qe ANNEE, N°? 159 PORT-AU-PRINCE (uasit) ABONNEMENTS : PAR mois Une Gourde D’avANCE | DEPARTEMENTS® & ETRANGER : vrais de poste en sus. Quand, dans ce jorrau oavart:- ment consacré a la propagation de faines idves sociales, le lecteur voit souventrevenir sousses yeux les mo!-~ familie », « devoirs de _ famille », ‘obligations d’ordre privé », il dort étra assez souvent sollicité de crier au eultisme et decroire que, dans le ‘bat d’en imposer, nouseabusons a feasein des formules de doctrine mc- é. Itse tromperait fort, en le croyant uasi, car trop souvent nous nous im- posons nous mémes la tache de dé- pouiller les furmules de Jeur prestige, pour que nous eussions pu devenir, hotre tour, victimes des malenteu- dus de cette sorte. Dailleurs, detoutes les propositions | qa@ nous avons énoncées jusqu’ici, aucune n’est susceptible de faire échec idavtras, et l'une des caractéristi- ques de la doctrine sociale A laquelle hous nou sommes rangés est praci- “ment la logique réciproque des con-; nces. A la vérité, il n’en saurait bh aatrement d’une école qui a éti- Dt dans les faits ses fondements les G8 intimes et gui ala généreus> fmcience de tout contré!er par les ails, sans que l’a priori puisse jamais “oir 4 ses yeux autre chose que la Yeur d’una fragile hypothése, jus- ae moment de sa consécration dé- tive par les faits. Apres avoir dit toute limportance 8@ trouve attachée & la valeur de a 6 sociale que constitue l’individu, 50 Saurait trop s’étonner de celle Bonus reconnaissons a la famille Sat le premier groupement cons- aba Spe les liens natarels et l’inter- Waa wn infranchissable entre Vindi- “al et la société. Groupement, méme quand iln’est My reanisé par les constitutions ci- Tema, est plus ou moins radimentai- Sat par les coutames ou les eck, Pimitives, et il n’y a pas de Gh ls inet Cmbryonaaire qu'elle soit, enitle n3 puisse se_retrouver rae, princi s _cosentiols aul se . par la suite avec pro- te iddes et de la civilisation. EEE ee re QE nn | ae ee ee ee Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, 2 NES 2 ES See ee oe ~-——. ! i DIRECTEUR? ! Clément —_—_---- i I ti ; a ii it , 45, RUBS wert eso ee ee ae ne ee a ee eee ee * a Ee Nous avons donc raison de croire: qu’un iment social si constant et si stable, qui cvo'ue au gré des saciétés s’améliorant avec elles ou avee clies| rétrogradant, marque avec précision et certitude le d-ures da progeés social, comme lo chvonometre marque le temps sans pouvoir se tromper. Nous disons plus: ce n’est pas la famille qui évolue selon la convenan- | ce de la soci4té ; c’est celle ci, au con-| traire, qui regle ses mouvements : | | Vévolution familiale. Les rapports en- tre les deux termes restent néanmoins ies mém-s et nous sommes ,ample- ment autori-és a interroger létat des famille: haiti nnes sur notre véritable degré do civitisation. ef s Tant pis si la vérité qui sortira de celte Cousuliation est accablante. Ce n’est pas en se faisant illusion et en se bouchant les yeux qu’on a chance de mareher droit et de Pavant; 01 risque puto! de s’égarer, de se bous- culer a tout et de se faire mal. Je crains fort que ce soit ce qui nous est arrivé ; Voy ns un peu. . En acceptant la famille telle qu elle ast instituée par notre constitution Cl- vile, elle est dominée de son plus haut ar l’autorité paternelle, ou pour par- er le langage du texte, par la « puis- sance paternelie.» Subsidiairement, ’autorité maternelle surgit, entourée de toutes les précautions tutélaires nécessitées, aux yeux ar l’infériorité juridique d e pére et la mére, voila lt premiers de la famille légale et a de la fa uille naturelle, fait que rendre réalle et gation | our femme le fait de sunir création. ; Jeol a voulu surtout que fa socié- puisse faire fond sur cotte oblii- ilement transgressibDie. on faction de famiiies haitiennss cette sécurité des ob'i- td gat . Or, combien offrent a |a loi tions qu’elle réctame et qui est tel-! les fondateurs ue ement impéricnss doe, des leurs pre- de notre Indépendance, la loi n’ayant) véritable Vobit : ‘impose pour Vhomm: et /a: We fait r dans un buty ee eeeiend MARDI, 8 OCTOBRE 1907. (in a. + ee ok iLagloire, REDACTION-AD MINISTRATION OUX, 45. 2 ED Pee Se eeaeennianeape nated “wren 2 Re ED RS OF a ORES on sadresser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi. a en oe ae LE NUMERO A(0) CENTIMES. Les abonnements partent du rer. et da rg de chaque mois et sont payables d’avance Les manuscrits insérés ou non De sont pas remis, (miers actes civils, l’ont ré-lamée des;découle aujourd’hui de cette série de icitovens hailiens ; combien ? covsidérations qu'elle n’est pas non Nous cntendons ici le mot « famil-| plus en progrés moral. Q’est-ce a dire ? les » dans son sens le plus large et ! sans aucune distinction sociale, et nous promenons no‘re interrogation dans tous les milicux, donut notre bourgeoi- -ie Mest que Vofime minorité. Nous la promenons dans toutes les parties de nos villes, dans celles qui sont le inieux fréquentées, dans celles qui le sont le plus, au-dela de nos portails, dans les banlieues, dans les campa- nes. Car la société haitienne est faite de tout cela, et c’est tout cela qui ix?constitue, par couches et par éta- ges, avec ses hauts et ses bas. A cette interrogation, un spectacle répond : c’est cetui des placgages qui foisonnent dans tout ce que nous ve- rons de dire, c’est-a-dire des unions libres et il faut entendre par la non pas seulement les unions librement consenties - car les mariages le sont bien—, mais les unions perpétuelle- ment dissolubles sans le concours so- cial et 'ennuyeuse mise en ceuvre des moyens légaux. Cette réponse est alors d’une im- fichse por é@ sociale, car nous avons ctquecct intermédiaire entre VPiudi- vidu etla socicté qu’est la famille, est infranchiosable, qu’il arréte nos pas a fa facon d’un puissant obstacle et nons empéche de marcher. Il n’y a pas de société sans famille et il n’y a pas de famille sans les res- nuusabilités légales. 2 * s Comme toute chose ence monde entraine ses conséquences, la famille du Iégislateur,| libre, qui est le type le plus courant elafemme.jda groupemnent que nous étudions, es facteurs| entraine comme conséquences fatales ussilla polygamie pour l‘hoinme etla po- lyandrie pour ta f2mm:>. On ne veut étre libre, n’est-c9 pas, que pour poa- voic mieux et plus courir. Or, la polyg mie et la polyan-lrie sont apanage certain des sociétés peu pavancéas et oncoroalétat sauvage ; ‘et si vous trouvez, comme moi, qu’el- les fleuri3sentdans notre société, vous ‘me dispenserez de formuler ma con- ‘clusion. Jai essayé do démontrer derniére- ment que la société haltienne n'est ‘en progrés intellectuel ; voila qari Sinon que l’ceuvre sociale intéresse tout le monde et que chacun doit s'y appliquer de toutes ses forces, non pas en faisant des révolutions, ni en s’acharnant aprés la besogne poli- lique, mais en se réformant d’abord et en nous ahsorbant chacun dans son amélioration individuelle, au point de vue intellectuel et au point de vue moral: le tout alors convergera de soi-méme vers l’ceuvre de perfec- tionnement social. Au point de vue spécial qui nous occupe aujourd’hui, les principaux ouvriers de notre avancement sont les pasteurs religieux. Ce sont eux sur- tout, eux presque exclusivement, qui ont accés dans les préoccupations morales de nos populations rurales — les plus fortesen nombre et en impor- tance,— et la sociéte haitienne a une grande partie de son salut attachée a leur activité et 4 leur conscience. ‘PAIS DIVERS Renseignements utiles Cacaoyer Le Cacaoyer est un arbre de taille mo- yenne, variant entre 4 et 10 métres de hau- teur, avec de grandes teuilles coriaces ot de nombreuses petites fleurs naissant le plus souvent a l’aisselle des feuilles tombées. Un petit nombre seulement de ces fleurs se transforment en fruits; les autres se Aétride sent et tombent. Le fruit, d’une des varié- tés les plus estimées est appelé Cabusse ; il renferme de nombreuses graines ou féves. , 7 Li pattie da Cacaoyer est I’ ue tropicale ; il existe a l'état spantané dans les foré:s de la vallée de l’Amazone. et de ses afflucnts, ainsi qu’a ile de la Trinité. Au Mexique, on le caltivait avaat l’arrivée des Espagnols ; ses graines étaient déja ai estimées qu’on s’en servait méme de mon- naie, et l’usage de boire da chocolat — te mot est d’origine mexicaine — y était gé- Avjoard’bui,le Cacaoyer est l'objet d’is- portantes cultures dans oute la pas chee- de de l'Am¢crique, dans les Indes néerlan- daises, 4 Ceylan et dans l’Afrique tropicale. L’industrie de la chocolaterie introduite du Mexigue en Espagne, dz la en Italie puis en France, n’a_ pas tardé 4 prentre chez nous une importance de plus en plus considérable et actuellement la Frince est le plus fort importateur de Cacao. La culture du Cacaoyer n’est possible que daas certaine conditions. C’est un ar- bre délicat, exigeant sous le triple rapport de la chaleur, de l’ombre et de Phumidité ; il demande aussi d'tire abrité contre la violence des vents, si redourables sous les tropiques, car il l:ur résiste mal, sa racine pivotante ne le retenant que faiblement au sol. Le Cacaoyver rapporte 5-6 ans apres se- mis, mais ce n'est qu’a la dixi¢me ou dou- ziéme année que la récolte donne son plein rendement. II fleurit et fructifie toate l’an- née ; on peut récolter de méme, mils en général on ne le fait que deux fois par an 4 des ¢poques dépendant des régions. Dans certains pays, apres avoir coupé les cabosses, onles laisse fermenter en tas avant de les ouvrir ; dans d'autres. la fermen- tion ne se fait qu’apres ; ailleurs meme, on ne la pratique pas du tout en se con- tentant de laver et sécher les graines, ce us parait t-il, nuit beaucoup 4 la qualité u produit. Un Cacaoyer en plein rap ort porte en moyenne une quarantaine de cabosses pe- sant fraiches environ joo grammes chacune; le rendement moyen varie entre 1,/2 et 3 112 kilos de graines s¢ches par arbre. Le Cacaoyer a de nombreux amis — en- nemis au point de vue de Vhomme — gui puettent ses truits, ses teurlles ec meme Pécorce: singes, antiiopes, rats, perroquets, criquets, tourmis, chenilles coldopreres et pucerons, non moins que des chiuapiznons et autres vepetaux parasites dont on ne se défend pas toujours avec succes. M. Thales Luly Crest avee le plus grand plaisir que nous appronons bt nonanition de M. Tha- lés Luly aux delicatestonetions d’avocat du Contenticux. M Luly a été substitute du commiissaire du Gouvernement pres le Tribunal civil et pres le ‘Tribunal de Cissation. IH est certain qu’au nouveau poste ot vient de lappeler 1a confiance du President, il donnera la plus complete satisfaction A ceux qui se trouveront en contact ave lui, Nos félicitations. RENSEIGNEMENTS METEOROLOGIQUES Observatoire DU SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL Luxpi 7 Ocrosre Barométre 4 midi 762,1 minimum 2I, Température} imum 3 43 Moyenne diurne de la température 26,4 Le ciel est resté assez clair jusque vers 2 h. et s’est couvert vers 4 h. Un orage est prét 4 l'Est vers 4 h. 20 m t le Nord. pluie est faible et intermittente, mar- quant au pluviométre 6,2 milllmétres. no” premier orage a passé par le Sud a 3 Le barométre a continué 4 baisser légére- ment dans la nuit. J. SCHERER et Nominations Par commissions de S.E. le Président de la République, ont ete nomunes : M. Léon Hyson, protesseur de 2e ordre au Lycée National ; —M. Horatius Laventure, professeur de 2e ordre au Lycce en remplacement de M. Samuel Polynics, décéde ; M. Daniel Apollon, protesseur de rer ordre au Lycée en remp!acement de M. Cleé- ment Bellegarde, deccde 5 —M. Perpignand Moticre, professeur a VEcole Protess:onneile en remplacemzut de M. Jean Guill t, admis 4 Ia retraite. Noscompliments aux nouveaux profsseurs. Aiministration postale SERVICE INTERIEUR Lettres recommandees en souffrarice Alfred Delerme, Hiram Hibert, Ph. Du- | poux, Jos. Adamis, Starck Brouard, Hluine | ; I wen pense do vous et ce guwil attend encore de Mathon, Louis Jh V. Delerme, Casséus Bernard, Mme Ed. Beaubrun. Avis aux patentables La caisse comnmmunale est ouverte aux pa- tentabies pour le réglement des patentes de Vexercice administratuif, 1907-1908. C'est le moment de mettre ceux qui ont A acquitter cette imposition en garde con- tre lesfeuilles communales, quelles qu’elles soient ct quelque incontestables qu’elles paraissent, qui toujours leur sont Ottertes par lesintéress¢s pour ctreadmises en com- pensation. Nous crovons savoir que ce genre de re- glementa cid Pune des crases des ditticul- tds pecuniurcs Gul se sont assez souvent Gevees entre Vadminiwriaien Comimunale et des portcuts jet Mots me suurions trop cnevager, ay de meénasr tous ics interes, les nevoeunt. tout puricuherement, & con- sulter de Reooveur Comrrunal sar ha vali- dité desteucies quilgur soa oftertes, avant de coatracter Qucuae araice de teuilles. Wa “ia 2 ° Ce mating A 7 heures, en PEYise Ca- tédiaesa cteccicord ie mirtee de Mile Amie Litt Parone riin avee MO Pati Maicenin. Eesmwires ontdte couduits a Vauel par Mine Hilson Gustave, sco ord. diniarece ec M. FL Mercetin,g Secre aire diuar des Finances. Nos meteecrs voeas deo bonhour aux nouveaux ¢poux 1Bell DEJEUNER DU S OCTOBRE Mibl A 2 HEURES Prix: G. 2.50 Beurre glace Radis Avocat Ortolans 4 la Piémontaise Cervelle au beurre noir Gigot de présalé Bretonne Carottes sauce blanche Haricots rouges en sauce Riz blane 4 la créole Crépes 4 la confiture Fruits Café 1/2 Vin ———————K > — III ___>>>_=__ ELS L’administration du « Matin « annonce aux abonnés de la Ca- pilale qu’ils ne doivent rien ver- ser, abonnements ou autres, que sur RECUSIMPRIMES et signés de M. ]’Administrateur. Priére d’aviser 1l’administra- tion dela moindre irrégularité dans le service du«cMATIN» afin qu'il y soit de suke remé- Ouverture des Tribuaaux Comme nous Paivions annoned hier, la cérémonnie de la reprise des travaux a eu lieu, en notre Palars de Justice, avee beau- coup de solenmité. Le Mati enregistre avec plaisic le remarguable diszours qu’a yrononee, en cette circonstance, le Seerdtai: re d’Erat dela Justice, Me T. Ealeau. Ce discours caractérise mervetlleusement Pocu- vre nationale devolue 4 notre Migistrature dans netre mintcu social. Messicurs, Woan’est particuli¢rement agréable de me retrouver parmi vous. A cette audicnce so- lennelio de rontrée, pour vous dire, en peu de mots, tource bien que le Gouvernemen: vos hares vertus pour le triomphe de Poeuvre nationale Alaguelle il se voue de- puis déa foucctemps. Lvannce judiciaire qui s’est dcoulée, a ete fertile, A Vhomncur de Ji Magistrature, en de laboricux travaux. Le Gouvernement a eee heurcuy le constater que notre Justice est restéee ferme, active, Comsctencicuse ct indépendanse Dans Vexercice de vos tone- tious st deticares et si belles, vous vous é- tes evertuds A vous inspirer de la «Veri.c» etd faire que vos décisio :s en fussent tou- wee OS She — 2 M. Tr. LALEAU, Secrétaire d’Etat de la Justice jours la manifestation vivante. Vous avez ainsi confirmé |a confiance qu’avaient dé- ja les justiciables dans ’Administr-tion de la Justice. De si louab!es eftorts n’ont pas été indifférents A VExécutif. Soucieux de mettre en rapport, le plus possible, l’impor- tance des services que vous rendez avec le rang que vous occupez dans I’Etat, le Gou- vernement a, comme vous le savez, pris recemment l’initiative de la mesure qui augmente les traitements de certains mem- bres de la Magistrature avec la pensée at- rétée de s’acquitter plus tard de cette dette I¢gitime envers tout le Corps Judiciaire. Des circonstances ayant révélé les lacu- nes et les défectuosités de plusieurs de nos textes de los, il devenait opportun d’en roposer les modifications. Grice 4 la col- aboration effective des Chambres, bien des Points de notre législation ont été l’ob- jet d’une réforme sérieuse. Beaucoup de nos dispositions légales de- venant inipplicables, 11 y aurait lieu de faire une revision générale de notre légis- lation et de coordonner, en quelque sorte, toutes nos lois pour les rendre plus come patibles avec notre état social. Le Commis- SE ——______ saire du Gouvernement pres le Trib Cassation urexprimait cette idée pnd place, Pannée derniére. La realist parcils travaux ndcessite forcement ‘t coup de temps. Le Gouvernement cependant les entreprendre, ]| dura suis certiin, le concours delairé de la be gistrature pour achever une ceuvre d M- blable caractére qui, quoique lente, : en retour profondément réfiéchie > rae Messieurs, dans l’exercice de 53 jadi re, il est utile, pour le Magistrat de ne pos se soustriire 2 1a pensde de "époque oa vit. Les fairs sociaux soum!; 4 son nt men ne doivent pas lui étre indifférents p. est neécessaire qu'il s’en inspire. C2 quot done appelé@a appliquer Te estfait Vobligation de se pénetrer de loam sce qui doit cn diriger l’application, Les travaux MMportants que Vous avez ge ' complisrépondent que vous avez compris ce | devoir. Je n’en veux pour preuve que préoccupation constante que vous aver? dans Vexercice de votre tiche uotidienne, de remonter a la sourceméme de nos lois, de seruter les textes pour en pleinement dégager esprit, et votre noble souci d produire une Jurisprudence s‘accordant ave les besoins de notre société dont les tee dances actuclles sont visiblement orientés vers un ideal meilleur. Continuez, Messieurs, A toujours mesorer étendue de vos obligations pour les rem plirconveniblement ; et quand, demain, il sera donne de determiners la part meéritome qubrevient a la Magistrature dans loeuvre de progres social que poursuit le Gouver nement du Président Nord Alexis, soyez dosures que Vous figurerez en bom rang. Toutefots. pour que votre labzur soit coe ronneé par des résultats heureux et quill procure au piys tout le bien qu’il enae tend, que i haurmoniec cxis'e toujours entre la Mogistrature inamovible et le parquet. Le secret du succes, Messicurs, vous le se rez, nest pas dans carietrement des forces, Péparp.Vemen: des efforts. mais bien dans une union eircice de toutes les volontés, dans une entente fraternelie qui doit sare tout prodomincr dans la grande famille je d ciaire. Je me fclicite néanmoins que je n’aied cet egird le moindre doute, connaissant esprit de patriotisine qui vous anime et la volonté que vous avez de remptir voor obligation commune: le respect le piss scrnpuleux des lois ! Messieurs les avocats, c’est toujours ave un infini plaisir que je m/’adresse 4 vows Je ne peux oublier que je suis des votre | Si, depuis quelque temps, je vis un pe gné de vous, je necesse cepentant a¢ m > téresser 4 vos travaux. Vous tenez dans notre sociéc ane plat trés honorable : vous participez 4 la a sion de faire respecter les lois. N ayant pa fait défaut i cette tache, vous avez vow part dans la réalisation de l’ceuvre nauomr le que je viens de rappeler 4 nos : C’est ainsi done que, dans votre a vous donnez une franche coopération 4! torité exécutive et rendez de réels au Gouvernement de la République. Nouvelles Etrangeres DEPECHES REGUES CE MATIF., —_—e Un Grand Banquet A Mexico. — Le secrétaire @ méricain Root a assisté, hier; aradetnatge a gana municipalité et & un . les sallons du « Jockey-Club »- eot Falliéres, — Mouve- ots dans la marine Au Maroo.— velle convention postale la Wow universelle — Café, Waiti-Cap : ceupeche, Haiti-Cap : biches, rcines, 4.30. paris. — Le Président de la Répu- e est arrivé 4 Kambouillet de re- por de son voyage dans le Midi. Le al Picquart et le ministre des gavaox publics prirent congs de Mc falitves et rentrécent ensuite a Pa- t & coatre-amiral Krantz, le plus an- tre-amiral de l’escadre de “wat mis ala disposition du pré- garitime de Toulon. — Les con- pamiraux Chocheprat et Lepord ‘rent lecommandement des deuxie- meet troisitme divisions de lesca- We de la Méditerranéa, en remplace - ‘eat des contre-amiraux Manceron é Kiesel. Av Maroc, tout est absolument cal- we. Un télévgramme du général Dru- dé dément les bruits répandus au su- itdelaprétendus mauvaise qualité ds munitions employées par le corps de débaaquement de Casablanca. Le journal officiel publie le décret goncernant ’exécution de la conven- tion postale universelle du 20 Mai 196, applicable a partir du ter Oc- bre. Ci-aprés, les principaux chan- ents du régime actuel pour les s expédices de France et des dlonies pour Pelranger. Le tarif qui @ait de 25 cenfimes par 15 grammes ma fractions, seru de 25 centimes purlos 15> premiers grammes, et en- mile de 15 centimes par 15D grammes @ fractions. Les cartes postales sur ejuelles figureront seulement la si- miuure de Vexpeéditeur, la date et le Beude Venvoi, seront affranchis de ang cenlimes au lieu de dix centimes. Al'époque de ia Noél et du Jour de a. Iisera permis d’y ajouter cing @ols desouhaits ou toute autre for- le da politesse; les timbres pour- mat tre apposés au recto Ou ad Vver- Ss ilest permis d’ajouter des dédi- és sur les livres, journaux, mor- mux de musique et photogrrphies. Le nouveau décret résout la ques- des timbres-postes internalionaux créant le coupon-réponse qui sera acu dans tous les bureaux de pos- : il codtera 30 centimes et sera hgé contre le timbre-poste de 25 ‘mes. Ii est efin créé de petits co- taux de un kilogram me pour les foutre-mer, moyennant la taxe imam d’un franc. Prét au ;Sultan 43. 4.80 ; Paris, — “er quittera cette ville samedi wa rendre a Rabat. aillard, consul de France a Fez, que il est d’une nécessité abso- a A France fasse un prét au ae Abdel-Aziz qui, avant le Jer ae? 8Ufa besoin de cing millions as pour faire face aux besoins Preesants. frase roreux et Bandits ANB. — Une escarmouche a Mayer, ura hai & Las Indies, prés n mu entre un escadron de gar- Marti? sous les ordres du lieute- uy 8ez, et des bandits, com- ..Paf an nommé Cachero. Les ont tué un des bandits blesses ot captaré un autre. Ils tas Feete de is Dada Sen dere, s’es dene aaa de Tunas. Le ministre de France a/| ile. G* Transallantique LeSteamer QUEBEC est*atten- du mercredi 9 courant et partira le meme jour a6 heures pour St- Marc, Gonaives et Petit-Goave. Il sera de retour Dimanche 13 au matin et partira le méme jour a 2 heures pour Port de Paix, le Cap-Haitien et escales. L’annexe est attendu jeudi 10 courant et partira le méme jour a 5 heures pour Jérémie, Santiago de Cuba et escales. L’AGENT. F..M. ALTIERI LA MAISON NICOLAS CORDASCO 157, GRAND’RUE, 157 Annonce a ses clients qu’elle ne fait usage que des Peaux importées de Petranger et de 1 choix. Cetle dé- claration est faite pour garer la nom- breuse clientele de Ia maison contre tou- te contiefaeon. Du reste, on n’a qu’a ob- server quelyne peu pour constater si tels sontiers oft ou non le cachet particu licr Velévance et de s lidilé quedistin- euent les chaussures CORDASCO des au- tres niarques, La Maison detie teute CONCURRENCE Cordonnerie Nouvelle 443, GRAND RUE143 GRAND ASSORTIMENT DE CHAUSSURES DE TUUS GENRES EN DEPOT, POUR LA VENTE EN GROS ET DETAIL. Exécu ion prompte des commandes, tant ici qu’a linterieur. Confection des chaussures avec les meilleurs soins. — Toujours formes élégantes tant 4 homme qu’a femme. Les derniéres créations de Paris ! Pates, Liquides, Cirages pour chaus- sures de toutes nuances. Conventions de vente convenables. F'ranchement A L'ELEGANCE D. FERRARI, Fabricant de chaussures, Porte ala connaissance da public, particulirement de ses nombreux cli- ents de Ia Céte et de la Capitale, que ’établissement a un stock incalcula- ble de chaussures pour hommes, femmes et oo ton en tous genres, et que, ma ‘offre de cing pour cur Tachat en gros (oO in un ra ceptionnel sur . pote atablissement se charge de faire reudre des mesures & domicile. ‘oujours : Soin, > 42, Rue des Fronts-Forts, 42, Port-av-Paincs (Hatt) cout | de gilets [eS Magasins de la Metropole Maison JuLES LAVILLE 03, rue du Magasin de [Etat Viennent de Recevoir les Articles suivants: | Asperges de Léognan Petits Pois fins au naturel | en boites et 1/2 boites Haricots flageolets Boudins noirs Cervelas Saucisses Truffées Patés de foie gras truffés Prunes d’Ente Biscuits fins Olivet Sardines Amieux fréres Petits Maquereaux a l’huile Saucisses d’Oxford Saucisses de Cambridge Patés de veau et jambon Plum Pudding anglais, botte de 4 1. Jambon Ferris Bacon, Lard fumé sans os Riz extra blanc Siam Riz « « du Japon Saucissons de Lyon pualité Extra Supérieure. Beurre de Table de Normandie, tel Fréres en Boltes de 4 livres, de 1 pour familles 4 prix avantageux. Moutarde de Coleman exquis. La Marque si renommeée de Bre- livre et 1/2 livre. Les Boites de 4 livres en poudre préparée — spécialement pour la Table. Boite de 1/2 et de 1/4 Pastilles de menthe anglaises de livre. Sel Cerebos ('e roi des sels de Table ) Caramels a la créme délicieux la livre G. 2.00 la boite de 1/21. P. 1.09) satade de 'Exposition Bordelaise Dragées au chocolat la livre 2.00! Délicieux bonbon, lalivre 2.00 Tous ces Articles sont de premiére qualité Chapeaux ! Chapeaux !! Chapeaux !!! PAILLE DE PORTO-RICO ACCOUREZ CHEZ JOSE SAN MILLAN Le coiffeur artiste, qui vient avec le concours d'un chapelier remarquable, M. Jaime TESTAR, d’installer une FABRIQUE DE CHAPEAUX PLACE GEFFRARD Salon de Coiffure du Louvre Pour tous les goats et pour toutes les bourses. Maison F. BRUNES. 195 GRAND’RUE 19 Dirigée par L. HODELIN Ancien membre de la Societé Philan- thropique des matires tailleurs de Paris Vient de recevoir un grand choix d’é- tofles diagonale, casimir alpaca, chevio- te, cheviote pour deuil, etc, Recomman- de culiérement 4 sa clientéle une belle collection de coupes de casimir, de fantaisie et de piqué de toute beauté. Spécialité de Costumes de ces.— Coupes F Américaine de la no- 3 et ection. des Cos- LA PHARMACIE Emmanuel Alexandre 88, RUE DES MIRACLEs, 88, Se recommande pour l’exécution prompte et exacte des ordonnances a n’importe qu’elle heure du jour et de la nuit. Drogueries, Spécialités phar- maceutiquesextrémement fraiches. PRIX CONSCIENCIEUX. FT ___ OCULISTES!.. VERRES BLANcs, BLEUS, FUMES, JAUNES, du Dr Fieuzal et du Dr Motais. VERRES BICONCAVES, BICON- VEXES, PERISCOPIQUES CONCAVES, PE- RISCOPIQUES CONVEXES. Assortiment completdes foyers VERRES JAUNES, FUMES, BLEUS, BLANCS. Plan et coquille Sans foyers Verres blancs cylindriques, concaves et convexes. Assortiment d’axes complets. Chez A. DE MATTEIS. LA Meilleure Farine du Monde Celle qui donne le meilleur pain. Qui produit le plus de pain. Qui donne le pain le plus blanc et le plas iéger est la Pilisbury’s Best de lia Washburn Flour Mils Co,— : ws a = ey Can NN nnn ne ncn nn TTT DY EDMOND HERAUX | Fei A de Malitis ef Co. | © TANMERIE CONTINENTALE Revenu de son voyage aux Etats- Unis d’Amérique, le Docteur Edmond Héraux se tient 4 fa disposition de ses Clients et du_ public, 34, Rue des Ca- sernes. Pourvu dappareils Alectriques per- fectionnés apportés des Etats-Unis et Produisant Vélectricité statique. les Rayous X, les courunts de haute fréé quence, les courants de haute tension, Jes courants sinusoidaux, les courants faradiques et les courants continus, le Dr Edmond Héraux entreprendra, d’a- prés les principes et la technique de d@’Arsonval, d’Oudin, de Tesla, de Da- bois Reymond, de Morton, de Mon. nell, Goelet et de Massey, le traitement des maladies suivantes: CaNcerR, Lupus, NEURASTHENIE, NE- VRALGIE, HyYSTERIE, HYPOCONDRIRE, PARALYSIE, ATAXIE LOCOMOTRICE, RHU- MATISME, GOUTTE, SCIATIQUE, ARTHRI- TE DEFORMANTE, CHOREE, PARALYSIE AGITANTE, ASTHME, I;PILEPSIE, ECZEMA, RYSIPELE, DYSPEPSIE, DILATATION DE L'ESTOMAC, DIARRHEE CHRONIQUE, Ic- TERE, TROUBLES FONCTIONNELS DU CcEUR, ARTERIO SCLEROSE, IMPUISSANCE GENITALE, PHTHISIE, GO!TRE EXOPHTAL- MIQUE, DrIaABéTE, CHLOROSE, OBESITE, MALDEBnIGHT, ELEPHANTIASIS HEMOR- ROIDES, AMENORRHEE, DYPMENORREE, HEMORRHAGIE UTERINE, METRITE, SAL- PINGITE, FIBROMES, ainsi que des états 32, Rue du Magasin de V Etat Maison fondée en 18:8. Bijoutorie, Orfévrerie. Gravure Vient de recevoir des articles de par- fumerie pour les gonts les plus diffici- les. Les parfeoms exquis et rares d’une délicatesso pénétraute yn’elle offre a ses clients scat de véritables petites mer- veilles. Les dernicres marques qui charment 19 Tout Paris sont chez Matteis : Son Sourire, Floramye, Tréfolia, [déal Cyclamen, Vivitz, etc. La maison a toujours un grand as- sortiment de bhijouteric, aryectarie, bibelots de tous genres, parfumerizs. lunettes, montres or et argent, pendu- ies garamiies, Spécialtiées > bLagues fraugaises en bril- tants 4 partir de P. 200, alliances Or (3 Ko owistauses et feangiises sur com- iaande, Service d’arganterie comolet Our Morbayses, Toustes articles venus par Ja mai- sum sate ganiaitis. Achat de ditnints, pierres précieu- ses eb vieille bijout rie & des crix avan- tapers. Derswier cri: Lunasties jaunes. Contre acmise de Deux dollars en toberes-pus'¢ DP Hesith, te Meisan Mat- tis ctvae frac de port sous pli recom- moanbs dais toute les villes de la Répu- Verni et couleurs: « Pour ENFANTS: Imp. C. MAGLOIRE 45, RuE Roox, 45 TELEPHONE. Journaux, brochures, billets de Port-au-Prince PREPARATION DES PEAUX DE VINGT-QUATRE (24) COULEURS CAPACITE 500 PEAUX PAR JOUR PRIX DES CHAUSSURES COMME SUIT: Chevreau glacé: Boutonné et Lacé pour Hommes et Dames 8, ( git a « « Recommandée 10 (Dix gla) « « Recommandée 12 (douze gia) rs 6 (six gda) @ t d fi Ul morbides teis que: anémie, cachexie|bhaue: Lucettes ou Lorzuons on uickel martage, car es € tan¢cat c8, et stérilite deUhomm: et dela femme. |i:oxs lables, -clon les prescriptions des ivimation dn whoa, PTOgrammes, affiches, et tous ° _— eee One = ee Oe a: ae _ Industrie =| “Pharmacie F Brano |@utres travauz de ville. ee Salien Desrocnee | | THRs fomemos. | Billets denterrement et car Julien Desroches ge Spécialités F. Bruno: INDUSTRIEL d On l : : | Posare puissantevontre-iém ucerison| Be Vestte a la minute. Faux-cols, cravates, manchettes, chemises prurige, sucu: des pieds -- La boite P. 4 Evol et calecons ; Sirop antiashmaligue, reméde otYicace Prix DE CONSCI ENCE cole des arts et métiers contre les accés d’asthme et les toux réquciies -- le flacon;bP: 1, 50. a“ ae enenmenenmes | 1) 00:55 3 oe A NS EE OS eee > Consulialions graturtes : C Mardi et Jeudi d48 & 9 heures Jp matin OTE, {" . par le Docteur N . THOMAS. Resr Ana NT me ee Avoca nanan Ene EEEEEE ee A PETIT-GOAVE VIN DE BORDEAUX SS Marque Lapouyade & Co RHUM-SYLVAIN | VIN DE MARSEILLE Place du Champs-ie-Mars PORT-AU-PRINE.(HAITI) Mme Hermance ALFRED Téléphone, 220 Produit de U Usine St. Michel (Arcahaie Marque Artaud ‘Fréres Vieillissement naturel jasau’a 12 ) OLA APPARTEMENTS POUR FAMILLE et 15 ans. DE DINERS—LUNCH&. 7 y PRIX TREs MODERES ingston a Installation moderne ¢ confortible. Vue —sur la mer. — Temp ies f : j ouce régulitre. — ’ , - ‘evue e: 7 Maison _ * Sylvain mACNTSES 6 RONBREW ° * PROPRIETE SPACIEUSE, SOUVRANT SUR DEUX RUES ° endre 48, Rus des Fronts Forts PROMENADES -JARDINS Chez Catinat FOUCHARD 85, 89, Rue du Centre 62, Rue des Fronts-Forts Salle de réception. — Piano.—Gramophone. Sonneries Electriques Table d’Hote: ‘e+, jows, do midia 2 hewes, 62.50 de 748 heures du soir EEE Francisco DESUSE eee | Fabricant de chaussures A LEX | S B E N 0 T ——_—_—A pot un prancing, * toujours an dé] “DistillateurLiquoriste ne REVUE Tibere ZEpuiri Bed en gros eb détail,— ‘de (chaussures en 63, RUE ROUX, 63. ( Anctunmn Revur pes Revugs ) tous genres pour Cr-pevant, Rug Bonne-For. - Bi-Mensuel Fabricant de chausscres io Hommes, Femurs, ENFANTs eS —y ee eee ABONNEMENTS ¢ enres. P our Hommes, Femmes @ : Les commandes des commercants On Demande ; PAR ,AN PAR Semestne| fants. de Vintérieur ponrront étre exécutées|! 4 acheterdestimbresuséed’Halti, bien| Haiti. ,.. 98 francs, 46 francs. Place de la Croix-des-Bossal# oo em = peu pres. assortis, par cont ou par mille. Les abonnements sont recus dans Litt: nts-Forts, 33 tale uvantageuess.: : |les bureaux du « Matin » seal agen SPECIA , L558 PORT-aU-PRINGE ( HarTt ) _ Medseneran bureau da journal. - |pour la République dHalti. PANTOUFLES MU