- ANNEE, N° 157

 

PORT-AU-PRINCE (nait1)

 

MUTILATED

SAMEDI, 5 OCTOBRE 1907.

Le Hatin

QUOTIDIEN

 

ABONNEMENTS :
bs mors Une Gourde D’aAVANCE

DEPARTEMENT? & ETRANGRR :
vrais de poste en sus.

 

ee

Pour tout ce qui concerne Administration du Journal, s’adresser a Monsieur Arthur

———— --- =

LA BONNE HYGIENE

(ARDIENNE INATTENDUE DE L’INDEPENDANCE NATIONALE!! 1

omment le G" Nord Alexis toujours prévoyant y pourvoit

| Asile des Aliénés et Asile des Lépreux
Conditions requises pour ces établissements

   
    
 
  
  
  
   
    
    
 
   
    
   
 
   
  

& récompenser les enfants Sages,

’ bre de no3 fous qui as :
Noé!. Et les enfants, gens prati- S quai, dias le tranquil-

le irresponsabilité de Vineonsei

| ts, eonscience

au premier chef, ’estiment beau-|causent les plus grands d *mmages

es que les plus ten lres hap-| matériels ou moraux, Jimagine vrai-
mas déposés ce jour-la sur ingnt que la statistique en serait mons-

font sous forme i P : irai i
veilte ia orme de baisers, vu | thueuse ; on en frémirait des pieds a

un joli bas de laine blanc ou/lité de l’étonnement, la bouche béante
ou violet et. ... ils attendent.|et les veux ébahis, & se demander
kndemain leurs doigts roses des-|d’ot vient le mal, sans penser 4 cette
‘at au fond du bas et en sortent|exécrable série de ciocs-en-jambe
un joli cadeau, - poupée, joujou, | qu’on donne tous les jours & PHygiene
dise - déposé par la tendressejet a la Prophylaxie.
pere, d'une mére, d’un vieux| Ausurplus—et c'est un polat sui
d’ papa qui toussote et crachote|lequel je veux insister — la création
dung vieille grand’maman qui|des deux asilesn’offre point seulemant
biot e. un intéret local restreint ; elle tou-
*¢ che— en vérité, quis’y fat attendu ?—
° & la PRESERVATION MEME DE NOTRE
comme je passais l’aulre jour, | AUTONOMIE. Sait-on, en effet, qua cote
tle Palais de la Chambre main-|de la « laberculose chronique, » et de
untclos et désert, je me suis sur-|« lamauvaise foi danslepatement des det-
4voiren nos mandataires de|tes contractuell-s », ’Amérique compte
Sparents dispensateurs de ca-jencore comme une troisieme raison
alléchants et en nous-mémes| pour elle de faire la police parm les
enfants pas tres sages, mais pou-(pelits Etats dece continent, l insalu-
‘cependant mériter le cadeau du (britd de leur territoire, quand celle insa-
laine, A Christmas.
la Christmas est venue pour
etchacun a été dépouiller son
a foi, ils sont presque tous
.Sarais et l'un d’eux me fait par-
7 ement sauter de joie: c’est ce-
de la Médecine, cette enfant tres
et trop longtemps méprisée od,
tonve, entre autres présents, la
we sed un Asile dialiénés et 2°
rie.
vent donc toujours au temps qu'il
aisser le soin d’accomplir les
Grandes ou petites, car ily a
nes que ies vaillants cham-
© la « Lanterns Médicale » font,

nest pas

la page 277 de son récent
« Haiti et ses Détracteurs » :
« journaux américains se
«< comme Ia mission d’indis

« server les régles de ’ Hygiére. »

  

Voulait relever le nombre de nos!qu'il n’est pas

Drmscrevur :
Clément Magloire,

 

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

 

  
   
  

let en Amérique une gentille fa- tuberculeux, de nos Iépreas, le nom-

 

lubrité provient de la négligeance et
comballue ? A ce propos é6cou-

tez ce que dit M. Jacques N. Léger a
livre sur

« Cartains
se sont donné
oser Vopr
« nion publique aux Etats-Unis contre
« Haiti Bails. ne cessent de représen-
«tec comme un foyer d’infection. A
« les enltendre le Gouvernement féléral
« devrait prendre possession de I'tle afin
« d’en obliger les habitants a mieux ob-

Eh bien! ces crocs-en-jambe dont
je parlais tout 4 heure, je nen tente-
rai pas |’énumération ici, la place m’é-

One ardeur . i,t
de I ae ot de la Me nylexia tant trop mesurée, mais il me suffira
a ler pitoyable a quoi | de faire remarqver, pour don ane
te roaent tant ot tant de maux. Silidée de notre bouderio | © lures

LE NUMERO 10) CENTIMES,

Les abonnements partent du rer. et da rs de chaque
mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérée ou non Re sont pas remie,

SSS
ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonné-Foi.

 

qui ne lui désobéissent Pas un en ef-, il fa i
lui | - udrait se proc -
at ay fone un terrain élevé et, mont Sis au flancjd‘un coteau ann
esastre, c’est que, ba-' sz le procure a tout pri Situati
us a meme la lignée de nos maisons, ' surtout importe car pour Tagan
uacd alsont a nous oftrir le matin, ! ment de l'asile, fa distribution cellu
mmes notre fe-jlaire et installation } i ,
nétre, le spectacle en mémea temps Mdans des cen piqe
, pe psjle tout, méme dans d ; tres
navrant et ridicule des hideurs et des popule , . on cot dae
: ux mexcéde pas at di
soulTrances humaines en robes de| les dix mille franes, soit deux mille
. dollars. Mais le terrai ici
quit ens hospices ! Quand je pense] essentiel. rain elevé est ici
st qui vont se nicher au Dans une excursion scientific
; sient s
Got Coane de da hose; de m2 deman- le glacier d’Aletsch, de “Frondaneenh
§ es — des boi-;n’a pu trouver qu’ icr ¢
tes 4 microbes — ou bien de vastes t ‘air Ob ad Montene ine:
) tre cube d’air et au Mont:
hdétels populeux de pensionnaires 4 de la mer de glace, a 2000 tetrad va

Delle seg op asong “he ait heurganis Uhude, les .hactér ies. n’axistaiant mama
des lignes de lHygiéne hospitali¢re.j]de Toulouse écrit que « l’air, 4 une
i.e Temps n’a point ébra 16 les idées|« certaine distance des cotes est d’une
de ’éminent chirurgien et les recher-|« pureté 4 peu pres absolue, ce qui
ches modernes, si chicanieres d’habi-|« contirme le role épurateur que |’on
tude, n’ont fait qu’y a apporter unej<« attribuait depuis longtemps a _ [l'at-
éclatante confirmation. « mosphere marine ». Sur la plage
Tout le monde sait aujourd’hui que| donc les microbes ne doivent, pas étre
les maisons de santé, hdpitaux et hos-;,en bataillons trop serrés et l'on pour-
pices doivent étre batis autant que|rait bien faire !4 ou un peu plus avant
possible dans les faubourgs ou en de-| dans les terres — & la campagne bien
hors des vitles sur un tercain élevé,}entendu— élection de domicile pour
eu tous cas%ur un terrain od l’air est}les malades, sauf contre indication
constammentrenouvelé, mais qui soit} spéciale. C’est ainsi que les sanatoria
a Paori des vents dominants, o& la[ pour Ilépreux de Kingston, de Maya-
végstution est luxuriante et les arbres | yuez, de Colon et du Fort-de-France
d’ayréments nombreux. d’avant la catastrophe, se trouvent
La situation de ces étab!issements |tn’a-‘-on assuré, on dans des tlots ou
est donc d'un haut intérét hygiénique}sur le rivags; de la mar, a distance
el ceci, autant pour 'e bien des mala-jdes villes.
des que pour Celui de leur entourage.| Somme toute, une habitation qui
La position doit étre bien choisie, dit} réunirait toutes les autres conditions
VHygiéne et c'est de la logique la/prescrites par I’Hygiéne, avec ca qu’el-
plus claire. On sait, en efiet, qae la ri-jle serait au bord de la mer n’'offrirait
chesse microbienne de lair varie dans] pas les graves inconvénients de nos
des proportions sencibles suivant les| hospices.
lieux et les conditions météorologi-}| Ace propos, je me suis laissé dire
ques. Il est élémentaire de dire que}qu’un de nos médecins en renom 4
‘air des campagnes est de beaucoup] qui l’on se propose de confier I’ins-
plus salubre que celui des villes et} tallation des deux établissements avait
s'il se trouvait encore des individus A4jenvisagé I’habitation «Mon Repos»
le nier— héstéroclites maniaqces des|coinm:; la meilleure situation pour ia
discussions absurde3— la seule expé-| Léprosecie. Ce choix eut été excellent
rience des _ballons d’épreuve de Pas-]si ’oa veut se rapporter & ce que nous
teur, ouverts & Arbois, dans le Jura,| avons plus haut dit des parfaites con-
suffirait & les convaincre : ditions de salubrité que présentent
Pasteur n’a vu que la moitié de ses)les stations marines. Cependant si
balions s’altérer. l’on désire de la meilleure facon une
La richease microbienne de I’atmos-| maladrerie, il faut envigager comme
hére s’altére ement avec l’altitu-jla précaution principale, la précau-
e. Pour I’hospitalisation des aliénés, ‘tion exigée, la précaution préjudicielle
 

rr

 

> Iaie c , s cavaliers apres s’étre
. tte. De rs a " NTS renfermé dans unz baie charnue, souvrant Les cavalicrs apres s'etre approwig
si jo puis dire: Pisolement ef Vixolemnl| REN ST ey OG LQUES [<u deur valves 3 li maeig fee grou [gourent un feoyal re ier
non pas oe térét de la population an- atoi brane charaue, rouge, trés divisce, entow godrent un frugal repas. Qe:Lyany
ue dans in ret de lo Poe ination  Onpserva oine rant ce noyau et qu’on appelle Macis. Il] accroupis préparent un déjeunct somay
nle a pr seruc’ de ia ’ . DU faut entre roo et 1.000 noix muscades fait de harengy siur  qu’i's grilles:
1

Autrefois & lépoque des Groisadys, SEMINAIRE COLLEGE St- MARTIAL | pour faire un kilo ; on voit qu’elles sont| moyen du papier dont ils Dont

lage d’or de Véléphantiasis tuberculeu-
se «les malades étaient isolés dans des
villages qu’ils occupaient exclusive-

de grosseur trés variable. Les plus grosses
sont les plus estimées. Avant d’étre cxpor-

——- oa

VENDREDI 4 OCTOBRE

n quart d’heure de repos et t'gg
avec le désir de courses sans fin 4 a

tées, on les roule dans de la chaux vive ta-|les senticrs, les vallces et les mognes, |
|

ment, et dont on trouve encore des Barométre 4 midi 762,5 nisée, ce qui leur donne un aspect blanc|s’émerveillent au tournant du chem
exemples, en Orient», Aujour’ a mininam 21.7 et doit les protéger contre les larves d’in-| conduit au cimeticre de la Riviere
scienve n exige pas iI! il en Soll ie Tempsratureimacimum 33,4 |scctes, mais, ‘en réalité, n’est d’aucune| des picrres de taille flanquées ag

mais lisslemeat nen doit pas matt urilité. Les Hollandais croyaient de la sorre] et tant de VPaspece enchanteur des

étre rigguroux. C'est pourquol «Mon Moyenne diurne de Is température 27,6 en empécher la germination, pour ire qu’ils pensent qu’il fersit bon y

Repos », varce quill ost baigné par Ja Le ciel a été clair le matin et nuageux | piys sars d’en garder le m snopole. Cet-
mer, ferait la léproserte idéale sil m€-) Jans Vaprés-midi. t pratique inutile s'est miintenue.
tait pas si populeusement avoisine. Orage aa N W dg h. da soir. P :

Lenthousiasme les gagne, causé par
vrement des chevauchées, lexcitatigg |

es emplois de la noix et du macis sout| vant lt premitre hitte, lt griserie der;

Eo ore: Carrefour — on doit soi Le barométre a monté légeérement. curtout culinaires ; cn médecine, on les] nibles ardeurs toucttces parla fratcheag
rappeler— est dans le proongem- J. SCHERER utilise comme toniques ct excitants aroma tinale. Hs désirent connaitre du pays,

la zone paludique de Bizoton et il ne
sorait pas non plus trés pratique d’ex- Décés tiqucs.
Les époux Alfred Joseph ont eu la dou- — ————— oo

pos 'r les lépreux dont Vorganisme est =
TRIBUNE DU “MATIN”

déja affaibli et en était do réceptivité | leur de perdre, ce (matin, a uae heure,
A ?Exterieur organisé

 

 

 
   
 
 
  
   
 
   
   
  
 
   
 
  
  
  
 

morbi le, au coup ds grise des affec- | leur enfant BerTHE.
tions malariennes. Un autre point du Le convoi partira de la maison mortuaire |
littoral ferait mieux laffaire. sisc rue des Césars, 87, pour se rendre 3 | Set VICS
la Cathddrale.

* Nos condoléances 4 la famille Alfred

*
Joseph.

Mercuriale
La prime sur l’or a warié cette semaine
entre yo3 ct yro olo. Ge matin, nous
sommes 4 4050/0. Il y eu quelques affaires
sur les Titres qui sont cé:és comme suit:

Et c’est maintenant Iheure des ob-
servances rigourecuses. [ne suffit pas
que la Chambre ait vote VPeétablisse-
ment dune Iéproserie pour ne parler
que d’elle, encore faut-il ne pas ple-
tiner sur les principes bygiéniques qu
doivent présider a cet Gtablissement.

Ges principes ont trop longtemps
dormi empoussi¢rés dans nos ltetes
Epoussetons nos cerveaux et rappe-
lons-nous que '‘orsqu’on parle de
Iéproserie, on ne parle meme pas
d’hospice banal, of Pon se prélasse
en prenant ses franches lippées dans
lattent> dune guérison prochaine ;
mais il ost question de danger a con-
jurer, de fléau acéloigner. Ali! ce fléau,
sil connaissait le népotisme! mais il
est implacable Let MADALPAG. sRIEANGE
pie d’Alceste. Ft ne croyez pas quiil
prenne de reliche. Sa poursuite est
ble inventer det acharnée. Il sem- Ephemeri tes > Le Pardon du ‘Taureau,

des engins pour vous Frédéric Febore + Les guerres civiles 4 Haid

abattre. Le voila qui se rt Jacques N. Léger ; 1 Princesse ag
y rue Sir vous | sac acs ‘er 5 La Princesse lointaine

par le dard des anophéles et il west} Cpogsie) de Charles Moravia; La dans: § R:
paudtabondes puces et aux punaises| Mes notes, Somuiator ; Cariosizé ¢ ymo-
forte pour ces am ne lui prétent main logique, Lynx ; Bibtiographie ( Le livre de
pour ass ir Porganisme. M. Léger ) par Frangots Xavier ; In:érieur

Or, j'aime le répéter, Pisolem-nt seul ( Une bizarre logique ) Antoine Laforest ;
ot Pisolement sévére, absolu peut nous| Extericur A. EL Petites Notes , Un ‘our’
protéger. C'est ici surtout qne VPadaga naliste oublié ( Anson Valcour) S R.:
«mieux vaut prévenir que onérirs Doctus cum libro. ,
ened? tout! éclat de la vérité scien- Renseignements utiles 4 .
comu la prinsinone donc Uitsolement Muscadier tir’ deux premiezes Eiapes choisies pir

C incipale conditi vid- . i, les Poste mili
nique dans le cas qui nous occu eet ' Arbre touffu, variant entre 6 et 20 mé- riani ne furent nue decinnolen no nee
nayons pas lair d’un enfaut a qui dia, le hauteur, sur 20 4 40 centiméires de | marches préparaioire,d d'autres plus longs.
iamétres et atteignant 50 4 70 années d'a-| Et il est heureux de voir comnent il Sa

l’on donne u i j i i
n jyoujou et qui ne sait et eg 2 r le lv
as > : . ge. Il porte des fleurs miles ‘ i "uti ’

éparées i :
Autant vaudrait laisser bas sep . liers s’intéressent fort 4 ce service 4 |’
laine vi r son bas dej_ La culture du Muscadier se pratique de] ricur : ils . ice exté-
@ vide et flasque a la cheminée,| longue date dans les iles de Banda, groupe notions te sppaanen arene et central.
s'entrai -

quitte a le voir, au matia d i , izai
ela Christ |d’ane dizaine d’il itud i i
mas. Phumeur ilots situés vers 50 latitu-} nent bien A l’endurance
rouges ue ponies enc ante, les yeux | de Sud et 1280 longitude Est, ety tient | forcées projecsées fe pais en t des, marches
quise répand a ote gros chagrin | encore de nos jours la premiére place. Dans | ce cu: jobservai 4 leur excur ion ar Meee
ruisselantes sur ses joues| cette colonic hollandaise, le gouvernementj ne T[aillefer. Ce Morne se trouve a ors
sse : sut garder le monopole de cette prod t . ros
te | ti ole de cette produc-}ou quatre heures de Jacmel. Les
pees | tion de 1621 4 1796, mais bien avant eux | l’atteignaient en moing de trois heres Men

F DIRS DIVBR: et les Portugais qui découvrirent. ces iles| veilleux résultat !

 
  
 
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
    
 
  
   
 
 

sermettant pas Vabsolue execution de son
role. Le commandant Laraque organise
Titres Consolidds 6 0/0 38/39 une stig) d’excursions qui présentent un
«  Gouv'Frot 60/0 « remarqguable intérét. Ces excursions sont
« Roses et Bleus 17/17 1/2 d'une nature ielle qu’elles offrent un mo
Les Traites 2 90 j. sur Paris t/2 3] yen pratique de combler les lacunes d’une

seigner aux soldats des théories s2ulement

Les Trait es 490 j. sur Hambourg-Pa-
nécessaires pour la représentation et le ser-

ris du pair a 1/2 o/o.

Cheque A vue sur New-York puir ct
1/2 Oo.

Cheque a vue sur Paris 3 1/24 4 o/o

Les Uvraisons de café commenzent 4 | routine.
tre importantes, les soutes ont été réeg'ées

; ve
aamtanieian eee eur rs ito’ ou ‘Vcia.a’ é

v « . °
Voici le sommaire de «Fluti Littsraire

ct Sociale » gui piraitra land! mutin. sions y remédient dune figon immediate

présidentielles.

Y

Nous ne pouvons que louer le Comman-
dant instructeur de la Cavalerie du Cente-
naire qui par un entrainement mé:hodique
prépire les cavaliers 4 une bonne applicr-
tion des théories du service en campagne

“ oe ° “wo °

en inéme temps qu'illes hibitue A fa farivue
des courses lointaines. °

en 1521, l'Europe recevait des Muscades| A : .
de i régions lointaines. six Roares! ta conn de ‘La prison dee f2 _avant
tore rest wee jue nox d'années » cette cul- ils arrivaient, en suivant la route de Thor,
° c possessions -Rivi : . ors
Ligne Hollandaise hollandaises et ailleurs, mais plus faible- leur premigre hilres ts ‘Costas frisaient
Hier est parti le s)s Prins Willem II ment. Aussi la production decet article, | tructecr fait metir2 pied-a-terre Les. Wan
Saint-Marc avec les’ passaners ui pour | moins insignifiante comme on pourrait le|liers s'¢gaillent par le chemi “MES Cava~
MmeG. Groseau, Méhal Ba helmny. : croire que d’autres plus connus, a-t-elle | uns se dirigent vers !’Usi Monte tees
Ch. De Lande et un enfant arthe my, Mme | quintuplé.. des plas belles rer sine Monfleury, une,
Lande, N. Jean Gille us es B. et B.| On utilise deux parties du fruit et pour | ration du café qa’Hatiti posstde. la prépa-
us. les mémes emplois : le noyau brun interne 4 pes se forment- ‘ e. Des grow

  
 
  
  
    
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
  
 
  
 
  
 
  
  
 
 
 
   
 
   
  
   

2 o’o, selon signatures. cducation militaire consistant surtout a en-

vice journalier. L’heurcuse initiative du
Commandint Laraque vient modifier ce
plan d’éducation consacré par une longue] 4. répeier le proverb: : € derrigre me

Nous avons parle, il y a quelqucs temps
23/24 et les peoveninees d: li Cove a} dans un journal qui se pubiie A Port-au-
’ > ve e . ‘ , ® ° .

four notre état-major, voir nos soldats, de

connaissinces top graphiques. Ces excur-

Elles procurent au soldit 11 connaissanse
des licux que, A cause dune instruction
militaire incomplete, parfois nulle, il i,:10-
sccait absolument s’il n’y avait les toa rces

nant bon train, ils snivent les geag
étroi s, passent de nombreux cours &
Nous traversous une riviere, le fi
nant Polynice me dit. « Voyez la be
des mornes.» Je lui réponds :« Tu asf,
en haut, il faut l’avoir au-si a la river,
Le cheval risquait souvent de sab

par la Cavalerie du Centenalre) oi) n’étaic miintenu vigoureusement. 5

trajet présentait un acces difficile périlig
,

- 1 , - a . .

La cwalerie du Centenaire 8 attire de meme. Nous atrivons 3 la Croix-lmben
puis quelques jours par te service Ext | nous faisons halte. Les cavaliers s'échek
ricur,-— le chunp d'action pour le manége,| yentle long du morne jusqu’a la in

. - t » . * > ’ ~~ eo : 7
dans la cour dela prison des femmes ne} p's chanrent avec entrain, chansonnent

officiers.

Et le licutenant Jolibois — il. party
y Vexcursion — qui est de l'infanterie
donne A cavur joie.

A cette hilte le Commandant instrocg
donne aux cavaliers quelques enseigneme
sommaires, dcs notions de service ena
pagne. Et l'on remonte 4 cheval. Lesa
liers repartent. toujours enthousias
coeurs exultants. Le trajet devient de j
en plus difficile et le Commandant La

gingnin morne. » Enfin nous atieig
Taillefer Nous pourrions bien gagnet

tion-ville par les mornes ¢t en salvang
eves uecagd. Ven etait assez pour ce

Nous revinmes 4 Port-au-Prince. Au te
nous fames recus 4 la Rivicre froide,
dint une courte halte, par Mme Dé
et son fils et 4 Thor par Mr le De
Lovis Brutus. Réception qu’ils firent
un vrai plaisir et pour laquelle nous
adressons nos meilleurs remerciments.

Cette excursion cut pour effet de
montrer que les chevaux des _ écunies
i'Ecat possédent de réelles qualités et qe
avaient été choisis par une main ¢
mentée, Car, a part les habitudes acqe
pour les évolutions au marege dans
prison des femmes, ils montrent beat
de courage et beaucoup de fond.
_ Nous ne saurions que loucr la bs
initiative qu’a eue le Commandint ins
reué de la Cavalerie du Centenaire d’oq
niser ces excursions A l'intérienr. Cos
ses procurent au soldat la CONNAissIRe
lieux et remplacent, en attendant,
ment, la. carte d’état-major pro)
je le répé:e, notre instruction ine
parfois nulle.

Louss S.

pisotel Bellevy,

DEJEUNER DU 5 OCTOBRE
Mip1 A 2 HEURES
Prix : G. 2.50

Corned -heet an
cufs durs 4 loseiie °
Langue de veau braisée aux caroths
Cotelettes de mouton aux pe /
Aubergines farcies ,
Haricots rouges en sauce
Riz blanc a la _créole
Choux 4 la créme
Fruits

Café
4/a Vin
LA MATSON

NICOLAS CORDASCO

157, GRAND’RUE, 157
Annonce a sex clients qu’elle ne fait |
usage que dex Peaux importees
de Pétranger et do te choix. Cette lé-
elaration est faite pour garer la nom-
breuse clientéle de fa maison contre tou-
te contrefaeon. Du reste, on n’a qu’a ob-
serv t quelyne peu pour constater si lels
souliers ont ou non Te cachet particu-
lier d’élégance et de s. lidité quedistin-
guenut Jes chaussures Conpasco des au-
tres marques.
La Maison défie toute CONCURRENCE

AVIS ~

Le voilicr ALMA,
Capitaine Charles Jn
Pierre, partira au-
jourd’hui, 47 heures
du soir, pour tous
les ports du Sud jus-
quwa jérémic, prenant fret et pas-
sagers.

Pour tous renseignements s’a-
dresser A Mr Felix) Montas, arma-

ouvelles Etrangéres

DEPECHES RECUES CE MATIN

 

  
    
    
   
   
 
    
  
  
 
   
   
  

Les régions inondécs

Parts. — La situation dans la ré-
gion inondée du sud de la France
sest un peu améliorés aujourd’hui.
Leg journaux sont remplis de détails
sur les immenses dégats causés dans
te département de VHérault quia le
plus souffet et qui soht estimés a
9.000.000 de francs. Il y a cu des ac-
tes de sauvetages héroiques.

Les obséques du Commandant
Provost

Les obseques du commandant Pro-
vost, tué a Casablanca, curent lieu
hier 4 Nevers aux frais de la ville; le
général Picquart tail représenté par
fe commandant Lequine ct I» capitai-
ne Pelletan. — Toutes les autorités de
la ville et une foule considérable y
assistaiont. Das discours furentâ„¢ pro-
noneés au cimelie.e pars fe secré-
tuire- général de fa préfecture, le gé-
néeral de brigvio et le muire da Ne-
vers.

« «

Verni et couleurs: «

 

 

 

Bouquets, le dimanche, 6 Octobre,
heures suivantes :

Departs dela Gare du Nord

 

=F o . i4res e fe me » e rai 4 ir
Le Preseeen Ae Pints i vous teur, 50, Boulevard des Veuves ou A.M So tain See enentaire
Havre. - Gafé Pio-Gabello : 47. au capitaine dudit voilier. : nertair
«Montréal » et « Dryade » Somnt al | eee aa oR AAA PONENT a3 ‘ supplémertaire
rivés aujourd'hui. — M. Felleres con- “ ; eat
tinuant son voyage dans le Midi, i LA p M9 30 : vupplémentaire
quitté Loupillon ce nratin pour vGrac, ’ Vey eee ce g's > :
od il prononga une allocution, ct d’a- Meilleure Farine . en ‘ re ea ee ntaire
yen & Villeneuve sur-Lot of cut lieu du VWonde ort ppieme
une réception. It était accomnpagne anes 6.30 « facultalif

par Messieurs Barthou, géneral Pic-
quart, Dujardin-Beaumelz, Chaumie,
Leygues, anciens ministres, Dauzon,
Chaumié fils, députés
Aprés le banyuet offert au Prési-
Hent de la République, Mr Georges
Leygues porta un toast 4 M. Fallitres,
qui répondit par un geand discours.
Le Président visita Phospice ¢t
inaugura un wouvean collég2 de jeu-
nes filles, puis prit le train pour
Rambouillet of il sera demuin matin.
Le gouverneur de Mazagan a Cté ar-
reté hier et dinigé sur Marakech avee
une escorite de vingt hommes appar-
lenant 4 Moulai Hutid. .
Les événements du Maroc

(Ce matin pendant la sortie pour
Vexercice des troupes & Casablanca,
tne centaine de marocains prirent la
fuite au déla de ancien camp.
Taddeit ct autres villes calincs.
| Casabranca. — Onannoncede sour-
ce autorisée que Mulai-lafid a Vin-
tnlion de diviser son arméc en deux
visions . la premiere marchera sur
Rabat pour y capturer le Sultan Abd
d-Aziz et ses troupes, alors que la
monte sous la commandement de
Oulai-Rachid, commandant en chef
Re armées de Hafid, marchera sur
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Le dernier train de 6.30 de PoRT-AU-PRINCE et 7.30 de la Groix-DES- Bou-
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