PORT-AU-PRINCE (natn) MARDI, 12 NOVEMBRE 1907. Le Hatin ABONNEMENTS pak MOIS Une Gourde D’aVANCE Dérpanraemunre & ErnancEr vrais de poste en sus. ETUDE taerament Halen XVII est bon d'insister un peu suc le ca- nclére de la poldmique soulevésa 4 ce mjet .eutre Edmond Paul vt son con- wadicleur francais, car elle marque un burnant dans l’orientation de notre en- wigaement. A proprement parler, |’ad- ministration de Gelfrard versait déja et profondément dansl’excés de Venseigne- ment intellectuel et Edmond Paul, avec we clairvoyance @ laquelle on ne sau- rut assez rendre hommage, invoquait wolre état social et les précaires condi- lions d’existence du miliea haitien pour mpérer un peu l’ardeur qui était de mi-e— et qui l’est eacore de ds jours — dang la diffusion mal en- Wadue de la lumiére intellectaelle au tin de la jeunesse hailienne. Edmond Paul, partant de ce point de vee que nous sommes pressés parce que sous sommes en retard, voulait que ous ne prissions des comaaissances wientifiques que juste ce qu'il fallait fears adipter & nos conditions d’exis- » Rous permettre de satisfaire & aos plus urgents besoins, et non-seule- meat cvoluer en pleine opportunité, ail encore faire évoluer avec nous le leu haitien, c’est-a-dire le promou- coir (fers un état secial meilleur au 9 de vue de la richesse et du bien- Quant 4 la partie littéraire de notre Pipmeat, vous allez voir en quoi it consister : « Je réduis, pour j iPrfeent, la portion de littérature ere & notre avancement, tant au ' ‘qa ad ma‘ériel, 4 1a facile com-, de i: pensée, a sa rapide ‘Tout ‘temps passed a po- @au-dela de cette limite est ‘ui, seion moi, doit étre @arichir le fond. » ureusement pas la note | mathe Compete dans la disection de nutre | om . pub! Wenn, ates * 5 ‘ que et aostions qul Pour tout ce qui concerne !’'Administration du Journal, s’adresser & Monsieur Dracravr ! Clément persuadaient que civilisation est sur- tout synonyme de lumiére et que notre intérét était de pousser no3 enfants vers la lumiére pure, sans nous inqui¢- ter de savoir si, pendant ce temps, nos familles s’appauvrissaient et si nos con- ditions d’existence devenaient plus dif- fiviles. Et c’est exactement ce qui est arrivé. Dans son Apergu dun plan de gou- vernement écrit en 1892, le publiciste hailien est revenu sur cette préoccu- pation qui lui était chére et nous pou- vons y lire ce qui suit : « Kcoles primaires deux degré:. t introduire, .utant que possible : pour es villes, les notions théoriques et pra- tiques d’arts manuels (petits ateliers industriels ); pour les campagnes, les notions d'agricullure également théori- ques et pratiques ( Jardins annexes, petits ateliers agricoles. « Dans les écoles secondaires ou lycées d’arrondissement, avec l’enseignement néral on continuera la préparation a lapprentissage professionnel, aussi bien pour les jeunes filles que pour les gar- ons. ‘ « Maisons pénilentiaires dans les villes etdans les campagnes. Eofants des deax sexes, a corriger. Varidtés d’enseigne- nents élémentaires et professionnels ( allumettes, barriques, vétements, sou- liera, reliure, charpente, jardinage, etc. au goat des enfants ). » oila, en apercu sommaire, ce que son patriotisme inspirait 4 an homme dont les sympathies pour le peuple n’ont jamais pu paraitre suspectes et dont pourt.nt les conseils, pss plus sar cette matiére que sur d’autres, n’ont été suivis. 2 t e Nous n’avons visé qu’d’ étre des sa- vants et nous nous sommes alors accu- Ié- a& la plus humiliantes des faillites sociales : vingt pour cent & peine de la pulation de nos villes savent lire et senire, et la proportion dans les cam- pagaes atteiat probablement pas cing ur cent. Nous avons donc perdu notre emps et notre argent. Je. dernidroment le peu de atellectuel accompli par notre ot ole disais a ola oa af rnd usieurs, a area real ot ga’ll ne doit rententire 4 dels caltare intellectuelie devenue plus QUOTIDIEN ue it n’y a pas Se ee OS eee LE Magloire, , REDACTION-ADMINISTRATION 435 RUB ROUX, 45. profonde chez Vinfime minorité adon- née 4 cette culture, sans guwil soit vrai que I‘instruction générale soit devenue plus étendue. Ecoutez ce que fun de nos rédacteurs vient de constater en rade de Santiago de Cuba (1) : «Sur le pont de premiére ( du steamer Salvador ), autour de la table prennent siége, aréopage sévére et mo- ueur, le Consul d’Haiti, les employds e la Douane et le médecin du Port, et voici que vers cette table est dirigé le troupeau grouillaut des passagers de troisiéme, ce sont les émigrants. « Et d@’abord, voici les espaggols ve- nus de la Catalogne ....L'appel des noms commence, chaque émigrant doit payer un dollar pour avoir le droit de desceadre, il doit décliner ses nom: et prénoms, ct dire pour quelle mine ou pour quelle plantation, pour quelle industrie il a été engagé. « L’un aprés l'autre, ils subissent Vinterrogatoire, paieat ct s’en vont, les hommes portant sur lépaule, dans un sac Brossier, tout ce qu’ils pozselent, les femmes trafnant aprés elies de pe- tits enfants blonds et sales. « Les passagersa de premiére altendent avec imputience la fin de celte cérémo- nie pou avoir leure xeat. Maisquoi!... Voici un autre troupeau qui s’améne, c'est celui sles paysans haitiens, émi- rants aussi, etla scéne recommence. fis sont cent quatr :-vingls | « Avec eux, cela marche plus vite: on n’a pas eu confiance en eux, et le lar de droit dentrée, on le leur a fait payer déja a Vagence du bateau en Haiti. Il3 n’ont qu’a répondre a Pinterrog.toi- re et c’est pour l’aréopage la partie amu- sante de la besogne Tous les Catalans savent signer, Jes Hailiens nz le savent pas elils sont trés embarrassés méme pour décliner leurs noms. ...» La scéne est typique, n’est-ce pas? Elle est prise sucle vif et len seigne- ment que I’on peut en dégagor est grand et multiple. Voici un de ses co'éa: la condition humiliante da type social hal- tien ag «regard de son correspondant des cam pagnes espagnoles, et notez, je vous prie, Jes conditions particaliéres qui marquent cette scéne. L’émigrant aol débaryue chez un ennemi, socialement ; ° ' @) Voir le « Matia » da 8 Novembre. Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux on Bonne-Foi. t; car ngtemps que l'Aagio-Sa-/, — numéno 4 () cenriaxs. Les abonnements partent du rer. et du 35 de chaque mois et sont payables d’avance Lee mapuscrite ineérée ou mom Be sent pas remis. xon I’a chassé de cette terre depuis long- temps frappée de la décadence carac- téristique des pays latins, terre dont évolution a repris sur de nouvelles et plus solides bases, puisyue Cuba qui naguére envoyait des émigrants au_de- hors, se trouve auioard’ hui ouvert 4lim- migration. Eh bien, il estparti de chez lui, libre de toutes entraves, il accom- plit réguliérement et sans étonner per- sonne une formalité fiscale et continue son chemin. L’émigrant haitien se heurte 4 des hu- miliations 4 partir de chez lui: agence une ligne de bateaux,— dont la na- tionalitd est précisément celle de son ancien maitre, celle qui couvre Pensei- gnement, les institutions et les mceurs de son pays, — commence, dés le sol haitien, 4 le marquer d’un signe de mé- fiance : et voila pourquoi, sur le pont de preiniére du bateau de la Compagnie transallantique frangaize, des passa- sera de toute nationalité ont pa _ s’of- fvir le spectacle gratuit de 189 haitiens quine savent pas signer leur nom, alors que depuis sous Geffrard, c’est-a- dire avant probablementleur naissance, la socisté de leur pays est partie, tou- tes voiles dehors, 4 la conquéte de fa lumiére iatellectuelle. Je sais bieu qu’un livre réceat écrit pur P’éminent M. Léger, envoyé extra- ordinaire et ministre plénipotentiaire uux Etats-Unis, présente les choses sous un jour tout différent ; car on y peut lire ce qui suit : En faisant constater les efforts inces- sants que fait Haiti pour instruire ses enfants, nous réfutons par des actes les plus absurdes calomnies de gens de mauvaise foi qui, pour des raisons d’eux seuls connues, veulent quand mé- me représenter les Haltiens comme ré- trogradant au lieu d’avancer. Toat étran- ger impartial peut se rendre dans nos coles et contrdler par lui-méme lesfaits consignés ici ; il peat voir jes file de campageaards gui sortent de ces écoles et constater de ses gous les progres accomplis d'une gnération 4 [a ° Un peuple qui s’impose tant de loards sacrifices ne suarait étre cond on me retournant 4 la barbagie, A iétat ———_—_————_—_—_—————e ee EtUCE 06 AP Gh Dube | Sone Pome lel A de Malls el Go. | Léaeetdation: MAISON DE CORDONNERIE Avocat Speciolt¢ées F. 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Lt tige souterrai- ne donne naissance 4 des racines dont yui d’ailleurs corrobore comme suit 1a Je caractére essenticl est d’étre entre justesse de mon observation : e Les écoles rurales telles qu’elles fonctionnent, la ot elles accu- sentun fonctionnement passable, —ont /passun carectere aulre que celui d’un ut . si quelles | de ‘sortes existent,— la ou elles existent, — telles i l’intervalle coupces, 4 des espaces trés rapprochés, d’étranglements circulgires,daps desquels I'écorce, acquérant beaucoup d’épaisseur, se reléve en espé- cet d’anneaux trés saillants. Un dessin mieux fait comprendre ces détails que trompe-l'veil. Nous donnors a cette cette longue explication. masse campagnarde Villusion, d’ailleurs ussez peu déguisée, «’un enseignement | rout, est indigene au Brésil et L’Ipécacuanha, nom portugaisadopté par- pousse en éiémentaire qui a suffisamment fait’ forat habituellement par touffes que les ses preuves par la négative de tous ré- | pog sultats, pour nous fournir l’occasion de constater, — sanf incurable cécité, — qa@’il n’existe gucre. » ADDS DUT ARS: RENSEIGNEMENTS METEOROLOGIQUES Observatoire DU SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL Lunpi 11 NOVEMBRE Barométre 4 midi 761,6 minimum 19,8 Températureln nas 31.9 Moyenne diurne de la température 25,5 Le ciel a été clair toute la journée. , Quelques nuages aprésle coucher du so- eil. Couronne lunaire 4 8 h. Agitation microsismique depuis 9 h. du soir dans la nuit du ro au rr. Le barométre est monté légérement. J. SCHERER Fermeture de la malle Lamalle pour Inague, New-York et |’Eu- rope par le steamer Alleghany sera fermée 13 courant @ 4 heures trés précises du soir. Celle pour Petit Godve, Port-de-Paix, Cap-Haitien Pto Plata, S.J. de Pro Rico, Guadeloupe, Martinique, Saint-Thomas et l'Europe par steamer Montréal sera fermée demain 13 du courant & 10 heures pricises du matin. Port-au-Prince, le 12 Novembre 1907. Décés Est morte ce matina 11 heures Mme ALEXANDRE JACKSON née ADELIA JonEs.— Les fanérailles auront lieu demain aprés-midi, en |’Eglise Episcopale. convoi partira de la maison mortuai- re, sise, Rue de Bretagne, pres de Mr Alex. Battiste. Nos sincéres condoléances aux parents de la regrettée détunte. Tribunal Criminel Audience du lundi, 11 Novembre Le Jury sous la présidence de M. Luders Moise avait 4 entendre l’affaire de la nom- mée Thénaise Aristide qui, dans un mo- -ment de jalousie farouche avait bralé la maison d’une maitresse de son mari. Beau drame ionnel dont a su tirer parti M* Nevers Constant, si bien que mal- gré l'autorité du chef du Parquet, M¢ Inno- cent Michel Pierre qui soutenait l’accusa- tion, le Jury a renda un verdict d'acquitte- ment en faveur de l'ardente amoureuse. Thématee Aristide a été mise en liberré. eros ou arracheurs d'Ipéca (‘Puaya) sou- lévent A aide d’un baton pour récolter les racines. Cette récolte peut atteindre 5 4 6 kilos dans une journée, mais elle diminue de moitié par la dessiccation qui se fait au soleil. Cette racine cassSante, A saveur iicre et ameére, J odeur nauséabonde, est le vomi- tif par excellence depuis une centaine d’an- nées qu’elle est bien connue. On l’admi- nistre principalement sous forme de pou- dre délayée dans de l'eau. Le principe ac- tif est beaucoup plus abondant dans |’écor- ce que dans J’intérieur ligneux qui doit étre rejeté. Rafle Mr L. Hodelin prévient Messicur; ‘es intéressés que la Rafledu cheval rouan, au- ra lieu mercredi 13 courant 45 heures de laprés- midi, au café Dereix. Feuille adhirée Le Directeur de l’Ecole rurale de Mo- mance ( commune de Léogane ) , avait perdu sa feuille d’appointements du mois de Juillet 1907, s’élévant A Vingt-cing gour- des et visée ;par le payeur de Parrondisses ment, la déclare: nulle, duplicata devant étre obtenu. Sterne Henry Tribunal de Cassation SECTION CRIMINELLE Audience du Lundi 11 Novembre 1907 Présidence de Mr le Président H. Le- chaud Le Tribunal pre d siége 1 dix heures et demie du matin et prononce lI’arrét sui- vant : Celui qui dit qu'il n’y a pas lieu a sui- vre contre Mr Maxi Délice, juge de paix des Verrettes sur la dénonciation du sieur Georges Nunés comme son complice dans les faits de faux en écriture publique et au- thentique et d’usage de faux 4 lui imputés. Entend ensuite les affaires: 1° — Prise a partie dirigée par le sieur Piercilus Pierre contre le juge de Paix de Saint-Marc. Le Rapporteur, Mr le juge Jérémie, lit son rapport. Le Ministére Public, M: Luc Dominique conclut 4 l’irrecevabilité du pourvoi quant 4 présent. 2° — Eugéne Pouille contre Léandre Larencul, Charles et Louis Lilavois. Le Tribunal, sur la demande de M* Lé- ger Cauvin, renvoie la ion de laffaire 4 l’audience de mercredi. Le rdle épaisé le si¢ge est levé. Attention Un étranger voudrait acheter une collection de timbres-poste. S’adresser au bureau du Matin ou a I’Hotel-Bellevue. Port-au-Prinee, 12 Novembre 1907. Le voyage de l’Empe- reur Guillaume Bastin 10. — Le verese de l'empereur Guillaume en Angletei=e sescite peu d'en- thousiasme en Alle . Le souverain ar- rivera a Londres landt; aprés ene semaine eves cielles, il se pour une période d’une durée indétermindée dans I’ile Wight pour s’occuper du soin de sa eaned Rpres 10.— Le yacht impermst Ho- henzollern » 4 bord Yduquel se trouvent em ret Vlimpératrice d’Allemagne a mouil!é & soir avec les croiseurs qui l’ac- compagnent au large de « Selsea Bill ». Le brouillard qui régne en ce moment a em- hé les navires allemands d’entrer dans a baie de Sandoun (ile de Wight ). Lonornes 10.— A mesure qu’approche le moment de l’arrivée de l’empereur d’Al- lemagne a Londres les inquiétudes des au- torités anglaises ne font que croitre. Nouvelles EUPAngeres DEPECHES RECUES CE MATIN Les Socialistes angiais et lEmpereur ad’ Allemagne Lonpres 8. — Un des chefs du parti so- sialiste anglais dit que les membres de ce- lui-ci ont Vintention de rendre aussi désa- greable que possible la visite que l’Empe- reur Guillaume doit faire 4 Londres mer- credi prochain. Un ancien ministre en jugement Rome 8. — La continuation du proces Nasi, l’'ancien ministre de instruction pu- blique, a été accompagnée aujourd’hui de plusieurs incidents provoquds par Mr Ni- cotti, Pancien député socialiste; le langage inconvenant de ce dernier I’a fait expulser de la sale. La Crise LonDRES 9. — 121.000 livres anglaises en lingots dor ont été retirées aujourd hui de la Banque d Angleterre pour étre expé- diées aux Etats-Unis. La situation au Maroc Paris 9. — La situation marocaine s’é- tant sensiblement améliorée, le Gouverne- ment décide de faire rappeler en France quatre des croiseurs ct neuf des torpilleurs actuellement dans les eaux marocaines. Francais et Américains WASHINGTON 9, — Les dépéches de Paris qui citent les protestations du journal le « Temps » contre les menées des _protec- tionnistes frangais, sont considérées ici com- me une indication du désir du Gouverne- ment Frangais de prolonger le modus vi- vendi qui expire le rer mbre. Il ya quelques jours, 1l’ambassadeur de France, Jusserand, a soumis au dépar- tement d’Etat une contre-proposition dont on ne connaiv pas les termes. demandes de certains protectionnistes frangais qui in- sistent pour que le tarif maximum soit ap- iqué aux marchandises importées des Etats- nis et I ition des _vignerons améri- cains a la réduction des droits d’entrée sur les vins frangais, t la situation dif- ficile en il en sera ainsi jusqu’a ce que le congrés américain se décide 4 agi Priére d’aviser )’administra tion de la moindre irrégularité dans le service du «MATIN» afin qu‘il y soit de suite reme- Derniére heure Lonpres 11.—- Le roi Edou . ne Alcxandra ont regu Empercar pératrice dAllemagne a leur arrivée 4 hen tion de Windsor 4 4 heures 35 dy soi sa Les salutations échangées, boss Mai . se sont rendus au chateau de Windso J'ai ’honneur d'aviser le co ~t le public en général quo jai ch Mensieur Maurice Chériez, de la pro- curation de ma maison de Commerce de Port-au-Prince et conjointement avec Monsieur Chai:les Bardinal de a procuration de ma mai it- la proc son de Petit Port-au-Prince, 12 Novembre 1907, F. CHERIEZ. Consulat d’Italie __ La Colonia Italiana & avvertita che il Regio Consolato di S. M. il Re d Italia © stato trasferito in via Maga- sin de l’Etat, N° 132 primo piano. _L’ufticio consolare @ a lore dispo- sizione calls ore 2 alle 4 p. m. tat i giorni meno i festini. Port-au-Prince, 12 Novembre 1907. Il consoled’ Italia, ALFREDO DE MATTEIS » La Colonie ltalienue est avisée que le cons..fat de sa Magesté le Rui dl talie a été transféré, Rue du Magasin de PEtat we 132, premier étage. L’office coasulaire est 4 sa disposi- tion de 2Zheures a 4 heures p.- @. tous fes jours, les jours de féte excep- tés. Le consul d'Italie, ALFREDO DE MATTEIS. Fabrique de chapeaux La Fabrique de chapeaux installée 4 ‘Ecole des Arts et Métiers, ancienne- ment Maison Centrale, sous la raison sociale de Vve P. Benoit et J. C. Gai tuau al’honneurc d'informer le public qu'il trouvera en son dépdt un bon stock de chapeaux de paille supériears pouvant satisfaire les gou's les ples difficiles ; malgré ces avantages lle met ses chapeaux en vente aun pnx modique détiant toute concurrence. La fabrique informe en outre le pe blic qu’elle est la seule quai en con or tionne a Port-au-Prince et ce avec concours drouvrieres venucs expres sément de I’Etranger. ; La fabrique répare aussi toule som de chapeaux. Bon marché except nel. Avis communal Les contribuables sont informés queles feuilles arriérées, Année 1997; sont seules admises ¢# compensation dans réglements a la Commune, ce, proportion da tiers.