sn» ANNEE, Ne 118 PORT-AU-PRINCE (aaim1) MERCREDI, 21 AOUT 1907. Le Matin QUOTIDIEN ABONNEMENTS : pak MOIS Une Gourde D’avance DEPARTEMENTS & ETRANGER : Frais de poste en sus. DImEcTEUR: Clément Magloire, REDACTION-ADMINISTRATION 45, RUE ROUX, 45. LE NUMERO 10 CENTIMES. Les abonnements partent du rer. et du 15 de chaque mois et sont payables d’avance Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis. Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45; Ruc Roux ou Bonne-Foi. Un episode de | Histoire politique dHait SOUS LA PRESIDENCE DU GENERAL SALOMON Alexandre Dumas fils, dit, dans une deses remarquables préfaces qui sort des trésors de bons sens, d’esprit et dironie qu’apres avoir bien étudié les hommes s’awitant, effarés, lorsque des questions sociales nouvelles se posent,— il était arrivé a cette conclu- sion quils'n'étaient quedes imbéciles. Etpar imbéciles, le’Maitre entendait les tres faibles d’esprit, de corps et d’:- me, qui tlottent ala surface des cho- ws et & la inerci des courants. Ces rétlexions me sont venues Ce Malin en Jisant des allusions transpa- Mates faites 4 notre campagne sociale per un écrivein trés-vague et trés mal- Mevé. Dai: un article de la semaine dernigre, cependant, j’avais cru néces- saire de préciser le véritable sens de ses iiées alin de dissiper toute équi- voque. Maisil y a des esprits superficiels et tourmentés qui se lancent d’un bond aux extrémes, prétendant prou- ver quils ont parfaitement compris, oubliant que dans les questions scien- hfiques surtout, les injures ne peu- Vent étre des arguments. Aux données précises basées par de savants professeurs sur des expé- Mmentations patientes, aux méthodes, aux formules, aux arguments, on ré- pondra par d’étranges et grotesques traits ou se devine l’esprit ombrageux ‘ua potte raté dont les productions ont 6t6 condamnées par les vrais ar- '_Notez que seuls les ratés n’auront PS.compris nos véritables intentions tjamais on ne verra parmi ceux qui ROWS Montrent le poing un Massillon , cou, un Damoclés Vieux, un Cons- lin Mayard, un Etzer Vilaire, un Y lee Moravia, un Edmond Laforest.. *-. Gar, chantres mélodieux et su- 6s, ils charment les générations teoura possies et de leurs réves; f$ vers resteront puisque ce sont hee smbirés, puisque l’esprit d’en hant anne quand les strophes d’or dé- cet les Sclatantes beautés de leur be ee divine. Ils savent que la cam- 9@a Matin est juste; ils ont eclence, ceux-la, de lear rdle éle- 8 ils ne se croiront atteints Mais Cris de mort. les autres,ce sont les imbéci- yor Damas ot; je les renvoie Nor | i C’érait Panndée 1883. Vu la. situation troublée du pays, et prenant ombrage de Pintluence du General Nord Alexis dans le Département du Nord, le Président Salo- mon le fit arrcter et jeter en prison A Port- au-Prince ot il fut soumis au régime le plus sévére. I Démarches de Madame Nora Madame Nord Alexis abandonna tous ses intéréts dans le Nord et se rendit A Port-au- Prince, afin de pouvoir suivre de prés l’af- faire de son cher époux et faire valoir tous ses efforts en vue d’obtenir sa mise en li- berté. A cet effet elle fit intervenir de nom- breux amis, tous, personnes intluentes, qui se heurtérent 1 @ un non possumus » ab- solu de la part du Président Salomon. J’érais A l’épogue simple Consul d'une République amie, mais le Président Salo- mon me tenait en haute estime, 4 cause des services que j'avais rendus 4 son gou- vernement, et je jouissais de sa contiance et d’un grand crédit dans son entourage immeédiat. Or, un jour, Madame Nord Alexis, qui m’avait coanuen 1879, vint me voir a mon Consulat pour me prier d’aller au Pa- lais voir le Président et lui parler en faveur de son mari. Je l'agcueillis avec tous les égards qui lui étaient dds, mais je dus lui dire avec tous les ménagements possibles, respeciant salégitime douleur, qu aussi bien que moi, elle devait savoir que des démarches infructueuses avaient été faites fusieurs fois dans ce but pres du Prési- ent, et que celui-ci avait fini par déclarer qu'il ne voulait plus entendre parler de cette affaire. | - Je le sais, me répondit Madame Nord, mais je sais aussi que vous étes l'enfant du Président etqu’il ne peut rien vous refuser. ( Pour cette phrase, Madame Nord fit usage du créole, langage si expressif que je ne résiste pas au désir de ee les mols : « Oa méme cé pitite Président ; li pas gagné arien pour refas¢ on ». Et elle 2- jouta : . ‘ — Dites au Président que le Général Nord Alexis s'engagera forme t ine faire contre son gouvernement pen- dant toute Ia durée de sa Présidence, et que, en girantie de cette promesse, je con- sens a bypoteduer A PEtat tous les biens que je posscde dans le Nord. » Convaincu de la sincérité des paroles de la noble dame, ému par la chaleureuse ex- pression de ses sentiments, profondément remué,paf l’explosion de sa douleur, de ses craintes, de son angofsse indescriptible, je lui promis que j‘irais trouver le Président et que je ferais tout ce qui dépendait de moi pour plaider la cause confi¢e 4 mes bons soins. Quelles effusions de la part de Madame Nord ! Mais en femme de téte, comme fem- me de cceur elle venait de se montrer, elle me fit remarquer gue les mauvaises nou- vellesquiarrivaient de Miragoine exigeaient, ctant donné I’esprit inguiet er ombrageux du Président Salomon, la plus extréme di- ligence de ma part. — Vous avez raison, Madame, lui dis-je, et des que Vous serez partie, le temps de changer de vétement, je me rendrai au Palais. Reconfort¢e par ces paroles, Madame Nord prit congé de moi trés affectueuse- ment ets’en alla, caressant dans son cceur la presque certitude de voir réussir la dé- marche que j’allais risquer. Quant a » moi, je n’osais pas me flatter par avance d’un succes. J’avais mes raisons! II Mon entrevue avec le _ Président Salomon Javais mes grandes et mespetites entrées au Palais ot iln’y avait pas de consigne pour moi. Je m’exprime mal il; y en avait une: celle de me faire arriver jusqu’au Président 4 n’importe quelle heure da jour ou de la nuit, fdt-il méme déji couché. Madame Nord m’avait quitré 4 midi. A 1 heure, j'étais introduit dans le Cabinet du Président qui, en me voyant, s’écria: — Mon cher Consul, vous venez plai- der une bien mauvaise cause. Ma surprise fut grande, mais eile ne du- ra que le temps d'un éclair. En effet, mon Consulat se trouvant en face du bureau de la Place, je compris que le Président Salo- mon, au moment mon arrivée an Ps- instruit de la visite dont mavait honoreé Madame Nord. Tl taut ree connaitre gue sa police ctait bien faite ! Aussi, puis je répondre au Chef de Etat presque du tac au tac: — Me, compliments, Président, pour votre 6.2. ©) perspicacité. » Je viens, en cHet, plaider une cause. T’on pretend, et Vi. Exe. athrme, qu'elle est mauvaise, mais A supposer qu'elle le soit) réellement, est un axiome juridigue « qu'il n’y a pas de mauvaise cause « quine soit défen- dable » —— Assevez-vous, Consul, je vous ccoute. — Eh bien, oui, President, je viens plai- der-la cause du Général Nord Alexis. Et aprés lui avoir fait part de la démare che de Madame Nord Alexis, de Vengage- ment que le Général et elle prendraient, et des engagemen:s offerts, j'ajoutai : — Miragoine est en armes et toutes les turces et les resources de la nation sont em- ployces 4 en faire le sicye. Jacmel et Jeérd- mie s’agitent et semblent vouloir se pro- noncer en faveur du mouvement de Mira- godine. Reste le Nord, trés mécontent de l’arrestation du Général Nord Alexis. Si le Nord bouge, tout est perdu! Eh bien, Président, vous n’iznorez pas que Madame Nord, par sa naissance, fille, m’a-t-on dit, de l’Ex-Président Pierrot, que le Général, par le prestige de son caractcre et de sun autorité, et les deux, par leur position so- ciale et de fortune, sont tres intluents dans le Département du Nord. Par conséquent, 2 mon avis, ce serait faire un acte de haute politique que de s’attirer, sinon la sympa- thie, la neutralité du Département du Nord, et, pour ce faire, vous avez, Président, 4 votre disposition un atout majeur, la mise lais, ctaie deja en hiberté immédiate du néral Nord Alexis. « Le Général et sa digne et noble gne, dont j’ai pu apprécier_ I’élévatiqn Nes sentiments dans son entretien avec moi ce tantdét, liés par la reconnaissance, sauraient répondre comme il convient, je m’en por- te garant, a cet acte de bienveillance de votre part. Et je ne parle pas garanties matérielles offertes par Madame Nord. A ce point, le Président m’ineerrompit | pour me demander : © ~- Quel Age avez vous, ‘Consal ? — Trente-neuf ans révoius, Président ; mais oserai-je demander quel rapport..... — Quel bon avocat vous auriez fait ! — Alors, Président, j’si canse gagnée @ — Oh! n’sllons pas siviee a CHAMBRE DES DEPUTES Et le Président se mit a réttéchir quel- ques instants, apres quoi il me dit : — Tencz, Consul, j'ai pleine confiance en vous et je sais que vous ne sauriez me tromper. Vous irez de ce pas trouver le Géncral Nord. Causez longuement avec lui, sondez-le bien, racontez- ‘Tui votre en- trctien avec Mme Nord et revenez me voir pour me fatre part de l’entrevue. » Il prit ensuite du papier et, au crayon, ccrivit un mot pour le Général Gardien de la Prison lui ordonnant de me laisser com- muniquer avec le Gal. Nord Alexis. III Mon entrevue avec le Géné- ral Nord. Dix minutes apres mon arrivée, le Géné- ral Nord fut introduit en ma _ présence, dans une salle ad hoc, et, sur un signe de moi, le Gardien se retira, nous laissant seuls. Je ne tichera: pis de décrire ce que j¢- prouvai en apercevant sur les traits et sur toute la personne du Général Nord les tra- ces des souttrances morales et physiques endurces par tut pendant ces quelques mois de captivite ! Nous nous donnimes laccolade et mimes dcauser. Je passe sous silence conversation, me bornant \ transerire nous | notre | ces mots de General : —- Non seulement je contirme, approuve | et ritific tout ce que Mme Nord Alexis a dit ec otfert, mais encore sachez, mon cher | Consul, que pour sorur de cet enfer oil je | soutire tant, je suis pret dom "en aller en exil, Wimporte ou, au choix du Président. 1V.— Mon retour au Palais A 3 1.2 heures, j’¢tais denouveau en pre- sence du Président a qui je rendis compte de mon entrevue avec le Général. Le récit que jen fis impressionna vivement le Prési- ent, et, en le voyant dans cet état, j’ajou- tai chaud, chaud — Jusqu’i présent, Président, vous vous ctes toujours bien trouvé de ma_fagon de vous Servir : vous l'avez souvent dit. Eh bien, je crois vous rendre un service signalé en me permettant de vous conseiller de mettre en liberté le Gal Nord Alexis, de la future conduite duquel j’oserai répondre ma ttre sur le billot. Vous accepterez ou | non les garanties offertes, 4 votre conve- nance. — Ainsi donc, vous me conseillez cela, Consul ? Savez-vous que dans la situation actuelle c'est grave ? Encore une tois, Président, vous fe- riez acte non seulement de bienveillance mais de haute politique. Je vous en donne l’assurance. — Je le répete, quel bon avocat vous au- riez fait, Consul. Je dois avouer que vous m’avez touché par la chaleur et l’intelli- gence ( textuel ) déployées par vous en cette atlaire, et je suis heureux de vous dire que d'ici demain, j’aurai fait le nécessaire ur la mise en liberté du Général Nord. ous ouvez aller en donner l’assurance 4 Mme Apres : avoir été chez cette dame, a qui j'annongai l'heureuse nouvelle, je ren- trai A mon Consulat, content et satisfait de ma journée. Il était environ 5 heures. ( La fin & demain ) Fermeture de la malile Les dépéches pour Inagues, New-York et I’Europe ( via-N.Y par le sjs « ALLE- . D- & se pour Petit-Goive, Jérémie et la Jomsicee fur} par ai ne RGINIA » seront heures precices. ; "port et Price, $t Aout 1907 tm | iixes sur Complétant nos informations con- cernant les deux projets de loi dépo- sés derniérement par le Secrétaire d'Etat des Finances, nous en donnons les principaux articles. Loisurl’ Enregistrement. — A partir du ler octobre 1907, les droits propor- tionnels tels quwils sont mentionnés dans ta loi du 28 juillet 1828 -+eront doublés. Il sera pergu un droit pro- portionnel de % 0/0 sur toutes les opé- antichreése. rations qui comportent Continueront a étre percus en monnaie nationale eten mon nuie étrangere les droits auxquels don nent ouverture les actes présentés a Venregistrement. impot sur TAl- cool. — Prohibition de Uabsinthe et des boissons alcooliques falsifiées. Les droits les eaux de vie, cognacs, sirch. whiskys, ge- nievres et toutes autres boissons sSi- milaires sont aug- mentés a partir. du ter octobre 1907 de 100 0/0, sans préju- A la séance d’hier, la Chambre a sanctionné uh procés-verbal et dé- pouillé sa correspondance imsnédiatement aprés, I’ Assemblée a procédé aux élections sénatoriales. M. le Député S. Archer, président de la Chambre et le citoyen Prédélus Colas, ayant réuni la majorité des sultrages ont été élus sénateurs de la Républi- que, le premier pour Ouest en rem- placement de feu le sénateur Emile Brossard, le second pour le Nord- Ouesten remplace- ment du sénateur Tiphaine, décédé. Ont été votées les conclusions du rap- port de la commis- sion des Comptes généraux qui don- nent décharge plei- ne et entiere aux anciens secrétaires d’Etat de I Exercice 4902-1903. Comme le_ pres- Commission est for mée pour rédiger | «l’Adresse au Peu- ple», Cette commis- sion est composée dice des 33 1/3 0/o Y de MM. les Députés et 50 o'o et de la M. ARCHER, A. Dumas Chancy, surtaxe de 25 0/0 Président de la Chambre des Députés \\._ Bellegarde, B. or américain. C. Laroche, P. Sa- Sont également ELvu vain, C. Léon, X. augmentés de 50 ojo sans préjudice des droits additionnels 'les autres boissons alcooliques pré- vues au tarif. Les vins de table, blancs et rouges autres que ceux dits vins fins, vins doux et de dessert, sont ex- onérés des augmentations portées a article précédent. Nouvelles Elrangerés DEPECHES RECUES CE MATIN Station de Port-au-Prince, 21 Aotit 1907 Un ultimatum CASABLANCA 19.— Les Maures en- tourent Casablanca. Ils ont envoyé hier soir un ultimatum au général Drude, l’informant que s’il ne se ren- dait pas,ses troupes seraient extermi- nées et la ville détruite. Le général francais n’a fait aucun cas de cet ulti- matum. On s’attend 4 ce que le camp francais soit attaqué ce soir. La Peste Bubonique HaRBIN 19.— La peste bubonique a fait son apparition dans la région méridionale de la Mandchourie. 16 cas suivis de mort ont déja 6té enre- gistrés. WasHINcTon 19.— Au bureau cen- tral de la Marine Hospital Service, on a recu des avis officiels de San-Fran- cisco de Californie annongant qu’on avait e.registré trois cas de peste bubonique dans cette ville. Les trois malades sont morts. Ua accident Sanoma, Penn 19.— Dans une mine charbon dece district, une cage Senateur de la République. N. Pierre-Louis. : Le Président de la Chambre, M. Ar- cher, ayant 4té é6élu sénateur, le 1°" se- crétaire du bureau, M. le Député Ger- son Desrosier le remplace pour le res- te de la session. Le nouveau Sénateur prétera ser- ment a la séance d’aujourd’hui contenant un certain nombre de_ mi- neurs est tomb4é a un2 profodeur de i pieds , 5 mineurs sont morts, trois nt 6té blessés gravement. Tren)blement de ttrre SaN-JUAN-DE-PORTO-R1co 49.— Hier: soir vers 7 heures, une secousee de tremblement de terre s’est fait sentir. Le phénoméne s’est produit de nou- veau ce matin a 4 heures ; il n'y a eu aucun dommage. Conférence de la Paix. La-HayYeE 19.— La conférence de la Paix a approuvé une proposition pré- sentée par les délégués anglais confir- mant la résolution adoptée par la con- férence de 1899 au sujet de la limita- tion des budgets militaires. Mort @’un chef de détectives. New-York !9.— M. Robert A. Pin- kerton, chefde l’Agence de détecti- ves de cette ville, est mort le 12 ct, en mer pendant qu’il se rendait en FEu- rope pour se remettre de ses fatigues. La situation a Mazagran. Capix 19.— Un paquebot espagnol venant de Maza 2agran est arrivé aujour- @hui ici avec réfagiés espagnols. L’un d’eux, une fem ne, est devenue folle aprés avoir vu son mari et ses deux’ file assassinés par les arabes. Tous ces Danuiés sont unanimes & di- ue le bo est névitable. . ement de Mazagran 2 Un sous-marin sacrifie Violation du territoire Véné2 116); LonoreEs 19.— Le Foreing Officg recu aujourd'hui confirmatiy, de at nouvelle annoncant la Violation territoire vénézuélien Par an o et des soldats anglais ; il allribue incident au zéle maladroit du cap; ne Calder et il s’appréte a le révler voie diplomatique. { t LonpDrRES 19.—.L’Amirag est sur le point de sacrifier ur qa premiers sous-marins du type , Hoh land » 4 des expériences ayant pow but de déterminer Il’effetde fe €xplosiog des torpilles sur les navires de eg genre. Contre les juifs ST-PETERSBOURG 19.— L’Union gy peuple russe a récemment envoyé 3 'Empereur, une adresse demanday exclusion des juifs de la prochai Douma afin, dit-elle, d’avoir m ment exclusivement russe, On dit que le Tzar a écrit en marge | de c2 document : « Recu avec plaisin Actes de bravoure CAsaBLANCA 19 soir. — Au point dy an parle. j) vue militaire, Vengagement d'aujour. crit la Constitution, | d@huiwa été qu’une affaire sans im a latin de chaque | législat ure, UN€,; moins un exemple splendide de br portance ; mais il n’en reste pes voure individuelle. Malgré le feu ter. rifiantdes fusils & tir rapide et de mitrailleuses, les cavavaliers arabes se sont avancés a plusieurs reprises face aux lignes francaises ; de lear coté les soldats francais ont fait prea ve d’un entrain endiablé. Les 50 spe his envoyés en reconnaissance, se vw yant subitement enveloppés par 2.008 cavaliers arabes, (se frayérent un che min en sabrant dans le tas. A I'art- vée d’un autre détachement de * his envoyés 4 l’aide des premiers, ls cavaliers arabes s’enfuirent, frappée de terreur. Troupes de Renfort. ORAN 19.— Mille hommes de tror pes de renfort partiront d’ici mercred ou jeudi a destination du Maroc. Une déclaration de M. Barthou | Pau 19.— Dans un discours quilt prononcé aujourd’hui, M. Barthos ministre des Travaux publics, a délr, ré que la situation au Maroc ne mest. cait en rien la paix de I’Europe, toeltt les ,puissances étant unan mes & re zonnaitre ce qu’a de juste [action 4, la France dans cet Empire. Uue bataille a Casablanca Panis 20.— Des renseignemen's re cus ici, il résulte que c'est ane verity ble bataille qui eut lieu & Casablanca ie 19 aout. Il y avait 7.000 marocaits engagés ; la bataille dura Nous avons ea deux tués ot Les marocains subirent de Pe énormes. Le courage des Maures CASABLANCA 20.— Inébranlables oe leur cou ; méme apres en tes d’hier estimées a 2.000 les Maures s’avancérent ce demi-cercle dans l’intention per la ville, mais les obus des de guerre leur firent subir ua échec. ; hommes matio d’envelor pavire pouw! Une explosion des BERLIN 20.—Les directeurs 60 eae nes de Shantuhg ont recu av) uae dépéche de Tsingtan lear anne cant qu’ane explosion dé tik vait dans" les mines so raines de Te 5 allemands # a chinois ont tués. Soldats shérifiens 990.— 300 soldats shérifiens Tans d’élite, commande habituel- ‘Le commandant est Oscar Dahl, capi- taine de vaissxeau. ec «@ Harald Haarfavre » vient de Por . ae ; ” to- r le Caid Sic Henry Mac- | Cabello ct Santo-Domingo apres ent pa arine zagran. Un train qui dé aille ‘ewPORT 20.— Un train de passa” . se rendant de Texarkana ast iga déraillé pres d'ici; plusieurs opnes auraient été tuées. a es MIS DIVERS RENSEIGNEMENTS | ‘METEOROLOGIQUES ' LIGNE HOLLANDAISE estattendu de New-York, jeudi, 22 cou- rant, pour continuer probablement dans la soirée pour Naint-Marc, Petit- Goave, Cayes, Jacmel & Curacao. GERLACH & C2, aGENTS. e au commerce n’ctre plus responsable desactes de Mmelkimmanuel Petit, née Hermance Bernard, ce, en attendant divorce lui soit Observatoire qu'une action. en , Intentée, DU ! Port-au-Prince, 19 Aodt 1907. IHINAIRE COLLEGE St-MARTIAL | ees tee EY OME | ESANOFELE ——— Marpi 20 AOUT ométre 4 midi 762,58 | une eflicacité incontestable con- Sean teat 2 tre la lievre minimum 23,4 . empérature . “oa - kee maximum 36,7 OOO flacous dé &pusés | | [ | Stock renouvelé par le dernier hol- | landais. 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Anover la création d’une chaire deconfé- au Lycée National et l’augmentation ‘Isade la subvention accordée 4 l’Ecole sir St-Alexis, dirigée par Mr Alexis La- la modification dont nous avons parlé COnernant le contrat de |’Eclairage de au Prince et du Cap-Haitien, est en- Yotée par le Sérat ainsi que la loi la trappe de 2 millions denic- tm pieces de 50 et de 20 centimes. Téalegramme funébre tUégramme recu ce matin annonce aux Gonaives de Mme WILLIAM oe acatherine Laraque, décédée hier j ir. ee ———————— Les avocats du barreau de Port-au- Prince sont priés de déposer, au Gref- fe du Tribunal civil de ce ressort, une liste des affaires qu’ils ont en leur possession et qui ne sont pas encore appelées du role. Fait au Grefte le juillet 1907. Le Greffier du dit Tribunal, tinctres condoléances 4 notre ami Dr LEBRUN. lh sicruellement éprouvé. avire de guerre le entré un cuirassé d’escadre nor- Commune ° « Harald Haarfagre ». de Por t-au-Prince d@usage ont été échangés 4 son AVIS avec a batterie du Fort Se-Clair. : laarfagre » déplace 3,800 p 800 équipage est de 260 hommes; "eat S© compose de 2 canons @ en tourelles de 21 cm de|Pp En raison des travaux de réfection ui s’exécuteot actuellement Rue de la Révolution ou de ’Enterrement, a artir de la Rue Paves, le public. est h—=de 6 canons de 12 cm,— de| prévenu que, pour aller au cimetiére —de 5 canons de [es convois passeront jusqu’a nouvel 7,6 de 2 tube | - ‘ ar la Rue Roux ( Boone- ) s lancestorpilles ( sous- Foi) e ' Pe Rue du Centre. | Maison F. BRUNES. . vs . Dek “Te avoir | _gont arrives Cl aujourd'hui ; le | visité Colombie, les républiques Centre-A- | ment avait premierement Vin | mérique, Havanc. Jamestown et New-York. | yerne tion de les envoyet & Casablanca: A son bord se trouve le ministre resi r coopérer avec les troupes fran-' dent de Norvége a 11 Havane, le Dr J. spagnoles, mais le Ministre de la | Brunchorst. | Gabas parle de les envoyer a. LeS/S«PRINS WILLEM IV >»|de particuliérement 4 sa clientéle une Port-au-Prince, le 21 Aout 1907. | concurrence. Je soussiuné déclare au public et | Américaine de la derniére pertection. LA Meilleure Farine du Monde Celle qui donne le meilleur pain. Qui produit le plus de pain. Qui donne le pain le plus blanc et Ie plus léger, Crest la Pillsbury’s Best de la Pillsbury Washburn Flour Mils Co,— Minneapolis Minn. Ern. CASTERA. Représentant, GE VIN DE BORDEAUX Marque Lapouyade & Co VIN DE MARSEILLE Marque Artaud Freres Kos ingston MACNISH'S < IRONBREW >» A Vendrea Chez Catmnatr FOUCHARD 85,80, Rue du Centre 62, Rue das Fronts-Forts 195 GRAND RUE 195 Dirigée par L. 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