ANNEE, Ne 149 / | 4” PORT-AU-PRINCE (nit!) JEUDI, 26 SEPTEMBRE 1907. Le Matin QUOTIDIEN —— rx oo l—————————— ea Eee = ABONNEMENTS : : DIRECTEUR ; ; | R | LE NUMERO { () CENTIMES. par MOIS Une Gourde D’avANCE | Clement Magloire, | a ae Les abonnements partent du rer. et du rg de chaque Dépantements & ErRancan : | REDACTION-ADMINISTRATION | mois et sont payables d’avance i} 4§, RUE ROUX, 45. \ Les manuscrits insérés ou non be sont pas remia. Frais de poste en sus. qn ee eek ee ee ee oes sce ae Pour tout cs qui concerns l’Administration du Journal, ary Pere mane ee ee ee s’adresser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi. a ee ee eee ae ae oe ee RN oe ee ere nee eS LE ta - ee ee en en ee -_—s Le Général N ORD A LEIENIS ite, les devoirs civiqnes auxquels on; VOUS ClVIGies: nave de certain grand continent : est engage vis-a-vis d’ele. Centres de proyzrés ; que cela est ab- soluient PARTISAN DU PARTICULARISME Commentily conforme sa politique N’est-ce pas adéplorer en effet que des citovens chassés de chez eux par leur esprit de turbuience, ailleut jus- nécessaire si nous ne vou- lons pas choir sans avoir atteint sinon une puissance matérielle imposante, quite surla terre d’.xil continuer leur }du moins la haute altitude morale vers wuvre de malfaisance en cherchant a} quoi un souffle nouveau puissant a di- Des faits se produisent & propos des- quels le « Matin » ne saurait rester in- différent, notre journal s’étant donné lamission @’aider & fa réforme des meurs sociales et de défendre ce gou- vernement qui, le premier, a posé les bases de ceschanyements utiles. Nous avons constamment préchés en faveur dejetfort individuel, de la confiance en soi,des soins &@ donner aux inté- rts particuliers sans exiger Vaide du Pouvoir pour le succes, Sans lui at- tibuer la responsabilité des échecs encourus. Nous avons dit que Penavre du pro- ges incombe & chaque citoyen gui doit promouvoir la grandeur nationa- leen s’évertuant & accroitre chaque Jour davantage sa prospérité propre et nous avons crié que ta nation ne décling ot ne s'appauvrit qu’autant que chaque membre de Ja communaui¢ agit ou mésagit en attendant ou en rélamant, les urmes a la cuain, (jue rEtatlui procure la satisfaction te 8s besoins. Si ces choses dlaient depuis ps temps dites et répétées, si tous eax qui réfiéchissent et comprennent ient associés pour le prociamer @ maniére a en faire Vopinion géné- » hOtre pays serait-il au point ou $% trouve; aurions-nous a souffrir SBjourd'’hui les apres conséquences tant de déchirements intérieurs ; Yerrions-nous tant de familles ruinees, ty aBiques des jouissances d’autre- o's, et tant de nouveaux venus, asp!- tala vie dorée, descendre aux Ses bassesses et se livrer aux bot dons criminelles dans le seul L edécrocher leur part de Pouvolr. uiopinion a té unanime a féliciter ‘Riera ral Nord Alexis d’avoir, la pre- i @ nos Chefs d’Etat, assuré 4 ces eencite® plus large crédit pa-:mi nos de ghosc28. D’abord, par sa vie toute dance ot, Personnel, par lindépen- Voirs a il s’acquit vis-a-vis des Pou- Yai] £5), 4! ua soldat ! — grace & sontra- né envue d’augmenter son patrimoine il offre un remargtable exemple de prubité dans notre milieu ott les fonctions publiques sont inoins un poste ot} rendre des devoirs a la Patrie qu’un champ propice of s’en- richir malhonnéetement. Ensuite de- puis qa’il exerce loffice de Premier Magistrat de’ la République, le pro- gramme quil a mis en application, Vadmirable parti quil semble avoir pris d’affranchir VHaitien des idées superstitieuses qui consistaient & croi- re quiln’y a pour nous nual progres possibie sans le concours de Veétran- ver, qu’aucun succes n’est proous & une entreprise privée si elle n'est sub- ventionnée par VEtat, que PREtat est le pere nourricier qui doit la pension alimenteire et contre qui il faut en- trer en rebellion s'il ne s’exécute pas, touteela ne pose-t-il pas le Général Nord Alexis comme le principalcham- pion dy la campagne que hous men nons ? Que cet homme aitapreés lui le mau- vais gré ce Iétranger, cela est bien possible, cara son encontre, le grand soldat a conquis une nouveli2 indé- pendance a Haiti, mais, n’importe, l’é- iranger intelligent et Cconscicucieux ne peut pas se défendre d’admirer et d’estimer une telle ceuvre et un tel oavrier. Ce qui déconcerte, ce qui attriste c’est de voir des haitiens alourdis de veulerie et affolés par l’ambition et le lucre fomenter des insurrections contre le régime actuel. Et notez qu ils n’en veulent pas tant a homme qu’aux idées qu’il représente et que justement nous louons chez lui. Oui, ce n’est pas le Général Nord Alexis que les conspirateurs veulent voir dis- paraitre, c’est le systeme qu ila ins- tauré, les principes ail a mis en vogue, principes de Vindépendance a garder, de la prospéritéet de la félici- 16 as’assurer en dehors des iIntrigucs et des bassesses de la politique, tout en rendant néanmcoins 4 la Patrie, en tout désintéresement et en toute loyau- tourner dans les journaux ctrangers, !V’esprit de leurs hotes, contre le Gou- vernement de leur pays propre ? Vous avez Ju dernierement la note troubles du Gleaner, concernant les qu’on dit exister en Haiti ? on a pu savoir que cette information insidieu- se provient des exilés qui croient pou- voir de cette fagon valoir au Gouver- nement l’hostilité de l’étranger et la désaffection publique a Pintériear. Quand fe Président parla-t-il jamais de faire nommer de vice-Président et de choisir pour cet office son ne- veu A. Jean-Joseph, ce pauvre Alexis Jean-Joseph, si généralement regretté et que ses amis sont 4 vleurer depuis plus de deux ans. Maintenant, si des députés ou bien d'autres ‘citoyens réfléchis et avisés pensaient, comme le sugyere la note da Gleaner, a assurer daus le gouver- neaneni deia République le uainotien fet le développement progressif des idées de réformes politiques et socia- les qui animent le Chef actuel de P’E- tat, en vérité quel mal y aurait-il ? Kt ne pourrions-nous pas espérer en tra- vaillant chacun pour nLotre part dans le sens de ces memes idées, comme le conseillele Matin, obtenir toutes les améliorations désirables pour le Pays. Ne pourrioas-nous pas compter voir luire prochaiinement le jour ou Haiti deviendrait ce que nous révons et ce que formula Delorine : « un pe- tit pays et une grande nation ? » Quand le biographe du G” Nord Alexis, dans la brochure éditée l’autre jour a '{mprimerie Nationale, demande que, « la transtnission du Pouvoit Se fasse dans le calme et la paix, afinque la@u- vre et les ouvriers d'hier ne sotent pas liurés a la merci des vents et des flots », joa me dis, moi, que cela_ est absolu- ment nécessaire pour arriver au_ ter- me de la grande réforme que le Géné- ral Nord Alexis a préparée du sens social haitien ; que cela est absolu- ment nécessaire pour nous maintenir;un vaccin. del’é-! vacccin. Tout bacille sec et nous impulser dans les voies volution que nous commande le voisi- rigé nos aspirations. - Nowveau Scandale Quand nous serons i cent, nous ferons une croix !... Le Commissaire du Gouvernement pres la Banque vient d’arréter une nouvelle ten- tative de fraude monstrueuse. Une maison de commerce a sollicité en double emploi l’émission d’une masse de titresqui dernicre- ment retirés de Ia circulation onrété bralés ;sur laplacedu Panthéorn. Nous informons. A brentot les détails. ee, ee PEUT-ON GUERIR LA TUBERCULOSE ? SUITE ( Voir le No dhier ) tee eee Le professeur Vallée est davis qwil faudra nous vacciner contre le fléau. —C’est-a-dire; Monsieur le professeur, que le bacille de Koch, au lieu d’en- ‘rer directement dela bouche dans le poumon, prend le chemin des écoliers. Le fait, en lui-méme, est curieux ; mais quelle sera la conséquence de cette dé- couverte au point de vue du traitement de 11 maladie ? J'imagine que, pour mieux défendre ita place, c’est-a-dire le poumon, vous allez attaquer l’ennemi plus loin, au preinier stade de son invasion dans I’in- testin ? —Qui, les efforts vont porter dans ce sens: on luttera surtout contre linfec- tion intestinale. —Et par quels moyens ? —Puar des mesures hygiéniques et par Vous savezce que cest qu un réte un poison, une « toxine », qui produit des troubles