in ANNEE, N° 248 PORT-AU-PRINCE (ait) SS LUNDI, 27 JANVIER 1908. Le Matin QUOTIDIEN er ae a ee a ES I ERTS“ ABONNEMENTS : par mMOis Une Gourde D’avaNcs | D&PARTEMENTS & ETRANGER .« Frais de posia on aus. ee ree. j Le gencral Merisir ESTEXECUTE Le Gouvernement, in formé que le Gal Méri-' sier Jeannis était ea fur; te pour Jacme!l ou il de-| Vail organiser un sou-: levement en faveur de | celui qwon tui avait de-- signé, passa les tnstruc- | tions néecessaires. Le Général Berrouet commandant deParron-; dissement de Jacmel Se, mit a la recherche du. brigand qui, trouvé les armes a la main, a été exéculé. Ainsi disparaissent tous ces féroces despotes, qui, par leurs menées et! leurs crimes ont si sou-! vent épouvantéles popu- lations. Le lugubre cpisode | de l’Artibonite touche a Sa fin. Bieatét, en effet, les troupes du Gouver-' hement occuperont lal ville des Gonaives. Pour tout ce qui concerne YAdmoinist tration du J ournal, >, Jean Jumeav, harcelé de toutes parts, oe | PROPOS D’HYGIENE DIRECTEUR! Clément KRhiagloire, —: LE REDACTION-ADMINISTRATION 45, RUE ROUZ, 45. error rere aren te ee eee teen ee ee ey ee te > Ate nares oe emcee * e . a np ee onc ren re ere ee no a ng eee SS ——————————————————————————————— NUMERO AQ CENTIMES. Les abonnements partent du rer. et dn rg de chaque mois et sont payables d’avance = Lee mauuscrits insérés ou non ne sont pas remis. ——————————————————— s Sadr esser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45; Rue Roux ot Bonne-Foi. Execution it }. Jumeau Secrétairerie @’Etat de la Guerre But’ ETIN Apres Vévacuation de Marchand, hier. ' par les forces révolutionnaires, sous les or- ,dres du Général Félix Cantave, qui gagna les bois ; ce mitin, A 5 heures, le Géné- ral JFAN~ JumE Au, le chef des insurgés, re- vint. a ly réte d'une force considérab! e, fil ,re de nouveau irruption 4 Mairchand. Hey rencontra Jes troupes dua Gouver- /nement commiandeées par les Géné-aux Fica- RO JFAN-PHILIPPE et ANDRE GUILLAUME 3 ‘Vaile droite, ;néral ANNULYSSE Y Arrondissement de du ro® Regiment. Apres un combat désespéré, le Général fut pris ct excécuté sur la place d’Armes de | MARCHAND. Telle a été la fin de ce criminel qui avait | oulu replonger la République dans les ; horreurs de la guerre civile. AnpDrE, Commandant de Mirebalais, a la téte Port-au-Prince, le 25 Janvier 1908. Le Secrétaire d Etat de la Guerre et de la ' Marine par intérim. T. LALEAU. Ee ee A ee eS a A EE a e ements i alant Depuis les notre premiére' mére, tot cette condamnation nous fut dou ce et bienfaisante. Cela fit vite partie | du progres et de ce qu’on est conve-|« Jourdain, et com- rogres et la civilisation vont u d’appeler la civilisation ; me le p | vite, des lors le vétement commenca Iv course avec eux. Il faut avouer que et A Paile gauche, par le Gé-. temps 3 paradisioques ot | jusqu’alors: « chaste, mordit &4la pomme fatale, no-| « tre condamnation a porter des véte-. « ments fut prononcée. Pourtant bien- « dece chef on aénormément marché — | le. un pea trop. Ayant débuté par simple mouchoir de feuille de vigne, vous savez or l'on en est maintenant. ; Jamais perfectionnement plus prompt, | et en notre siccle suriout il ne serait point exagéré de dire qu’on s’est litté- ralement apprété a élever VPhabille- ent a peu pres jusqyuuu front de PArt, voire a le poétiser. Vrai, il est des toilettes aux tons pales et rares qui valent les vers Ios plus tendrement inspirés. Je pourrais Vous dire truculents et provocants ni- plus ni moins que la flamme écrite du pocte; et j'ai vu dans ce genre des centaives de placets su velours chatovant, d’o- delettes en cach: mire bleu-barboau, et de balludes raffolantes, incompré- hensiblement bigarées, écrites pur Paiguille des todistes, cetle autre plume de ces autres poe, . tes ! Evidemment je pense que tout cela est fort bien— je suis progressiste. comme les autres— mais malheureu- reusement je m’apergois que tout cela. tend a COMpromeltre un peu Ja sun- té de Vhumauité et brusquement je me surprends a souhaiterquetoutesces | ‘fanfreluches « tournent au document. -archéologique » pour, en raréfiant le, costume gui: xtravague d’imutilités, ‘Jaisser seul debout le vétement quil faut, le vétement hygiénique. _ Il faut, en vérité, que mon souhait se réalise sous peine degrandsdangers et ‘il se réalisera comme en pense Frantz Jourdain dans un article superb3 d’in- | 'dépendance desprit of ila fait tou-. iCcher de la pulpe, si je puis dire, 'e ,demain de architecture moderne. ; « L’Hygiéue impose de plus en plus. 1« sa loi bienfaisa..te : ignorant com-, ,@ mence a s’en préoccuper et le sa- vant y pense Sans Cesse. « L’architecte de demain aura done le devoir d@’étudier a fond ces ques-. tions passionnantes et de placer la sus de la puretéd une courbe et de i« la magnific-nce Tune décoration. « En résumé, prédit plus loin Frantz. architecture de demain! « reviendra a la véritéet au bon sens. le Eile renoncera &un éclectisme in- « défini et incolore qui présente les « inconvénients et |’ llogisme de la! des sonnets de satin rose. mais joliment, vie de ses sembliables trés au-des-, « mode... Comprenant son devoir, ce- « lui de marcher en avant comme un '« guide surct expérimenté et de ne « pas, en plat courtisan, suivre les Ca- '« prices d’un jour du public, Parchi- ,« tecte saura profiter respectueuse- « ment des conseils de la science, se « persuader que l’art est dans tout et « que la Beauté, en tendre, en compreé- '« hensible déesss, n’a_ nullement be- « soin de millions, de dorures, de ma- « tériaux de choix et de somptuosités « couteuses pour illuminer le monde.» Leluxe, coinme la coquetterie fémi- nine, a vraiment Pavantage d’empé- cher le monde d’étre pale et morose en introduisant dans la vie sociale « le plaisir et le bonheur de vivre, » mais son grand inconvénient est qu’il va shyperbolisant. * * It si je dis qu’il faut qu’on en fi- nisse, c’est parce que toutbonnement c’est effrayant ace point que ce luxe cottteux ( toujours ) et anti-hygiéni- que (si souvent ) pousse ses _ tenta- cules étincelantes jusqu’aux petits en- funts, ces etres pourtant quasiment inconscients (ui ne connaissent l’ins- tinct de vivre que par les affres de leur faim tapageuse de petits goin- fres intransigeants. . On a oublio A un certain moment qu’on habille les enfants pour les ga- rantir de VPinfluence des agents exté- rieurs,7en particulier du froid, et non pas »our encadrer leur sourire et leurs gestes si beaux! Si l’adulte ré- siste parfois aux exigences splendide- ment funestes du luxe, l’enfant ne 'saurait prétendre a de telles enduran- ces et ceserait fort mécomprendre ses intéréts que de luidonner un véte- ment passementerié outranciérement et pas hygiénique surtout. / It est deux facgons d’habiller les nouveaux-nés : on les enveloppe dans le maillot ou Dien on les laisse en li- berté dans une simple robe courte. Dans le 2° cas, le vétement doit se composer de 12 chemisette de toile, de la brassiére de laine et de coton ouverte par derriére, d’un semblant de corset, d’un fichu, de la robe, de chausettes de lainetricotées et de cQu- ches de toile ou de flanelle en culotte. ,Ce vétement qui convient bien a 5 mois exposerait aux refroidissements « au moment de la _ naissance. est | pourquoi le maillot — mais le Waillot | modifié,-— est debraucoup préterable. | Il avantage les enfants de toutes les — facons. IInecomprime potntlenrcorps, n’empéchent point qu'ils écactelent: leur jeune musculature et contre les refroidissements, est un véritable bou-— clier prophylactique. Le voici tout) entier: Une chemisette de toile e. une brassiére de laine ouvertes par der- ri¢re, se fermant avec des cordons ou des épingles et destinés a recou- vrir la poitrine et les bras ; une Cou- che detoile et un linge de colon ou Ge laine suivant la température, Cou- vrant la partie inferieure du tronc at les membres inférieurs. Ces pieces enveloppent la partie moyenne du corps ety sout fixces. Les jambes sont enveloppées par la couche qui: les isole et empéche par ainsi tout frottement de ces parties. Le lange qui doit étre sur la couche est Jette. sur les jambes réunies cf comms sit longueur le pousse au dela des pied» de enfant, i] doit étre replié pour en- , tourer a nouveau la purtic inférieure | du tronc. Toutes ces pieces de toilette seront peu serrées et assuj-tlies avec des cordons, plutot qu’avec des épinuies Lorsque I’on tient quand méme a Vein- ploi de ces derni¢res, jamais lop Von | ne se précautionnera pour éviter que la peau ne soit endommagée. Veiller, ace que leur pointe émerge parfuite- | ment; tout est la. On n’est pas sans | connaitre ces contorsions pathétiques | et ces engeueulées rageuses instanta- nément abolies cbez les enfants par une épingle retirée qui pointait cruel- lement dans la chair tendre. « J’en «ai vuun, dit Bouchut, qui avait la « peau du dos traversée de part en « part en méme temps que sa che- « misette et sa brassiére. Ce petit ctre « poussait des cris horribles. Hl resta « 3 heures dans cette position ; il eut « uns convulsion assez forte et ce ne « fut qu’en le déshabillant quwon dé- « couvrit la cause du mal. » Et moi-méme, est-ce que je ue fus: pas appelé il y a quelques mois pour un decesmalades minuscules qui bra- mait 4 coeur fendreet ne décolérait pas depuis une nuit, — trés vexé sats dou- tequ’on ne l’eut pas de sitdt soulage? Une é6pingle lai avait espadonné le ventre et, escrimeur inexpérimenté, il s’en prenait au vide innocent en l’espéce et ripostait de toute Il’agilité de ses pieds inoffensifs et mous. Que les méres surveillent done les épingles avec un soin archi scrupu- leux. Qu’elles retiennent que lorsque Venfant crie obstinément, ’un des premiers soins 4 lui donner consiste a le démailloter completement pour rechercher |’épingle barbare. Mais avant tout, que les meres mé- ditent a front plissé sur les vétements hygiéniques que je leur ai plus hant mis sous les yeux, en attendant que je leur parle du maillot anglais, de la flanelle et des vétements de nuit dont la défectuosité n’est pas tou- jours étrangére 4 la pluie de larmes qui nous écmure et tombe, chaude, sur les froids et blancs cercuei!s! DocTreurR CG. PEARSON. Priére d’aviser 1]’administra- tion de la moindre irrégularité dans le service du«cMATIN» atin qu'il y soit de suite remeé- :un PUTS DITERS “RENSEIGNEMENTS METEOROLOGIQUES | \ wees. awe CObservatoire DU SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL VENDREDI 2.4 JANVIER aromeétre aA midi 763 ..7/"7 T a t _ {minimum 20°,6 rare gs! 1 6IMpLera Wr *jwasimum 29° 3 Moyenne diurne de la température 23°,9 Le ciel un peu couvert le matins’est éclai- ré vers 9 h et est resté beau toute la jour- once. Un peu de rosé ce matin 27. L* barometre assez élevé samedi soir et; , ‘note relative aux valeurs a lots du) Comp- dimanche matin, aun peu baissé dans la soirée et dans Ja nuit. R. BALTENWECK Croiseur francais Hicr notre port a été salué par Ja batte- rie du croiseur de guerre frangais, le d’Es- trées, et son salut Jui a été rendu par la batterie du fort St Clair. Led’ Estrées vient de la Basse-Terre. C’est croiseur de ze classe, jaugeant 2.000 tonnes et monte par 250 hommes d’équi- page. Il est armé de 14 canons. Le Docteur A. Caries Nous avons appris avec plaisir que notre ami le Dr Caritsadté nommé membre de ha Société de Médecine ct d’Hygiéne tropicales de Paris. Nos meilleurs compliments. Administration Postale Service EXTERIEUR Lettres recommandées en souffrances Mme H. Guérin, Vve Bonnard, Melle Eugenie Beville, Melle Alcina Colaris, Melle Adélaide Monads, Melle Berthile Tourneaux, Henry Mahler. Clément ingé- nicur, Jb C. Alexandre, Michel Frangois, Rosa Fiiger. P. Delince, H. Desenclos, Aug. Valcin, G. Flambert, Jn Jh Dest, J. B. Badére, P. Sylvestre Clerveaux. Port-au-Prince, le 27 Janvier 1908. CORRESPONWH ANCE Port-au-Prince 25 Janvier 1908 Au directeur du Journal le Matin Mon cher Directeur, Depuis deux jours on publie, manice et remanide Ja liste des anciens assistants de 's clinigue du Docteur Audain. Nous ne connaissons gu¢re le motif de cette intem- estive exhibition de noms et nous ne vou- ous pas non plus le connaitfe. S’il est dans le groupe des anciens éléves du Maitre des gens qui veulent couvrir du titte d’assistant leur proverbiale nullité ou leur royale ignorance de l’art qu’ils enten- deni exercer, nous trouvons de plus qu’ils manquent de tact, de n’avoir pas pensé a consulter les intéressés avant de livrer cette liste au public. Nous avons en horreur la cabale et |’in- trigue et nous pensons bien sincérement ue Je titre ne fait pas Vhomme et dans le domaine medical surtout, c'est son sens clinique, ses réelles connaissances thérapeu- tiques qui doivent lui donner le rang au- quel il a droit. A la polyclinique Péan nous avons été entendre les savantes legcons de Docteur Audain, nous initier 4 la science si délica- te, partant si difficile de l’examen des ma- lades, et nou cueillir le malheureux titre d’assistant quien définitive n’est qu’une présomption de capacité. Faut-il donc ajouter aux ridicules deéja | si nombreux de l’haitien, ce béte amour des titres honorifiques ? C’est, mon cher Directeur, la récente histoire d+s gens de lettres dont les cartes de visite font pleu- voir sur nous la cararacte de titres éber- luants dont parle le Matin. En tout cas, nous effacons notre nom de cette liste et nous prions l'auteur détre un peu plus réserve 4 une prochiine occa- sion. A vous mes meilleurs. Docteur J. C. DORSAINVIL. * ux Port-au-Prince, le 24 janvier 1908. Au Directeur du Matin, En ville Monsieu1 le Directeur, Hier, je lisais dans votre journal une toir général de Marseille. Dans le but de compléter vos renscigne- ments, je vous envoie en communication la lettre ci-jointe, avec pricre de I’insé- rer dans le prochain numéro de votre jour- nal. Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, mes sentiments distingues. F. S-GERAUD. Port-au-Prince, 22 janvier 1908. A Monsieur BARON Directeur du Comptoir Général des Vuleurs a lots Monsieur, | Je vous accuse reception d2 vos lettres et circulaires et vous confirme ma lettre | du 20 Décembre dernier renfermant un | ehéque sur France de Frs....... wees de lamaisonA. Arhendts au N° roro plus un au- tre chéque de M. J. Dina de............. cee eeeeceacs gececeee+ .62.68 et deux titres Panama libérés A100 francs Pun.........60- ..42.200. formant ensemble la ‘ somme de mille qua- tre cent cinquante sept —-— -— francs 19 1..457-19 Je vous envoie ce jour, sous ce couvert une autre chéque de Fres. 5o4 de la Mai- son Simmonds, au N® 9877, de cing cent quatre francs, soldant les mensualités per- gues jusqu ice jour 22 janvier 1908. M. Isaac Bacha et les demotselles Bacha n’ayant pas voulu se départir de leur con- trat avant la réception de leur titre authen- tique, la somme percue d’eux leur a é:é retournée. Ci-joint la copie d’une lettre vous don- nant les renseignements qui, je le suppose du moins, vous édifieront pleinement sur la vente des deux titres libérés 4 M. Geor- ges Assept et Elie Hakim. Je vous prie de noter que je ne réponds as aujourd’hui a vos lettres et circulaires. Paurai torcément la patience d’attendre une réponse a cette lettre, étant donné que 1800 lieues placées entre nous ne me per: mettent, trés malheureusement, qu’une seu- le voie 4 suivre. Il convient toutefois que dés aujour- d’hui, je vous mette sous les yeux votre lettre, du 13 mai 1907, N° 189. Veuillez, Monsieur, agréer mes civilités. F. S'GERAUD. Mardi nous publierons cette lettre du 13 mai 1907, Ne 189, a laquelle M. St.Géraud fait allusion, lettre par laquelle M. St.-Géraud est autorisé a encaisser le montant des mensualités contrairement ace qu’annonce la cir- culaire de M. ‘Baron, que nous met- tons sous les yeux des lecteurs. N.D. L. D. ee ee ee Oe SN Nouvelles Btrangére Derniéres Dépéchesg Paris. — Le Conseil de Cabinet ‘ réuni ce matin au minisicre de )’Inté¥ sous la presidence de M. Clémenceagiy s'est occupé des inierpellations sur les ¥ faires du Maroc dont la discussion doit poursuivre lundi. Le Ministre des affaites Ktrangéres répondra lorsque tous les terpellateurs auront développé leurs servations. A _ Le Conseil s’occupe ensuite de la ques tion des retraites ouvriér.s dont l’accord est €tabli entre les ministres des Finance et celui du Travail. _Hier la Chambre, aprés avoir entendu lg discours de MM, Jaurés. Ribot et Delcassé s'ajourna 4 lundi pour la suite de la die cussion. M. ct Mu Pichon offrirent aujourd'hui un déjeuner en Vhonneur de M. Luzzuti, ministre d’Etat de l’Italie. Le général de division en retraite Espis rert de la Villeboisnet, ancien sénateur, eg décéde. Le Capitaine du steamer Caramanie qui prit une large part au sauvetage de la Nive a été nommé Chevalier de la Légioa d’honneur. Paris. — Une dépéche de l’amiral Phir liber,t commandant desftorces navales fran gaises au Maroc, annonce que Moulai Hafid est 4 Chair, 4 30 milles de Settat. Rio Janeiro. — La police de cette ville arccueilli 6 marins de la flotte cuirassée américaine commandeée par le contre-amé ral Evans qui avaient deserté ou oublié de rentrer 4 bord vant le départ de l’esx dre il y a trois jours. Ils rejoindront la flote sur un vapeur charbonnier. Une dépéche regu ici de Valparaiso dit que lescadre chilienne qui va a la rencoa tre de l’escadre américaine dans les eaux chiliennes, est arrivée A Valdeira. Le croiscur «Sapho» qui était au long de la cote Ouest est actuellement en route pour Punta Arenas. _ Des Chiliens ont affrété un vapeur spée cial qui partira de Valparaiso pour aller 3 la rencontre de la flotte américaine quand elle remontera le long de la céte. ToKio 25. — Le gouvernement japon et A NE a adressé au‘ourd’hui a toutes les com pagnies d’émigration un ordre inte: disant complétement l’émigration avs. iles Hawai, sauf pour les personnes qui ¥ ont déja des parents ; cet ordre a arm les compagnies ct on s’attend a ce quill provoque de violentes attaques contre le Gouvernement. Le discours du vicomt Hay Ashi sur la question de 1I’émigratios won attendait pour la séance de la Ditet. ‘aujourd’hui a été subitement remis matin au 30 Janvier. £ On prétend que cette décision est au fait qu’on attendait aujourd’hui une ponse des Etats-Unis au dernier memozat dum japonais. LIsBONNE. Un des organes du gouverne- ment dit aujourd'hui que la tentative qui a eu lieu cette semaine pour renverser monarchie et proclamer la république ef Portugal est l’ceuvre des partisans de lop position dont les membres se rendent comr te de leur impuissance. Leur but était d’o bliger le gouvernement a remettre 2 plo tard la date des élections.Cette tactique 5% boutira pas,déclare ce journal, le cabinet 4; maintenant prét A remettre ; en Re | Constitution et il ne craint ni les ecticant ni le parlement. a satis Sélevant a P. 6. 51 et Alui délivré en ~‘Derniere Heure Daprées information que nous recevons a lYinstant, les généraux BiennéBastienet comman- dant les troupes du Gouvernement voient) lis Granajean, venira eux desrebelles égarés dans les bois quidéclarent que tout est fini aux Gonaives. Dautres demandent des garanties pour se rendre a lautorité. * OK x La ville des Gonaives fait sa SoumiSSION. SRC A TE Ee ne nr ane ! \ rr Bi eos FS TTA 2 ee A f yA ToOCMIWE UN EAWUVTEN. AY of BERS a | ibe SEY AlImprimerie C. Magloire Les Billets dela Loterie DE LECOLE DES SCIENCES APPLIQUEES Tirage du 5 Janvier 1908, définitive- ment fixé au ter Mars prochain. Prix du Billet : 4 gourdes nome DOCT EUR A. 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