourd’hai ax s ‘ . . . . ° 2 7 Cette audience a eu lieu hier sous re ees mud » Matson mor ' la présidence du Juge Doyen Champa- - 43- . . P Jug - P — Condoléances aux familles éprowl gne guta_ entendu detinitivement I’atfaire . iculie 4 “1 e I Etat contre Reimbold, les comités. de | ¢t particulicrement notre ami le dant P. Pierre. négociants et les ex-Secrétaires d’Etat du 7 Président Sam M* Lespinasse et le substi- Départ rut du Commissaire du Gouvernement ont ! Par /’ Alleghanny sont partis hier J té entendus en leurs observations. "es: 7 ; Le dépot dee picces est ordonné et le Cayes: MM. H. Mee ase, Gaston ‘ set, Hermann Morisset, Simon @ jugement rendu dune prochaine audience. Heydebrand, Douyon, Durantin Puis le siége est levé. gegen ; Asile Francais Nous rappelons a tous, que demain 4 3 heures de l’aprés-midi, la grande salle des Fétes de l’Asile sera ouverte aux en- tants pour le Grand Bal paré, travesti don- née au profit de l’ceuvre pour les petits en- fants. Entrée : Grandes personnes P. 1.00 Enfants 0.50 Grande bataille de Confetts. Carnaval'!... Nous apprenons avec plaisir que tous les sOirs, A partir de demain jusqu’a mercredi, ily aura grand bal au Marché du Poste Marchand qui sera éclairé 4 l’électricité par la Compagnie haitienne. C'est une nouvelle qui sera saluée avec une veritable joie par la populaion si. avi- de de ce genre de distractions ou s'épa- nouissent dans toute leur franchise bruyan- te, les joies populaires. Promotion _S. E. le Président de la Républi vient d’élever au grade de général de brie ade notre ami, l’adjudant général Thos - Vilmenay. Toutes nos félicitations. Derniére Heure 3 Nous apprenons que Mr Sannon s'est décidé 4 quitter la tion de France pour rentrer ava sa famille. Nous nous réjoui fait, car il montre la vanité de qu’on avait fait courir au momg la subite et é6quivoque déterm prise par Mr Sannon de cher refuge pour se garantir d'on.& quoi. ‘ Dans la vie privée od il ent distingué compatriote consacs loisirs 4 des travaux historig ciencieux comme ceux qui lal¥ son beaurenom avant qu’ileal la politique. ¢ Nouvelles Etna Derniéres Dépé ; Paris. — Le Matin annonce néral D’Amade, commandant eal ises au Maroc a décidé de demander renforts avant de reprendre ses Opéra- tions das les environs de Casablanca. Rome 27-— Le Cabinet a été victorieux Liourd’ hui dans son opposition a la sup- ion du cours d’in-truction religieuse Bans les écoles. La motion proposce a la hambre par les députés socialistes et ré- Jamant cette suppression a été repoussée 3 yoix contre 106 ; seuls, les socia- istes, les républicains et quelques rares sonseryateurs ont voté pour. . Lima 27. — Une réception suivie d'un Hiner et d'un bal qui a dure jusqu’a mi- wit a été donnée hier aprés-midi 3 bord jp navire amiral « Connecticut 9. Le ministre des Affaires Etrangeres pe- vien était parmi les invités,le « Connec- at » avait été brillament décoré A cette hccasion. SanT-PETARSBOURG 27. — Le proces des ux terroristes accuses d'avoir. voulu ssassiner le prand duc Nicolas Nicolaiesi- net le ministre de la justice, M. Ch. Tchplovitott acommeuce c¢e_ matin A ro heures, 4 la torteresse Saint-Pierre et Saint- aul. Tous les accusés ayant refusé laide ‘un avocat, le tribunal s’est vu dans V’o- bligation d’en nommer quatre d‘office. débats ont cu lieu 4 hnis clos; le fait ve les accusés ont refusé de dire quoique fe soit pour leur défense a mis leurs avo- ts dans l’impossibilité de refuter l’accusa- on. Paris 27.-- Le gouuernement frangais a idé d’envover de 5 4 6000 hommes de nfort au Maroc. On croit savoir que le; lommandement des troupes sera conféré | o général Lvautey. ASHINGTGN 27.— A la Chambre des | présentan:s, M. Boutill de VPHillinois a: annonce que pour la premiére fois il exis- mit dans les caisses du Trésor des Erats- nis la somme d’un milliard de dollars pi pri m monnaie cten linyots. Il convient d’a- pater que sur cette somme d’nn_ milliard poste au tresor des Etats-Unis, le cin- aiéme seulement est la propriété du gou- emement ; les quatre autres ¢inquiéme- onstituent un déport inalic¢nable en garan- ie d'une somme cpale de gold certificates ui sont en circulation. | PetERAN. — Le shah a échappé aujour- hui A une tentative d’assassinat. Deux ombesfurent jetces d’une maisonen bordu- de la voie que l'automobile du = monar- we traversait. Trois personnes de la suite nt tudes, mais le shah ne recut aucune essure. Les coupatles n’ont pu étre arré- Rome.— Le roi Victor Emmanuel se endit ce matin au « Forum » ou il visita $ nouvelles excavations entreprises par M. siacomo Boni et admira les restes de !’an- en temple de Jupiter Onxator découverts bus l'arche de Titus. Toxio.— La situ ton financi¢re aujour- hui est critique. — - San ANTONIOX( Texas ).— A la suite d’u- explosion, deux cents hommes sont en- elis dans la mine de charbon de Rosita ico). On craint de nombreux morts. Havre 28.— Capéche Haiti Cap Racines “Waris 28.— Hier dla Chambre M. Ai- bnd ayant proposé un amendement 4 I’ar- ele premier de ‘l’impdét sur le revena ; tvention de MM. Caillaux et Clé- mceau défendant le projet du gouverne- ment ct posant la question de confiance, “ enue fut repoussé par 386 voix 4a Chambre continue aujourd’hui la dis- on de l'article premier, ; Sénat continue la discussion de la loi ivorce, Le Général Ly.utey s'est embarqué d’Al- fe ‘ues 4 Paris, appelé par le Gou- 30 jours seulement ——> «ab + eo AU PUBLIC! Si vous voulez jouer de votre piano avec plaisir et qua le son de lins- trument soit agréable et dous, appelez Mr. Joseph von JENNEY DE NEW-YORK de son travail. Mr. Joseph von JENNEY dispose d’un matériel pour accorderet réparer les pianos qui vaut au muins BP. 2 QUV dollars. rr, EN A ee plus sitern Port-au-Prince une fois par an comme il fait 4 Cuba of il a 800 abonneés. sur un certain nombre d’abonnés, parce que son temps est trés pris. que s'il peut compter d’avance -4 mois ata Havane — Toute année occupée. 4 mois de veyage — 4 mois de séjour a New-York 3 e& ne in wh -~ ge au tauxdu Jour. 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M. W. R. Heney, de Bermuda, n’a plus aucune qualité de me représen- ter en Haiti ou ailleurs. Il est seul res- ponsable des dottes qu'il aurait con- tractées. \W.E. Meyer, Commodore St Geo. Bermuda Yacht Club. Steam Yacht ! « Colombine. » A Vendre A L’IMPRIMERIE C. MAGLOIRE D's reproductions du grand tableau historique de A. Madiou: Un épisode de la bataiile de Vertiéres. Prix: P. 2 ae ee ee a — —— Changement d adresse’ Tibére Zéphirin Bell Fabricant de chaussures Avise ses nombreux clients quila transtere® son Ctablissement dans la Rue Tiremasse, teeade Nord de la Place do Ja Croix-qee-finssales. SPRCIALITE: PANTOUFLES MULES —— a = | | EFrarnchement - ny ir : = "—A A L'ELEGANCE D. FERRARI, Fabricant de chaussures, Porte dla connaissance du public, particuliérement de ses nombreux cli- ents de la Cote et de la Capitale, que | | Pétablissement aun siovk incalcula- ble de chaussures pour hommes, | femmes et eufents, en tous ¢oares, | et que, cuales’ Votre ducéay pour ceut. 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