4n ANNEE. Ne 262 PORT-AU-PRINCE (waits) MERCREDI, 12 FEVRIER 4908. LE te a I a em «wate Se ea. an meee + ABONNEMENTS : an MOIS Une Gourde D'av4NCE Déranremants & ETRANGER ° prais de poste en sus. Clément ee. UNE LETTRE DE A. FIRMIN Comment le PREPARE voulait bluffer bles accusations que, pour se justifier, il porte au compte de ses amis. Saint-Thomas, le ter Juin 1907. A Son Ex. le Président d’ Haiti. Monsieur le Président, A propos des derniers événements que Pays vientde traverser, nous NOUS sommes pelé qu'il y ade cela six mois, le pu- ic s’ctait ému d’un bruic suivant lequel onsiear Antenor Firmin aurait écrit au ci de Y'Etat pour protester contre Vidée ’on lui prétut alors de préparer une = ex- ition révolutionnaire et pour affirmer ¢ son patriotisme lui défendait toute en- prise de cette sorte. I! nous soavient méme que le Général ord en avait parlé dans une de ses audien- s domminicales 4 l’etfet de certitier le gne de la paix dans toute la République d'ctablir que cet excellent état de cho- nous était du meilleur augare pour la isvlidation de notre crédit et la fructifi- tion du travail haitien. Antenor Firmin ayant donné un san- lant démenti 2 ses promesses ct ayant. ii compromettre les résultats de l’ordre rancier rétabli et de la stabilité ¢cono- tienne, en prenant la décision de vous adresser directement cette lettre, vu ma position actuclle de CiuEF DE PAR- TI «n exil. Mais il y a plusde deux ans que des gens sans_ scrupule ex- ploitent la délicatesse de ma situation d'une part, et ’ignorance ot se trou- ve votre Gouvernement sur leurs me- nées abominables, de l’autre ; pour continuer a soutirer l’argeat de la Re- publique. J’aurais pu con'tinuer a me taire, mais les choses vont au point d’exposer notre pays a l'animositeé et que presque reconqauise, nous avons pen- méme a Vhostilité sinon d@un autre i aller prendre des renseignements cer-. pays tiés puissant, mals Vun homme ins sur l’existence de la fameuse lettre— ‘res influent et tres honoré dans ce truc » de Firmin. pays ; et mon patriolisme m oblige Nous demandames au Président de la de mettre tout scrupule de coté pour publique de nous faire l’honneur d’ane faire ce que je crois étre mow devoir. trevue. Par une lettre que j’airecue de New- Avec sa bonne grice coutumiére, il satis- | York, un ami m’a appris gu’un étran- 4 notre sollicitation et ne fit aucune di- ger qui a voyagé a Port-au-Prince, en ‘Avril dernier, assure que vous avez ui me doit me procurer les moyens ’entreprendre un mouvement en ait contre soi un homme comme An- . : nor Firmin a qui l’on attribue une si Haiti. J'ai appris en meme temps ue . ; ae puissance cérébrale et une si com-/|q te connaissance de toute chose, ons pens¢ 4 demander au Chef de I’Etat | que etqu’il nous donner copie de la lettre et de | qui lui. auront été comptées, parce- us Permettre de la publier. ;que — croyiez vous — c’est grace 4 Ses aéral Nord y accéda volontiers et’ relations a New-York et aux Etats-U- us donnons 4 nos lecteurs cette piéce nis, en général, et particulié-erhent traordinaire. avec Nous otfrons larges nos colomnes 4 Mr ) Les t Firmin pour les explications qu’i!; (1 noms propres, udrait bien nots fournir sur \’inco hére ne | nanee ae le jectent appréciera ont été sa conduite, ses allures déloyales, la remplacés par nts. lind de ses moyens et inexplica- | P C Note de la Rédaction ): Surpris de cette condamnation que Si- QUOTIDIEN eee ee a ee ae ee = DIRRCreuR! Pour tout ce qui concerne Administration du Journal, s’adresser a Monsisur Jadopte une ligne d’action absolu-| ment inusitég dans la politique diai-: /mna | Président d@’ Haiti me pour envabir mon .pas 4 vous dire et démontrerla vérilé. ‘affaire estun M.J. D. H., ,aucourant des mnenées de M. J. Ce M. H. vint & Saint-Thomas, en jal | Vier 1905, avec une recommandation trait que j’avais con ‘cendu chez lui durant les h ‘que je restai dans cette fle. Pierre Frédérique, longtemps que moi 4 Inague e gut des relations plus é!roites avec . oe ayant été a Brooklin , pendant quelque temps avant de ve- Thomas Vy avait vu et) les moyeus a ulté pour nous communiquer le docu- , . . eo : at : monument de duplicité et de nai- | déclaré pubtiquement que je suis eu nie a Saint- : tout ensemble. l connivence avec M....... ...,. (1) avait causé auec lui. I | ee ee .;m nous | était & Port-au-Prince vers cette épo-' a réclamé de fortes valeurs: les marchands d’armes et de, par une conve-. i Wilagloire, REDACTION-ADMINISTRATION 45, RUE ROUX, 45. . Ne oe a ae om an. en ee I Oe TEES mms © ‘munitions que je suis resté dans Vim-!rité pour la plupart ‘puissance de rien faire ; j'ai pu meme donc par refuser des savoir qu’on vous a promis de (écou- vrir un prétendu dépot d’armes et de inise Brooklin et contrat, que je signerais etc. Comme tous choses étaient exacteme parfaite inémes_ conditions qu’au 12 janvier dont je 1905 et que je ‘munitions que j’aurais a d’y mettre Ja main, ces renseignements sont eu ‘concordance avec et il m’é- chose dans la traduction, il aurait a | crivit un mois plus tard, que le capi- s’adresser audit Cap. O...... C. C........ | taine C... n’avait pénétré dans mes af- dont je lui donnai l’adresse. faires que pour me décanger !... En eflet, ce dernier avait passé a St Comme je savais que je n’avais au- Thomas vers le 20 Septembre et eetie c ine relation politique avec ve Capt. lettre du 21 Septembre ne m’était' 0 C...€ » qui ne s’était pas parvenue qoe vers le 29 duméme, meme Ovcupé scrieusementde la tra- mois. Mr C..., peut-€tre un autre far- duction de mon livre, j’écrivis quel- ceur, m’ayant exprim: sa graade aji- q.ies lignes au Dr H..... pour lui dire miration du livre, et assure qu’il pou- qu'il pouvait étre tranquille sur mon vait trouver un Editeur américain qui. compte et je ne répondis pas un mot | se chargeat de le faire traduire en an a Mr H....... | glais avec des avantages pour moi, j: Il arriva 4 St Thomas le 15 juillet; lui confiai cette affaire de traduction, sans que j’eusse 4 m’engager avec !ui dans aucun mandat politique. ( Voir la lettre du 21 Septembre et ma ré- ponse, piéces F. et G. ) sant que j’avais déja donne une auto- risation au Cupt. O G de eweertne = Ldsersoe m’avait annonce, mais je refusai en- chez moi. Yen repartit confus et 'dépité, mais il prit langue avec AMI, Vers !a fin de 1905, quand je cro-'jui se complait 4 le berner depuis | plice, Asséfille, yais que Mr D.H. . avait renoncé & me Juin 1905. Je n’entendais plus parler | lain, Mme Diogéne N. Bazile, Lubin Ma- révolutionnaire ,de Mr H....... . quand j’appris son ar- ler d’entreprise eer r rivée ici &lafla de l’année 1906 et contre le gouvernement hattien, je fus | a ,core toute entrevue et nele recus pas: rome S:-Louis, hotiére, Moliére Mathelier, Mime qu’il demandaencore 4 me voir: il ne réussit pas mieux que les deux précédentes fois ; c'est vers cette épo- que qu’il se concerta, d’apres ce qui m’est revenu, avec le..............e cee . ee seeee ee ececceeeeees +.) pour faire accroi re au Gouvernement Haitien que je Suis en connivence avec M. ...... ... . qui doit faciliter ma rentrée en Haiti. Certes, upresmon livre « Mr Roose- velt et Haiti » il est tout naturel que Mr y teeteeee ..... Qt pour moi de la sympathie plutot que de aversion et d’autre part, j’ai lui une réelle admiration ; mais c’est tout. Je respecte trop Mr .... pour qne jeusse jainais lidée de | demander de me fuvoriser des yens d/agir contre amicales ; et je me respecte’ trop pour fa'sser germer en moi une idée si anti-patriotique lors méme que we nee ceee secesucceccssseseesese. NE SeLrait pas Vhomine intégre qu’est M. . d’accord avec M. D. H... ou ce dernier seul vous font dire que jai une entente politique avec M. we eeeeee eee de nature a exposer lau- tono mnie de la Républiqgas d Haiti, ils font une ceuvre impie, de nature a aliéner d Haiti la sympathie et Pestime dune puissance respectable : c'est pourquoi mon patriotisme m’a oblige a mettre de coté toute autre considé- ration pour vous adresser cette lettre et incttre sous les veux dea votre Gou- vernement la conduite diabolique de M. J. D. IL......, un faussaire qui com- proimet le crédit du pavs avee de faus- ses actions d’une prétendue Société agricole d@’Haiti qui n’existe pas et ne Saurait exister, puisqu’aucune con- cession réguli¢rement votée par les Chambres Législativesn’a été accordée a cet homme ou a ses complices. D’autre part, quand Mr I. H . et d’autres premettent de faire découvrir au Gouvernement haitien un dépot d’armes ect de munitions que j'aurais @ Brooklyn ou ailleurs, ils ne font que le tromp2r pour lui soutirer de Var- gent, en faisant peut-étre usage de certaines lettres que quelqu’un leur adresse dans lesprit de se moquer deux etde leur prendre un peu de ce que vous leur donnez 4 pleines Mains. C’est donc Phonneur national, Vinté- rét moral et matériel, le bon renom et les finances d’Haiti qui comman- dent de vous faire savoir 4 quelles gens vous avez affaire. J’ai fait mon devoir de bon citoyen et l’ayant fait avec conviction, j'ai ma consvience déchargée, quoi qu’il en advienne. Veuillez agréer, Monsieur le Prési- dent, l’assurance de ma haute consi- ration. A. FIRMIN. PANTS DUTERS Départs Dimanche est parti le steamer AContréal 1906 et cherche & me voir comme il | vec les passagers suivants pour : Gouarves : C. Gentil, Justin Déjoie, Jé- Alice Jn Philippe, Lumé- pour | le | ui | MO- | cia Coicou, t un gouvernement | jamin, avec lequel il entretient des relations | Petit, 1 Quand donc, soit le.................. 60. | | . a yr eee ar + cee na Pélissier, Ultima Duvivier, Cécile Ma- | Salim Jean, Antilia Chate- ard, Amélie Célestin et enfant, Robert ortz et enfant. Ed. Sup- | nationale d’Haiti. | Pierre Paul Dorsainville a payer 4 Me F | sis Valérius Caillet la somme de St-Murc : Albert Labrousse, Mme Diogéne Narcisse, Mme Vve Pinch Télémaque Edouard, Alfred Dupiton, milie Grece, Henri Labrousse, Pére neau. Le steamer Salvador est parti ding. che avee les passagers suivants pour : Jérémie > Mret Mme fh. Bresh, ; Sylvera, Mme Ahrendts, Melle Dijon, Cayemitte, Annacifia Racine, Mme Claude, Mme Lanixa Castor, Sceur Anges, Sccur St Vivien, Mme Cécile B me, Sylvio fils. Cayes : Térémise Frangois. Sto-Domingo . Pére Félix de Mart Emiliano Alcola. : Sgo-de Cuba = “Arsenio Domtnguez, Domingo Péralta, Alice Bay Migucl Angel de la Roche, Bapti Louis Joseph, Félix Colon, RENSEIGNEMENTS METEOROLOGIQUES Observatoire DU SEMINAIRE COLLEGE St- MARTIAL Maro 11 FéEvRierR | | | Barométre a midi 763 ,.7/%9 | 1 Minimum 21644 t empératurelsasimun 32° 6 Moyenne diurne de la température 269; Le ciel trés clair le matin s'est couver graduellement l’aprés-midi. Vers 6 h. du soir, nuages orageux auN. Eclairs au N. et N. W. depuis 6h du sui jusque dans la nuit. Couronne lunaire. Le baromé:re en baisse assez force dam la journée s'est relevé pendant la nuit. Mouvements microsismiques nombreux mais faibles, dans la soirée et dans la nes R. BALTENWECK Tribunal Civil Audience civile du Lundi ro Feéurier 1908 Le Tribunal prend sicge a dix heures du matin, sous la présidence du Jags Champagne qui a entendu les affaires sur vantes ?: 1° Mine Hector Denis contre son é 2° S. M. Pierre contre Joseph Geftrard. 3° Décimus Cadet contre la Veuve Beat brun Roux. Nouvelle composition. Sous la présidence du Juge St-Rome, Aff ire en‘amée. ” Les consorts Legitimus Emmanuel, Claire Byamby Puis le siége est levé. Audience civile du rr Fevrier 1908 Le Tribunal prend si¢ge 4 dix heures da matin sous la présidence du juge A. St Re me guia rendu les jugements suivants: 1° — Celui qui ordonne le partage des communauté et succession de feu De pré Barbancourt. 2° — Celui qui déclare tardive la nonciation de Mme Vve Acistée Blain communauté de son mari et la condaall au paiement de P. 500 en faveur de la & me Nathalie César, 4 3° — Celui qui nomme oun autre ef pert en remplacement, du sieur Victor Cal sagnol décédé, pour le partage d’un ca de terre. . _ 4° — Celui qui condamne le siear # lime Chaptini 4 payer au citoyen Stet Hilaire la somme de quatre cent soixal neuf gourdes, dont deux centvingts piat enoraméricain et la différence_en mot Biamby cont# et consorts. 5° -— Celui qui condamne le —Celui qui déclare le citoyen & o'as Bruny, non recevable en son action, ejette tows ses Moyens fins et conclusions ‘tle condamne aux dépens. Affaire entendue Almira Tatein contre Aug. A Heraux. Pu's le siége est levé. Tribunal de Cassation SECTION CIVILE Audience du Mardi, 11 Feévrier 1908 Présidence de Mr le Vice-Président Er- est Bonhomme. Le ‘Iribunal prend s‘ége 4 dix heures et emie du matin et entend les afftires sui- rantes : . 1° — Nelson Arnoux tils contre les poux Augeste Guercy €t. consorts. Le Rapporteur, Mr le juge F. Baron, onne lecture de son rapport. Me Michel Oreste, pour les défendears, st cntendu en ses observations. Le Minist¢re Public, Mr Eug. Décatrel, onclut a la cassation du jugement dénon- ésur le le rer moyen du pourvoi. 2¢ — Philippe Brigemann, demandeur n suspicion Iégitime, con:re le Tribunal ivil de Jérémie. Mr le juge F. Baron, Rapporteur, lit son apport. Le Ministére Public, Mr Luc Domini- uc, conclut 4 ce que le Doyen Pascal G.- onte sabstiendra de conmiitre de l’atfaire ela maison Henri Blanchet contre les mi- eurs Louis Caze ; et, en outre, au rejet ela suspicion I¢gitime soulevée contre out le Tribunal Civil de Jérémie, apte a onnaitre de Daffaire. Ie siege est leve. Chambre de Cc mmerce Chambres arbitrales de la Chambre de Com- iene de Port-au-Paince. On apprendra avec plaisir que I’assem- lee penérale de la Chambre de commerce, -unie lundasoir, dix de ce mois, a, en ver- u de Particle 14 des statuts, ainsi com- ost ses Chambres arbitrales : Chambre arbitrale commerciale : D'Ennery Déjoie, Henri Jones, David chaney, Fernand Coupet. Etienne fils. ambre arbitrale industrielle et agricol: : Taincréde Auguste, William Hepple, lexandre Villejoint, Em. Dreyfus, N. Le- JON ne. Chambre arbitrale maritime H. C. Staude, Georges Séjourne, R. erlach, R. Kavanagh, Edm. Helmcke. Ces Chambres arbitrales ( art 7-E ) nt appelées 4 régler, sur la demande des ntéresscs, les difrcultés ou différends sur- yenus dans les questions commerciales, in- ustriclles, agricoles et maritimes. Houels Btrngeres Derniéres Dépéches Paris to. — Rente 96. 50. ee Prins Willem III» est arrivé au- ui. A la séance de la Chambre, M. Jaurés ese la question au Gouvernement sur les taires du Maroc. Aprés la réponse de M. ichon, la Chambre déclare Vincident los. La Chambre aborde ensuite la dis- Ussion sur la mme officier de réserve. Trois blessés du croiseur « Jeanne-d’Arcs mt décédés. M. Cruppi s'est rendu a Mentiéres ob il visita l'école profession- lle. M. Roau visita tion agricole aujourd’hui l’expo- installée au Cours la : ag , Reine. M.* Berard, ancien sous-secrétaire d'E:at, député radical, cst nommé Séna- teur de I’ Ain , M. Peyron, ancien directeur géné:al de l’Assistance publique, est décéde. Lissoxxe 10. — [es corps du roi ct du prince hériticr sont encore exposes dans la Cathédrale de Saint-Vincent, Pes cercueils Scront fermés cette aprés-midi et portés au Panthéon. Lonpres.— Leroi Edouard s'est rendu 4 Brighton pour y faire une cure d'air ne- cessitce par un mal de gorge persistant. Borbeacx. — L’ancien président du con- seildes ministres du Portugal, M. Franco, a quité Bordeaux pour Marseille. Copennacue.— Il y a une panique fi- nanci€re 4 Copenhague causée par les em- barras de deux Banques. La Haye.— La reine Wilhelmine a ap- prouvee le choix des nouveaux ministres. Le président du conseil est M. Heemskerk, député du dernier cabinet qui démissionna le 25 janvier 4 la la suite de I’échee dau budget de la guerre. Paris. — Rente frangaise : 96.70. Le Conseil de Cabinet s'est réuni hier soir au Ministére de l'Intérieur sous la pré- sidence de M. Clémenceau ; il s’est occu- pé de I’expédition des affaires courantes. Hier la Cha nbre des Députés vora l’a- journement du projet portant reintégration de M. Reinach dans le cadre de la Légion d’Honneur. Un incendie s’est déclaré hier soir au ministére des Colonies; 11a pu ctre rapi- dement éteint par les moyens dont dispose ce Ministére. Voici la composition du nouveau minis- tére hollandais : MM. Hem:;kerk, Président du Conseil et ministre de U’Intérieur, Marces vin Swin- dercu, ministre des Affaires Etrangeéres, Melisen, ministre de la Justice, Bevens, ministre des Ponts et Chaussées, Tal ma, ministredu Commerce et de l’Agriculture, le général Sabron, ministre de la Guerre, Kolkman, ministre des Finances, Idenhurrg ministre des Colonies, Wentholt, miinis- tre de la marine. LisBONNE 10,— Les corps du roi Carlos et du prince héritier furent transportés cet aprés-midi de lEglise Saint-Vincent a leur permanent lieu de repos voisin de celui des memores de la maison de Bra- gance. Lonpres. ~ Une bande de suffragettes fit cet aprés-midi une démenstration de- vant la Chambre des communes ; elle ten- ta de pénétrer dans les couloirs mais fut repoussée par la police ; 19 d’entre-elles furent arrétées. | BeRLrn 11.— La politique du Gouver- ; ment frangais au Maroc fut discutée au- | jourd’hui 4 la commission du budget du > Reichstaz. Le secrétaire n’a que les gou- | virnements européens étaient de l’opinion | que l’Allemagne avait ponrsuivi une fausse ' politique au Maroc et ajouta que la Fran- | ce par szs actes dins ce pays ne fait qu’ap- | pliquer les termes de la conférence d’Al- gésiras. WasuincTon 10.—Le Secrétaire d’Etat Root et "Ambassadeur de France M. Jusse- rand ont sigsé aujourd’hui un traité par lequel tout différend pouvant survenir en- tre la France et les Etats-Unis sera soummis | 4 un arbitrage. Ce traité devra étre sou- | mis a l’approbation du Sénat américain et | Acelle du président de la République fran- , Gaise avant de devenir effectif. En atten- dant les termes en sont secrets. ! On croit savoir que ce document en | accord avec les recommandations de [1 conférence de la Haye qui voyant qu‘il Ini. était impossible de réd‘ger un traitée géad | ral d’arbitrage pouvant recevoir le consen- | tement de toutes les grandes puissances vo- ta une résolution invitant ces derniéres a faire des arrangements spéciaux entre elles poucle réglement de leurs dificrends par arbitrage. MARSEILLE. Quand M. Franco et sa fa- nile sont arrivés ici uns foule immense les attendait 4 fa gare. Dés leur descente du train ils ont été envi onnés d’agents de police qui les oat accompagnés jusqu’a lentrée de Vhocel Terminus. M. Franco est immediatemente centre dans son appartement. On croit que l’an- c1en dic:ateur compte se rendre en Italie. Lonprrs.— Une depeche de Lisbonne dit qu’avant de mourir, le prince héritier de Portugal avait réussi a vengé la mort de son pcre. On sait. en effet, qu'avant de tgmber le prince Louis Philippe avait dé- c cides. On vient de découvrir qu’une balle trou vée dans la blessure d’un de ces derniers est du méme calibre que le révolver du prince. WaAsHINGTON.— Une convention postale | franco-américaine a ¢ ¢ signée aujourd hui par le secrétaire d’Etat Root et Vambassa- deur de Frane: M. Jusserand. Lima.— 3 voyageurs ont cié tues et vingt autres blessés dans une collision qui s'est produite samedi aprés-midi entre un train de voyageurs et un train de marchan- dises sur le @ Pernoiaa central railway » Wasiixncron. — Le Sénat dans sa séan- ce Waujourd’ hui a entendu un erand = dis- cours de M. Aldrick de Rhode Iland, pre- sident de la commission des finances 4 Vap- pui du projet de lof qwita peésenté en vue de regiementer les émissions de billet dz banque en cas de crise financiére. A la chambre la commission navale ai déeidd par 13 voix contre 5 recommiander la mise en chantizr en rygo8 de deux cuiras- sés d’Escadre type Delavare au lieu de quatre cuirassés comme le demandait le président Roosevelt. Service H ydraulique L’Administration duService H'drau- lique intorme ses abonnés que ta par- tie nord de la ville sera privée @eau demain jeudi seulemeat, ainsi que la partie sud ( au-dessus ) de la rue du Centre, pour cause de diverses répa- ratious urgentes. La rue Pavée est la ligne de d&mar- cation. Port-au-Prince le 12 Février 1908 La DIRECTION a ee 0G" Transallantique Le steamer MONT- REAL partira jeudi 13 amidi précis pour Port- de-Paixx, Cap-Haitien, Porto-Plata, St-Juan de Porto-Rico, St-Thomas et le Havre, L’AGENT F’. M. ALTIERI. — SS A Vendre A L’IMPRIMERIE C. MAGLOIRE D-s reproductions du grand tableau argé deux fois son revolver sur les régi- Occasion exceptionnelle “Liquidation d’Articles ET OUTILS POUR LA CORDONNERIE Diversessortes de peaux, élastiques, firants, cvillets, clous, etc; un grand acsortiment de formes: spécialement des formes Américaines dont la com- modité est incontestable, et tout au- tre accessoire pour la cordonnerie. Port-au Prince, 4 Février 1908. G. A. BERTOLINI 147, Rue Républicaine, 147. TPR W7illa-Illusion | Y ’ . WIEL D AVRIL | Pétion-Ville J.B. W. FRANCIS ISN VENTE: 40, Rte Féirou, ON TROUVERA A lV’Imorimerie C. Magloire : Les Billets de la Loterie DE L’ECOLE DES SCIENCES APPLIQUEES | Tirage du oO Janvier 1908, définitive- ment ficé au ler Mars prochain. Prix du Billet : 4 gourdes Un Quart de Biliet . 1 Gourde. LISTE DES LOTS GAGNANTS : Port-au-Prince. 1 gros lot de G. 1.000 % lots de 500 4 Ovo » lots de 100 200 4Q lots de 30 200 DO lots de 20 1.000 100 lots de 10 1.000 LA Meillerre Farine du Monde Celle Gui donne le meilleur pain. Qui produit je plus de pain. Qui donne le pain le plus blanc et ie plus léger, Crest ia Pillsbury’s Best de la Pillsbury Wasi:burn Fiour Mils Co,— 'Minneapolis Minn. Ern. CASTERA. Représeniant “ ° ® 99 Rédaction du “ Matin Offre a ses lecteurs les Trois Volumes DE EDMOND DEMOLINS A-t-on interét a s’emparer du Pouvoir A quoi tient la supériorité | des Anglo-Saxons.— L’/Education Nouveile historique de A. Madiou: Un épisode| EN VENTE A LIMPRIMERIR DU Matlin. de la bataille de Vertiéres. Prix :P. 2 Au prix de Librairie Francs 3.50 ou P. 0.70 or. 8 eee ee E'rarichement A L'ELEGANCE p. FERRARI, Fabricant de chaussures, Porte Ala connaissance du public, particuligrement de ses uombreux cii- ents de la Cote et de la Capitale, que ’etablissement aun stock ble de chaussures pour ternmes et enfants, en tous genres, et que, malgré l’offre decing pour ceul sur achat en gros (50/0 ) fait un ra- bais exceptionnel sur les prix. L’établissement se charge de faire preudre des mesures 4 domicile. Toujours : Soin, exactitude, ponctualite 42, Rue das Fronts-Forts, 42. Port-au-PRINCK (HAITI) eee DOCTEUR A. 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