ANWEE, N° 196 PORT-AU-PRINCE (uatr1) VENDREDI, 22 NOVEMBRE 1907. einen eae Se ABONNEMENTS : ~~. re ——— 7 na _ 7: a _ Daacrent ~.2: ."f - - LE Numéro 4) cenrnais. an mois Une Gourde p'avancre | ‘Clément Magloire, . . . Les abonnements partent da rer. et de ts de chaque D&PARTEMENT® & EYRANGER ; REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance vrais de poste en sus. 45, RUE ROUX, 45. Lee manuscrits ineérés ou Bom Re sont pas remic. les. Il ne faut donc pas des écoles spé- ciales pour ces deux enseignements ; 9 notre histoire et les conditions de l’exis- tence nationale .. . Tout le monde ne ETUDE Je n’en finirais pas s’il fallait consi- dérer dans le détail chacun des points a new tof : : a SUR LE ce qni devrait élre spécial, ce sont les peut pas prétendre 4 une haute cultu- [de cet enseignement. Sur chacun d’eux, * , neg “coles d’ou, en raison de leur destina-|re, car alors les or ganes seraient intini-Jen effet, il y aurait peut-étre 4 rectifier to lion, ces. enseignements seraient ex-| ment trop nombreux pour la fonction.» }ce qui se fait dans la pratique, et pour stil raed dl le] clus. . Si, aprés cela, quelques esprits sefatteindre ce but convoité por presque 4 Dans I’état actuel des choses, il ne] montrent trop sensibles au bannisse-|tous les pédagogues : faire des hom- > - XXIII faudrait rien moins qu’introduire ces ment définitif des hautes études, ils mes, une méthode effective d’éducation enseignements au Lycée national, au Pe- lit-Séminaire-Collége St Martial, a I’E- cole secondaire de garcons, 2 |’Institu- tion St. Louis de Gonzague, et aussi dans les écoles de demoiselles, en les accommodant, bien entendu, aux né- cessités d’une bonne éducation fétai- nine. Vous jetez sams doute de hauts cris | les } tout et vous me taxez We xagération ; oubliez-| que, au point de vue de l’uilité sociale, vous donc que la société haitienne est{j attache bien plus d’'importance 4 CE- née la téte on bas et que, pour fa re-|cole d'arts etméliers ( ancienne Maison dresser, on ne peut pas tenter moins Centrale) qu’a aucun des établissements que cela ? que je viens d’énumérer. Comme la fré- Quand Seymour Pradel, plein de la reconnaissance de l’esprit, défend |l’en- seignement gréco-latin et parle de la « verlu éducative » des langues mortes et des littératures antiques, entend-il aflirmer, sans nul souci des contingen- ces, que cette « vertu éducalive » est également etticace dans tous les milieux? Ce serait se mettre en mauvaise u- re au regard d’Edmond Paul dont lta pourront avoir la consolation d’en con- server le culte dans ce « conservatoire» prévu par Doret et ot elles seront en- seignées 4 ceux qui voudront les ap- prendre. C'est que «les temps modernes, dit Pierre Beudin, ne permettent plus 4 devrait logiquement et presque sur toutes choses commencer par /inno- vation. C’est la commune conclusion de tout ceux qui s’occupent ici de | enseigne- ment national, et la moindre publica- tion ou ie moindre écrit de caractéve pédagogique, est une critique des mé- thodes actuelles. Ouvrez le rapport gé- néral du Congrés des professeurs de Venseignement secondaire, tenu eu 1904; vous n'y trouverez pas une page qui ne récéle une critique justifiée de ce qui se fait actuellement dans |’ensei- gnement. Mon sentiment n'est donc pas isolé sur ce point ; il diflére Pout étre sur Vimportance compardée des matiéres, Je voudrais, sans étre long, dire un mot sur l’enseignement historique en général. Pourquoi séparer I’étude de l’histoire d'un pays de celle de sa géographie, de celle de sa rt orologie particuliére et de ses conditions climatol iques, puisque les sociétés ne moat difldrentes u’a cause de leur pendance v avis de toutes ces conditions ? Pour Vhistoire plus particuliérement, ne devrait-elle éire celles des sovié- tés humaines, de leurs conditions d’exis- tence, des i qui, aux diverses ques de leur évolution ont rédoulné dans uo sens vals aut Vautre, des ailets ns ou mauva ont réeulté de ces diverses orientations, — ne le pas étre tout cela platét que I’histeire politique des pays et de leurs en tant que conséquences des actes ou traités politiqaes ? Ea d’autres termes, ne conviendrait-il pas mieux de nous enseigner l'histoire des habitants d'un pays, en tenant compte des distinctions sociales, que deaous apprendre histoire a. oe.’ o_o! Blache devient maintenant facile fe ma pensée sur le genre d’édu- me et d’enseignement général a don- pe jeunes Haitiens ; car cette édu- Muit-étre toujours conforme aux ons générales d’existencedu peu- Sguel elle est destinée. erie qu’on fasse bien attention a mje dis de fagon ad concevoir ma metelle que je Wexprime : j’ai dit metre Education doit étve conforme adilions générales d’existence du hailien. Je n’entends pas nier me des dcoles spéciales pour les B gens qui entendent embrasser parriéres auxquelles elles doivent sont sollicités ailleurs, nous ne nous upercevons pas de ses résultats. A quel int pourtant ne doit-il pas alimenter a plus grande partie de nos ateliers et usines ? En tout état de cause, n’étes-vous pas uré de constater que bon nombre de nos fils de famille, depuis qu’ils sont réplique est : « Nous n’avons pas & fai-|sortis sie ces solléges, meurent de faim re des savants, nous ne prétendons pasjou n'y échappent qu’a la condition de jalonnec les routes de l’humanité. Lais-|végéter en parasites de leurs familles, sons ce role aux peuples qui forment|tandis que, 4 la Tannerie Continent:le, avant-garde de la civilisation. Ces peu-|dirigée par M. Marcou, et peut-étre ples eux-mémes, étrangement ébran-| dans bien d’autres ateliers de cordon- lés dans leur constitation sociale, com-jnerie, d’obscurs gens du peuple ga- MNous avons A nous élancer asns des|souliers quills moatong ae far Rare te ani -| Nous avons & nous élancer dans des/s%0u u o rri- wae sds 7 ‘e bor "Ton" faire voies toutes frayées. Nous avons moins| vent parfois 4 en monter trois paires wedustriels ou d'agriculteurs, {4 reprendre des théorieg ou 4 en balir] par jour % : ; déiruire chez le plus grand qoa nous approprier les conséquences| — I! faudrait donc condamner le jeane ie ten ; . | p@oit conveair cependant que ceux m destinent aux professi ns d’avo- ” médevin, d’ingénieur ou de lit- as He sont qu’une trés romarqua- meorité et qnel’on ne saurail ee seule faire les frais d’organi- pe aulres d’un sysiéme général ment. Penso bien sincdrament que |’a- me et l'industrie sont plus faites ae un ® prospére que n’im- Rawle ade poofestions liteérales y-- Gue toutes les professions z embrasser une | de celles qui existent. 7 Haltien 4 trouver I’apprentissage de libérale ov o-lle de se desti-| « Quand nous aurons marché, quand mAce aux emplois administra-|nous serons arrivés au point ot sont . les autres peuples, que nous serons re- liés au mouvement de la civilisation, peul-étre il nous sera possible, permis alors de songer 4 sjouter notre rameau a l’'arbre encyclopédique de hum anitd.» Vense ent professivnnel dans n’im- rte fequel des stablissements ot il fai plairait d’entrer. I! faudrait, dans ces conditions, qu'il fut aristocrate de bien vieille souche pour persister 4 en- tretenir contre les professions manuelles le préjesé de noz jours. ( faad mM Outre, of de fa | Pro nag, détruire dans Vesprit le préj iposé par fa so- “tes 3 re’ manuels,— et facon le plus » développement phy- da eo se ~ sans avoir besoia d’exhu- rait’ enstite voir 4 agencer|e2 quelque sorte extéricure de ce pays ? j enaiete a les habituer. a aa mas Eimond Paul, nous pouvons en/d’une fecon véritablement moderne les Les actes politiques n’étant inten efensing sathn iale Oil croire Windsor Ballegarde quand il rap: différentes parties d’un systéme général | conformes aux ins ot aux in Bey fase went, se [pes lu aco yer coy gadncatn "od da langues rca | ang sos, sna bon ni ae proting otal os ortre | vue de cette etilite sodkale. Madani et \ensei-| disco: ‘ ivent 4 f'é- - dene toutes traction que nos enfanis recoivent faine pes, sciences physiques ot naturelles, . ie ae 4 ‘ epécia- cole et 12 vie .telle que noas we, ‘ | A UBMADN LA FIN. A ONE a: