PORT-AU-PRINCE (nair1) MARDI, 11 FEVRIER 1908. ABONNRMENTS : par u01s Une Gourde D’'avaNncE Dérarntauunrs & ErnanceEn - vrais de peste on sus. Pour tout ce qui concerne ee LEURS TR Nous allons bientot établir, en nous basant sur des pitzes et documents, toute la responsabilité et lapertidiedu Mauvais haitien qui, en deux aventu- res criminelles, ensang'anta le pays. Le lecteur verra latrame de cette lugubre comédie qui se joua dans ’Artibonite et se rendra compte des Monstrueuses ficelles inises en ceu- vres. L’exactitude du mot de Paul Adam résumant toute Vhistoire d’Huiti un siécle d'opérettes sanglantes, a voulu étre prouvée par le G-’ F:irmin et cet- te fois-ci encore, c’es! aux étrangers véreux que s'adresstrent tes révolu- tionnaires pour faire triompher leurs profits extravagants. Ah! ’étranger cynique au sens mo- ral perverti, l’'aventurier sans gran- deur et sans dignité dont tous les Mauvais coups ne sont pas encore connus, de quelles sommes royales, veux-tu encore étre gorgé par cette bonne petite patrie ou ta vie pourrait te écouler calme, honnéte et sourian- Pourquoi réves-tu de farouches ven- dettas of: tu volerais notre or et pille- Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, UCS | Tportantedsresttion e Matin QUOTIDIEN Dingcreur } Clément Magloire, Les abonnements partent de rer. et du rs de chaque mois et sont payables d’avance BREDACTION-ADMINISTRATION 45, RUE ROUX, 45. —_ Les manuscrits insérés ou Bom Be sont pas remis. oe SSS Rue Roux on Bonne-Foi. T°’Arrtk tar be AL aS a) CONTRE-BONS Un important Rapport plus tard, proceda A des vérifications d’et- tets publics. Or, parmi les etfets vérifi¢s ct acceptés par cette Commission, se trouve le contre- Bon No 1654 émis le 8 Février 1888, en faveur du Supérieur du Petit Séminaire Collége Saint-Martial, c’est-d-dire 4 une date antérieure au 30 Septembre 1889!! ! La loi étant formelle, l’erreur de la Commission ne saurait redonner de valeur hun effet qui n’en avait plus et le contre- Bon N° 1654 doit étre annulé. Les contre-Bons N& 1875, 3222, 2350, 2351 et 2352 ont été émis pour frais im- révus de départements ministériels. lst-il | besoin de faire remarquer queces contre-Bons in’étaient pas des eticts négociables et ne | pouvaient en aucun cas se trouver dans le UNE WaAsHINGTON. 23 — Or croit que tout I'édifice qui servait de base aux complots révolutionnaires qui de temps A autre écla- tent a Haiti et 4 Saint-Domingue vient d’é- | tre renversé par J’arrestation d’un Corse, , dunom de Giordani, accusé d’avoir fabriqué | de faux billets de banque Ce n'est qu’au-, jourd’hui que lon a découvert l’importan- , ce de cette prise opérée lundi 4 New-Yerk.| Le Commissaine spiciaL. DU GOUVERNEMENT Depuis lors, on a découvert que fe pri | pris LA Banque NaTionae D’Haitt. sonnier est un des principaux promoteurs 44 Secrétaire d’Etat’au Departement des Fi- des révolutiuns qui ont éclaté 4 Hai et a! nances et du Commerce. St-Domingue. M.Giordani est l'ami intime Monsi le Secrétaire d’E jcommerce, qu’ils n’avaient de valeur qu’en- des chefs révolutionnaires des deux répu-, “Monsicur le oecreraire A bitar, ‘tre les mains des payeurs et au cas_seule- bliques et on dit que depuis plusieurs an-; Poursuivant mon travail d’¢puration du jiient ot les dépenses prévues au Budget nées il est le principal agent aux Etats-' compte « contre-Bons » afin d’établir le | deviendraient necessaires. Il est arrivé ce- Unis des généraux révolutionnaires Firmin chiffre réellement da par I’Etat Haitien au 31 | pendant que des payeurs ou des Ministres ct Jimenez. | Décembre 1906 pour soldes restésimpayés, | peu scrupuleux ont estimé que la nécessité n méme temps que des agents du ser-, j’ai eu A relever encore une certaine quan- Ide ces dépenses ne s‘étant point fait sen- vice secret du gouvernement fédéral fai-|tité d’effets qui, 4 mon sens, ne doivent | tir, c’était 4 eux et non a l’Etat 4 en reti- saient cette arrestation, d’autres opéraient| pas continuer 4 figurer dans les livres de |rer profit et bénéfice et c'est ainsi que les la saisie de 2.000 fusils, ae 2.000,000 de' la Banque Nationale : l'un deux parce que | contre-Bons restés sans emploi furent ven- cartouches et de plus de P. 1.000 000 en | [a loi I’a frappé de__forclusion ; les autres | dus par eux et sont actuellement en posses- faux billets de banque. Ils ont également! en raisons des motifs mémes qui ontdonné | sion de certaines maisons de la place. Le découvert dans la maison que Giordani ha-| lieu 4 leur émission. pays n’endossera pas la_ responsabilité de bitait, 4 Brooklyn, des lettres en francais) Cj-inclus, veuillez trouver un état énumé- ; C&S malversations. et en espagnol indiquant que ce dernier! ratif de ces contre-Bons dont l'ensemble | Les cantre-bons N° 2481, 2482, 2484, était le représentant des deux généraux ré-| monte a or P. 12.271. 12 1:3 et G. 67.560.41 2486, 2487, 2532, 2534/2538, 2553, 2560 volutionnaires cités plus haut. On amain-” ¢: ces chif- + OLMEN” 2561, 2660/2664, 2666/2673, 2676/2679 tenant la preuve qu¢ les faux billets qui greg yous ajou- ‘sont émis pour frais de poliée ou pour frais Port-au-Prince, le 7 janvier 1908. No 87. Iman dite villes, au nom de la Cause | servaient au payement des insurgés qui pri- tez ceux de... . « 121,944.41 « « 545.084.8 extraordinaires du Département de |Inté- mou th créée par Yambition et I’a- rent part 4 la révolution de 1902 4 Haiti, indiqués dans ‘rieur. r des honneuts : avaient été fournis par Giordani. Environ | 534 nettre de - Les mémes opservations faites précédem- Enfant prodigue du sang compatriotes, sans la capacilé d’une folie généreuse ou d’une hardiesse éle- Vée, Firmin appela Pétranger a la res- Cousse pour ruiner plus vite son pro- re pays. Voila ca que dira l'Histoire, ieee juaticiére qui cansacre l-s En attendant, tous ces gens venus nus des faubourgs de leurs provinces, Tanges personnages d’ombres que la suite du e« pré i paré », sont mainte- nant connus. Cette fortune qu’ils de alent ramasser dans Jes décombres de nos villes e lointaine. n flammes, est encore Nous all - sours dexpéditicns des tl de ses P. 1.000.000 furent envoyés 4 Haiti 4: 4g07'au Ne 78, rejeta le maquis natal etqui formaient! , ; suite remeé- aie au ily soit de ment s’appliquent a ces derniers effects ; le ‘cette époque et an croit que les £000,000 vous aurez en |fait que des dépenses prévues au Budget ‘autres dollars trouvés l’autre jour a New - | totalité.... or P 134.215.53 143 et G.612.644.99 n'ont pas été effectudees, nme saurait étre 'York avaient ét¢ fabriqués en méme temps | * défalquer de In dette flottante du pays. | nopr PEtat, une cause de dette, au con- que les premiers. Les faux billets. envoyés Vermettez-moi, Monsieur le Secrétaire | traire. J’attire votre attention spéciale sur 'a Haiti en 1902.ne furent employés, | d Etat, de vous faire passer sous les yeux!les contre-Bons N* 2666 et 2561. Le ear la révolution venait de fipir quand ils! les divers contre-Bons quifont!’ovjet de ce | premier a ete émis le 1*° Septembre 1902, arrivérent a destination. Ils furent alors dé-| présent rapport et de vous dire en peu de |d’ordre de Monsieur d’Ennery, Membre truits. ; | mots pourqnot j’estime qu’ils doivent étre du Gouvernement Provisoire, chargé du Hauit des neuf personnes arrétécs 4 Haiti | annulés. ' Département des Finances, pour la som- La loi du rer Aodt 1900 dispose en son me de cinq cents gourdes. Le 29 Novem- ' pour avoir pris gaa la révolution et a l’af-| | ifsire de contrefacon, sont des Corses, le article 11 que, « sont déclarés nuls et ne bre de la méme année, Monsieur Jérome neuvidme est un Igalien -pouvant plus constituer aucun droit de Caillet, par un avis inséré au Moniteur, No des Etats-Unis.) ,créance contre I’Etat, les effets publics 96, déclarait le dit contre-Bon nul pour émis antérieurement au 30 Septembre 1889 l'’avoir adhiré, et le 13 Décembre suivant, Yadministra-'et qui n’ont été soumis 4 aucune des; par dépéche au N° 2631, Monsieur @’En- ularité! Commissions de vérifications de 1887, 1889, ;nery ordonnait 4 la Banque de remettre 4 ATIN» 1890 et 1895. » ‘Monsieur Caillet duplicata de I’effet éga- méme loi prévoyait en son article 9'ré. Les instructions du Département tu- iune noovelle mission, qui, instituée! rent suivies. Mais voila qu’aujourd’hui le ' ( Courrier Priére d’aviser tion de la moindre dans le service dus«