3°.— Celui qui rejette, comme mal fon- dé, le pourvoi formé contre |’ordonnan- ce de référé rendue entre Moncey Thézan et Edmond A. Polynice, le Noveinbre 1905. o. —Celui qui rejette le pourvoi des sieurs Stil Fleurimon et Pharnas Brutus, contre le jugement du Tribunal Civil du Cap-Haitien en date du 24 juilict 1906, rendu contre eux et au profitde Prophéte Jean ; etc. 5°.— Celui qui rejette comme mal fon- dé le pourvoi du sieur Alexandre Bour- don contre le jygement du Tribunal Civil de Port-au Prince, en date du rg Fevrier tgo7, rendu entre lui et le sieur Ernest ui déclare le sieur Emma- Antoine ; etc. 6°.— Celui nuel Kernizan déchu de son_pourvoi con- tre le jugement du Tribunal Civil de Petit- Goive, en date du 18 juillet ry06, rendu contre lui et au profit des — sieurs Calin, ; etc. 79,— Celui qui casse ct annule le juge- ment du Tribunal Civil de Jacmel, en date du ri janvier 1907, rendu entre Eliantus Roger et consorts et Marie-Louise Jeanty Nicolas ; - renvoie la cause et les parties au Tribunal Civil de Perit-Goave 5 ete. Puis entend les affaires de : -~ 7 1°.— Camille Biane ‘Triste, contre la Veuve Noézile Bazile. Le juge Jérémie, Rapporteur, donne lec- ture de son rapport. Me Constantin Benoit pour Ms Samuel Pierre est entendu en ses observations. Le Ministére Public, M. Eugene Deer- trel, conclut au rejet du pout voi. 2°.— Madame Gédéide Géedéon contre Louis Azard et Duverné Gédéon. Le Rapporteur, M. le juge Jéremie, lit son rapport. Mc: Léonce Viard et Constantin Benoit sont entendus en leurs observations res- pectives. Le Ministére Public, M. Elie Curiel, conclut a Virrecevavilité du pourvoi. °, Saint-Louis Thimothcée Damusca Nelson. ; M. le juge-Rapportcur S. Marius, fait son rapport. Mc J.B W..) Francis, un des avocats du demandeur, produit ses observations. Le Ministére Public, M. Lue Dominique, conclut 4 lirrecevabilité du pourvoi. Vu Vheure avancée le sitge est leve. Tribunal civil Audience civile extraordinaire du Vuedredi 7 Fevrter 1908 Le Tribunal a pris si¢ge sous la Prési- dence du Juge Champagne qui a prononce le jugement suivant : Cejui qui homologue la délibération du conseil de famille des mineurs Louis Ulys- se et Ulyssia Ulysse. Revue du Marché Comme novus le faisions pressentir der- niérement, le change a baiss¢ sen: ible- ment cette semaine. Nous ouvrons ce ma- tin, 3512/15 faible. IL y a eu quelques pe- tites affaires a ces taux. Les Traites sur France n’ont pas donné lieu a des transactions trés étendues ; on aenregistré quelques ventes 4 1/2 et 2 0/0 escompte pour le Paris-directet le Ham- bourg-Paris. Les Chéques sur New-York ont été placés 4 1/2 et 1°/° escompte. Les arrivages continuent 4 bles. Les Cafés ont été vendus de 20 4 26 et suivant provenance. Les dépéches concernant le Cacao sont mauvaises : on parle de 72, 70 Francs a la baisee. cours sont dds 4 la mau- vaiee préparation de l'article, car, le cacao contre étre passa- de Guadeloupe se maintient dans les 126 130 Frances. Le Café est & 43 Francs. Port-au-Prince, le 8 Février 1908. Arrivages Hier est entré le sis frangiis Montréal avec les passavers suivants venant de : ‘Bordeux: Cing Sceurs deSt Joseph de Clu- ny, L’abbé Bonenfant. Pointe-a-Pitre : Mr et Mme Labrousse. Basse-Terre : Nelfix Paul, Eugéne Pon- cy. St-Thoinas > \W. Haller. . Puckto-Plita : G. E.- Mears, Arcenis Do - minique. Cup-Haitien .: Alexandre Poujol, Pasteur Auguste,J. Adh Auzuste,Descarte Alberiz, L. Shaucair, Mile N. Greee, Mme Bazile, etenfant Mr Bazile, Hermann Frang71s, Mme F. Lerov, et enfants. Remerciements Le Sloateur Magloire, tant en son nom personnel gu’enceluide tous ses parents,salt un gré on ne peut meilleur ax nombreux amis qui, de tous les points du pays, lui ont adress¢ des compliments de condoléan- ce 4 loccasion de la blessure etde la mort du général Frangots EtGine MAGLOIRE. Il remercie tout particuliérement le Pré- sident de la République et toutes les au- torités locales du concours empressé qu’ils ont donne dans cette grave circonstance. I] reste surtout trés sensible 4 la sinctre svmpathie dont Vintéressante population ‘de Port-au-Prince a entouré le regretté gé- néral, pendant sa courte maladie re ge et dans le cours de ses funérailles. A tous il envoie l’expression de sa plus protonde gratitude. Port-au-Prince, 8 Féviier 1909. Chambre de Commerce I.1 Chambre de Commerce de Port-au- Prince, convoque son asstmblée générale pour lundi prochiin, dix d+ ce mois, a 5 heures précises de laprés-midi, au local situé 4 l'Mngle des rues du Quai et des Césars, a letter : 1° De soumettre 4 son approbation le re- glement intérieuret le budget de la Cham- bre de Commerce de Port-au-Prince, se- lon Varticle 18 des statuts 5 2” De proceder 4 1a nomination des membres qui doivent composer les Cham- bres arbitrales commerciales, industrielles, agricoles et maritimes, prévues en l’article 14 des mémes statuts. Port-au-Prince, 6 Février 1908. Le Président de la Chambre de Commerce, D. DELINOIS. [Beale des Ministes Les com‘diennes auraient-elles plus de bon seus que nos hommes d'Etat ? Il est vraiment délicieux de tact, d’es- tit et de mesure, ce billet par lequel me Bartct vient de décliner l’honneur qu’on lui voulait faire de lui donner place au comité de la Coméddie-Frangaise. Mme Bartet déclare simplement qu’ « elle ne se sent pas préparée 4 cette charge », et que les fonctions de membre du comité lui semblent sortir de ses « aptitudes ». Ona dit que M. Briand n’en revenait pas, — et comme l’on comprend, en effet. qu'une telle réponse ait paru, Aun minis- tre, étonnante, extravagante, inexplica- ble !... Est ce que Von a accoutuméd de se de- mander si l’on est, oui ou non, « préparé » & la charge qui vous est » lorsque cette charge est un honneur; et que vous la tenez pour telle ? Et les « aptitudes » !... Qui, en mati¢re de nomination, 2 ja- mais songé 4 se préoccuper d’une ques- tion d’ « aptitude » ? pas plus, bien en- tendu, la personne qui nomme, que — moins encore et i plus forte raison— la personne qui est nommée ? Imaginez-vous M. Cruppi refusant le minist¢re du commerce, € parce qu'il ne se sent pas préparé 4 cette charge » ? Et Mr Clémenceau a t-il rétléchi aux aptitudes de M. Doumergue,— 4 ses apti- tudes d’économiste, — lorsqu’il lui a si délibéréinent enlevé le poriefeuille du com- merce, pour lui confier celui de l’instruc- tion publique ? Vous savez que M. Doumergue n’a pas eu l’idée de protester une seconde. Mais Mme Bartet, elle, a tenu bon ; — et jamais sans doute, n’aura-t-elle mieux mérité son épithéte de « divine »... C’est que Mme Bartet témoigne |i d'un caracttre et d’ue clairvoyance gui, en effet, n’ont nen d’ « humain », — et son refus de « sortir de ses aptitudes », et d’accepter une charge 4 laquelle elle ne se sent pas « préparée »,— ce refus constitue la legon la plus spirituelle, je le répéte, pour nos hommes d’Etat, et, je le crois aussi, pour immense majorité des hommes... Echo de Paris, N° du 6 Jauvier 1g08. ‘Discours prononcé par Mr Vicror Mow- Tassk, sur la tombe du Pére Josep JiGo, vi- caire at St Joseph. Mesdames, Messieurs, C’est pour 1a paroisse de S:-Joseph et pour fa ville enti¢re un malheur bien grand que la perte inattendue du Réverend Peére Jégo. La pauvre paroisse de St Joseph déja si éprouvée aurait-elle cru jamais quen si peu de temps la mort lui ravirait deux de ses plus chers enfants : Victor Cas