MEROREDI, 8 JANVIER 1906. os : ng . . d . ¢ a - , * whe oo ‘ . “ . " rn i bm . , ’ ¢ sae. er) . ree L ON eg 8 ; F a ; : : : . " ve . , : . -- ee sy . $: LE NUMERO . | Clément Magloire, mOoISs Gourde D’AVANCE . PAR " Une Les aboanements partent du rer. et da 15 de chaqu Dévanruuuntes & Braanem ; ‘REDACTION-ADMINISTRATION - msois et sont payables d’avance : 43, 2UB OMX, 4$e Les manuserits lncieés ou nea Be sont pas remis. peaie ée peste en ene. - Pour tout oe qui concerne Administration du Journal, s’'adresser & Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux os Bonne-Foi. LES DEUX OUVRIERS qaand il représente l’ouvrier américain la pente abrupte. parce qu’ g g cae travel e smn et viveur lu courte pity Parce quielle est plus r mome pas travailleur| -« Des pieds et des mains, il s’ ac da’ tout, puisque sur la journée de 10 | croche a foutes les aspérit¢s, au grand heures de travail, i] en fait accomplir | rieque de se rompre les os, si cette 2 per sa machine ot que lui et sa machi- Symnastique lui permet d’arriver plus ue se reposent le reste du temps! vite et plus tét. D’un tel homme, il we it donc M. Paul de Rousiers n'est pas suffisant de dire qu'il lutte x voyages d'études aux] pour fa vie ; il fait plus, il risque sa vie Eaats-Unie, peat-il s'étre laissé égarer! pour atteindre le but gu'il ses! assignés. d@avoir pu écrire ceci: Faut-il aussi faire parler Paul Adam «Si je voulais donner en quelyues] qui appelle le pays des Américains « la mots une idée générale de la vie amé- Puissante et laborieuse Amérique ? » vicaine, je dirais qu'elle ressembie bean-| Voici une simple vue suffisamment 6é- evap 2 une-échee, le long de. taquetie P4ifrnte : tout us peunle grimpe, s’accroche,| «De mes pa:vres yeux latins, de tombe et recommence son ascension| Mes pauvres yeux morbides, j'ai vu aprés chague chute, sans perdre de| une nation d’athiétes et ses gloires temps &geindre ou 4 délibérer sur la|Olympiques, une nation de magiciens décision & prendre; 4 aucun échelon,/et la multitude de ses miracles, un personne ne songe 4 s’arréter; on ne] peuple de déracinésaventureux, riches, reste pas en piace sur une échelle ; on] fiers, vaillants, férus de leurs illusions y monte, on ne 8’y repose pas. audacieuses, les osant, et les réalisant «Crest ainsi précisement que Améri-|au suleil. cain entend la vie: non seulement i « Ensuite je suis rentré ici dans un Ua de nos lecteurs qui, sansa étre de -.mehre école, partage d’ailieurs la plu- ti de.nos opinions et. approuve |’es- it de notre campagne, voulut bien, a .Jaemite de la lettre de. moa ami Doret :.0t des objections .que j’y ai. faites, me . présenter uplques remazs ue, sur - re demande, . voulut firasuler >dans les trois Points suizante, afia de mien faciliter .S enamens. .: Om me perrmetira.de iui tenir parole ft. Observant, vis-’-vis de iui, l’amony- me auqueil je me suis engagé, en me .@atentant d’examiner ses propositions - dans le seul. intérét des lecteurs, dans Vasprit deequels elles pourraient . égale- ent nalire. . Vosci le premier de ces points : gin mécanique et qu’il se refuse & le aire en aimant mieux préter cet ar gent contre intéréts, il. peut &re har- diment qualifié d’inepte. Mais mon questionneur a eu soin de sup r que cet ouvrier intelligent, apr avoir obtena de sa machine 40 peires chaussures ca 3. heurea, -s’ent mis 4 dormir et 4 s’amuser le reste du poud pas a la réalité des fats dans la marche du progrés iudustriel. Ll est im- possible de trouver, autrement gu’en théorie, un Monsieur exercau} ane in- dustrie, qui vousentirait 4 édugmenter son capital de mise de fonds par l’a- chat d'une machne si, d‘abord, il n’y - © Un cordonanier, travaillant toute la journée, fait 2 . paires chaussures | était solli:ité par une plus forte deman-|vegt étre indépendant, mais il veut{hopital d’enracinés qu’endort Parome on 10 heures.. voisin, disposunt |de, et si, ensuite et par voie de consé- | are puissant, i n’accepte pas la médio-|éventé de sea jardins, tout a l’heure uence, il ne se proposait pas, 4. l’aide @ cette machine, d’augmenter sa pro- duction. Pindostriel qui achéterait un engin mécanique rien que pour se er heures Ge flaue arid, e-t encore a trouver, méme chez les Latins. Jugez alors de la rareté de ce facteur social dans lee pays janelo-saxons ; car si nous voulons muiatenant intro-| eo jiteux qu’il aura smassés. L’arcent duire les figurante dans ta question, | oohr lai, n’est pes tant un élément de buus recomnaitrons- sans gra l'peine pou nce qu'un instrument de ¢ Iv; we c eat Ve ouvsioe ane soa fepparen | 2 levier: g treet pas-an but, mais un| | AY BS (0 EC ves ; travailiant de | : le poursui It d’ as. wes, fait 40 res.en g Fe meena ou s’amuse le reate fed grand tarlear gfe te. pee ae: , trava rc ‘wales, au point de vue da travail ndi- viduel ? » crité, il pe ont nt pas 4 rester petit |e cimetiéres, » em 2, OU t commergant, ou tit pease fl lui faut de’ grandes La nation d’athlates, c’est celle de affaires & mener. . Vouvrier américain ; quant 4 I’hdpi- « Sil désire la richesse, ce n'est pas | '2!, les jardins et les cimetiéres,les com- Pailleura pour jouir paisiblement dans} Patriotes de Paul Adam savent bien la vieillesse du labeur de ses jeunes} due! est Pouvrier de tels cadres: nous années, mais pour tenter des entre-]9 4vOus pas besoin de nous tromper _ Avant de donner. corps 4 cette image prises plus cousidérables avec les gros} POar eux. defeice interveanir duns .ja. question Maitabies aranis, eLen m’en te- Cakhord 6.3 le qeestion a’ : sre; , pheings ate e ; ‘a Lardeur qu’il met A vre beares pour Buire dows veapran’ de s¢ treave ainsi ennoblis et “déen pide. Sere ct Rts leer nate Code be Piee ere ce? Lim, el Cour mine. dvon ove noe sro a > . ® 1 ‘ or ’ 3 fait 40 paires ea ‘T benves, et. dert.ou Sttmé de'-cet'véntiments ; aucune con-T Slus Soetement thaijuse sar ‘te territoire de wamase tout le reste du temps, est. J'0u- *idération ne l’arréte dans ses ao be te Ifa France. vrier , soe quand | fda sucots est'at Weul. 1 Beadsct toate ‘Ia seconde moitié du "La jastive me force & défendre au-| «Lod grands’ ‘risques, il ne les’ fe moyen ige, Is se plus jouru’hui louvrier Trancala de ses pro-, dowte pas, car il & commencé tout seul ffittitce de VEetope domizaic ale fois et jet iP neat pan pos de sup le retour see ont lal toi et le pet-ple. Recirds derritre les mo- a * 8 t " oe ‘ | or tant ve are apres . ee dekh aia suteortic tailles créat levgs chéteaux-foris, le \ ‘gue tel le savetion d # aisllate, gragne | « Quant !iaux Neennnneeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee ee aaa battre la noblesse. Mais la noblesse vain-| se refusant 4 toute innovation qui viendsaig{ 1°.— V. Raphael contre Constant et Zu- Administration Postale cue, disciplinge, réduite 4 une domesticité | contrarier des habitude acquises. 9% la lene baut. . oe Service InTERIEUR galante s’allia au roi pour ¢craser le peu-| France se maintient 4 un rang respedishie | ee Francois Valérius Hilaire contre ple. parmi les nations, malgré les sinistres invil Pierre Paul. ” Lettres recommandees en souffrance Des sitcles s’écoulérent, accumulant les | phéties qui annoncent s@ fin prochaine, 3°.— P. Chrisphonte contre Georges} Arannus Antoine, Laurent Nao, { tortures, les exactions de toutes sortes. Jac [elle tient cette vitalité de a moyenne | Manier. ‘| lustin Paul, Sully Daniel, P. Emm. Her ques Bonhomme écrasé sous sa chape de | bourgeoisie. ouverte 1 hous les vents de Ia 4°-— G. Cantave contre N. Bruny. uez, Antoine Gousse, Etienne Célesg; lomb, attendait patiemment la venue | rénovation sociale. 5°. - Valdérine Hector contre Stéphen | Général Lumérius La verre, Command "une heure meilleure. Elle vint cette heu _ Maisy at-il en définhive, certaines Allen et L. Allen. ; . Elie Clairvaut, Mme Emilie Perpillant, ] re si longtemps attendue, 4 la suite d'un | idées qui sont communes au deux classes; 6°. — Institution Saint-Louis de Gonza-| ganna Germain, Mme Vve Luiza, Mme I siecle de polémique phioslophique, d’ora- | de notre société ? C’est ce que mous vou- gue contre Alexis Nord Charles. mosthéne David, Mademoiselle Sylvia B pousss discussions. bes représentants de | lons définitivement étudier. 7°.— Tibére Calixte Jn. Pierre contre tien, Emma Larieux, Mme Vve Périgo: Port-au-Prince, 8 Janvier 1908. acqucs Bonhomme escaladcrent 1a tribu-| Il faudrait peut é:re remonter bien haut René Louis. ne, le contrat soca. d’une main, la ha-|dans notre histoire, afin de trouver la gc-| Affaire entamée et renvoyée : V* Aristée Nouvelles diverses:: che homicide de l’autre et firent entendre | nése et la croissance de Vidée d’indépen- Blain contre Anathalie César. SD leurs sanglants anathémes au débonnaire | dance nationale chez I’haitlen. Mais si inté- . . ressante que serait une semblable étude, ! Nowvelle composition sous la présidence el'e ne pourrait avoir qu’une valeur docu- , du juge St.Rome, ayant comme accesseur mentaire ; puisqu’enfin notre indépendance , le juge Dupont Day qui a prononcé le ju- est un fait accompli depuis plus d'un sié- S¢ment suivant. . cle. Cependant a cé:é de cette idée d'une! Gelui qui condamne la Banque 4 restituer & valeur tout historique, il serait bon de re- | Etatla sommede mille neuf cent quatorze cherchercomment l’haitien comprend l’idée dollars soixante neuf centimes, avec inte- de la conservation de cette indépendan- : tts, moins cependant le montant des tim- ce. bres prévus par la loi du 13 Aodt 1903 Dans les premiers moments de notre , 8¥f le retrait du papier monnaie, et en cu- existence de peuple libre, nous vivions , '¢ aux dépens. lew comme dans un camp retranché, le regard Puis le sitge est levé. perpetucllement fixé sur la mer et nous sui- Tribunal de Cassation. Vions, anxieux, les gestes du Grand soldat Section CiviL dont les exploits occupaient le monde. . . Nous avions dress¢ dans la crainte d’un Asdience du mardi, 7 Janvier 1908. retour offensif de l’ancien Maitre, de gigan- _ Présidence de M. le Vice Président Er- tesques forteresses,au haut de nos mofnes' nest Bonhomme. escarpés et nos villes n’étaient que de Le Tribunal prend si¢ge 1 10 heures et simples campements qui devaient disparai- 'demie du matin et prunonce les arréts tre au premier coup de canon td’alarme. | suivants: Alors la perte de notre Indépendance! 1° (elyj qui rapporte Varrét du rt était inséparable de l’idée du rétablissement Juin 1888 qui a dessaisi la jutidiction de dn l’esclavage sur cette terre encore tiéde Port de-Paix des affaires du sieur Chéry du sang des victimes de la grande lutte. | Alcindor. Avec larestauration des Bourbons, notre! 2° Celui qui rejette le pourvoi du sieur Indépendance fut reconnue par notre an- Edmond Boulin, contre le jugement du cienne Métropole et le pays dcbarrass¢ de Tribunal civil de Petit Goave en date du Vobsédante idée de retour du colon fian- 29 Octobre-1906, contradictoirement ren- sais, Voyait s’ouvrir de larges horizons 4 du entre lui et le sieur Maccius Auguste. la juvenile ardeur de ses belliqueux en- 3 © Celui qui déclare le sieur Auguste- fants. Mais on sait comment cette abon- ; mor Augustin déchu de son pourvui contre dante séve de la jeune Nation fraichement le jugement du Tribunal de Commerce éclose 4 la liberté, ne produisit qu’une vé- | du Cap-Hritien, en date du 27 mai rg05 getation un peu delétére, parce que ceux |entre lui et les sieurs ©. Czaykooski et qui étaient chargés de sumweiller sa_crois- Co, sance, n’ont pas apportée tout le dévoue- Entend ensuite l’affaire de: ment qu'il fallait 3 ce rdéle de jardinier so- Léonard Jéréme, contre les consorts Ga- cial, * lette. * Dr J. C. DORSAINVIL Le Rapporteur, M. le juge Emm. Chan- cy donne lecture de son rapport. Me Michel Oreste poar le demandear, est entendu en ses observations. Le Ministére Public, M. Eug. Deécatrel, —— conclut 4 la cassation du jugement dénon- RENSEIGNEMENTS cé. e ; METEOROLOGIQUES| Vu lheure avancée le sidge est levé. Balti littéraire et sociale C'est demain que parait la Revue, par DU le numéro qui complete sa troisiéme an- SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL née et dont voici l’intéressant sommaire : Louis XVI. A l'Europe coalisée, ils jeta- rent une téte de roi et ce malheureux uis XVI qui n’eut que le tort d’étre leti- mide aboutissantd’une longue tile de monar- ques qui avaient pesé trop lourdement sur la France, arrosa de son précieux sang de Bourbon I'échafaud révolutionnnaire. l’An- gleterre, victoricuse de la monarchie des Stuarts subit avec peine la dircetion du Lord Protecteur et reprit toutes ses liber- tés momentanément obscurcies, pour abou- tir) sa grandeur actuelle ; la France vic- torieuse de la monarchie des Bourbons, déposa ses libertés si chérement acquises, aux pieds de Napoléon Bonaparte, se traina d travers une serie de révolutions pour aboutir au second empire, 3 la catastrophe de Sedan, jcherchant toujours sa voie au sein .d’une agitation inquicte et mala- dive. En nous arrétant sur ces considérations historiques, noua avons voulu y_ puiser un peu plus de lumicre, d’assurance pour notre ctude. Le coup-d’cvil rapide jeté sur cette socictd Anglaise, dctinitivement constituée dans ses éléments ethniques, politiques et so- ciaux, nous pcermettera de préciser, (nous Vespérons du moins ) nos idées sur ce que nous avons 4 dire concernant la men- talité géncrale du peuple haitien. Depayé de toutes considerations cihno- logiques, nous tenant strictement a la for- mauon sociale actuelle, la socie:¢ haitien- ne se trouve divisée en deux classes, for- mant comme deux peuples juxtaposés. D’une part, une ¢lite créée par la fortu- ne ct l’intelligence ; de l’autre, la masse dont les besoins, lesaspirations méme sont Souvent ignorés de la classe préeédente. Notre faute, 4 coup sar, a et¢ dene passon- ger a former entre ces deux classes un groupe moyen assis sur l’Agriculture, le commerceet l'industrie qui équilibrerait notreétat social, serait le foyer le plus actit de notre évolution Cette situation anorm le qui est la cause d’un profond malaise dans notre so- ciété. favorise la gestation d’un nombre notable de déclassés. Ceux qui récemment quittent les rangs dela derniére classe,éprou- vent un sentiment de répulsion d’ailleurs Berun 6.— Une certaine sensation été causée en Allemagne par 13 nouve yue la France se préparart ‘A augnient la force numérique de son armée, de faci A étre tout a fait préte a faire face ai éventualités qui pourraient se produire | Europe. On dit 3 ce sujet que la France étud Vorganisation d'un corps de volontair composéde 7000 soldats africains; os cleifii serait plus tard grandement auginenté. Lingrroo. 6.— Le vapeur espagn « Vivina » arrivé ici ce soir de Pensaco rapporte que le 3 janvier, il a signalé 250 milles de Fasnet (Irland ) un paqu bot ressemblant au « Mount Royal » ; il é:é impossible au capitaine du « Vivinia de se rendre compte du nom et de com prendre les signaux du paquebot qe’o croit le « Mount Royal. io Le « Mount Royal » est parti d’Anvwes pour Halifax le 7 Décembre et 11 -devrai étre arrivé dans ce dernier port depuis un douzaine de jours. Son équipage est com posé d'une cen:aine d’hommes et 3 ow, passagers se trouvent a bord. - VaNCouveR 6.— Le chet de la police refusé 4 la ligne d’exclusion asiatique di faire des perquisitions dans le quartier asia tique pour y confisquer les armes a fet qu: s’y trouvent. .Ce fonctionnaire re: connait la gravi:é de la situation ; mais i conseille de ne pas précipiter une cris possible par des actions drastiques du gen. re de celle ci-dessus. SAN DIEGO 6.— On rapporte que ur gtave accident sur lequel on n’a encoreque des renseignements trés vagues s’est_ pro- duit a bord du cuirassé « Nebraska >. Echappant au contréle da mécanicien, un bras de grue 4 vapeur aurait balayé an groupe de marins ; on dit que deux hom: mes ont été tués et que leurs corps ont été projetés par dessus bord. Paris 7.— Rente : 95.50. . M. et Mme Pichon sont arsivés hier 2 Madrid ou ils furent regus par M. Allende Salzar, ministre des affaires ¢irangéres, M, le Comte de Pie de Coucha, invoducteer, Observatoire immoral a4 se retrouver en face de leurs —— A nos lecteurs, La Direction ; Autour| pat les ambassadeurs, le marquis del Va- congénéres encore plongés dans la plus Maroi 7 JANVIER mlm des Trois Dumas. Frédéric Febvre ; Le Roi| dillo, préfet de Madrid, et 'ambassadeur ite ignorance. Il cherchent parfois | Barométre 4 andi 762,"/"5 | de Or, Jean d'Orsay ; Courtepointes ( La | de France et Madame Revoil. Il y eat méme 4 détruire les tracesde cette _filia- inimom 21°,4 | vie a Port-au-Prince, 2° séri-), Lafortt échange de visites dans la journée. © tion, en sacrifiant les plus fiers instincts, | T@™Mpérature) ium 30° 5 | Noire; Poésies: L’amoureuse querelle, Le G* Drude rentrera en France sur le les plus nobles mouvements du ccear hu- Edmond Rostand et de Rostand ; | croisear cuirsssé ¢ Victor. Hugo: Us: stié- main. _ | Moyenne diurne de la température 24°, 5 Artifex Gloriosus, Abel oix; Sonnet de|gtamme du Gal Lyautey indique qa’il oe sans appui au sommet d'une so-/ Ciel tres légérement nuageux toute la; Noél. Antoine Geffrard ; Un oublié | consi comme close l'opération ciété déja mal organisée, ces nouveaux ve- | journée. ( Dalgé Philippe ) Sémexant ier ; Sym- | contre les Beni-snassen. Le Gal fait en ow- nus, sils ne sont doués d’une conscience tre la proposition pour le retour d’ane par- morale 4 toute épreuve entendent se frayer i Le vent d’Est de la veille a continué pathique'biller ; ouvelles de Jérémie; Aa | t q dane les ys de Cocagne, tle des trou garnisons retpec- ndant la_matinde et s’est atténué dans Frédéric Febuvre ; Inté- la voie par des moyens souvent inavoua- | l’aprés-midi. iTieur / Li Ruche ), Antoine Laforest ; Ex- | tives. Le .Bailloud, commandant en bles, par des calculs d’une bassesse répu-| Le Barométre légérement en baisse est | iérieur, 4. L. ; tes notes. chef les troupes d’Algérie a renda visite te. remonté pendant la soirée. N. B_ La Revue, n’ayant plus d’ hier au Président de la République. -° Cet état de notre milieu social est me R. BALTENWECK ces re ste Iscmel, les abonn de 4 Sacnius 7 Le Gouvernement 0 ddcidd me un obstacle sérieax ala rapide diffa- ces deux reux continuer|d’envoyer le croiseur « Esmeralda»: ‘2 sion des idées. Les élites par leur consti- Tribunal Civil leur abonnement, voudront s’adresser di- Puntazrenas ( détroit de Magellan )'p tution méme, Is sélection qu’elles ont su- Le ane 7 janvier 1907 veciement a Mar ntoine Laforest, en rr sont un terrain préparé pour ce ri Pp si¢ge sous ls prési- | euvoyant, 2 ce mois, sous dence du Saint-Rome, entend } » la valeur de | ; bes navires tendance juge BtRe et enten fecommandé J gourdes, pour | attendrs -— Le vicomte Aoki San-FRANCISCO 7. — s’embarque aujourd’hui pour le Japon. Quesnstown ( Angleterre ) 7.-~ Le steamer canadien « Mount Royal » sur le sort duquel on avait de graves craintes est arrivé ici par ses propres moyens. Il avait vitté Anvers le 7 décembre pour St John N B. ). Ilades avait des avaries dans ses chaudiéres. L’équipage et les passagers sont bien. Compagnie P. . 8. La Compagnie des Chemins de fer de la Plaine du Cul-de-Sac avise les porteurs des obligitions 5%, série A, qu’ils peuvent toucher, au Siége ———————————_—____SaBaBBBBnE>_aa- Priére d’aviser 1l’administra-|Social de li compagnie, les intérdta tion de la moindre irrégularité|da 1« Janvier au 31 Décembre 1907 dans le service due MATIN: |80it 5 °%/., contre recu et présentation afin qu'il y goit de suite rameé- des obligations. . CAIOt-«. Hew bbe Gd L’amortissement de 4 °/ose fera dans | le courant du mois de Janvier 1908 , (* G Transalaniqa Contre-Avis Le steamer QUEBEC n'arrivera que jeudi 9 courant et partira le méme jour probable- ment pour Petit-Goave et Gonaives. Port-au-Prince, 7 Janvier 1907. L AGENT, F, M. ALTIERI. EE a eee LIGNE HOLLANDAISE Suivant avis recu de notre Direction nos ste- amers toucheront a l’a- venir St-Marc comme premier et dernier port a’ alti. Cest-a-dire que les ba- teaux venant de New- York toucheront St- MarcAVANT Port-au- Prince, ceux allant a New-York, Portau- Princs AVANT S8t- Marc, d’ou ils parti- ront directement pour New-York. Port-au-Prince, 6 Janvier 1908. GERLACH & Co . AGENTS ~~ «athe eo . “oe - ya - . e - Mewes Diplomé et Médaillé Exposition de Port-au-Prince . 41881 Concours al de Bordeaux 1882 Exposition d'Amsterdam « 41888 « d’Anvers « 41885 « de Paris « 4880 < de Chicago « 1893 En vente: 65, Rue Macajouz. (Boulevard des Vowwes) -'Prireve ot naturel garantis. au moyen de tirage au sort. Port-au-Prince, le 31 Décembre 4907. Le Conseil d’ Administration, Le Président, G. SCHwWeDERSKY. AccOUreE @ J ESpérance Cordonnerie Clarck & Mercier Od vous aurez un travail garanti et soigné, coufection de tous genres avec des matériaux de premier choix. L’établissement se charge aussi de faire prendre des mesures & domicile. 150, GRAND'RUE, 150. 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