4n ANNEE. Ne 262 PORT-AU-PRINCE (waits) MERCREDI, 12 FEVRIER 4908. LE te a I a em «wate Se ea. an meee + ABONNEMENTS : an MOIS Une Gourde D'av4NCE Déranremants & ETRANGER ° prais de poste en sus. Clément ee. UNE LETTRE DE A. FIRMIN Comment le PREPARE voulait bluffer bles accusations que, pour se justifier, il porte au compte de ses amis. Saint-Thomas, le ter Juin 1907. A Son Ex. le Président d’ Haiti. Monsieur le Président, A propos des derniers événements que Pays vientde traverser, nous NOUS sommes pelé qu'il y ade cela six mois, le pu- ic s’ctait ému d’un bruic suivant lequel onsiear Antenor Firmin aurait écrit au ci de Y'Etat pour protester contre Vidée ’on lui prétut alors de préparer une = ex- ition révolutionnaire et pour affirmer ¢ son patriotisme lui défendait toute en- prise de cette sorte. I! nous soavient méme que le Général ord en avait parlé dans une de ses audien- s domminicales 4 l’etfet de certitier le gne de la paix dans toute la République d'ctablir que cet excellent état de cho- nous était du meilleur augare pour la isvlidation de notre crédit et la fructifi- tion du travail haitien. Antenor Firmin ayant donné un san- lant démenti 2 ses promesses ct ayant. ii compromettre les résultats de l’ordre rancier rétabli et de la stabilité ¢cono- tienne, en prenant la décision de vous adresser directement cette lettre, vu ma position actuclle de CiuEF DE PAR- TI «n exil. Mais il y a plusde deux ans que des gens sans_ scrupule ex- ploitent la délicatesse de ma situation d'une part, et ’ignorance ot se trou- ve votre Gouvernement sur leurs me- nées abominables, de l’autre ; pour continuer a soutirer l’argeat de la Re- publique. J’aurais pu con'tinuer a me taire, mais les choses vont au point d’exposer notre pays a l'animositeé et que presque reconqauise, nous avons pen- méme a Vhostilité sinon d@un autre i aller prendre des renseignements cer-. pays tiés puissant, mals Vun homme ins sur l’existence de la fameuse lettre— ‘res influent et tres honoré dans ce truc » de Firmin. pays ; et mon patriolisme m oblige Nous demandames au Président de la de mettre tout scrupule de coté pour publique de nous faire l’honneur d’ane faire ce que je crois étre mow devoir. trevue. Par une lettre que j’airecue de New- Avec sa bonne grice coutumiére, il satis- | York, un ami m’a appris gu’un étran- 4 notre sollicitation et ne fit aucune di- ger qui a voyagé a Port-au-Prince, en ‘Avril dernier, assure que vous avez ui me doit me procurer les moyens ’entreprendre un mouvement en ait contre soi un homme comme An- . : nor Firmin a qui l’on attribue une si Haiti. J'ai appris en meme temps ue . ; ae puissance cérébrale et une si com-/|q te connaissance de toute chose, ons pens¢ 4 demander au Chef de I’Etat | que etqu’il nous donner copie de la lettre et de | qui lui. auront été comptées, parce- us Permettre de la publier. ;que — croyiez vous — c’est grace 4 Ses aéral Nord y accéda volontiers et’ relations a New-York et aux Etats-U- us donnons 4 nos lecteurs cette piéce nis, en général, et particulié-erhent traordinaire. avec Nous otfrons larges nos colomnes 4 Mr ) Les t Firmin pour les explications qu’i!; (1 noms propres, udrait bien nots fournir sur \’inco hére ne | nanee ae le jectent appréciera ont été sa conduite, ses allures déloyales, la remplacés par nts. lind de ses moyens et inexplica- | P C Note de la Rédaction ): Surpris de cette condamnation que Si- QUOTIDIEN eee ee a ee ae ee = DIRRCreuR! Pour tout ce qui concerne Administration du Journal, s’adresser a Monsisur Jadopte une ligne d’action absolu-| ment inusitég dans la politique diai-: /mna | Président d@’ Haiti me pour envabir mon .pas 4 vous dire et démontrerla vérilé. ‘affaire estun M.J. D. H., ,aucourant des mnenées de M. J. Ce M. H. vint & Saint-Thomas, en jal | Vier 1905, avec une recommandation trait que j’avais con ‘cendu chez lui durant les h ‘que je restai dans cette fle. Pierre Frédérique, longtemps que moi 4 Inague e gut des relations plus é!roites avec . oe ayant été a Brooklin , pendant quelque temps avant de ve- Thomas Vy avait vu et) les moyeus a ulté pour nous communiquer le docu- , . . eo : at : monument de duplicité et de nai- | déclaré pubtiquement que je suis eu nie a Saint- : tout ensemble. l connivence avec M....... ...,. (1) avait causé auec lui. I | ee ee .;m nous | était & Port-au-Prince vers cette épo-' a réclamé de fortes valeurs: les marchands d’armes et de, par une conve-. i Wilagloire, REDACTION-ADMINISTRATION 45, RUE ROUX, 45. . Ne oe a ae om an. en ee I Oe TEES mms © ‘munitions que je suis resté dans Vim-!rité pour la plupart ‘puissance de rien faire ; j'ai pu meme donc par refuser des savoir qu’on vous a promis de (écou- vrir un prétendu dépot d’armes et de inise Brooklin et contrat, que je signerais etc. Comme tous choses étaient exacteme parfaite inémes_ conditions qu’au 12 janvier dont je 1905 et que je ‘munitions que j’aurais a d’y mettre Ja main, ces renseignements sont eu ‘concordance avec