4m ANNEE,. N° 276 PORT-AU-PRINCE (nair:) VENDREDI, 28 FEVRIER 1908. ABONNEMERTS : PaR Mois Une Gourde D’avaNCE D&PARTEMENTS & ETRANGER : Prais de poste en sus. ————————_—— Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser QUOTIDIEN Stren ene hee’ Dmxcrxur?! Clément A propos des derniers Evénements SAINT-MARC IV Il est Lien certain que l’Axsemb!ée générale réunie a Saint-Mare repré- sentuit essentiellemant la classe des Seive li dit « dominée par l’influence en vertu des pouvoirs de ses comm?t- fants.» Il en était ainsi de la majori- té de cette Assemblée, car le méme écrivain ajoute que l'avis de la mino- rilé proposait de dire : « en vertu des décrets de la métropole. » M. Léger contirme ce caractOre es - sentiel de l’Assemblée ginérale ae Saint-Mare, lorsqu’il dit que «les grinds plunteurs bravérent ['autorits coloniale » et que les colons « forme- rent des municipalités et nommérent méme une Assemblée qui, sous le titre «d'Assemblée générale de la partie francaise de Saint-Domingue », s'at- tribua les pouvoirs les plus étendus». En dehors de ces témoignages des écrivains historiques, j’ai sous les yeax un témoignags direct et authen- que: c'est « l’Appel » = méme inter- jelé par VAssembiée généralo auprées de l'Assembiée Nationale de France. Lintitulé de ce texte important est exactement le suivant : tt par l’Assemb partie Francaise de Saint- l eemblée Nationale mieux instrui hs “4 Ra t, d «lle fait par son Comite des Co Pies. les tet 2 octo- ¥ dernisr (1790 ), que du Décret sur- “A est Suivi, Ou pourrait s'en suiure. » ecnvaat d'utiliser ce témoignage, di- 8 succinctement que, aprés la dis- Persion de cette Assembiée par le 8 8388 membres s’embarquérent firent vyfpard avec leurs families et our IK . » n question’ urope. « L’Appel » 6s. Or,je lis dans ce document: « oun auellement, nous sommes, part, des citoyens con- 1 MAlorieés & réclamer dane planteurs dela colonie. M. Edygir La’ desplan'ecurs», et qu'elle déclara siéger . « APPEL itnter- lée générale de la. Domingue, | Comte de Peinier. gouverneur de !'tle, | fut l’oeuvre de ces 85 quel- ‘que région du monde que ce fut, les ménagements assures par la socié- té a quiconque nen est pus Je fardeau. «Si nous avions besoin, pour garan- tir no’re intégrité, pour répyondre de nos actions publiques, caution que de celle des u:-rlus person- nelles el rivé&s, nous pourrions pro- duire eedle de nos fortunes. Entre les quatre-vingt-cing membres de notre Asseinbléys qui sont ici, on trouverait sotrante-quatre ch fs de famille, péres de 12U0 enfants, yi réuaissent PLUS DE CENT MILLIONS de propriétés ». Jenne puis résister au désir de con- tinuer cette citation par les lignes sui- vantes qui sont, on la compren-ira, Wun poids considérable dans la con- joncture historique que je veux ¢luci- der: « Nous sommes loin de nous gueillir, ajoutent les rédactears de PAppel; mais, sans doute, nous avons le droit Wobsecver qua dans Vordre | politique, cette existence doit avoir son poids. Ce ne sont pas de pareils ‘hommes quil est permis d’accuser ‘légérement d'avuoir voula comproinet- dre publte dont le svin leur était confié, auquel ils devaient s’intéresser d tant de titres, ; « Nous étions pour la nation fran- icaise, c’est-Aa dire pour ta généralité $ sur ce Rapport, et de tol ce quijde nos concitoyens d@’Europe comme | d’Amérique, des hommes intéressants, | dignes Végards par Uévidence de notre responsabilité civile, mais pour leurs Représentants, pour 1|’Assem- 'biée Nationale, nous étions des hom- imes sacrés, des mandataires publics, irevétus comme eux d’un caractére it- violab!e, honorés comme eux par le choixdu peuple d’une espéce de sacer- doce politique, susceptible comme 1a hiérarchie religieuse, d’une gradation dans les pouvoirs, et non pas d’une différence dans sa nature. » oS ee oe Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux on Bonne-Foi. een dune aatre, ener-: tre la tranquilité générale, et troubler. par des subversions criminelles |’or-' OS I RS ae Magloire, REDACTION-ADMINISTRATION 4$, RUE ROUX, 45. - =, ee mms ee 2 all 2 Hoest done bien établi que lAs- scmbiée génadrale de Saint-Mare, réu- nie le 25 Mars 17%) et dispersée le 7 Aout suivant par le Gouverneur vénd- ral de Saint-Domingue, était compo- Ssée presyu’aux trois quarts de plan- leurs et de propri¢taires qui déte- naient entre leurs mainspour présde 250 millions de propriétés et de for- tune immobiliére, sans compter ta part de biens mobi'iers -—— y compris argent— dont ils pouvaient disposer. Ii est inutile de dire que la prospéri- té de Vile dépendait presque exclusi- Sivement d’eux et que, au regard de tout peuple formation particula- ri-te et pratiquant la colonisation li- bre, de pareils €léments eussent été Vimportants facteurs de Pexpansion et dela grandeur nationales. Tous les peuples, en effet, ne co- lOnisent pas de fa meme facon, et dans le nombre desdifff rents procédés de co'onisation, il faut bien que lon alme'tequil vena de bons et de m-u- Vitis, puisque, parmi les nations colo- bisatrices, il y en a,tellesque la Fran- ce ou TEspazne, dont les colunies se détachent Vellesonu ne restent atta- chées qu’ala condition de péricliter et de s’tioler, tandis «ue = d’autre,s tel PAngleterre ou les Etats-Unis, dont les colonies prosp¢rent et se déve- loppent. La science sociale a déja eu 4a con- cluve sur cette question de procédés de colonisation, ev dans celle-si elle aeu a distinguer, au point de vue de la vie privée, deux types de coloni- ‘sation : la colonisation agricole et la ‘colonisation commerciale, se'on le gen- re de préocupations qui prédominent ;dans lesprit des colons. La nature ‘des lieux joue souvent un role déter- minant dans les procédés d» coloni- | tions naturelleselles-mémes. Cependant il est difficile d’imagi- ner une colonic appartenant a un ty- pe exclusif et dans laquelle fle déve- ,loppement agricole et le dévoloppe- ,Ment commercial ne se poursuivent .simultanément. Cela ne peut empé- \cher que l'on ne convienne que la , vraie force sociale d’un | dans sa prospérité ‘la balance commerciale, i! est d’heu- sation,et celle-ci est plutét agricoleou : ;pluto6t commerciale selon les condi-. ays réside, ricole, car dans | cfs La, nulle distinction entre les deux LE NUMERO 10) CENTIMES. Les abonnements partent du rer. et du rs de chaque mois et sont payables d’avance Les manuscrits insérés ou mon Be sont pas remis. _ceuse indication que le pavs produise ct exporte plus qu’il n’linporte. Cette division, je le répete, se rap- porte a la vie privée. Au point de vue de la vie publique, une seconde divi- sion est adoptée par la science so- ciale, en colonisation libre et colonisa- tion administrative. Ces expressions n’ont pas _ besoin d’étre expliquées, mais je puis com- pléter ce court exposé par les défi- nitions suivantes dues &@ M. Paul de -Rousiers : « ...La colonisation libre est celle idont organisation procéie principate- ment de Vinitiative privée, celle qui est, en réalité, suscitée et dirigée avant tout par l’entreprise spontanée des particuliers. « Au coutraire, la colonisation ad- ministrative est celle dont lorganisa- tion procede principalement de l'action gowuuv rnementale, celle qui est, en réa- lit®é, suscitée et dirigée avant tout au moyen de finctionnaires établis par le pouvoir de la Métropole. » Il étuit néevessaire de bien faire ad- mettre par le lecteur ces sommaires notions sur les différents modes de coloniser, pour apprécier sainement fes motifs du conflit, gros de consé- ‘quences, qui a éClaté 4 Saint-Marc,en mai 1790, entre Assemblée générale, dominée par Vinfluence des planteurs, et le représentant du Pouvoir exécu- lif frangais, fonclionnaice exclusivement domin€ par Vinfluence de la mé¢tropole. - Tne page a Histoire ' Le“ eas ” Dessalines II On peut distinguer quatre époques dans la vie de Dessalines : 1° les an- ‘nées d’esclavige ; 20 Les annéesou il fut Lieutenant de l’immortel Toussaint ; 3° le temps de la direction de la guerre de -Pindépendance; 4° enfin, Dessalines au pouvoir. | Dessalines tiraitson origine d’une peu- plade d’Afrique renommeée pour sa'fa- rouche énergie et son irascible orgueil. eS = -_ instinctifs de défense coutre un syste. mequt opprimus encore plus a leurs yeux leur nature plrysigas, qua lear nature intellectnetle et morale. Nous avons dit ailleurs comment les sexes, en face des périls de la gueree. Lifeinme semultiplie pour mieux com- baltre eb assister soa muri any chtarps de carnage, Réluits eu eseclavere, als frémissent et supportent aveoe ube rage 4 peine contenue les humiliations inte’ |vagaes aspirations de fa grande classe rentes & la servitude. Duns leurs fauves ;des esclaves a Saint-Domineue s’étauient! regards injectes de sang, on lit be lente) précisées pour rendre possible la guer- Nous oF me et sourde incubation dada vengeance fre dy Pindeépeatanes, avois va considérés toujgars co ame prochatne., comment sous Phebileet génitte in. Transplantés loin de laterre natafe, | Maence ds Poussaint Louverture, des homenes sortirvent da sem de cette ars- seo dnaforme, acquérirent assez de pats- San? eUuN meémnes pour pouvoir con- datre a da diberté, leurs congine:es avachis parc plus dun siécle de tude. Parmis tous ces homiass qaia un titre qaeloonque refienneat Vatleatioa do Pobservateur, mons noas attache- rons a siaivre Pevolution de Dossalines durant cette seconde plrise de sa aceldenteée, Lota de nmoas Vides de vouloive etabstar leur abittement vest que pass teer, cur au sein de Vatelier ils sout ba terrear du féroce commantear qui renehsérit encore sur les craantés treadttionnedtes pour dompter et rompre alors ces es- claves révoltés. Hs font le désespoir de la) Maréchaussée, prompts 4 s’enfuir, prompts a se défemdre, lorsqu’ils soul traques pureces tendbtes chussyvirs de hesees marrons est ca tant des moe- nes inaccessibles de Vintériear cde bile, au fond des ravins qeutiotte dt una ube Zz x ladle aateanedissdbls (dear poursaites tan parabels entre Poussaiat et Pes- qavils vont Cher her une retraite Stee, sabines. Ler proiior sUtpitost Ps secon | Comtpe bears Op bess cudts, ! de tout: be sip trton ie cans donne te Hiv ayartodham etesz ce 2nd thas te serait bow de rechow hier intraitiy tds de bens drorts (ba diber- tes dilterences capitales entre ces deuy tea PEPER? rRTeaN tn beatrad a trae Ment pai des pre dissostt abt resistin a lboshar es dae Siow, i ‘traltesoateoneoutu ata realisation dune oped ats de Pt passivate) on tbe I | PUNE Hitnense, Dessalines, nature Pe teh dutes: Tares vrotpes Pesebives a) Uno risive harsait peu de plaice a Vileée, Stoit-Domingue. Mats en dehrors deca) se latssant emporter par toutes les sug- toad de opaaites efliargacs efoag dieait. gestions Pane me Vindicative eth wulaal - toane plyspolosiques, dsemblenct yas ae. Pouss ant, nature m titaliveset relle- ei pedplade: cat dantres qcdités par ehtes murissait longuement st penste bootanbre Phomenes entrepremanis eb conforvmait st conduite aux CPPCOUS- qavelie donna bt cause de Pindepeasstinces da moment pour tes dominer. fine. Ba toat cus, aby oawat Poun ter | be temperament de Toussaint le pres Pill) dW)tatteste nent prepare a une évo-| lisposat a ta purfatte: commires acne lation sovtale absola acnat contiiire any des homies et des choses de soa ium- ibiintien de Peselavage, Hliew ; Candis que celui ds Dess dines le Hlivrait souveot, impuissant, a tout hom- Voilt dome des éliments qae la aac In’ ai sut der ct soe pasejone et apportait a Vesclave Dessalines. Aussi} l2 7 PU sah patler aoses passtoms eb no- fer opportunément les torpulsions de la dominate de son temperament &batt | le dune te Ob vole ys ne Venere, mais due energie in dompta. | CCU wane bapa : et Vigeente. ‘ 7 he : . . ww Porpoeryayp Parmer Olds. . ble, qi devait élre centuplée pilus tard De iccas Cree b tise estat, On pirdes evénemeats an milieu desquels | SUP 'ssaye sen ascendint 5 on wetat das : . : , . , . . ’ oye oa . . vat a tut inepindment jeté&, Getto energig, D ths a von tace tbsstuer bo e a hvpertrophiee mettait encores Alb service doute mes Oey pouvalt toujours ne de-cet homme une volonté qui, danstes | @O'Mer un de ses brusques retours, be actions bratiles, c'est-t dire ne deman- | S¥lat Pune oatare dont les sentiments dant pas un convept delicat et) saivi, exteiees oa brouweut pas aL ne une force de résistance, a lirgement| Ye vit Wns i MOteraton Naturelle de contribue an succes de ba cause de [’Pn- | OS PEE: dépen lince. Vraiment on se sarpread suuvent a regretter qae la mentalite de DJ. CG. Dons arsvin que Se ee Dessalines ne fit pas en concordance 1 Pe DS avec ses sentiments. El eut offert alors FATES DJ YRRS a la critique historiqage un type humain qu’onheésite presque jamais a qualifier —— de pénie, Sa cloire éviipserait celle de} RENSEIGNEMENTS Toussaint parce que son ceuvre a éleé METEOROLOGIQUES couronnée par un immense succes __. Pindépendance ad’ tlaiti. Maintenant le milieu dans leyuel il s’est developpeé etait-il de mature a dis- cipliner ce fougueux tempérameut? La vie de Vesclave Dessalines est) contuue de tout le monde. On sait comment il Observatoire DU SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL JEUDI 27 FivRIER fut maltraité et qu’aucune humiliation! Ba;omeatre A midi 761,™/"4 ne lui fut épargnee pendant ses longues a années d’esclavage. Les cruautés les plus | Température) ™ mam 20°53 raffinées n’arrivérent pas pourtant a maxima 30° 4 mater cette ame de fer et on devait s’attendre dés ce inoment aux terribles réprésailles exercées plus tard par cet homme quien dépit de tout, était une nature primitive. La sélection subie par la grandeclasse desesclaves a Suint- Domingue avait porté sur le coteé altec- tifde leur nature. Elle était surtout la répercussion en leur ame endolorie des cruelles soulfrances si longuement en- durées. Il est certain que quelques uns d’entre-eux, mieux doués par la nature, avaient une conception plus nelte de leurs réels besoins ; mais la grande masse obéissait A des mouvements Moyenne diurnede la température 25°,3 Ciel nuageux toute la journée, couvert aprés 7 h. du soir. ; A7 h. 45 quelques gouttes de pluie ; 3 partir de 9 h. 30 quelques grains pendant la nuit ; total : 6,77J/™, Le barométre monte légérement. R. BALTENWECK A St-Marc Une commission composée de MM, Ca- juste Bijou, Sénateur T. A.Dupiton et Dé- uté Edouard Etienne se tient dans cette vil- ¢e, travaillants avec les autorités 4 la paci- fication compléte. servi | Vie’ Chomines qaijpardes movers Moraux Goi: ,Lanouc, contre Madime Veuve Henri Blan- Suicide aux Gonaj Lundi 24 Fevrier courant, la peg Commandants militaires Voici les dithtrentes nominations qui- cont été faites dans VArtibonite apres” le oa eu a déplorer le suicide de M' striomphe des forses du gouvernement. Mary’. ie cd Wd cu "i Gosxaives.— G" Vargeasse Gracia, char- | Les obséqucs civiles ont tevien, commiundant de la Place, G‘! Char- Rien ne faisait” présager une fie i . . ° , so * ae A . wé de Varrondissement, G" Justin Poi- Vaprés-midi du méme jour, . 1 . . les Burke, chet des mouvements du port, | Wagique, car M. Marv allait se mar maintenu. Mite Anpeéle Wiss. Ses hangailles & v4 . . te . ler > 4 3 Porrepr Pat\. - G* Bienné Bastien, oe eee fetdes. < com nindant de Varcondissement ; Clau- + . nvolcances aux Parents dau g dius Gresse, chargé de la Place ; Alexan- . unt. . Echo de Jacme) Le 16, a coulé a pic au long dy ff «Prins Willem V», le chaland de la maison J. B. Vital, avec 18 café. a Ie lendemain matin il reme Peau vide et é:aic halé a terre. ” ' ( L’abeillé SECTION. Civitk i Mr Planés Edouard . etudience du Jeudi, 27 Bévricr ryo8. | Nous avons revu avec plaisir now Présidence de Mr le View Président Ernest tigee agent, le général Planés Bonhomme. ceandidiac au Somat de la Republi *, Te Triboaal prend situs adix heures co puts au Corps Legislatit, arrivé bj demie du mata ct prononce Varrécsuivant : Capi a'e Celai gut reyette le pourvoi du sieur De- Cordiale bienvenue. nes Meoelas comtre le jugement du Vribu- mu cieildu Cap-Hantien, en date du 9 Mars i906. contradictoirement rendu entre id et de sieur Lucien Israc , ete. dre Vassy, chet des mouvements du port, | maintenu. Saint-Marc — G* Cinner Jn Baptiste chargé de Varrondisse nent, Gil Goldmin, commandant de la Plice, miuintcenu ; Do- minique Klarny chet des mouvements du Port, maintenu. Tribunal de Cassation * cy Se - Lettre Ouverte A Son Excellence le Président d¥ Palais National Entend ensuite les athatres de : 1° — Continuation de Vathiire Henri: Président, chee. Leas Mes Rigi ct Qupoax pour le demindeur Jail honneur, A la veille de moa et Arrault jeune pour li dérenderesse, sont de votre Capitale, de vous exprimer entendus en leurs observations. -merciments de mon coeur pour Le Minist¢re Public, Mr Ehe euse consid¢ération et les nombreasms conelut au rejet du pourvoi. ;venances dont j'ai été lobjet de la : 2° -- Pierre ct Pétion Faubert, contre , votre Excellence pendant mon s@ la dame Lorina Pinchino. aiti, Je dois aussi un temoig Le Rapporteur, Mr le juge Anselme, lit) titude aux autorités militaires et 2% son r€pport. e lation si généreuse et si hospuitalids Sur la demande de Me Solon Ménos, |. Vatture est renvoyce Ala premicre audience | Je remercie également S. Grande het le sicve est love. Varchevéque de Port au-Prince et . a ‘du Petit Séminaire Collége St-Mast Tribunal Civil honneurs qu’ils m’ont fits avec | edideence ctvile du 27 Fevrier ry08 bonne grace. / La magnifique Cathdédrale, la me de Port-au-Prince, construite pl Exceilence, pourrait étre considéal me unc superbe construction dasgy porte quelle capitale d'Europe. & ,monument éternel de votre désie # ‘et sincere de conduire voire (d’Haiti dans les voies éclatantes ,tice, de la Vertu et du Travail. | 3% Je ne peux trouver de paroles quentes pour exprimer ma a pour les marques de courtoisie été l'objet dans chaque ville, ¢ humble village méme que j’ai Vij? Le reiard qui a contrarié la veal gunboat Columbine ne proviemis me fais un dcevoir de le dire, +; tations de votre Gouvernement a été motivé par la déloyauté. € vaise foi de mon courtier, ua Votre Gouvernément, Pré vé avec la plus grande les clauses du contrat signé ext ties. Je lui en exprime publiqayy ma reconnaissance. ‘3 J’emporte avec moi, !’excell sion d'un peuple hounéte, de d’un pays aux beaux sites racieux, pour lequel je fa es plus ardents. Curiel, Le Vribunal prend sicge a dix heures du matin sous fa présidence du juge Maignan. lugements rendus. Celui qui homologue la deélibération du conseil de famille de la mineure Clémence Gro. Celui qui permet de vendre au-dessous de son prix d’estimation un immeuble sis en cette ville et dépendant des communau- té et succession Camille Raymond Lacom- be. . Celui qui casse ct annule deux juge- ments du Tribunal de paix de Thomazeau rendus en fiveur des époux Léon Audain contre les époux Poteau Jean Baptiste. Sous la présidence du juge A. St Rome. Celui qui admet au fond le divorce de la dame Almira Tatem contre le sieur Aug. A. Héraux et renvoie les parties devant un ofticier de l’état civil. Hambourg-american Line SERVICE ATLAS _ Voici la liste des passagers arrivés ce ma- tin par l’ Alleghany et venant de : ‘New-York . A. Kuck, H. G Fink, F, M. Longklin, E. Ferguson. Port-de-Paix : Christon, F. N. Apollon, L. Shoucair, F. Vieux. Cap-Haitten : J. Auguste, Dr Nemours rt aa ca Auguste, G. Eugene, J. Toussaint, Sceur Je demeute colli Gertrude, A, Daibes. serviteur Gonaives : A. Célestine, E. Cimbert, u C. Gerbot, A. J. Sergile. Maurice Sergile, W. & J. M. Chenet, Rousseau, famille Sergile,| Commodor Se Geo. Berg B. Cords, agent consulaire de Belgique. |club. Steamer Yacht « Cc La a a eae ee ee ESTEE mentaire de crédit de deux les viticulteurs des départements inondés. La Chambre continue aujourd'hui ladi cus- sion de Vimpot sur le revenu. fouvelles Btrangeres Derniéres Dépéches dive oem continue la discussion sur le —-- _M. Chéron s'est rendu 4 Bordeaux; il Paris 26. — On annonce officiellement | visita les hépitaux et les casernes. Le vice- ue l’Allemagne et | Espagne ont tenté de | amiral Fauque de Jonquiéres a été nommeé rticiper 4 Vavance de deux milhons et ; emi de francs que la banque d’Etat ma- rocaine a décidd de faire au sultan Abd el Azizpour le paiement de la solde des trou- s en garnison dans les poris. Cette par- licipation indique que la France, 1’Alle- ‘magne et I'Espagne sont en complet ac- cord en ce qui concerne le rétablissement de la paix sur la céze et la protection des intéréts commerciaux. Kier 26. — Un abordage s'est = rine et inspecteur général permanent de la Hotiille des torpilleurs et sous-marins. Le Contre-amiral Arago a été nommé Commandant en chef de la division de Algérie. Le Contre-amiral Faubournet de Mont- ferrand a été nommé chef de |'Etat-Major du cinquiéme arrondissement. Le Contre amiral Gaschard a été nommé Directeur de l’Ecole supérieure de la Ma- rine. Le Contre-amiral de Perein a été nom- mé Président de Ia section des batiments de la défense du comité tcchnique de la marine. Les nouvelles de la Hollande disent que aujourd hui pendant les manceuvres entre les torpilleurs 139 et 140. Les avaries des deux navires ont néces- sité leur mise en cale séche. Un mate- lot adie tué et un autre blessé. Bertin 26. — Pendant ses vacances, 'Empercur se tiendra 4 Pécart de la poci- tique ; son voyage semble indiquer que la/ consort henrta a la Haye un tramway élec- chancellerie allemande ne craint aucune | trique lancé 4 toute vitesse; le choc fut complication dans les Balk irs. terrib'e, trois roues de fa voiture furent St-PirexssourG. — Une dépéche de | enlevdes. La reine et le Prince consort sont Viadivostuck annonce le suicide du .. 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