primata du contre-Bon N° 2666 se trouve entre les mains de Monsicur Albert Miot ui I'a soumis A ma Vérification! Il y a donc en circulation et primata et duplica- ta du contre-Bon No 2666 ; le Gouverne- ment, avisé, prendra i leur égard les me- sures qu'il jugera nécessaires. Le second contre-Bon, celui au N° 2561, figure dans mes livres avec un solde cré- diteur de P. 790.89 tandis que dans état fourni par la Banque i! est porté pour la somme. de P. 1.000 La ditlérence de P. 209.11 provient dece que la Banque a néplipé de passer ccritures pour autant payé suivant depeche Ne 3105 du 1o Mai 1902. Le contre-Bon Ne 1864, émis le 5 Fé- vrier 1900 en faveur du Département des Finances pour frais de bureau m’a été re- mis par Monsieur Emm. Pasquet, votre payeur actuel. Aucune difficulté ne s’éléve- rad son sujet et il vous suffira de l’expe- dier 4 la Banque avec ordre d’annuler. Celui au Ne 2489 a cté émis le 29 Mars 1g0o en solde des fournitures de bureau du Cabinet particulier du Président Sam etdu Conseil de ses Secrétairesd’Etat. Qu’u- ne dépensede parcillenature soit restce im- payée, cela ne se concevrait pas si nous n’avions la certitade qu’aucun devours na eu lieu effectivement et que le contre Bon a cté émis simplement pour ne pas laisser sans emploi une valeur deji voice au Budget. Maisce qui démontre bien mieux le caractére frauduleux du contre- Bon, c’est que sur deux mille gourdes¢ P. 2.000 ) montant de lordonnance dressee pour les motifs ci-dessus, il n’a cre paye que dix gourdes, juste ce qu'il fallait pour permentre I’émission de l’effet. Le contre-Bon N° 2457 a été émis pour paiement d’articles commandes 4 l’étranger pour le service du Palais National. Crest la encore un effet de pure faveur. Car, il n'est pas possible d’admettre que la rande Da- me qui se cachait sous le nom d’emprunt de Marie Saint-Vil, titulaire du contre-Bon aurait consenti a faire A l’étranger une commande de quatre mille dollars et u’ayant rempli son engagement vis-a-vis de I’Eat, ayant livré les articles, elle au- rait accepté le modique avaloir de 20 dol- lars sur l’ordonnance dressée en sa _faveur et a recevoir pour solde un contre-Bon de 3.980 dollars qui serait resté impayé jus- qu’a ce jour sans démarches ou réclama- tions aucune de sa part. Non, il n’y a pas de doute que le con- tre-bon, No. 2 457, comme tous les au- tres, ne représente pas une creance sincere et qu'il doit étre annuleé. Les contre-bons Nos. 2461 et 2462 pro- viennent du scindage de celui au No 2414 dont je vous avais entretenu dans mon rap- port du 5 Novembre 1907, ils ont été at- tribués 4 d’anciens membres de la Cham- bre des Comptes qui n'y avaient aucon droit, au detriment des Inspecteurs des Fi- nances pour lesqnels leur valeur figure au Budget de la Réqublique ! ! ! Le contre-bon No. 2541, Relations Ex- térieures, de treize cents dollars, démontre une fois de plus |l’impudence avec laquel- le nos finances étaient mises en coupe ré=- En effet, d’aprés les renseignements que le payeur actuel de ce département a bien voulu me fournir, une valeur de douze cents dollars avait cté payée par la Banque sur recu tant pour paiement d’une_ récla- mation diplomatique présentée par le sieur Hamman que pour impression du Livre Bleu ( Affaire Meztger ). Plus tard, en régularisation de cette va- leur sortie de la Caisse publique, deux or- donnances furent émises pour la somme to- tale de deux mille cing centsdollars. L’Etat avait payé ce qu'il devait, mais sa dette Gottante allaic tre augmentée de treize cents dollars. Telle fut l’origine du contre- bon No. 2541. Le contre-bon No. 2454 de or P. 1.453, 14 émane de l’ordonnance No 23 du 30 Septembre 1901 émise pour solde de re- clamations étrangéres en voie de réglement. D’aprés mes renseignements, il ne reste plus a !heu-e actuelle d’affaire diploma- tique 4 régler, remontant au 30 Septem- bre 1901. Le contre-bon est donc devenu nul et il doit étre annulé en quelques mains ou il se retrouvra. Le contre-bon No 2737 émis pour frais de iclégrammes i VEtranger du Deéparte- ment des Relations Extérieures pendant les mois de Mai 4 Juin 1902 a été dépés¢ au Commissariat par le payeur actuel de ce Dévartement qui l’a trouvé dans les Archi- ves ; il n’appartient donc i personne et l’Erat ne pouvant ctre son propre créancicr, il vous appartient donc de l'envoyer a la Banque a fin d‘annulation. Le contre-bon No 2105 a cié émis pour frais de police du Département des Rela- tions Extérieures pendant le mois d’ Avril 1900 Qui voudra croire que les frais de police de 1900, récllement effectués 4 I'F- tranger, sont restés impayés jusqu’en 1908 sans réclamation de celui qui aurait fait les débours nécessaires ? Le contrebon No 2418 est aussi ) annu- ler, car émis sous la rubrique d’abonne- ments aux journaux étrangers, il devait ser- vir plutét 4 empocher des allocations bud- gétaires n’ayant pas servi. D’ailleurs, IE- tat ne doit pas d’abonnements arriérés aux journaux étrangers et il les paie toujours un mois d’avance au moins. J’arrive enfin au dernier contre-bon No 2514 ¢mis en solde du mandat No 1637, Guerre, de quarante mille dollars. En 01, Monsieur Auguste Ahrendts, sur la demande de Monsieur P. Faine, Se- crétaire d’Etat des Finances, ¢xccuta une commande de cinq mille fusils gras et 500.000 cartouches qu’'l livra au Depar- ; Natio- | nale d’Haiti paya sur cette commande la! somme de vingt-six mille do!lars, d’o-dre | du Département des Finances et sur sim-, tement de la Guerre. La - Banque ples regus. | Par sa dépéche du g Avril 1902 au No | 3071, Monsieur Frine expédia 4 la Banque | un mandat de paiement No 1137, émis | en faveur du Département de la Guerre pour | la somme de quarante mille dollars avec | ordre de régulariser sur cette valeur, celle | de vingt-six mille payés pour les motifs | ci dessus indiqués et d’émettre pour solde a partir du trois contre-bons montant ensemble a or P. 14,000. Mais il ressort des renseigne- ments que Monsieur Auguste Ahrendts | m’a fourni par lettre qu'il avait réclameé en paiement de l’exécution de la comman- de i fusils et cartouches lasomme de or P. 28.263,33 laquelle lui fut comptée. Comme Ia commande a été exécutée pour compte du Département de la Guerre, que les ordJonnance et mandat ont été dresses en faveur du méme 4Département, il est évident que ladittérence entre or P. 40.000 montant du mandat No 1137 enor P. 28.263.33, cout effectif indiqué par -Mon- sieur Ahrendts, n’est pas due par |’Etat_ er que par conséquent les contre-bons Nos. 2512. 2513 et 2514, émis en solde sont purement et simplement nuls. Malheureu- sement, les deux premiers contre-bons ont été déja payés et seul, celui au No. 2514 se trouve encore en circulation. Mon enquéte s’arréte ici, Monsieur le Secrétaire d’Etat. Il y a cependant encore nombre de con- tre-bons portés sur I’état fonrni par la Ban- que qui me paraissent de provenance dou- teuse et qui pourraient étre anoulés. Mais mes pouvoirs ne sont pas assez étendus. Ce sera le travail d’une Commission que le Département des Finances poutra cons TPAIDS DIVRRS { ee ee ee oe tituer pour parfaire, en la poussant plus 4, Le Général Léon Gentil, I fond, lenquéte sommaire que j’ai faite aa |néral, gn remplacement du né sujet des contre-bons signa'és dans mes} phunse Jean-Joseph, élu députe ; différents rapports; travail gui permettra} Le commandant Justin Salgado au Gouvernementde déduire éfinitivement | inspecteur général, A la place du de la Dette publique toutes ces valeurs qui dent, avec le grade de colonel ; y figurent inddment. Le commadant Augustin ‘ Bois Au surplus, en présence des nombrevsesichet des chasseurs, en remplacement ; irrégularit’s commises par la Banque et]Général Justin Poitevien, appelé au og que la seule inspectiondu Compte «contre- mandement d t , bons » a révélées, cette Commission de haie ; t de la Commune de | vrait étre aussi chargée d'investiguer dans} Le com ; la comptabilité générale de l’Etablissement du 2¢ commandant Charles: Vernet, qui faisait le service de notre Trésorerie ; On été nomuirés sous-instructe i n’en pas douter elle trouvera A relever'ditlérents corps : le commandant Pj d'autres erreurs préjudiciables 3 l’Erat. mon Nitolds, le ¢apitaine Benjamid En tout cas, on peut dés maintenant) lieutenants Delienne et Alerte , censtater que si le Gouvernement n’avait} —Tous nos compliments. " - 4 s ey pas cherché par tous les moyens en_ son : pouvoir a débrouiller ce chaos, la Répu- RENSEIGNEMENTS lique était exposée A pavet des sommes METEOROLOGIQ qu'elle n’a jamais véritablemcnt des. Quoique peuvent penser ceux qui gé- nent la politique d’honnéteté si heureuse- ment inaugurée par le Général Nord Alexis pour faire entrer dans la Caisse publique tout ce qu'elle a indiment payé ou pour Vempécher de payer tout ce qu’elle ne doit pas, le Pays tout entierne peut qu’y ap- plaudir. Pour moi, m’inspirant des sentiments élevés du Président, chaque fois que l’oc- casion s'est présentée, j'ai tiché, dans la mesure du possible, de le seconder dans ses vues et de l’aider dans oeuvre qu'il a entreprise. Veuillez agréer, Monsieur le Secrétaire d’Erat, les assurances de ma considération distinguce. Tuto -1ks LAFONTANT. Observatoire e DU 32 MINAIRE COLLEGE Se-MART Lunn 10 Févarier ‘ {| Barométre A midi 764° 19%,§ . 31 p Moyenne diurne de la température _Cicl tres clair le matin; nuageur pes-midi. Direction générale des nuages : SE. Vers 8 h_ du soir quelques éclairs as Couronne ftunaire. 3 Le barométre 4 peu prés_ statio dans la journée est descendu assez ment pendant la nuit. R. BALTENWECK Correspondance Cayes, le 7 Février 1908. Mon cher Directeur, Promotions . Ce matin, la « Colombine » est _Les Promorions suivantes ont ¢ é opé-favec le Général Mare Derenoncourt @ rées dimanche matin dans la Garde du] Giboziens. L’effet a été superbe et c'est Gouvernement : devoir pour moi de vous le signaler. ee Hambourg American Line Nouvelle Itinéraire du steamer « P quell mois de Feéevrier 1908. RZSIDENT »en vi Température mazimum ee ee a De St Thomas.... 00.0 oc i ‘* San Juan de Porto Rico. ........... oot 5 us chaque rae ‘* San Pedro de Macoris..... ...... eG 8 8c se ** Santo Domingo... eee ee neh BE ss ‘¢ Azua.... Scns umenne at se 66 “e ‘© Jacmel. |. ecute se snes wenn ne YP ‘6 os 66 AUX Cayes... oo ce te ns wh EQ OE “ ** Port au-Prince..... 0 0... yz eee “ ‘* Kingston...... La oe se ** Port-au-Prince... 02.0 7 “66 se 8 Aux Cayes... nee eine eee come OQ rT eo Jacmel. , Deus e Sor 66 6s “6 | . . Santo Domingo.... |... a3 66 owe “ San Pedro de Macoris.. . So ag tes “se | ‘© San Juan de Porto Rico.. % 96 66 as “6 a St Thomas... 6 26 « 6c «6 | kxcellente occasion de voy: New-York via Ki | yages pour New-York via Kingston par ce | Les passagers trouveront sur cette ligne tout le confort qu’ils peuvent rer en dehors d'une économie notable sur les prix de passages par les ! mers partant directement d'ici pour Kingston s trouveront 4a Kingston communication ave iq Ol c les s | Withem August », « Prinz Sigismund», « Prinz Joachin se Pring Eile _drich », steamers qui peuvent facilement rivaliser d@’élégance et de . avec les plus grands steamers trans-atlantiques. Port-au-Prince, le 10 Février 1908. G. Keitel & Co, AGENTS.