1% ANNEE, Ne 240 PORT-AU-PRINCE (naft1) VENDREDI, 17 JANVIER 1908. ABONNEMERTS : par mois Une Gourde D’aVANCE D&PARTEMENT® & ETRANGE® ; prais de poste en sus. —————————— EEE Pour tout ce qui concerne |’ Adnoinistration du Journal, NOS CHEMINS DE FER QUOTIDIEN DIRECTEUR! Clément BUSS ET TRAMWAYS Vous n’étes pas sans avoir sans dou- te remarqué le peu d’intluence exer- cé par l’entreprise des tramways de Port-au-Prince sur le nombre et ta circulation des buss. Au début de cet- te entreprise, le pronostic était pour- tant des plus sombres pour les pro- priétaires de voitures publiques et dé- j4 les passayers de toutes classes for- mant de tout temps la chenteéle des cochers, promettaient, grace aux tram- ways, de se payer une éclatante re- vanche contre |’arrogance tradilion- nelle de la ge: t cochére. L’altrait de la nouveauté dut peut- étie, dans les premiers temps, faire hbaisser les recettes ds cochers et leur inspirer de sérieuses craintes sur la concurrence qui s’annoncait. Mais peu a peu ces crainutes se sont dissipées et la clientéle que lon s’at-. tndait a se voir jeter tout d’un codte se divisa par la force méme des _ cho- ses: une partie se fixa 4 lentreprise nouvelle, tandis que l’aufre accepta de toinber sous la férule des cochers. Pour préciser, le tramway devint le mode habituel de transport des gens qui ne sont pas pressés, des pro-, meneurs, de ceux qui n'ont pas 4 pas-, ser immédiatement «d’un travail a un autre», de ceux qui regagnent chez eux aprés la besogne faite ou qui ont ase rendre 4 un travail a une heure qui leur permet d’utiliser le car, enfin, et d’une facon générale, de tous ceux auxquels i! est égal prendre ce car-ci ou le suivant. On rencontre assez souvent des personnes qui se consolent facilement d’avoir manqué le car, par l’espoir de pouvoir prendre le suivant. Le buss, au contraire,— et c’est ce qui lui permet d’exister toujours— est le mode de transport des gens pres- sés, de ceux qui ne peuvent pas at- tendre; il est aussi un peu celui des Ppromeneurs exigeants et de tous ceux auxquels le plaisir a satisfaire ou l’af- faire 4 régler permet de payer la cour- se Ou I’heure. ' Rien que ces deux modes concur- de | ‘rents de transport nous fait voir, en- ‘ce qui concerne les buss, la | puissan- ce et les ressources insoupconnées de l’initiative privée. Ma pensée, en faisant cette compa- raison, n’est pas que l’administration des tramways ett du s’arranger de facon Arépondre & toutes ces fonc- tions; il lui serait peut-étre, a Vheure' voies da la civilisation qua lorsque | actuelle, hasurdeux, au point de vue des bé.clices espérés, de tendre a remplacer complétement, ou le plus completement possible, les buss. Dailleur’s, si elle veut bien &ccep- ter mes considérations pour vraies, elle peut trouver dans le nombre des buss son veritable indicateur : elle aurait intéret a s’organiserplus sérieu- sement pour la lutte si elle voyait ce nombre augmenter d’une facon sen- sible, car ce serait 4 coup sir un in- dice respectable que le nombre des gens d'affaires et le degré de notre ac- tivité sociale augmentefaient au point de rendre insuffisants les moyens ac- tuels de transport. It est bien entendu que ce que je ‘viens de dire s’applique a la circula- tion dans!|'intérieur de Port-au-Princ >. Au point de vue du trafic dela P. C. S. dans la totalité de son réseau que son. coutrat actuel fait partir de Leogine pour, aboutir alPEtang saumatre, ily a toute une autre sésie de considéra- lions que nous allons passer en re- vue sommaire. Nous devons auparavant faire une remarque (res juste a l’égard de cotte ligne urbaine. ,C’est que ce n’est pas en singeant les manifestations exté- rieures de ce qui se fait ailleurs que ‘nous pourrons dire avoir marché dans ‘le sens du p ogréa. Nous avons des ‘tramways 4 Port-au-Prince, c'est vrai- ‘ment tant mieux, et les Port-au-Prin- 'ciens en doivent reconnaissance et | gratitade a I’Etat. | Ils doivent pourtant admettre que ‘ce bienfait n’est nullement le prix de ‘leur activilé sociale, ruisqu’il est bien | évident que cette ligne ne pourrait fonctionner sans le concours de |'E- ae re ee Magloire, REDACTION-ADMiNISTRATION 45, RUB ROUK, 45. ae a amine —— a s'a@:icsser A Monsieur A 2” CRASS oA ES 6: > A. 9. SEY. si u ee ae eee | ss 1 ee ene rihur tat exprimé sous forme de subvention. Dés lors, nous nous faisons une -étrange illusion en montrant les de- hors que cons‘ituent cette institution, ‘ainsi que celle des télégraphes et du télépho e, comme des gages de notre civilisation. Il est certain que toutes ces admi- nistrati- ns ne sont soutennes que par Peétai artificiel du secours badgetaire, et non par la force naurelle de notre ‘activité ; supprimez cel étai, elles s’é- lcroulent comme autantde chateaux de cartes. ' Nous neserons vraiment dans les “nous aurons commencé 4a avoir cons- ‘cience que notre puissance agricole, _industrielle et commerciale nous met ‘&méme de pouryoir 4tous nos_ be- |soins sociaux de transports, de com- ‘munications, d’assistance et autres ‘par les moyens purement nagurels, c’est-a-dire, pour parler le plus claire- ment possibles, lorsque les recettes ‘des tramways ou du chemin de fer, ,des télégraphes ou des téléphones auront permis de fuire directement les It i frais de ces administrations respecti-. ‘ves et de réaliser un bénéfice suffi- ‘samment rémunérateur pour les capi- 'talistes qui y auront engagé leur ar- 'gent. Je sais bien que cette civilisation n’est pas celle de tout monde ; nous sommes accoutumés a remplacer Ia réalité des choses par leur dehors, tout comme nous avons lNhabitude de remplacer la_ réalité des sentiments par leurs formules. Nous faisons vraiment 1’effet d'un groupe d‘hommes totalemenut incul- tes qui tion personnelle rien qu’en s‘affublant marque de de redingotes, de hauts-ds-forme et. de bottines vernies. J'ai conzcience de ne ricn exagérer et je ne puis oub‘ier avoir eu naguere 4 rappeler a lordre des écrivains et .des publicistes qui jugeaient de I’état intellectuel dans nos campagnes par le nombre. .. budgétaire de nos éco- les rurales ! A cette heure, il -ous fant ouvrir les yeux sur tout. Nous avons passé cent ans &agir d'une certaine facon qui a consisté pour nous 4 ne faire les choses que par délégation ; or cette facon est incontestablement mauvai- le - croiraient élever lenr condi-' ee ee LE NUMERO 10) CENTIMES Les abonnements partent da rer. et du rs de chaque mcis et sont payables d’avance =e Lee manvecrits insérés ou pon De sont pas remis. eee Ee RE, 45, Rue Roux oa Bonne-Foi. ISIDS Ise, puisqu’elle est d’ailleurs condam- ineée par les faits. Il nous faut, méme a l’avance, ‘'vouer une grande somme de recon- | naissance X I’Etat detout ce qu'il peut faire pour nous aider 4 évoluer ‘dans le sens de nos destinées réelles ; ‘mais le deuxi¢me siécle que nous al- ons vivre doit étre véritablement ‘pour nous celui de leftort fertile et -transformateur, et non plus celui d’une ‘nouvelle et slérile expectative. ' Nous n’avons rien 4 attend e de ‘personne autre que nous-mémes et ‘nous devons cesser d’agir par déléga- ition pour faire un peu nos propres ‘affaires. C’est la le seul secret de la ‘prospérité sociale des nations vigou- ‘reuses. . . . et respectées. a] | LES ‘Affets du collectivisme CHEZ LES ABEILLES ( SUITE ) , It est temps maintenant dedire un mot des quelques “expériences qui ont \été faites par divers auteurs et dont les irésultats semblent diamétralement op- posés a tous ceux que j'ai cités. Le dernier en date, et celui qui com- porte le plus grand nombre d’expérien- ces, est le travail de Mile Wéry ( 1905 ) dont la conclusion est que la couleur des fleurs attire les abeilles dans une proportion de 80 pour cent par rapport aux autres motifs d’attraction : nectar, pollen et parfum. Pour arriver 4 ce résultat inattendu, inadmissible pour tout observateur sans idée précongue, Mile Wéry se fonde en partie sur des expériences ot les buti- neuses allant sur des fleurs nectarifé- res ne prennent pas le miel gui les est olfert. Nous avons vu pourquoi ce ré- sultat n’a aucune valeur. Il n’ya donc pas 4 tenir compte de ces expériences. Dans d’autres expériences, |l’auteur compare les visites des abeilles a deux bouquets : l’un de fleurs naturelles, l'autre de fleurs artificielles les imitant ,parfaitement, mais dépourves de mie ;ou de nectar. Notons ue ces deux bou- quets sont placés, dit l’auteur, aux mé- mes endroits que la veille. Ceci est trés er tT I SE important, car il en résulte que ces deux places étaient celles ot les abeilles avaient pris I’habitude d’aller ; l’accou- tumance des ubeilles entre donc en jeu pour faciliter les erreurs «’interpréta- tion. Autre remarque capitale sur cette expérience. Mile Wéry dit: « Toutes les vingt minutes, les deux bouquets sond changes de place. » Or, le resultat des observations faites pendant deux heares sur ces bouquets est le suivant : 17 abeilles sont venues visiter les fleurs naturelles et y ont ré- colté du nectar; $5 abecilles sont venues Visiter les fleurs attificielles et n'y oul rien récolié, puisqu’elles sont saus nec- far et qu’on n’y a pas mis de miel. Ce résultat est un résultat brut, car il n’est yas donné connaissance an lecteur de ve qui s’est passé pendant chaque in- tervalle de vingt minutes. Or, qu’eu conclut Pauteur 7 C’est que 1. veprcsente Pattcaction directe_ des couleurs sur les abeilles et que 17 re- présente cette méme attraction plus cel- le du parfum, plus celle da pollen, plus celle de Pudovat. D’od ce naif calcul de Mile Weéiy : TS 17 Couleur“; parfum + pollen Dott si 13 représente les causes d’at- tration autre que les couleurs, 87 p. 100 représentera dans cette expérience la puissance attractive des couleurs sur les abeilles ! Malheureusement, tout cela ne signi- tie absolument rien, et il est facile de s’en rendre compte d’aprés tout ce que Jat dit au commencement de cet arti- cle. Considérons, en effet, ces deux bou- quets placés 4 des endroits of les buli- neuses ont déja pris lhabitude d’aller ln veille, et méme les jours préc‘dents, comme le dit l’auteur, Si les butineuses urrivent sur le bouquet de fleurs natu- relles, elles 3’y installent pour puiser le neclur, et ilne restera 4 la fois que le nombre voulu d’ubeilles ; c'est, coumme nous l'avons vu, une conséquence de leur collectivisme organisé. Vient-il une butineuse de trop, elle s’eu va ailleuys sila place est suffisamment occupéé. Siles butineuses arrivent surle bou- quet de fleurs artificielles imitant par- fuitement les fleurs naturelles, elles s’y posent par habitude, croyant trouver a leur place habituelle les fleurs nectari- teres ; mais elles s’apergoivent vile qu’elles se sont trompées, sunt rempla- cées par d'autres qui viennent aussi? par Vaecoutumance préalable, et il pourra tmcme y avoir, comme je Vai constate bien souvent, plus d’abeilles sur les fleurs artificielles, mais @ la méme pla ce ot étaient les fleurs naturelles, qu’il n’en est venu sur celles ci, pendant le inéme temps. Ce quily a de remarquable, c'est que Mile Wéry le constate elle-méme, sans s’upercevoir qu’elle deécrit avec suin la cause d'erreur fondamentale de son expérience. Elle écrit en effet : « La pluspart des abeilles se posent i peine sur le bouquet artificiel, elles s’apercoivent rapidement de lerreur dans laquelle elles sont tombée et s’en- vulentaussitdt : trois d’entre elles n’ont méme fait que frdler le bouquet. Mais jeu ui remarqué deux qui ont visite comp'étement Ia fleur sur laquello elles »étaient posées, la contournant de tou- tes manicres, fuuillant méme entre les élamines, pour ne s’envoler qu’ensuite. Lune d’elles, a,rés s’étre éloignée un peu du bouquet, y est revenue uue fois encore, comme pour bien se convain- cre de 90n erreur. » Couleur seule. V_ Ou ne peut pas mieux dire ! Mais il Y a plus. Refaisons I'éxpérience de Mile Véry, en rempligant les fleurs artifi- cielles imités avec tant de soin par : rien du tout. Shabitue les butineuses 4 aller 4 une nlace déterminée of1 sont les fleurs nec- tariféres. Au moment oa je commence Vexpérience, je retire les fleurs necta- tiféres et je les transporte & quelque distance. A ce moment les b:utineuses ont a choisir entre rien du tout ( 4 Pan- cienne place oti était le bou yuet ), et un bouquet de fleurs nectariféres colo- rées, uvec pollen, odeur, ete, qui se trouve 4 «eu de distancede 1a J’ob- serve pendant vingt minutes. Je vois une butin-use qui arrive par accoutu- mance a Vendroit ott était le bouquet 5 elle vole de ci de 1a, trés prés, ne trou- ve plus les fleurs qu’elle avait visitées 4 su derni¢re tournée, s’envole et s’en va, Ouze iutrés font de méme. Pendant le méme temps, un autre observateur et prés du bouquet de fl-urs nectarife- res ; il n’y vient aucune b atineuse, ce qui s’explique aisément, car il n’a pas encore élé d4couvert acette nouvelle place par les abeilles. (a suivre ) ena nengEnuene a Th ‘ ‘ PAIRS DEVARS RENSEIGNEMENTS METEOROLOGIQUES Observatoire DU SEMINATRE COLLEGE St-MARTIAI Jeunt 16 JANVIER Barométre 4 midi ,63 "7 minimuin 19° 7 Température|nisimas 30° 5 Moyenne diurne de la température 25°,2 Cieb clairle matin ; légcrement nuageux l’aprés-midi ; couvert 4 la tombée de la nuit. Le barométre continue sa baisse. R. BALTENWECK Tribunal Civil Audience civile ordinaire du 16 Janvier Présidernce du Juge A. Sain:-Rome Jugements rendus : 1° - Celui qui homologue la delibéra- tion du conseil de famille de 1: mineure Marcelle Brisson et ordonne la vente d’une portion de terrain sis 4 Bizoton. 2°—Celui qui annule un acte d’opposi- tion du 3 Octobre 1903 et condamne Jo- sias Carres'an et consorts 4 trois cents ourdes de dommages intéréts en faveur fle Désil Raphaél ; 3e—Celui qui condamne le sieur Geor- es Munier 3 payer au Général Prosper hrisphonte la somme de mille cents gour- des, montant d’un billet 4 ordre. 4°—Celui qui déclare bonne et valable la saisie arrét pratiquée sur les appointe- ments du général Alexis Nord Charles par l’Institution St Louis de Gonzague. 5°—Celui qui valide la saisic opposition pratiquée és-mains de Mr Marc Boutin sur les sommes qu’il do‘taux héritiers Richard Allen par la dame Valderine Hector 6° -Celui qui condamne 4 P. 75 de dommages intéréts le sieur Louis René en faveur de Vve Tibére Calice Jn Pierre. Le Tribunal, vu l’absence motivée du président de la composition du jour, léve Tribunal de Cassation Sections REUNIES Audience du jeudi 7 Janvier 1908 Présidence de Mr le Président H. Le- chaud. Le Tribunal, en sections-réunies, prend siége 4 dix heures et demie du matin et prononce I’arrét suivant : Celui qui se déclare incompétent pour, en sections-réunies, connaitre de la prise a partie et de la suspiscion légitim2 pour- suivie par le sieur Pierre Régis c»1tce des juges du Tribunal civil des Cayes et le Tribunal lui-méme, renvoie purement et simplement l’affaire devant la section civile, appelée 4 en connaitre. Entend ensuite l’affaire de : L’Etat contre Pierre Anselme, s eques- tre. Affaire renvoyée 3 une autre audien- ce. _ Les sectiors-réunies font place 4 la sec- tion civile présidée par Mr le vice-Presi- dent Ernest Bonhomme qui prononce les arréts suivants : _10,— Celui qui déclare les époux Pa- pilias Lochard non-recevables en leur pour- voi contre le jugement du Tribunal civil de Port-au-Prince, en da:e du 8 Novembre 1906. 2° — Celui qui casse sans renvoi le ju- gement du Tribunal civil de Port-au -Prin- ce, en date du 25 juin 1907, contradictoi- rement rendu sur appel entre les consorts Galette et Léonard j rome. Puis entend l'affaire du sieur : Roboam Gustave contre Villevallex Alex- andre. Le rapporteur,Mr le juge Jérémie, lit son rapport. Le Ministére Public, Me Eug. Décatrel, conclut 4 la déchéance du pourvoi. Le siege est levé. Remerciments. M. le général Camille Moliére, ancien Sénateur de la Republique, ainsi que les familles Prudent, Bonaventure, Kenaud Hyppolite, Pauléma Jean Jacques, Bruno et les ausresmembres de la famitle remercient bien sincérement tous les amis qui, & l’oc- casion de Ja double porte qu’ils ont éprou- vée en ja personne de Marie Rose Fortune Epouse Camille MOoLiére et de ceile de Damise Damier, ont parta- gé leur deuil. Ils remercient tout particulier. meat le Supérieur du Retic Séminaire, celui de St- Louis de Gonzague d’avoir beaucoup faci- lité la tache aux dévoudes personnes qui ont tenu a coeur de dresser une chapelle ardente pour témoigner leurs vifs regrets a I’épouse de Camille Molicre. Is les prient de croisze 4 leur profonde reconnaissance. Port-au-Prince, 16 janvier 1908. L écés Vous étes prié d’assister aux funérailles de Marie GERTRUDE Lescanc, décédée ce matin 49 heures, manie des S.acrements de l’Eglise. L’enterrement aura liea demain mation 4 8 heures. Leconvoi partica de la maison mortusire, 52 Rue Courbe, pour se rendre a 1 Eglise St-Joseph. e 1a part des familles Umony Pétion, VveBion Duloup, de son frére, Mr Elie Le- blanc et de tous ses autres parents. amis qui n’ont pas recu de faire- part sont priés de considérer le présent avis comme en tenant lieu. Les Petits Trous trop chers C’est & New-York, aux abords de la/d Bourse, qu’ils existent. La, le terrain doi se couvric de dollars pour en “louer clea u’un pied carré. Un marchand de cigars, hulte, vient de passer bail ave un pay pri¢taire I] occupera un tout petit ou il y a juste de la place pour deux poy sonnes, le mnrchand et le client. Il pay cela 7.500 dollars par an, soit plus 37-000 francs, pour se tirer d'affaire. il & vra vendre 3.760 boites de cigar de sochy cune, par jour, ct alors il n’aura pas g@& né un liard. I! compte sur le passige qy Pon évalue 4.112 million de personnes g jour. Une flcuriste paie encore plus c Un cireur de bottes, 1 Broadway, cond jusqu’en juillet d rnier 50 000 frangs pap an pour tn pied carré ou poser sa bobs; La constrection du meétropolitain soute. rain Va décidé a se déplacer. Seuleareg, on lui demande main:enant 75.000 “frames et il ne rcépiique pas, parce qu’il s’enrichit, Er tout est dans les mémes proportions. Nouvelles diverses Paris. 25.— Une dépéche de *Casablan- ca regue par la télégraphie sans fil annoa- ce que les troupes frangaises ont arrété trois instigateurs des massacres du 31 juillet der- nier. Ces individus ont été jugés par un con: seil de guerre. Rasat. — Les nouvelles de Fez anno» gant la proclamation de Moulai Hafid etl déclaration de la guerre sainte ont produit une grande émotion parmi la _ population de cette ville. Les membres du gouvernement son trés inquiets, car ils ont été informés qu’ moins qu’ils se déclarent pour le nouves Sultan ; toutes Icurs proprictés de Fez se ront confisquees. Tancer.— La féte d'aid Rebir est passée avjourd hui sans incident et avec l’accom pagnement habituel de cérémonie religieus Les fonctionnaires marocains craignes que I émo ion causée par les nouvelles & ez ne provoque la déposition d’Abdel-B Aziz par la population de Tanger. Verpen 10— Le dirgeable e Ville de Paris » qui avait quitté Paris 4 9 heures 45 matin a atterri ici ce soir a 7 heures; il s été acclamé par la foule, larrivée de |’aé- ronef a été retardée par une légére avarie de machine qui a obligé les aéronautes 4 s’arréter quelques instants 4 Valmy. ‘Touton 15.— Le Conseil de guerre chargé d'établir les responsabilités de ls perte du croiseur « Chanzy » échoué ke 20 mai 1907, dans I‘archipel des Chusas a déclaré le lieurenant de vatsseau Manger, commandant de ce navire, responsable de ce désastre. Cet officier aété mis en disponibilité pour une période de trois ans et a été con- damné 3 payer le cout du preces. _MonicH 15. Le prince régent de Ba: viére a récemm nt commué la _ peine de 3 assassins condamnés 4 mort eta déclaté aujourd hui son intention de ne plus signet de permis d’exécution Minas DEL Tinto 15.— Cette ville em menacée de destruction par suite de |’affaie sement du sol, de larges crevasses se s0@f ouvertes dans les principales rues 4 maisons ont dd étre évacuées par leurs he bitants. * On croit que cet affaissement est dd af percement des galeries dans cette es mines de cuivre. Paris. — La séance de la Chambre députés aujourd’hui a eu* lieu sous la sidence de M. Brisson. Aprés le di da Président, la Chambre décida di crire en té1e VYordre du jour da jet l'impdr sur le revenu ensuite viendrs iscussion sur les conseils de . Sénat s'est réuni aujourd’ hei sous de M. Briquet, doyen @ a pour procéder 4 V’élection de son bureau nitif. at Pichon de retour de Madrid est arrive hier soir 4 Paris. La situation au Maroc est sans change- ent. ™ Le Journal officiel publie un décret au- torisant I’échange des correspondances re- commandées de toute nature ainsi que des lettres et boites valeur déclarde grevées de remboursement dans les relations entre la France, |’Algérie et la Martin que. Le Conseil de guerre maritime de Tou- lon, condamna hier le capitaine de frégate Manger, commandant du Chanzy, reconnu coppible d’avoir perdu son navire par im- peri ie A trois acs de privation de son com- mandement et a payer frais du procés en- jers VEtat. Tes sceurs Augustine quittérent 1'Hd- -Dieu hier aprés-midi. en incendie tres violent s'est déclrre a la rue Drouot dans les bureaux de |’Argus resse. ; P lly a un mort et trois blessés dont un priévernent. . — Aujourd’hui eut lieu a l’Académie Fran- caise la réception du marquis de Ségur. Le dirigeable « Ville de Paris » est bien arrivé 4 Verbrun. eee ———— ~— Derniére eur Par un Arrété de S. E:. le Président de la République, publié par les rues de la Capitale, les ports des villes de St-Marc et des Gonai-|? ves, en rébellion con- tre le Gouvernement, sont déclarés en état de blocus. Nécrologis Nous apprenons cn ce moment 11 mort de Mee Laure CHeVaLtier, décédée ce ma- tin 3 Pétion-Ville. Nos meilleures condoléances 4 safamille, L’administration du « Matin » rappelle aux abonnés de la Ca- pitale qu’ils ne doivent rien ver- ser, abonnements ou autres que sur REGUSIMPRIMES et signés de M. lAdministrateur Avis BANQUE NATIONALE D°HAITI Par décision du Conseil d'Admi- nistration, et pendant labsence de Monsieur Ch. Van Wijck obligé de'se rerdre en France pour raizon ds san- té, Monsieur Paul Santallier est nom- mé Directeur par intérim et signera en cette qualité. I! sera asaisté par Monsieur E. De- vigme, ddélégué spécial du Conseil Administration, qui est aatorisé a signer, comme Secrétaire du Conseil, toutes pices généralement quelcon- ques, conjointement avec les Chefs de service compétents. Port-au-Prince, le 46 Janvier 1908. Le Directeur, Ca. van WICK. AVIS Les intéressés sont avisés que la mise en rouleaux des numéros pour l’amortissement des obliga- tions 50)0, par tirage au sort, s’ef- fectuera le mardi, 21 courant, a 40 hrs 1[2 au siége social de la Compagnie, sis au Champ de Mars, No 56. Port-au-Prince, le 417 janvier 1908, Le Conseil d’Administration de la Compagnie des Chemins de fer de la -C.S ‘Le Président, Schwedersky. LA PHARMACIP Emmanuel Alexandre 88, Rug pes MIRACLES, 88, Se recommande pour |l’exécution prompte et exacte des ordonnances a n’importe qu’elle heure du jour et de la nuit. Drogueries, Spécialités phar- maceutiquesextrémement frafches. PRIX CONSCIENCIEUX. 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