4" ANNEE, N* 221 PORT-AU-PRINCE (qatr1) LUNDI, 23 DECEMBRE 1907. ah Le Hatin ABONNERENTS : paR MOIS Une Gourde D’'avaNcE Dé&PaARTEMENT® & ETRANGER ; vrais de poste en sus. Pour tout ce qui concerne Notrearticlier princi ala, dernicrement, montré avee une setene? ainsi sire delle mémequ’elle est élésante d’a'ture tout l'art gu’a déployd te porte-parole de Alliance frangiise, Monsieur Geor- ges Sylvain, a bien (7?) dire que son association est tout simplement le bou- levard (!) delIndépendince Hf aiticaneet que nous, de ce quotidien, si uous ne sommes pas encore, des ouvriers d’an- sexion, nous ne faisous gucre meilleure @uvre par lacharnement que nous mettons 4 aider au mouvement qui se dessine d'une réforme de Vesprit’ hai- tien. Monsieur Josse a été fouché au plus sensible de lui; il lui a para que les idéee éinises icisont subversives da bon commerce de la parole et que notre a- genoutllement devant le succéset Vargent n'est qu'une hérésie vis-a-vis des Reli- ions de I'l iéalisme impro.tuctif et de a Logomachie inutile. Que monsieur Josse se rassure. Il peut continuer et vantercontinuellement son inoftensif trafic oratoire. Il a une revue qu’a vette fin, il s'est uppropric ; ila un burei de conférence formes a son image ou l'on discoure et ou ’on raille avec bonas humenr et d'aprés la bonne doctrine. Qu’il cesse de pratiqtee son jeu favori qui consiste 4 créer autour de fut et autour de Il’ceuvre de son coeur, ‘des « antagonismes factices. » Nous ne lui eivions rien, l’envie étant un péché par trop passif decommunautaire. Mon- sleur Joase, Alliance frangiise et tous employés, sous-employ's de la Mai- fon ne nous génent point. Cir rappe- vous, Ja question ne consiste qa’en cevi: = « Nous avons | trouvé avec tout le monde que nos origines, le mi- OR, aotre éducation nous onl valu une histoire pleine ‘ @ sang; nons avons été conduits aux bes avilissements ; bien souvent, 80s meeurs mauvaises faillirent compro: Mettre existence do la Nation. . lexis vint! Lui Enfiu, teGénéral Nord Ale. sv ie vable ee QUISONT LES CARBON de larmes, de miséres ety] QUOTIDIEN Drmecrsvur? Clément ARI ?. ge Vinstruction la plus complete; lui, une Vivante collection de faits haitiens et pour cela, plus habile qu’aucun autre a surprendre et a embrasser le vénie du pe iple et la race, il a posé le doigt sur notre mal; il en adéemé:é les causes lointuines, il s’est dit: Le typ? social est indéniable:nent laid et ne peut étre que stérile. Tuut le passé le cela, le pré- seit en est encrassé et paralysé et nous he marcherons qy’a condilion d’une ré- formation immeédiate. » Vraiment, le Canada, la Jamaique, glace aux vyslémes qui y ont été appli- qués, se sont portés aux hauls lieux de ta Civilisation ; la Guadeloupe, la Martinique, piteus®s décalques fran- gaises qui par tant de points nous res- semblent taunt, crient salre de tout essai francaise glanscontinentale; Cub et Santo-Dominzo oOppressées jusyu’a |’ax- physie proche du centralisme latin se sont, dedésespoir, jetés dans des extré- milés hon!euses. Nous, nous n’avons « basoin nide maitres, ni d’un maitre, latin ou anglo- saxon.» Mais la route qu’ont prise ces derniers, l'éducation sociale qu’ils ont pratiquée leur ayant valu de faire tes lus belles conquétes de la civilisation : a justice totale et parfaite au sein de la collectivité et la liberté absolue pour Vindividu contenu parle sens du juste, ces conqueles 1a, par ailleurs, ayant a- mené celle de la plus prodigieuse pros- périté matérielle et enfin de coinpte dune extraordinaire et sub:te prépuon- dérance politique dans le mone, il convient de préférence que nous adop- tionsces mesures-l3, cette éducation-ld, sans nous préoccuper des peuples qui en sont les initiateurs et dont nous ne saurions étre ni les pupilles, ni les su- jets. Vous n’avez jamais voulu compter pour rien l’action de Vunité sociule et né au milieu d’un troupeau, chaque haitien s’est toujours refusé a s’aventu- rer hors du patis natal pour aller ail- leurs en qicte de sites ou I'berbe est ep pour al appliquer env de la con-| plus drue, la vie plas libre et large, ; ue we, ne peat egal “ sas ones X "gens orétendent qu’il faut qu’il en , , 9 la faillite néces- ! de décentralisation ! Magloire, REDACTION-ADMINISTRATION 45, RUE ROUX, 45. Administration du Journal, s’adresser a4 Monsieur Arthur ISID soit ainsi, que les mivurs sociales into- térables qut nous valent cet état de mi- sere sont la caractéristique de la phy- sionomie nationale, que nous n’aurons de chances de conserver intacte notre individualité comme Peuple qu’a la con- dition de rester dans la voie ott nous échurent tant de déboires. Oui, je sais bien que des gens pensent ainsi. Cha- que jour, ils le repétent dans leurs dis- cours et dans leurs gcrits. Mais je vois aussi que li, ici, chez tels peuples de nos Voisins, c’est la formation sociale pareille a lau notre, ce sont des muturs semblables, qui dans de vaines préten- ions de nationalisations outrancieres, ont préparé et amené en définitive la venue de létranger plus consciente des lois de la vie, mieux armés par l’édu- tion. Et, alor ? off est) le patriotisme ? De quel co:é, du mien ou de celui de mes rcontredigteaurs, se trouve le souci de jconserver fi tiation forte, grande ct pros- pere. Applipaons, catant qu’il est en moi, tos idees et nous vervons, var les résultats Obtenus, si elles ne valent pas mieux que celles qui nous régirent pen- dant un siécle, ne nous laissant heélas ! pour compte gue notre grand éloquen- ce et nos grands réves. » Et voila comment Je Général Nord Alexis est un particulariste, le particu- lariste que fait voir son cenvre. Et voi- ils pourgquot, nous tenons a le dire au- ‘jourd@hut, notre Journal soutient, défend et almire ce grand devdét de nos idées. kit Monsieur Georges Sylvain, le mai- tre-‘crivain disert, beau-diseur et mal- disant s’en est avisé pour insinuer que ‘les défenseurs de Véducation anglo- ‘saxonwe Onl trouvé une arme commode "en faisant passer l’alliance-frangaise ;pour une sorte de carbonisme, d visdes ténébreuses, subversives, delordre établi. Nun, en vérité, elle est bien bonne... ,ou bien pertide celle-l4. Comment, nous ,vous reprochons d’étre des rhéteurs, jennemis de l’action ; naufragés dans le -réve et le bavacdage et nous pousserions Finconséquence jusqu’a vous faire Vhonneur de vous croire capables «xs changer guoi que ce soit a un ordre de ‘chose établi. Allons donc ! celte prétention, nous Ja gardons pour ‘nous. Mais, notez le bien, quand vous, lus dgotiste. Je sais bien que‘ vous conférenciez 4 perte de vue sur, I’état politique, ses formes, la facon dont LE NUMERO 40 CENTINES. Messieurs, ! ¢ Les abonnements partent da rer. et du rs de chaque mois et sont payables d’avance) Les manuscrits insérés ou non pe sont pas remis. —— ORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi. an il anrait dd étre, nous crions, nous, que vos déclamations sont vaines et votre exemple d'oisifs daungereux. Nous disons que la question sociale vant qu’ons’en occupe, sic’est votre seule métier d’écrire, car ailleurs if y a au- tant, si ce n’est mieux a faire. Gardez votre pitié pour vous méme, travaillez dans votre intérét et plus vous serez fortifié d'égoisme, plus vous con- querez de succes et gagnerez d'argent, plus la nation grandica, sera riche, plus vulre ‘exemple instruira ceux d’en bas. Maintenant, avons-nous jamais dit qu'il funt au Peuple Haitien se défaire de ses qualités originales pour emprun- ter Pime de Pamericain du Nord et de Anglais. Kn parlant de ces deux types d’hom- mes, Nous avons voulu marquer, ur l’enseignement de tous, la préexcellence de leurs inéthodes et la prépotence que ces méthodes leur ont procurée dans la civilisation universelle. Nousne deman- dons pas pour cela que Von dépouille le caraclére qui nous est particulier et si nous avons raillé des préjugés et des erreurs frangiis trop en honneur chez nous, nous, hous navons jamais acca- blé la France de brocards. Nous nous rappelons trop et nous avons déja rappelé que notre maitre Demolins, en adjurant ses concitoyens Wadopter les bons procédés anglo- saxons, leurprécha avec ardeur de faire aussi effort pour garder leurs qualités propres, les universaliser, Jes infuser ad Vanglo-saxon de telle sorte que la France renouvelée et confortée dans ses parlies faibles soit un jour grace & ses emprunts aux races fortes, le Peaple en possession reconnue de la supériorité dans le Monde. Mais, c’est peut-étre un procédé fa- vori de M. Sylvain de se créer des « an- tagonismes factices » ila apparement voulu montrer que sa ligue a [a réputa- tion d’étre une sorte de cabonariame : pour paraitre valoir grand chose, il ai- me bien que « les journaux le traitert de voleur, de bandit et d’asaassin ». Gott singulier ! Aprés tout, si c’est son idée, qu’il nese géne pas. Seulement, le Matin ne se prétera pas 4 ces trucs 1a-! (AN AA 8 A a, orn PANTS DIVERS RENSEIGNEMENTS METEOROLOGIQUES Observatoire DU SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL DIMANCHE 22 DECEMBRE Bsrométre 4 midi 36354 - minimam 21,4 Température|n inom 32,0 Moyenne diurne de la température 26,2 Ciel couvert daas l’aprés-midi: Strato cu- mulus ; direction ESE. Le barométre est 4 peu prés stationnatre. Un d’agitation sismique dans la journce. Direction E et verticale. R. BALTENWECK 21 Décembre L’anniversaire de la prestation de ser- ment de S. E. le G"' Nord Alexis a ete) fété avec le plus grand éclat.— A lissue de , la cérémonie religieuse le Président Nord a | monds fréres & Co, F. Elie, et T. Augus- te, les quatre derniers membres du comité de négociants. 2° — Entre !’Etat et 10 la Banque Na- tionale d’Haiti, 20 Calisthéne Fouchard, zo Stéphen Lafontant. 3° — Entre le sieur Charles Dietz et la Compagnie P. C. S. 4° — Entre Michel Velten et A. Puzot. 5 °8— Entre Malherbre Carré, la’ Com- mune, la veuve Murat Gachette et les con- sorts J. J. Audain. Puis le siége est leve. Théatre Haitien C’est. brillamment, jeudi dernier, que le Théatre Haitien a fermé son année arti tique. Certes, on en était content. Un fris- son de gaieté courait sur toute la salle. et c’était déja méme de l’enthousiasme, quand Cl. Coicou et Délienne, par des poésies créoles, servirent au public ces bons mor- ceaux si goutés de vie locale. Avec peine, d’ailleurs, ou se contenait a l’audition de I'Ecole Mutuelle ; car les inter- rétes, cette fois, s’ctaient surpasses en en- fevant agréablement cette fine comédie de Coicou. Et ce furent de nouveaux éclats de rire, venant alors ponctuer le brio des ac- teurs, dans Toréodor’par amour. La bonne farce, elle mettait dans les cacurs encore plus de gaieté, 4 ce point que par elle seulement, le Shéatre Haitien eat rempor- fait une longue promenade en ville ou il; té, autre soir, un joli petit triomphe !... a été salué par des vivats affectueux et en- | Mais, avec Le client sérieux, Cétait vraiment thousiastes. ébouriffant. Les interprétes de ce bon Cour- Une brillante réception attendait au Pa- teline, avecun|réalisme piquant, en faisaient lais National des personnalités de toutes | d'ailleurs ressortir toute la verve intarissa- sortes quiont presenré leurs souhaits a no- , ble, aux diverses éripctics de cette bouf- tre chet d’Erar, qui, souriant et affable, a fonnerie si picine e saveur. eu un mot aimable pour chicnn |et répon- dit 4 tous les speechs qui lui ont été adres- s. Le soir, la Musique du Palais a fait en- tendre sur la Piace du Panthéon dont 1’é- légant kiosque étalt éclairé 4 l’électricité ses airs les plus choisis, pendant que le ci- nématograph: déroulait aux yeux de |’im-! mense foule joyeuse ses vues ravissinics, dréles ou graves. N’oublions pas les courses de §l'aprés-mi- di qui ont fait valoir la beauté et la grace de nos gentilles mondaines, charmantes en leurs attelages coquets. Le Grand Prix Nord Alexis a été gagné par Plaisir, le fa- vori du jour. Somme toute, excellente journée de féte ou toute la population en liesse a donné libre cours 4 ses joies et 4 sa bonne hu- mieur. Nomination Le Gal Dupéré Sylvain a été nommé Commandant de Ia Place des Céreaux. C’estun bon choix auquel nous applau- dissons sincérement. L’Abbé Gloux Nous avons regu d’intéressants rensei- gnentents sur le compte de_ l’abbé Gloux ancien secrétaire de l’Evéché du Cap. Wos lecteurs en godteront biizntdt la saveur. L’affaire Paradi L’abondance des matiéres nous oblige a a demain la publication d’une noovelle lettre recue de Port-de-Paix. . Tribunal Civil Aadience civile extraordinaire du 20 Dé- combre 1907. Jegement rendu sous la présidence du le sieur Méléus Bastien et le sieur Affaines eatamées et renvoydes : 30 — Entre I’Exat, les anciens Secrésai- Général Ah ! oui, somme toute, ¢ était une bien bonne soirée que celle-la, ct qui réconforte toutde méme en nous amusant salnement. On en gardera un long, un agréable souve nir | Fiancailles Nous apprenons avec plaisir les fiangailles de Mile Arice Frangois avec Mr CHarces Esteve. Compliments aux heureux fiances. Déceés Les funérailles de Henriette Noel décédée hier 4 8 heures du soir, auront lieu cet aprés-midi. Le servife funébre sera célébre a l’Eglise St Joseph. Maison mortuaire : 94 Grand Rue. Condoléances 4 la famille de la défunte. Feuille adhirée La soussignée avise le Payeur de 1’Ins- truction Publique que sa feuille du mois de Décembre comme sous directrice 4 l’E- cole Elie Dubois s’élevant 4 soixante gour- des a été adhirde. Port-au-Prince, le 21 Décembre 1907 Vve J. O°>CALLAGHAN Service Hydraulique Au Directeur du Journal le Soir En Ville. Monsieur le Directeur, Je viens de lire dans votre quotidien en date d’hier un entretilet ot: le Bureau hy- draulique est pris vivement 4 partie. Il inporte qu’une fois pour toutes je ré- ponde aux doléances de ceux qui ignorent ou feignent d’ignorer pourquoi l'eau ne coule plus dans levrs tuyaux avec l’abon dance d’autrefois ou méme ne vient pas du tout. | la canalisation des eaux a é.é faite Léon Laforestrie, la ville n’était ses fhtat de 2 10 T.. as- ' : i ° d P ESSE Sb ES oe en =x e 3 . "autre . . _ Reabeld, ot ye F. Hermann & C Sim- pupae’. C- S., la’ Glaclizer li Sevonne ¥ > rie, etc., qui consomment beaucoup d’eau n’existaient pas. . Joignez 4 cela d’abord le mauvais état de la canalisation qui date de prés de 30 ans et ensuitela grande sécheresse qui sevit actuellement ct vous aurez, Monsieur le Directeur, les causes du manque d’‘eau dont on se plaint. . Prévoyant ce quiest arrivé, le service hy- draulique avait entrepris la retection de la canalisation pour augmenter le debit des tuyaux, mais 4 son grand regret, il dut suspendre les travaux sur les observations decertains médecins qui voyaient!\ un dan- ger pour la population. . Veuillez vous rappe!:r que votre journal s’était fait I’écho de ces observations. Que devons nous faire a'ors ? D'ailleurs pourquoi au lieu de prendre la voie des journiux, les abonnés mécon- tents ne suivent-ils pas les avis du Bureau Hydraulique publiés dans les divers jour- naux de la Capitale, Ices invitant 4 leur transmettre par lettre leurs plaintes. Pourquoi au licu de faire dutam tam, ne pas signaler, franchemeni les quartiers deé- pourvus d'eau atin que le nécessaire soit fait Lai note parue dans votre journal est done ma'vcillante; elle tend a exciter les abonneés au non-paiement de leurs taxes, i paralvser la marche du service et par cela arriver a ccarter la direction actuelle qui les ocne. Toujours la meme vielle tacdyue : Ote- toi de Ii que je m’y mette! Dans lespoir gue vous publierez la pre- sente dans le plus prochtun numero de votre journal, Recevez mes salutations. Le ‘Directeur du service, E. ULYSSE. Nouvelles Etrangéres BRUXELLES 21.— Une réunion de la com- mission des dix-sept a fait ressortic la force de l’opposition au projet du gouverne- ment pour l’annexion de l’Etat libre du Congo. Au nom du gouvernement M. Weeste a déclaré que le projet d’annexion serait certainement repoussé ct que ce re- vers sera d’autant plus regrettable qu'il entrainera la chute de ce ministére. Loxnpres 21.— Un correspondant de journaux dit étre autorisé par l’amirauté a démentir la nouvelle publiée dans le « S:an- dard» disant que cette derni¢re avait décidé de constituer vers le mois de mai prochain une escadre du Pacifique avec base a Esqui- mault. Ce démenti indique que !’amirau- té est anxieuse de rectifier cette erreur qui ne pourrait que créer une mauvaise im- pression aux Erats-Unis. Paris 21.— « L’Echo de Paris » annon- ce aujourd’hui que les chantiers marins construisent pour le compte de ta marine japonaise un nouveau type de navire qui servira au transport des sous-marins sar le lieu méme du combat. Ces sous- marins seront placés dans une sorte de tunnel pa- rallale A la quille du transpart et d’ou i's opéreront leur plongée sans étre apercus de l’ennemi. PaLermeE 21.— Il est maintenant établi, qu'une, centaine de personne ont été tu¢.s et vingt-cing autres griévement bless¢s par explosion qui sest produite ici jeudi. Vingt maisons situées aux environs de Phétel garni, « Santa Rosalie » ont été dé- molies par la force de l’explosion. Pants 21.— Les statistiques publié¢es parla préfecture de police indiquent que 1.800.000 touristes venus des quatres coins du mon- visité Paris au cours de cette année. de ont Pants 21.— Aprés des débats qui ont duré' plasieurs semsines, la C des Depurke 0 wlopes cajeed tat par 354 volz contre 177, le projet Sde loi relatif A la dé volution des biens éclésiastiques. L’article qui a provoqué le plus d’opposition de la part de la droite est celui qui ne reconnait u‘aux descendants directs des donateurs le roit d’intenter des procés pour le recou- viement des fondations pieuses, telles que les messes pour le repos de |’Ame des décé& dés. Les fondations noa_ réclamées les héritiers directs seront versées dans la caisse des établissements de Charité. A bord du vatsseau amiral Connecticut 21, 1 heure 20 de l'aprés midi, Nous avons péné- tré dans la ségion des vents alizs eth mer est moutonneuse.Noas espérons dou- bler les iles de la Vierge. Paris 19 — Le général Drude, comman- dant du corps d’occupition francais 4 Ca- sablanea télegraphie de Rabat que le sultan Abd-Ei-Aziz a annoneé aux tribus environ- nantes gu’il allait se placer 4 la téte de I’ar- meée dont le caid Bagdans a le commande- ment. Lonpkes 19. — En général la presse an- w'aise ne s'est pas compromise dans ses commeniaires sur le départ de la flotte a- incricaine pour le Pacitique. BERLIN 19.— La croistére de L’escadre curassce américaine est fortement comnaen- tée dans les cercles navals et politiques ou Pon est géen¢ralement d‘ivis qu’elle a pour but de me:tre ob table aux aspirations ja- ponalses. Bruxe.Les 19. — M. Elbers, socialiste a causé une sensation aujourd hui au Sénat en approuvant lattaque que M. Vender- velde, le chef du parti socialiste 4 la Cham- bre des Représentant a dirigcée ces jours dernier contre le roi Léopold M. Elbers a déclaré que le pays était fa igué du scan- dale perpétuel. BERLIN 19. — Malgré son indisposition, M. Harden a comparu aujourd’hui. Ila nié avoir cu Vintention de diflamer le général de Moltke. Pendant la séance, I’avocat gé- néral a employé tous ses efforts pour obli- ger M. Harden a produire la preuve des ac- cusations qu'il a publiées contre le géné- ral de Moltke dans le « Zukunft ». L’accuséa finalement annoncé qu’il terait de mainune déclaration définitive son acquittement dé- pend de la nature de celle-ci. PaterMe Sicile 19. — Une terrible ex- piosion s’est produire ce soir dans une poudri¢re ol: était emmiigasinée une gran- de quantité de dynamite. Cette explosion a été suivie de plusieurs autres de moin- dre importance. La commotion s'est fait sentir dans toute la ville. La population a été frappée de terreur. L’incendie a fair suite 4 l’explosion, les flammesont attaqué toutes les m.isons voisi- nes de la poudricre. La_cndflagration a a- jouté 4 la terreur des habitants du voisina- e. SAN Juan P-Rico 20. — A midi la flote américaine allant au picifique était 4 500 mille Nord Ouest de | ile de S* Thoma: PALERME 20. — Il est conna jusqu’a p sent que 92 personnes ont péri victimes de l’explosion y smagasin 4 poudre da gow- vernementa Palerme .. ., <,- Des travaux de secours et de recherches continuent. oe Bertin 20. — Le tribanal a decide les débats du procés Maximilien continueraient a bait clos. nue aaa ARIS 20. — Chambre. coatin jourd’hu: la discussion sur les dévolutioas des biens ecclésiestiques. —_ . ee Le Sénat reprit hier la discussion -: proposition ayant pour objet i secret et la liberté de vote ainsi que ie oe cérité des opérations éleccorales qu’ 608 nue sujourd bui. athe pal Aujourd’hui ala réanion du songind périeur. de 1’ sbliqns. Ty: and empéché, adeé re 4 9Gaarn . Lavisse vice président. _ : a colonnes Branliére et Felineau favo- | Des tesdes so rover bes As ne: _ sides par le beau temps continuent la Des renseignements précis et détaillés sur marche en avant en resserrant chaque jour le chemin de fer P. C. S. ( Heures de dé ls boucle autour du massif du Beni Snas- ! part et d’arrivée des trains, tarifs du frée | etc. ) — Des annonces et réclames de nos sen. . 3 . “ | ° : Des reconnaissances évoluent sans étre ; commergants et industriels, etc. Comme onle voit, l’Almanach du inquictés. bon Hartien, édition de 1908, est tres ‘intéressant. Tous doivent lavoir, | Gtrangers comme haitiens. | Cette édition est préparée par Mr L. C. Lhérisson. eee P On trouvera 4 acheter l’Amanach & partir du 27 Décembre a4 la_ Parmacie Abel Théard, 4 Hote] de France, aux magasins de Messiours M. Velten et —oooICIISEEeEeEeeEeEeeeeeoeeeeeeeeeEE—Eooeee CHAPEAUX HAUTE NOUVEAUTE Articles de Paris DENTELLES, FLEURS, etc. RUBANS, ‘ Prix modéré3 Layojannis. ————oo>_SEEESEEESS—===[_—eEElEESEaHEa—E—EESE=E=EE—SS SSS Y os LOMpague P.O. b Ry RY) e e e S © we AVIS wo? oS aan FOS od 3 | Le public est prévenu que les s io 25 Deéecembre 1907 et ter Janvier ST 11908 le service des Tramways de Hla Ville sera suspendu dés 4 heure je laprés-midi, heure 4 laquelle |partira le dernier traindu Cbamp ide Mars et ce, pour éviter toute Mosca, si vous vou: | possibilite d’accidents’ lez avoir des chapeaue vrat- Port-au-Prince, i ee enone ment él&gants, a la derniére | mode de Paris et «a bon marché, Accourez, 96, Rue Pavee. Eee Exotel-BRestaurant ST-JOSEPH PROPRIETAIRE : JOSEPH DESRIVIERE Avis A MES CLIENTS Réveillon Gros Bouillon, 2 minuit. 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Ho foscopes — Population d'Haitt avec ren- seignents démographiques. — Les Evangl- des dimanches de l'année 1908. — mones de ‘a Répub'ique, Ports marchands, etc. — L’année religieuse « ren- Bignements comp’ets sur les cul es ca- vr et protestant. © . —L'année scolaire — L’année musica le — L’année financiére et commerciale — Lanade judiciaire — Les volumes ct bro- - parus dans |’année.— L’année__né- igue. — L année maritime. — L an- slative « Sommaire de toutes les votées par le Corps islatif » — His- de lannée « tous les faits importants ealact=a « — Thee conseils agti- LA PHARMACIP Emmanuel Alexandre 88, RUE DES MIRACLEs, 88, Se recommande pour |’exécution prompte et exacte des ordonnances & n’importe qu’elle heure du jour et de la nuit. Drogueries, Spécialités phar- rmaceutiquesextrémement frafches. Prix CONSCIENCIEUX. ae ee EF ranchem ent A L'ELEGANCE D. 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