—— —— « Et toutes ces lois en majcure partic in- trouvables, lorsqu’il faut ou les appliquer ou réfuter l’intcrprétation judaique quen donnent quelques uns de nos hommes de PRINS DIVERS lois qui les posstdent. Les anciennes col-| RENSEIGNEMENTS lections du Montteur deviennent chaque joar METSOROLOGIQUES plus rares; elles se détériorent pas le temps ou l’usage, ou disparaissent par les flammes dans un pays si sujet aux incendics. Dans de telles conditions, la promulgition ne suffit pas pour faire connaitre les lois. » Le service que rend 4 tous M. Ganthier, en recueillant et en classant méthodique- OMbsecrveatoire DU SEMINATRE CULLEGE Se-MARTIAL Mercrepi 5 FEvRIER ment les lois, décrets, arrétés, réglements | Baruméire a midi 764 "/"7 , et tous autres actes publics de ces der- r s \minimum 22°,0 nicres années, est grand : nous devons lui} Tewapératur © mariwum 30°, \ en ctre reconnaissants. Nous avons souvent, dans cette revue, montré la nécessité d’une codification s¢- rieuse de nos lois. M. Laleau, Ministre de la Justice, et M- Dominique, Commissaire du gouvernement pecs le Tribunal de Cas- sation, ont particuliérement insisté sur ce point dans leurs dernizrs discours de ren- trée. Nous faisons des lois et les entassons les unes sur les autres ; mais ii se trouve que quelques-unes se contredisent et que la plupare ne répondent point 4 nos besoins actuels ou ne sont plus compatibles avec les nécessités de la vie dans les soci¢tés mnodernes Il faudrait done préparer |.s voies 4 une refomte complete de notre lé- gislation, en commengant par un travail analogue Aj celui qui vient d'étre entrepris en Angleterre. On sait, en effet, 4 quel point est com- pliquée et abondante la législation anglai- se. Aussi une commission de jusristes a-t- elle été chargée, sous la direction du comte de Habsbury, ancien lord-chancelier d’An- leterre, et de I’éminentjurisconsulte Wil- by Chitty, de codffier les lois cn vigueur dans le Royaume:Uni. Chaque sujet est traité par un spécialiste qui, non scule- ment exp'ique la législation actuellement en ctat, mais foucnit un tableau complet de Ja jurisprudence afférente 3 la question. Ou ne pouvait pas raisonnablement de- mander 4 M. Ganthier de nous donner un travail pareil. Les difficultés qu'il a rencontrécs, rien que pour recueillir les nombreuses matié- res de son riche volume, ne lui permetaient pas de faire ceuvre de commentateur. Il sen explique d’ailleurs dans sa préface : -« Emporté dans le courant de lavic et sollicit® 4 dépenser ailleurs dans la grande bataille de l'existence, toutes les forces vi- ves de l’intelligence, eussions-nous voulu, par goht p iennel, remplir un rdle de commentateur que nous n’en _fussions pas capable, vu le nombre considérable de ma- tériaux recueillis, classés et qn’il famdrait fouiller, disséquer et analyser. Nous Jais- sons ce soiu 4 d’autres appelés par leur loi- sir i faire des ceuvres doctrinaires et di- dactiques. » Me Ganthier peut toutcfois se dire qu’il a travaillé 3 rendre plus facile l’ocuvre des commentateurs 2 venir en mettant 4 leur disposition les matériaux sur lesquels por- tera leur examen. Movenne diurne de !a températare 749.3 Ciel clair le matin, un peu nuageux I’a- prés midi ; couver: A 6 h. du soir. Quelques gouttes de pluie vers 6 h 4o 8h. 45 forte averse : 14, ™/™4. Le barométre en baisse pendant la jour- née est un peu remonté pendant la nuit. Quelqves légers mouveinents sismiques. XR. BALTENWECK Tribunal de Cassation SEcTION CRIMINELLE | Audience du Mercredi, 5 février 1908 | Présidence de Mr le Président, H. Le- chaud. Le Tribunal prond si¢ge 4 dix heures et | demie du matin ct prononce les arréts | suivants : 1° —Celui qui déclare mai fondée l’op- | position formée a Pordonnance de non lieu | de Ja Chambre du Conseil de I’Instruction Criminelle du Tribunal civil de l’Anse - Veau en date du 17 Décembre de l'année expirée par le Dr Alexandre Louis Augus- te, sur la plaince pre lui déposcée contre lesnommés A. Ogé Rimbeau, Lugaés et Gutierez Mathurin ; dit que l’ordonnance sortira son plein et exdicr effer. 2° —Celui qui déclare le sieur John | Henri Nathanic! Allen non recevable quant A présent en sa demande de déchdance ; Celui qui dessaisic pour cause de sureté pub‘ique, ies juridictions dz Port- de Paix, de Saint-Mare et des Gonaives de | la connaissance des crimes commis par Iz nommeé Antenor Firmin et ses complices au cours des derniers événements politi- ques qui ont eu lieu dans ces diverses cir- conscriptions ; désigne la juridiction de Port-au-Prince pour en connaitre, et ce, en} conformité de l'art : 429 Tustruciiou Cri- minelle. Plus rien le siége est leve. Tribunal Civil Audience civile du 5 Février 1908 Le Tribunal a pris site 4a dix heures sor la présidence du_juge P. Joseph Janvier qui a entendu les affaires suivantes : 1° — G. Fouché contre les consorts Montis. 2° -- Amels: Theéophile et consorts contre Petite Rose Jean Baptiste. 2° — Cécile Romane contre cher Jean Louis 4° — Manton contre Astrel Victor. 5 ° — Dr Arnoual contre Mme Ve Clé- ment Bellegarde. Puis le siége est levé. Les haisers de Kubelik Jan Kubelik, le célébre virtuose, est ma- rié. La contesse Marianne Szaky-Tzel est trés jalouse. Mais elle s’enorgueillit de la eee + Scheel- C. B. L’administration du« Matin » rappelle aux abonnés de la Ca- pitale quils ne doivent rien ver- ser, abonnements ou autres} gloire de son mari. Aussi s’est-elle décidée que sur REGUS IMPRIMES et ° ne pas lui faire de sccne quand ses ad- signés de M. l’Administrateur | miratrices demandent i lembrasser. L’au- Priére d'aviser l’administra-|tre jour, 4 Vienne, une jeune Autrichien- tion de la moindre irrégularité| ne de la haute aristocratie, merveilleuse- dans le service du «MATIN» /| ment belle, demande a voir l’illustre violo- afin qu'il y soit de suite remeé-|niste. La comtesse veut savoir pourquoi. aie. Elle fait introduire lz visiteuse. —« Pourquoi le demandez-vous? — « Ah! je ladore, il me ravit. je veux lui demander un baiser. » Devant cet enthousiasme, la comtesse s’est inclinée. — Et maintenant, dit-elle, c’est une rage. Toutes les Viennoises réclament la méme faveur. Arrété Le Seceérame D'etat Intérimaire Au Département de UIntérieur et de la Police générale - Considésant que: tout Ret Souverain a le droit d'expulser de son territoire les Etrangers dont les agissements lui sont pré- judiciables ; Considérant qne les menées__des_sicurs C. Mac-GuFriz, THomas Mac-Gurriz, Monroe RICHARDSON, sujets anglais, rési- dant aux Gonaives ; et des sieurs RAPHAEL SAxcuez, citoyen cubain, Romero Montas, citoyen dominicain, demeurant aux Gonal- ves, sont reconnues subversives de l’ordre public, pour avoir pris une partactive 4 Vinsurrectiou de l’Artibonite qui eut lieu le 15 Janvier dernier ; Vu la décision du Conseil des Secrétai- res d’Erat. ARRETE Art. rer.-- Les sieurs C. Mac-GurFir, THomas Mac Gurrre, Monroe RIcwarDsoN, sujets anglais, résidant aux Gonaives ; et les sieurs RAPHAEL SANCHEZ, citoyen cu- bain, Roméro Montas, citoyen dominicain, demeurant aux Gonaives, sont expulsés du territoire de la République et seront em- barques A bord du premier batean en par- tance pour | Etranger, Art. 2.— Le chef de la Police adminis- trative des Gonaives est chargé de I’exécu- tion du présent Arrété. Fait 4 @ort-au-Prince, 4 la Secrétairerie | d’Erat de Vintérieur et de la Police géné- rale, le 3 Février 1908, an jose. de I'In- déperfdance. F. MARCELIN. * Fermeture de la malle La malle par le s/s Alleghany pour Ina- gue, New York et Europe ( via ) Jérémie fet celle pour Jérémie. Santa Mar.a et New- York par le s/s Venetia seront fermées ce soir 4 4 heures précises Société fpangaiss ds secours Mutusls et de Bienfaisance Messieurs les Membresde la Société sont riés d‘assister aux funérailles du Révérend ére Jico, décédé, cette nuit, a l’Asile. L'enterrement aura lieu cet aprés midi a 3 heures. Le convoi partira de l'A