1m ANNMEE, Ne 235 PORT-AU-PRINCE (uafr:) SAMEDI, 11 JANVIER 1908. lin ABCHARMENTS : Par mois Une Gourde p’avaNcE Divanraumere & Eraanczn ; yrale de peste es sus. Pour tout oe qui PASSIONS ET EDUCATION | Voici un joli petit tableau que je dé- tache du chapitre consacré aux Fiancés dans les Vues d’Amérique de Paul Adam : « Voici trois filles de quatorze ans, couchées sur le talus de gazon qui bor- de letroltoir désert : elles se content e ’!Administration du Journal, s’adresser 4 M Cilément Magloire, REDACTION-ADMINISTRATION 45, RUE ROUX, 45. lités, » ‘c'est I’état social conne la femme a son le respect des autres et qui impose le 0 bien certain que la femme, respect aux autres. C’est elle quise trou- ve & la base de l’indépennance fémini:.e | dans les sociétés anglo-saxonnes. Nous avons précédamment vu que le tompérament nordlique da mate anglo- saxon I’éloigne des entreprises de 2é-/ et dans ‘toute ceuvre de réforme sociale. ———————— Se onsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi. élites du monde, si curieuses de sensua- | Je crois vraiment avoir assez dit pour que le lecteur puisse se convaincre que des milieux qui fa- image. Il est tant, elle, ou vingt-trois ans, le «bacheor» cour. aussi, facteur social au méme titre que |"homme, doit étre sciemment utilisée ll faut pourtant bien considérer,— A c’est 14 surtout ce que je veux dé- trait de mours. LE NUMERO { () CENTIMES Les abonnements partent du rer. ct da rs de chaq mois et sont payables d’avance Lee manuscrite ineérés ou mon De sont pas remis. | fants se marieront. Ils ne font que pas ser au mieux leurs fiancailles, Longue fiangailles qui durent, souvent, des an nées, jusqua ce que le jeune homm ait gagné la situation nécessaire au con fort du ménage. De seize a vingt-deux ‘tise une sorte de maitresse légitime et qui lui accorde beaucoup, sauf de bri- ser la vitre. Ce qui lui suffit. » Je vais un peu détailler et analyser ce des anecdotes de flirt ; elles rient aux éclats. Prée d'elles, leurs poneys mai- duction et le port a #2 contenter | montrer— que, en I’état actael des s0- «de la fiancée, de Thpguse. gres tondent l’herbe graces. vain gna je wvlane de » Liécri- | cigtés latines auxquelles nous a ment @ cet égard : a are ae clos eter tote Easooe ee CONVENTION COMMERCIALE fale { » par eapidgierie ot pour « Le Yankee ne posséde s les ta-|ci4tés des imitations irréfléchies de FRANCO-HAITIEN.N.E ‘$4be cqu e tage, Fure saute pn sellé, | tents du séducteur. mide, respectueux, | l’exemplaire anglo-saxon sans, au préa- see enféurche la béfe qu'elle éperonne, part! sentimental a lexcés, il n’a point, en!lable ou en méme temps, essayer de Un rappel des trop-percus au galop. Elle monte ala maniére des hommes, jambe de ci, jambe de la. Bae jupe telie quer portent nos cy- Clivtgi, se divise sur la selle et retombe jusju’aux chevilles de la cavalidve que ‘bdarchassent ses deqs amieb. Leurs cha-| Qideux s’envotent, retenas. la seule “pingie Schte & la ndissance des nalles. ¢ Watt ude poursuite de jeanes cen- tht vhses impavides. Elles dépassen at 1t98 attelages ; elles se inoquent ie oobtle it beuglé en vain. Cepen- @iot, un dev poneys pread peur au pas- sage de la miuchine. Il fsit ue }dcart, puis se cabre. Brutale et forte, l'adoles- cente tire sur lew rénes. Elle contraint 88 monture qui caracole et finit par ruer. Une note publide au Journal Officiel du 13 décembre indique, er ces termes, une mesure d’équit¢, basée sur la réciprocité des mesures prises par le gouvernement haigien vis-a-vis des produits d’origine fran- outre, a combattre les ardeurs du tem-/réviser le (empéramen! des males et de ;pérament latin. Impundment les » étu-| réformer les milieus. diantes peuvent recevoir dans les halis; Il ne faut pas oublier que c’est le but de l'Université des étadiants et desde I’éducation et celle-ci doit atra in- amis, danser, luncher, rire, flirter avec coatestablement dirigée dans le sens du eux. Rien ne s’ensuit qu’une camara- | résultat 4 obtenir. .__ |¢aise, en les faisant bénéficier, dés le len- derie franche. Ce qui suit va amplement le faire|demain de la convention du 30 janvier « Daos nos pays de saug chaud, des |comprendre: c’est le tableau de ce qui dernier, des avantages de cette convention. aventures et des péchés seraient les |se passe dans le monde des fiancés, et; partir du 23 novembre 1907 les conséquences fatales de ces libres amu- je crois devoir Frévenir tout de suite le | produits d’origine haitienne, visés a la sements. La-basia faute ne se produit lecteur qu'il ne s’agit pas dans ce ta-| convention commerciale entre la France et guére. Evidemment il y a des faiblesses bleau de la pratique des fiangailles de Haiti, signée le 30 janvier 1907, autres sont des cas rares et répruuvés. » élite américainedans laquelle les cho- | que les denrées coloniales qui bénéficiaient Voila pour le monde des a lolescents | ses wur ce int se passent comme | d’ores et déjad do tarif minimum a l’entrée et des étudiants ; écoutez maintenant | dans élite francaise, selon la démons- jen France, en vertu du décret du premier comment les chosés se passent dans le | tration méme de Paul Bourget, — il s’a-| février 1907, ont été admis aux droits du monde des épéux. git ici «‘e fiancailles qui se pratiquent jtarif minimum. « Uu mari vous dit fort bien :¢ Il faut | 44s le monde des ouvriers, des com- Le gouvernement haitien, ayant fait bé- . -2iDe fof Tab. pagnts regardent cette : ew-York | mis, de la petite bourgeoisie; 4 défaut| néhcier le commerce francais des disposi- lutte sans quitter leurs siéges. Nulle Ce icie Oren quit tae New: de- | 4a confort intérieur, ces fiangailles vont | tions de la convention du 30 janvier F907 f ne les agace. Ils puis deux mois, et comme e part '* exhaler en plein air. dés la date de sa signature, les importa- veulent voir, en sportsmen, qui l’em- mercredi pour l'Europe, je n'ai que jus- « Plusieursjardins énormes et publics teurs des produits haitiens visés plus haut porteraj du chével oa tie fear fille. Uni i. -t. tess de tales inse-adiene:...> marquent les points terminus des tram- | dont les importations ont été soumises en- plus, ils pariéraient p ur la béte, acne cits rgitisps habité Paris et! ways, 4 lendroit on la banlieue de-|tre Jes dates du premier février et du 2 gat ne ivlend en, quiver, peut-étre, fréquente ‘les pagnies tea plus scep- | vieat agreste et iretche. La, on s’em- | novembre 1907 aux droits du tarif général, margdhiner Venfant opinidtre et pate song ve cette bore brasée gouldiment, ‘the marche qu’en- | pourront adresser au ministre des finances, Fant pis. A etlé de savoir vaincre. peratioks Wcibugeee a fourni la lacés, on se, atmure’ 94 s fin, aux |avec documents 4 l’appui, une dema sata $, years, Glie y réussit, remet I'a- | matidte dé tottes Iés con ‘hostiles |: oak ‘@bo pablic tréa poll, solidaire, remboarsement de la différence entre le J sie vole, ot repart sans autre! i ; a % 4 nos Péiéldpes. (incapable de fotourner de facon in-|droit da tarif général et le droit du tarif ue celui de paraltre infériegre a av at e s éih~ épouste congrae Bar 1683 vbdine sages do | minimum. ait bit 'd’atteindre la fugitive | in; étre tentée par ies séductions de ahéés uMdeits. oo "| , «Ce remboursement rétablira sur la base vers les ombragés da fo n Juan. Jide la sultra point & Patis,| «A retpar, Gans lee tramways jaa-jdes taxes iminima les ptions qui, au- - Sotiofits, les parents 24/4 a es. | eat aac dutie. Ot nés, t éciuirés, cod’ @trein- | raient été faites depuis le premier {éyrier | ar léctare. » ear te 4 n i¥ se poet tes ne s’amollisaent pas. La discrétion | 1907 d’aprés le tarif général sur les pee: soe int a6 our le vif témaigne| «Donec, il taut que aundve ot | ordinaire aux ‘des plan hum- | duits haitiens cités dans la convention da Bisel teat le plese dominate Gh AWEH YES, yO il< | ce Com paculons odten oi do co epee. de traitement que le Terre Belaie es es o 3:l :opafiuace ' eat poet « Bal -n’y|le premier a apereetolr let: Che B00 ‘Ga-) Heore-Bdeh IL0, du 14 Dininire 2907, "CE its Adatkas tn sak get toree!§