ET ene qwelles soient, peuvent prouver que les fleurs auraient coloré leurs pétules pour altirer les insectos meliféres. Ce qui est vraiment étrange, toute cetle question, ve st limportance ——M. Casias Casimir remplace dans les mémes conditions M. Arthur Desir, Di- rectcur de |’éco'e rurale de Kenskoft, élu dans ; Magistrat Communal de Peétion-Ville. M. Britéus Innocent succéde 4 M. Lyn- exagérée qu’on a donnée a ces considé- | cé Duroseau, professeur A l’Ecole Lancasté- rations, au point de vue philosophique. Il est Incroyable qa’on comlinus a& se servir de cette thécrie de Padaption ré-; Ciprogue des fleurs et des insectas comme Wun crilérium intell-ctuel, On €n arrive a dire : si vous almettez que la cottieur des fleurs a été produite bour attiner [os insectes , vous étes li- | bre-penscur ; si vous ne ludinetlez pas, | vous étes clerical ! keg sOmnine, la conclusion raisonna- ble de tout c ci est tout simplemeut Ta sulvante : Les abcilles, chercheuses de butin, Se servertue leurs organes des sens, yeux ou vitcanes, pour trouver partout les stb tinces d recueillir.Que ces subs- Hitees suse atdans des objets tes visibles, sedétuchant sur le foudde la végétation, OU qiehos soiunt sur des objets quel- COltyies, tidtie dissimulés ; que ces Substunces succnt pourvues de parfums CW bous sembtent sans odeur, partout eben toute cireonsiance les abeilles Chercheuses savent les trouver. Lorsqn’elies les ont découvertes et si- gnalées a la colonie, et seulement alors les batincuscs y sout immédiatement envoyces ci nombre voulu et le collec- livisiae social réegle au mieux de ses mrerets ta division du travail pour cha- que membre de Vassociation. Ce suit les effets de ee colleclivisme, réglant tes travaux ad exécuter et, a un moracntdoung, les habitudes prises par les travaiileuses, qui ont induit en er- rear un certain nombre d’observateurs diuis leurs études sur les ubeilles et les fieurs, PALES DETERS RENSEIGNEMENTS METEOROCLOGI QUES 1 2loserwvwatoire DU StMisacoe COLLEGE St-MAKTIAL VENDREDI 17 JANVIER Base dire a midi 763 "4 f co. . : many Vests; perauire! . nonin 7003 (Maxum 32° 3 Moyenne diuine de la termpérature 26,1 Ciel clairle matin ; nuageux toute l’aprés- midi. Ag h. du soir, pluie sur Bizozon et la Riviere Froide. Le barométrea Iégérement remonté dans la soirée. R. BALTENWECK Nomination Notre distingué collaborateur le Dr J. C Dorsainvil vient d'étre nommé_professeur d'Histoire d’Haiti au Lycée National en remplacement de M. J. Lérisson. C'est un heureux choix auquel nous ap- plaudissons sincérement. Mouvements Scolaires L'Inspection :colaire de la Capitalea procédé, conformémeet aux instructions du Département de l'Instruction publique, 4 installation provisoire de M. Aristide Doucet comme professeur 4 I’école Lancas- tcrienne, en remplacement de M. Delille Charles, décédé. le Day, avec M*"© Sytvia Sytvain BASTIEN Les époux ont été conduits 4 Vautel par M. fidéle atrachement et l’éducation sont rienne, élu Dépuré ; M. Antoine Rosa a M. Pierre Laforest relevé de ses fonctions de Directeur de Vécole de Ganthier. Revue du March La derniére huituine que nous venons de traver:er a été animée. Les demandes de fonds de Province sont normales. Le stock ‘or de Ja place s’écoule done petit 4 petit et d des taux relativement élevés. Les arrivages de la céte se sont amoin- ris. Le Caucuo aprés avoir gagné quelques points en Europe est redescendu de Frs go i Frs. 85. Ce qui indique que les dernié- res expeditions laissaient 4 désirer sous le rappori de ia qualité. Le Café se maintient 4 Frs. 41/4o. Les traites sur France ont été négeciées dr ct 1 rég Of descompte. Les cheques sur New-York 3 compte. Port-au-Prince, 18 Janvier 1908. Mariage Ce matin, a la Cathédrale, a été célébré mariage religieux de M. EMMANUEL 1 o/° es- le docteur Jeanty et Mme. Keitel. Ont quété Mile. Eugénie Jean Francois accom- pagné de M. Granville B. Auguste. Belle récepuon a la maison ou se trouvait nie une société choisie. Ont toasté le doc- teur Jeanty et M. Amilcar Duval. réu- Compliments aux époux Day dont le un gage précieux de leur bonheur. Le Mariage chez les animaux Lafidélité conjugale se min'feste chez les animaux 4 des degrés différents. D’:bord, il y a ceux qui prennent une femelle pour la saison ou pour la couvée et pariagent avec elle le soin des petits. Aprés quoi ils con- tinuent ou rompent leur vie conjugale. C’est lg cas des alouettes. Ceci pourrait ot- frir une solution aux partisans de l’amour libre, que la question de la _progéniture embarras:e. D’autres animaux s’unissent pour la vie, et ne convolent une deuxié- me fois qu’i la mort de l'un d’ecux. C’est ce que fait le loup. Il réalise ainsi Vidéal du mariage humain, tandis qve l'homme descend bicn souvent jusqu’a la férocité du loup. Enfin, il est des animaux émules d’Or- phée, qui, une fois leur compagnon dispa- ru, demeurent inconsolables et solitaires jusqu’a leur mort. Tellles sont les oies. Fermeture de la malle Les dépéches pour New-Yor et l'Europe par le steamer « Prins Willem V » seront fermées ce soir 4 4 heures précises de |'a- prés- midi. Port-au-Prince, 18 Janvier 1908. DISCOURS prononcé sur la tombe de Vancien Député Codio Jeune, par M. G. Bruno, Arpenteur-Géomeétre, . Mesdames, Messieurs, Désigné, de concert avec mes estimables et dévouds confréres Auguste D. Archer, Arthur D. Archer et Horelle Haspil pour rendre, au nom de la Corporation des Ar- penteurs-Géomeétres, le dernier devoir 4 notre regretté collégue Codio Jeune, — j’ai da mettre de cété toutes les considéra- tions qui pourraient me permettre de dé- cliner raisonnablement cet insigne honneur, tant étaient cordiales les relations particu- liéres qui m’attachaient au cher disparu en dehors de notre solidarité comme membres d’une société commune. En effet, naissante. Maleré occupations ses grandes uable ; mes, et le souci du bien ére général de ses concitoyens n’abrégeait en rien ni le nombre, nila valeur de ses conseils salu- taires, fruits glorieux de sa grande _ espé- tience dans l’art de Varpentage qu'il sa- vait nous donner aux occasions propices. Oui, mon cher Codio, tu avais bien compris qu’a cette époque, puisque notre ceuvre venait de naitre, ton énergie, ton intelligence, tes relations meme devaient étre mises 4 la disposition de notre Corpo- ration dont tu as toujours reconnu et pro- clamé Ja grande utilité. Que ton Ame qui s’en va puisse, par tes bonnes ceuvres, te frayer un passage accessible 4 travers la grande voie, mais probablement escarpée ( 4 en juger par les vertus qu’:] faut pour la gravir. ) qui con- duit au Royaume de notre Pére céleste, et que ton seul souvenir qui nous reste ali- mente dans notre coeur, pour le plus grand bonheur de notre ceuvre, c tte foi vive qui fait croitre en prudence, en _pro- grés et en sagesse !.......-...2.4. A la fin de son mandat comme Député du peuple, luttcur infatigable, il eut la noble idée, comme d’ailleurs cela est com- mun chez les hommes de si localité, de s’occuper d’agriculture et se fixa en cons¢- quence 4 ¢ Dupont », village situé 4 quel- ques nevinutes de Pétion-Ville. “ La, il passa d’agréables moments au mi- licu de la bonne population de la Campa- gne en attendant les jours heureux, qui devaient voir grandir ses entreprises. Mais, helas! il cat 4 espérer encore quand la mort vint le ravir a Paffection de ses pa- rents, de ses chers compagnons de « Du- pont », de ses amis en général et particu- iérement a Vatf:ction de la Corporation des Arpeuteur-Géomeétres ! N’est-il donc pas un devoir réellement impérieux pour nous, Mesdames et Mes- sieurs, de rendre un hommage public aux grandes qualités qui distinguaient I‘hum- ble, le modeste Codio®........ Ce devoir cependant, véritablement im- périeux, resterait néanmoins comme le commun de tous les devoirs imposés 4 V'Humanité par la Civilisation, si le cher disparu ne l’avait rendu d’autant plus obli- gatoire par une vie pleine d'affection sin- cére, pleine de modestic, pleine aussi de charité. La Corporation des Arpenteurs-Géome- tres te salue donc, cher collégue, pour la derniére fois ! Si ces trésors ne peuvent pas répondre convenablement aux frais de la_manifesta- tion digne d’un collégue de ta valeur, son coeur cependant, nourri par le Seigneur tour-pulssant, sera toujours assez grand pour conserver pieusement ton cher sou- venir. eo e @ @ &© «© oe p ee ee es ew eo ew et ltl Veuille, mon cher Codio, recevoir ces fleurs, faible témoignage de nos_profonds regrets. comme Arpenteur Géométre et memore actif de notre Corporation, le collégueCodio Jeune s’é-ait demercde la fa- con la plus énergique et Ja plus inrelligen- ié pour nous aider i faire vivre notre So- ciété a travers les difficultés. qui semblent étre inhérentes 4 toute ceuvre de progrés a la Chambre des Députés dont il fur aussi, 4 un moment donné, un membre remarqua- ses heures consacrées au bonheur e la Corporation étatent toujours les mé- Compagut P. 6 7 Les intéressés sont avisés ats la mise en rouleaux des numéng pour l'amortissement des obligy tions 5 M0, par tirage au sort, s‘@ fectuera le mardi, 21 courant, 4 10 hrs 4[2 au siége social de Compagnie, sis au Champ-de Maig No 56. Ce Port-au-Prince, le 17 janvier 19&, Le Conseil d’Administration de la Compagnie des Chemins de fer de la Cc. S. Mr Le Président, Schwedersky. & * *¥ Le Public est prévenu qu’a par uirde cette date, jusqu’a nouvel ordre, le dernier train des tram- ways laissera le Champ-de Mars A 8 HEURES UN QUART. Port-au-Prince, le 17 janvier 4907, LA DIRECTION, Avis pepapesenn epee sieraratyrarmanetions BANQUE NAT{ONALE D’HAITI Par décision du Conseil d’Admé nistration, et pendant l’absence Monsieur Ch. Van Wijck obligé de s recdra en Francs pour raison de san té, Monsicur Paul Santallier est nom mé Directeur par intérim et signers en cette qualité. Il sera assisté par Monsieur E. De- visme, délégué spécial du Conseil d’Administration, qui est autorisé a signer, commme Secrétaire du Conseil, toutes piéces gonéralement quelcon- ques, conjointement avee les Chefs de service compétents. Port-au-Prince, le 16 Janvier 1908. Le Directeur, Cu. van WIJCK. * ! Conformément aux instructions dw Secrétaire d’Etat des Finances, la Ban que Nationale d@’Haiti a Phonneur d’in- former les intéressés qu’ils peuvent, 4 partir de ce jour toucher 4 ses guichets le coupon No 15, échéance ter Janvier 1908 sur les obligations de la Dette ine lévieure 2 1/2 ( titres bleus et roses.):. Port-au-Prince le de Janvier 1908, p 4 * iy » ¥ 45° REPARTITION Conformément aux instructions du département des Finances et dy Com. merce, la Banque Nationale d’Haiti a lhonneur d’informer les intéressés quils peuvent 4 partir de ce jour, s@ présenter 4 ses guichets, pour toucher une quinzieme répartition sur les Em- prunts suivants: Emprunt du) Gouvernement d’ Haiti 6 °/o 7 o/o , un pour cent) intéréts da der Novembre au 31 Décembre 1907. Emprunts du Gouvernement d’ Haiti 3 o/o 1/2 (demi pour cent) intéréts de 1° Novembre au 31 Décembre 1907. pomonire regu et sur présentation des 8, 4