SAMEDI, 14 DECEMBRE 1907. 4" ANNEE, N° 215 PORT-AU-PRINCE (ait!) ABONNEMENTS : park MOIS Une Gourde D’'avaNcE D&PARTBMENT? & ETRANGER ; DIRECTEUR! Clément Magloire, LE NUMERO 40 CENTIMES. Les abonnements partent du rer. et da rs de chaque mois et sont payables d’avance' Les manuscrits insérés ou non Be sont pas remis. REDACTION-ADMINISTRATION 45, RUBE ROUX, 45. grails de poste en sus. ed Pour tout oe qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi. Dans Jes grandes batailles de I’édu- calion, je ne connais vraiment pas de pille qui récalcitre avec plus de rai- r gue les marmots en couchettes. Forts de leur faiblesse, ils semblent comprendre toute la somme de pitie qe’on leur doit et, intelligents sans y wonger, c'est sur cette pitié méme qu'il Yaayent pour batir leur empire et pouverner leur entourage. Ils sont a peu prés comme lee femmes et les rofs se figurent volontiers que tout Jeur est du. _ Alors malheur 4 la mére qui se fera le sujet de ce souverain minuscule. Elle hasisiera, passive, Al’émiettement pro- sif de toutes ses libertés et ce sera ientOt sa plus grande honte d'avoir a lout le temps génulléchir et salamulé- ker devant la majesté naine de ce su- perbe empereur nain. Qu’on ne vienne pas me dire qu’avec le temps tout ren- lrera dans V’ordre. C'est peut-ctre ici le teul cas ot: le Temps ne fait pas son ceu- we habituelle d’usure. Au coutraire, le mal vi suivant le plus triste pronostic Mt n’aboutit en somme qu’d I’esclavage définitif Jes méres par les enfants. On pourrait pour ainsi dire eu sul- ire les élapes jour par jour. _— Hier, les commandements stridaient tugosierou gymnastiquaient dans un in- nt sans facon des jambes et des me- hotles potelées. Demain ce sera l’in- e€: « maman,ratti.che-moi mon ta- , boutonne-moi mes souliers. » tard les ordres seront tacites tant ls deviendront impérieux! Ce sera, sans résentation du tire- mot di ‘ ! n on ety dos e robe entr’ouvert lnlesant voir la chair jeune et tendre. Ka,teront de tyranniques regards rou- des menaces fauves pour la.... Meobéissance maternelie et, plus tard eacore, des manifestations Denysiaques fea tempéramen: toujours em érec- & toutes les conséquencesd’un il @tat de choses et dites-moi si cet itlevage des méres par les enfants n est une fausse route sociale | Je dirai ) bas comment per lui, on mécom- lee deveirs sociaux en opérant /a @ompromission des ictéréts de Vindividu, de la famille et de la société. Qu’on y prenne garde ! I! s‘installe avec la plus grande aisanze et une fois cet esclavage poussé trés avant dans la vie, n’altendez pas que le joug se brise, car c'est Vhistoire du jeune arbuste 4 la ti- ge crochue... x 6 ¢ C’est d’abord la coutume de bercer les enfants dans*les_ bras “eu ailleurs our les endormir, puis celle d’obéir a eurs moindres volo9tés. Je crois savoir qu’en France, les hy- giénistes ont bieu vite eu raison de ces habitudes détestables. Il est vrai pour- tant de dire qu’on y croit encore indis- par sable,powrensommeiller les enfants, la vertu des caresses dans le Jit ou bien celle plus lyrique des chansons d’antan, tandis que les genoux supportant le bé- bé vont et viennent dansun mouvement de dodine. Sur ce point, la France ne nous dépasse yue d’une coudée 4a pei- ne. Eh! bien, vrai, je vous le dis. J'aime bien la poésie et |u musique, mais celles qui ne semblent point faites pour délec- ter mes oreilles -- c’est bien domma- e! - cesont la poésie et la musique, ensemble discordantes du « dodo ti tili- te! crabe nan .calalou! ». Savez-vous pourquoi? parce que si la pauvre man- man vient a étredistraite deces soins —il lui faut étre parfois plus prosaique—elle y sera rappelée empérativement par les cris de enfant quine voudra pas dormir sans avoir dégusté l’étrange et abstrait somnifére au crabe et au calalou. Voila donc, a priori, les autre occupations du ménage en sonffrance, pour le seul et absurde plaisir du marmot intransi- geant qui prétend faire du sommeil un travail de collaboration. Que dis-je ? en- core ne joue-t-il dans cet cuvre qu’un role quasiment passif. Et comment pouvez-vous faire Wun pareil étre un individu capable de comp- ter sur ses propres forces. S'il vous faut faider a dormir, que ne vous fau- dra-t-il pas I’.ider a faire lorsque plas tard les aspérités de l’existence se dres- yeront drus et menacants devant lui ?..° Dans cette téte accouluméeda se pencher on a, de mollement sur tialive privée, ou sera ta place de en soi que doit avoir celui a qui il trance et sans pa'ron 7 Meére, votre eufant -e trouvera fecueux de votre role social sa vie des flanges. Lui se béatiliguement chez et Rot. Il ne pourra pas seu? prendre du pain ferez petita petit son pannecier et son échan- son. Tl sera en puissance de barbe qu'il bon- nement a vos dépens et d’étre un imber- bus juvenis tlandemcustode remoto. Mais alors, mére, vous n’allez pas me préten- Via Un votre ni se verser a boire. Vous vous continuera de se laisser vivre tout dre avoir regu du Ciel le secret de longérité,da nommé Mathusaler. jour done, il fiudra bien quitter lion superbe et pas pénereux dautout — puisguil vous rendre compte, si jJ’en ciois ces Pierre, Luc et autres, de volre emplu du temps sur la terre. Eh ! bien, 1) serait triste de vous la- Vvouer, vous n’uurez pas fail wuvere qui vaille ; car Cest vous qui aurez replan- té parmi nousla série des étres goutants de veulerie, infestants de pa- resse et qui, apres s’élre laissé vivre mollement, aiment mieux se daisser nouriic wmatniensa t, purce que dans les maltériaux de leur construction sociale, on avait omis les piéces «du courage, de la force qu’ou puise eu soi-méine et qui donneta foi méme au milieu des désastres. Is sont pessimistes et ne savent méme pas pourquoi Ils ne peuvent l'étre que parce qu’il le sont — vest du moins ce qu’ils prétendent — mais ils ne savent pas que l’optimisme n'a jamais habité les ames d’acier lou- che comme la leur, les dmes d’étres dé- pendants et de dégénérés sociaux. Ce sont eux qui traineront leur vie dans nos cafés o¥ sans vergogue, faisant le prét de leur silhouette aux miroira res- molles épaules de femmes, off sera la place du self-gov. rn- ment cerébral, ott sera la place de Vini- ces rudes qualités de courayve, de confian- est dévolu d’espadonner dur avec les Con- lre-Temps et de struggle forlifer 3 ou- bien de cette tutelle tout le temps que le bon Dieu et la S* Anne vous préteront vie. L’amour maternel aidant, le concept dé- devers lui vous poussera aux pires extrémités, en- tre autres 4 Jti agréalsternent coentinuer prélussera vous en Selyueur épluche — pour aller MmMes- sleurs qui répondent aux nome de Paul, dé- plendissants, ils voudront qu’on leur fasse le cadeau du grog. Plus tard, qaand is seront moins....chics, ils des- cendront jusque dans nos tavernes pour quémander U'absinthe ou le rosat et le boul de poye infect du bourgeois qui avait demandé son cigare a ses mus- cles. Et s’ils ne rebroussent pas chemin, s‘ils continuent de descendre, téte bais- sée, le rapide escalier des dégradations sociales, plus tard encore, grace a la tempeéte orageuse et bienfaisante de Métellus Benoit, ils iront échouer sur le rocher hospitalier de St Vincent de Paul. Meéres, je vous en conjure, si vous ne voulez pus voir ainsi sombrer’ vos fils et nos fréres, préchez leur depuis le berceau, le plus saint Evangile qui soit, PEvangile de lindépendance du travail el de initiative privée. Quand vous re- marquerez chez votre enfant certaine tendance au sommeil, placez-le tout éveillé dans son lit et qu'il crie, qu’il brame, qu'il vous adresse de ses jam- bes, des appels mimiques et désespérés, demeurez intransigeantes et faites-lui la réponse formelle et éloquente du dos. Bientdt il s’apaisera, il se pénetre- ra de ceci qu’on ne se doit point a lui et prendra finalement la bonne habitu- de de s’endormir tout seul. Et s'il s’endort tout seul aujourd'hui, demain, dius les luttes pied & pied con- tre les sorts ennemis, il pourra penser toul seul et travailler tout seul a son sa- lut. Fort par lui méme, ce n’est pas lui qui ollrira jamais le spectacle Jamen- tuble du lierre obscur qui circonvient un trone Et s’en fait untuteur enlui léchant lécorce. Ii sera fait de cette pate consis- tante pourvue du levain de l’éduca- tion rationnelle qui amplifie les hom- mes jusqu’a ce qu'ils atteignent la taille da ces puissants citoyens de l’espéce « géant social » capables de jeter le bon mot dans. la grande balance des idées a émeltre en vue du progrés. Dr C. PEARSON. eee Priére qa@’aviser l’administra- tion de la moindre irrégularité dans le service du«MATIN» afin qu'il y sonst de suite reme- die. ———_—_———_—rlT—————llEET TT Ieee ———————— eee [aflare Para Nous recevons la lettre suivante que | nous nous empressons de publier, | désireux de renseigner nos lecteurs sur cette affaire d’escroquerie. | Port-de-Paix, le rr Décembre 1907. | A Monsieur Clément Magloire, Directeur da « Matin » Port-au-Prince Mon cher Directeur, En réponse i votresdépéche du-ro, me; demandant des renseignements sur le nom- Température me Paradi, arrété au Cap et amene a Port- pe (2 | a 1 ° ’ ’ : . . < au Prince, je crois pouvoir vous donner Moyenne diurne de la température les suivants : Le mois dernier, ce monsiecur arriva de Port-de Paix a bord du bateau de la ligne | transathintique frangaise. TH venaitdetoucher, | disait-il, un adcompte de 759 dollars sur un effet de 25.000 franes souserit. par le | Gouvernement de Haiti do son pcre. corse disent les uns, porto-ricain pictendent les autres. Cer etfer avait été dca offers A des com- mergants de ceite place qui avaicnt refuse de le négocier, mayant pas confiance. Ver le 22 du mois de Novembre, i! pare tit subitement pour Cap-Haitien, par le steamer I]t syaria de la ligne hambourgeoi- se, dda suved’une amie. I parazissait de- cidé A dtabliv sa residence en ceste dernicre ville. Quand arriva du Cap la nouvetle de lar- restation de ce monsicur, On cumprit ce qu’il vo avait de louche dans son départ subit de Poriede-Pais, ef surtout dans le fait par lui avancée d'avoir deja touche sur son effet un Acompte de 7jo dollars. kit C'est pour cette raison qu’on a_soaffir- meé que son arrestation avait eu licu) sur la demande de Ja L’eution Frangaise ; car on affrme aussi d’autre part que cet effer de monsicur Paradiavaic cré deyd pave par PE at haitien. Je crois que pour preéciser ces renscigne- ments, vous pourriez bien vous adresser 4 la Légation elle-meme. Avec mes meillcures amitics, je demeu- re votre bien dévoué, H. P. Ge quils vont y chercher Notre excellent confrére Le Soir s'est in- digné de nous entendre dire gue les An- glo-Saxons vont chercher en France « un peu de haute culture et un peu aussi de toutes les qualités d’urbanité, d’élégance, qui caractérisent Jes Frangais, et enfin le contact d’une civilisation plus raffinée et pins luxueuse que la leur... » Notre confrére ajoute que « le service de streté de Londres envoie des missions étudier l’organisation et le fonctionnement de la police en France ». et que « l’Améri- ricain croit devoir prendre le chemin de la ‘France en vue d’étudier le mécanisme et Yadministration des caisses d'épargne. » Nous ferors remarquer que « étudier » ne veut pas dire « adopter » ; nous atten- drons donc de pouvoir uffirmer que Londres | a adopté l’organisation francaise de la poli- ce et Nes Etats-Unis le systéme d’adminis- uation francais des avant de rien atténuer de notre dire, dans ce sens. Lire lundi notre article: L’An- nuaire 1907 de l’ Alliance Francaise. PIGS DIVERS RENSEIGNEMENTS METEOROLOGIQUES Observatoire pu SEM!INAIRE COLLEGE St-WARTIAL VENDREDI 13> DECEMBRE B :ométre A midi -620 e e (minimam 19,1 fmaximum 2,7 26.1 Le ciel est resté clair toute la journde jusque vers 5h du soir. Directions des nva- Eelairs A POuewrt, ce matin 4. Le barometre accuse une Iégere baisse. Un pru @asitation sisarque pendant ta nuit. R. BALTENWECK Revue du Marché Notre place a été queique peu, animec cette semaine ; une grande maison de la place Add déposer son bi'an par suite de la chute de son correspondant : la maison Malmberer de Hambourg. Des arrange- ments seront pris, dit-on, avec les intéresses. Les transtecions ont dté, de ce fait, quel- que peu contraress, La prime pour Vor americain a continud st marche ascendante. On avait atteint au commencement de la semaine les taux de 4)8 500%, La nouvelle d2 Varrivce de Vor americain sur notre place a provoqué une baisse gui nous ramenait avant-hier a 480 ofo, mats depuis, on est remonté a 488 © 9, taux douverture ce matin. Les titres du Gouvernement ne donnent lieu A aucune transaction. Les arrivages de la céte ont eté de 2 000 sacs environ. . Les cours des Traites ont baiss¢ : on a faic du Paris-direet Ar’, °° escompte, les cheque sur New-vork 42 °° escompte, a 14° de prime ! Les nouvelles regues de lEtranger ne sont pas favorables pour le Cacao qui est descendu i Frs. 88 ! Espérons que les derniers envois qui sont bien préparés contribuent 4 arfidliorer la situation de Varticle. Pori-au-Prinee, 14 Décembre 1907. Depart Hier est parti pour Jérémie le steamer Chéruskia avec les passigers suivants - AssyrusSansaricq, Gaston Lestage, Pétion Boncy fils, Bichara Zitra, Eugéne Marais, Camille Lavaud, C. Cazeau et enfant, A. M. Merceron. Compagnie des pompiers libres Le Conseil d’Admministration de la Com- pagnie des Pompiers a décidé de faire chan- ter la messe annuelle de ‘Requiem pour les pompiers décédés. Cette cérémonie aura lieu le lundi 23 du courant 4 6 heures et demie du matin en l’Eglise Cathédrale. Remorciments Monsieur J. B. N. Desroches, ancien Ministre d'Haiti 4 Madrid, avocat et juge au Tribunal Civil de ce ressort, Monsieur caisses d’épargne, ; Clovis Desroches, sous-lieutenant de cava- lerie, les familles Desroche, Latortue et Valcour Leconte, ont I’honneur de remer- cier trés cordialement S. Ex. le Général Nord Alexis, Messieurs Raoul Auguste & Pierre Victor,— les membres des Cores judiciaire et enseignant de cette ville ees supéricurs S3 des nuagesinférieurs S-h. et toutes les autres personnes du témot- gnage de sympathie qu’ils leur ont donné loccasio: de la perie trés douloureuse e leur ¢pouse, mere, tante, cousine, et alliée: Marie Anxk Evisapeti Lasonne Des- ROCHES, née Louis de Gongague Latortue decé- dée le r¢° Décembre courant. Cap Haitien, le ro Décembre 1907. Service Solennel Les Freres de l'Instruction chrcvienne et les Membres actifs de la Societé des An- ciens Eléves des Fréres font chinter un ser- vice solennel le lundi, 16 décembre 1907, \ 7 heures er demie, dans la chape'le de Institution St fouls de Gonzagae pour le repos @e l’'Ame du ther Frére Jos#u HER- CG. be» MANN, des anciens professeurs et des membres honoraires et actifs de la Societe décédeés. Le Receveur Communal de Port-au-Prince Invite les contribuables gui ont pave des redevances pendant Vannes L007, contre des quittaunces: délivrées Monsieur Charles Larrieux, at- n percepteur de la Commune, a se senter a Vilotel Communal, avec Le Proeés du Gal Stoessel Sr-PEvERSBOURG 12.— Le proces du Gal Stoessel ct des autres officiers vénéraux qui ont paticipé 2 la défense de Port-Arthur a continue aujourd'hui. La déposition du Gal Kouropatkine cité comme témoin acausé une grande sensa- tion. L’ancien commandant en chef de l’ar- mée de Mandchourie a déclaré que les ja- ponais auraient pu donner lassaut et pren- dre Port-Agrthur dés le début de la guerre; Les travaux de défense n’étant pas termi- nés, la forteresse n’aurait pu résister a une attaque vigoureuse, ‘mais la lenteur des ja- ponais et la resistence de l’armée russz don- ncrent le temps de completer les ouvrages qui pendant des mois arrétérent élan des assaillants ° La deposition du gal Kouropatkine a été plutér favorable au gal Stoessel ainsi qu’au gal Fock consideré responsable de la défaite des troupes russes 4 Nauchan et de leur re traite sous Port-Arthur. [sian atone Centenaire DE Arrondissement de Léogane Séance du rer “Dimanche du mois de Nyvembre Le Président a ouvert Ja présente séance apres la constatation réguliére de la majorité et la sanction du procés-verbal de la der- niére séance. On procéde 4 l’appel nominal. Divers membres, qui ne répondent point al’appel, sont: condamnés 4 l’amende, leur absence n’ayant pas été motivée suivant les régle- ments. Le Président en vue du15 Novembre prochain, date 4 laquelle on procéde aux cu- rage et nettoyage annuel du bassin des dis- tributions et de ses canauxd’ irrigation arro- sant la plaine ; a passé en revue les résul- tats obtenus durant l’année écoulde. Par ce covp d’ceil rétrospectif, on met en relief les différentes contrariétés naturel- les qu’ont subies les planteursa l’¢poquedes semences, et cecicomparé A l’avantage agri- Fassociation enticre reste satisfaite des ef- forts dépenscds et des résultats acquis. - Des decisions sont prises pour la rentrée des fonds pour le curage annuel du bassi ae . a des distributions et pour le nettoyage des canaux dirrigation, desservant les grandes habitations ; ce travail est fixé comme de coutume au 15 de ce mois. Le trésorier est invité 4 dresser ses recus suivantlerdéle des droits d'eau; le Comman: dant de la Commune par ses officiers ry. raux, préeposé par l’Association, en fera les recouvrements. Il est décidé que Association dans son plus grand compler se réunira jeudi 14 du courant, 4 quatre heures de l’aprés-midi, sans convocation aucune, pour vérifier les livres du trésorier et procéder a la reddi- tion des comptes du budget échu. Suivant decisions prises par |’ Association en sa derniére scance, le Président fait rap- pert que Mr Clement Magloire, Directeur du quotidien « Je ACatin ¥, comme on |’ae vait cspere, accepte dans les colonnes de oon journal Pinscr.ion des procts-verbauxet décisions de l’Association, pris dans ses te- nues, sous conditions propos¢ées de prendre dix abonnements par les membres actifs, ~ gue ce Directeur pour prix de sa bienveil- lance réclame le paiement antic’pé d’un tri- mestre des dix abonnements. L.es membres actifs abonnés sont invités A s’ycontormer. «S’il doit survenir desdiffi- cultés dans la publication des procés-ver- baux de séance de l’Association, Je propose, répond le membre Justin Séraphin, général commandant cette Commune, lequel a ré gulicrement obtenu la parole; — de les faire insérer dans la Revue-Express, journal dont le directeur accordera Vaccueil d’une sym- pathie vraiment bicnveillante 4 nos proces- verbaux, ctant de ces hommes qui prennent d tache de faciliter le plus possible, le dé yeloppement de l’agriculture par l'ensei- gneinent des veritables principes agronomi- gues ;—cependant continue-1-il, puisque la proposition est déja adress¢e au journal «le Matin » attendons ses dernicres déci-. sions 3 ce qui est accepté 4 Punanimité ». L’Association ayant remarqué sar l’obser- vation d’un membre. que le membre Ben- jamen Alfred s’est déplacé sans réclamer aucune autorisation suivant les réglements, le condamne ’ une amende de deux gour des. Divers membres urbains et ruraux ont versé leur quotité trimestrielle entre les mains du trésorier, On passe ensuite au rapport oral. Il en résulte que tout marche passable- ment bien dans les plantations ; la situa- tion agricole s’améliore de plus en plus dans les différentes sections de cette com- mune, que comparativement 4 |’état latent de Pagriculture avant la formation de’ I’As- sociation, 4 son état évolutit actuel, le re- sultat est énorme, ce que confirment di- vers membres présents, spéculateurs en den- rées. L’ Association 4 cette occasion adresse des voeux de conservation et des seotuments de reconnaissance a son Président d Hn Sen Excellence le Général Nord. Président de la République, 4 sa Digne tt Courageuse Epouse, M™* Nord ie ctneral tant des félicitations a l’infatigable génera Commandant cet Arrondissement et 4 5¢s lieutenants. , Sensible a cette manifestation, le Général Labissiére remercie |’association au net de Ses Excellences le Président d Hanit e son Epouse ; en partageant tout ce du résultat de ses efforts avec le ; planteur, Monsieur Achille Bénédict, prea’ dent de |’Association dont le COC at, toutes sortes ne lui s j ) fait g pio quand il s’agit des choses publiques * t de la collectivité. cole au point de vue des récaltes obtenues. ’ a Tous les conseillers ruraux sont unani- ges 4 declarer que la récolte du café, déja dane production assez satisfaisante ne sera Derniére heurre des plus abondantes parmi les produits | AMSTERDAM 13. — Le Yacht impeérial ayant Fexpor'ation, que le coton et le cacio au- ront aussi une situation brillante par la pré- cocitéde leur récolte. Quant aux vivres a'i- mentaires, il est déja reconnu que L4ogane seule, entretient Jacmel, Grand-Goave, Port-au-Prince, Petit-Goive, Gonaives, meme Arcahaie et M'ragoane. Les conseillers de la Grande-Riviére de Dessources ct des Cormiers ont demande ls parole pour dire que la récolte serait bien plus abondante chez cux, sans les ra- wages trop souvent répétés des rivicres des Cormiers et Ia Rouyanne. Le membre Labissi¢re promet de faire son possible en sa qualité de Commandant de cet Arrondissement, pour apporter méme un soulagement a cet erat de choses isque le Gouvernement réformateur du Béneral Nord, dit-il, entzeprenant d¢ja beau- coup de choses au profit de la communav- téne peut quant \ présent accorder sa bien- veillante attention 3 endiguement de ses deux rivicres. quoique ce sont un de ses dé- sirs les meilleurs, je convie tous les grands lanteurs 4 accorder leur concours suivant f sphcre de leurs moyens i l’ametioration de cet drat de choses afin que l’Association dans son possible aide le Département des Travaux publics dans les ciforts évolutits du Gouvernement. Le Président invite les conseillers 4 en- seigner aux habitanrsqu’ils ont pour devoir d‘apporter leur concours individuel dans Pexccution des décisions qui seront prises pour l’amélioration de la mauvaise situa- tion occasionnée par le vagabondage des ri- vieres Cormiers et la Rouyanne sur leur parcours. Oui, répond un membre, afin qu’il ne soit point dit par des particuliers dont les sentiments sont hostiles 4 tout progres col- lectifs qu’on contraint les habitants 1 tra- vailler pour autrui. Je voudrais vous entretenir continue le Président, du jardin botanique, mais vu l'heure avancée nous aborderons cette que s- tion dans l’une des plus prochaines tenues de l’Association. Aucun membre n’ayant manifesté le dé- sir d’¢metire une opinion la scance est levée. (Signe) : Le Président Achille Bénédict, planteur,—N. C. Gaetjens trésorier, 1 aven. M. M. Labissicre, Justin Seraphin, B. Alfred, D. Gédéon, T. Lochard, A- Louis Demesmin, T. R. Kernisant, S. Lee dain, J. N Gaetjens, L. Heurtelou, H. De- sé, M. Dautruche, Jolius Jolicceur, B Bercy, Daugustin Dautruche, S. Guiragd et Désitus Noél, les six derniers mem bres Tutaux. Pour copie conforme : Le Présiden!, Acuitix BENEDICT, Planteur __gaorel Bellevy, — DEJEUNER DU 14 DECEMBRE Mipi A 2 HEURES Beurre de Copenhague Gros bouillon de Coq : CEofs farcis Cételette de mouton Macddoine Pommes de terre sautées Haricots rouges en sauce Riz b'anc au lard Fromage Cate Fruits 1/2 Vin * Sy 4 son bord l'empereur Guillaume est arrive ict aujourd hui venane de Port-Vicro ia. ( Angleterre ). Le prince consort | Henri - mont a bord du yicht et esco-ta lemp.-— reur da un pavillon dressé sur le quai e: ot > . . . Pattendaic la reine Wilhelmine; les souve: . rans se rendirent ensuite au_ palais Oadja 13. — Les névociaions pour la soums ion de latribus des Beni Siassen Wayant pas abouti a la satisfaction des au- torités frangaises, les troupes suus le com- mandement duo général) Liaut y ont r cu Pordre de mareher sur l’ennemi ; toas les villages refusant de se soumetire seront ra- sés et incendids. Paris 13. - Le Sénat continue l’examen de la proposition de la loi modifiée par la Chambre des Députdés tendant 4 assurer le secret et la liberté du vote. M. Barthou preé- sida aujourd’hui la premiere réunion du comité constitué pour organiser ie congres international de li route qui se tiendra i Paris en ryo8. La situation au Maroc sans changement. On craint la croissance des inondations dans la vallée du Rhone. Ona les mémes craintes pour la Charente out tous les cour, d’eau débordent. Les ouvriers de la Compagnie Bordeaux se sont mis en gréve. Accourer a | Esperance Cordonnerie Clareck & Mercier Oi vous aurez un travail goranti et soigné, confection de tous genres avec des matériaux de premier choix. L’établissement se charge aussi de faire prendre des mesures 4 domicile, 150, GRAND’RUE, 150. PorRT-au- PRINCE. 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