——EEEEE miracle pour rendre les honneurs 4 son chef, le Peau régiment des Tirailleurs qui fut une des gloires de Geffrard ! Et c’est ainsi que séparés par un demi- siécle, ces deux corps armee modéle créa- tions admirables de deux gouvernements progressistes, se donnaicnt la main en la personne de leurs chefs respectifs. — Et cette ctrange coincidence était frap- pante comme un symbole mystéricux... xt Discours prononcé le 29 Juillet 1907 sur la tombe du Général Jules St Macary, ancien Magistrat Cnmmunal de Port-au-Prince. par Mr. Louis Sauveur Faubert, Secrétaire du Conseil Communal de cette Ville Mesdames, Messieurs, Si retirés qu’aient été des luttes du mon- de, 4 la fin de leur longue carriére, des rsonnages de latrempe de M. Jules St acary, dont la vie a été si bien remplie d’actions des plus intéressantes au point de vue historique, on se sent tout de méme comme atterré 1 la nouvelle de leur mort, quoiqu’on s’y attendit quelque peu. La raison en est, Mesdames, Messieurs, que ces disparitions laissent toujours parmi nous l’impression que nous allons nous; trouver sans les conscillerssurs qu’aux gran- | des occasions, nous avions l’habitude de co:sulter. Nous nous croyons alors, par ce fait, privés de tous les éléments d’infor- mations qui nous seraient nécessaires pour affermir notre marche 4 travers les chemins périlleux de l’existence. Eh bien, cette pensée m’absorbe 4 cette heure en voyant déposer dans cette tombe les restes mortels de ce citoyen remarqua- ble, dont je vais ticher de vous retracer 4 rands traits, les principaux faits qui ont Fonoré $a vie. Jules St Macary fit toutes ses études au Lycée Pétion, dirigé 4 l’époque par Pierre Faubert, et, en souvenir de ses maftres et ' de son passage dans cet établissement, il aimait souvent i rappeler les préceptes de morale qu’on y enseignait, pour former cette phalange d’hommes, qui fut la gloi- re du pays, et surtout, cette sublime devi- se placée au frontispice dela principale sal- le, devise qui, plus tard, dans sa vie pu- blique, devait atre aussi la sienne : Hon- neur ! Patrie!Ces deux grands mots expri- mant deux grandes idées, l’avaient profon- dément frappé. Aussi le voyons-nous, durant toute sa laborieuse carriére, étre constamment ani- mé des sentiments de |’honneur et de |’a- mour de la Patrie. Aprés_ l’achévement de ses études, et 4 l’avénement du Président Fabre Geffrard, il fut nommé aide-de- camp. A cette char- ge, il se fit remarquer par ses belles manic- res, par son élégance et une éducation raf- finée rappelant t Evremond ou le duc de Bukingham. Ces qualités maitresses lui valurent l’insigne honneur d’étre choisi pour accompagner Mme Geffrard 4 Paris, ou elle devait étre regue au Palais des Tui- leries, par |’Empereur Napoléon LII. De retour de son séjour 4 la Capitale de Vuanivers, od l’on apprécia 4 sa juste valeur celui qui devait étre plus tard, chez nous, Varbitre des élégances, il continua a ren- dre de_loyaux services au Président de la République, et, lorsque la charge de colo- nel du Cosps des tirailleurs de la Garde du Gouvernement fut devenue vacante, 4 la suite de la retraite de Pétion Faubert, il était plus que personne, désigné pour la templir. Dans ces fonctions militaires, il fit valoir non seulement les qualités du soldat fidele et » mais encore cellesd’un adminis- t, probe et eévére ; quali- | nm ce ten Port-de-Paix.— F. M. Apolon et enfant, Alphonse De!orme, Sceur Victoire, M. Duperval. Bélzamour, Soeur Martha, Ber- thilde et St-Lucien, Cécile Macajoux et en- fant, Saul, Mathanius Poitevien, Joseph Apala et plusieurs fréres de Instruction Chré:zienne. Décés La famille Bellegarde vient d’étre encore bien crue!lement éprouvée par la mort de Jean-Louis BeLtEcarpE dont les funérailles tés qui devaient l’appeler 4 occuper ulté- ricurement les importantes et délicates fonc- tions de Magistrat communal de Port-au- Prince. Dans la gestion des intéréts de cette Commune, respectueux des lois au_supré- me degré, il se distingua A un point tel, par cette correction de conduite, dont il ne pourra plus se départir, qu’il fut réélu a cette charge quatre fois, pour le plus grand bien de cette cité. Ce fut entre temps, qu'il fit partie du Sénat de la République, od il donna la me-|duront lien cet aprés-midi. sure de son caractére pondéré et conciliant,) Le convo} partira dela maison mortuaire, plagant au dessus de la mesquinerie des} rye Lamarre No 50, pour se rendre a la convoitises personnelles les intéréts supé-! Cathédrale. ’ rieurs de la Patrie. . Nos condoléances 4 la famille du regret- Il fut donc un administrateur capable, | ¢¢ défunt et particulidrement 4 nos amis probe et sévére, un patriote sincére, UN! Dantes et Windzor Rellegarde. amant passionné de la distinction, et, sous " tous ces rapports il peut étre montré com- La lanterne Médicole Nous avons regu le fascicule du mois me un exemple 4 suivre aux hommes d’au- d’Aodt de l’importante revue scientifique jourd’hui et 4 ceux de demain. Quant 4 nous, nous regrettons profon-| 2a Lanterne Médicale que nous recomman- | dons 4 nos lecteurs. dément cet éminent compatriote qui fut un Ecole des Sciences Appliquées homme de bien ct qui s’en va de ce mon- de enrouré du respect de tous. Nous exhortons sa famille éploréeau cou- ‘tons sa Comme nous Vavions annoncé, c’est rage et a la résignatiou. hier qu’a eu lieu la remise officielle des _. | diplomes aux éléves qui ont achevé leurs PAYS DIVBRS = Un public choisi assistait 4 cette solen- RENSEIGNEMENTS nité que présidair M. F. N. Lasaque, Se- lcrétaire d’Etat des Travaux Publics et de METEOROLOGIQUES Agriculture. Remarqué dans assistance S. G. Monseigneur Pichon, un_ représen- Observatoire DU tant de S. E. le Président de la République, SEMINAIRE COLLEGC St-MARTIAL Sténio Vincent, Magistrat Communal, Du- piton, président du Sénat, D. Lilavois, Administrateur général des Postes, Justin Barreau, chef de Division au Departement de I’Instruction Publique qui représentait le Ministre Laleau, empéché. Apres le discours d’ouverture qui fut prononcé par M. Jacques Durocher, M. Barreau félicita vivement le personnel de l’Ecole et M. Laraque fit la remise des di- Jeupi ter AOUT Barométre 4 midi . 762,1 plomes a MM. Ethéart, Cauvin, Gabriel, minimum 21,1 erceron et Germain. Tempér atare|menimam 35,1 Puis l’on visita les ateliers de 1’Ecole, les machines, le Laboratoire, etc. Moyenne diurne de la température 27,7 Nos félicitations 4 l’Ecole des Sciences Appliquées qui prépare nos jeunes gens 4 la vie de luttes et de travail ou fils triom- pheront par les professions pratiques qu’on leur a apprises. Distribution de prix La distribution des prix aux éléves de Ecole secondaire que dirige avec tant de distinction et de dévouement M. Joscph Chancy est fixée au lundi 12 Aodt courant. Cette féte scolaire aura lieu au local du Petit Théatre 4 7 1/2 heures du matin. Fermeture de la walle Les dépéches pour New-York et l’Euro- pe (Via N-Y ) par le steamer « Prins Wil- em IV » seront fermées demain, 3 du courant, 4 midi précis. _ ‘Port-au-Prince, 2 Aout 1907, ba szaotel Bellev,, | Le ciel a été un peu nuageux et assez couvert vers le milieu du jour ; les nua- ges supérieurs partent du SW, les infe- rieurs du SE. Brise de mer faiv'e ; bon vent d'Est. Pluie au SW der heure 4 3 heures du soir. Le barométre est a peu pres sta- tionnaire. J. SCHERER Chambre des Députés Séance du 1° Aott 1907. La Chambre a ouvert sa séance lecture de sa correspondance, faute cés-verbal présenté a Ja sanction. Puis l’Assemblée a voté les Budgets de la Guerre, de la Marine et de la Justice. Plus rien n’étant 4 l’ordre du jour, la séance a été levée. Sénat Hier le Grand Corps, aprés la sanction d’un procés-verbal et la lecture de sa cor- respondance, a voté deux projets de loi d’¢- rection de quartiers. ; Les modifications apportées 4 la loi sur la liquidation judiciaire ont été ensuite admises. ar la e pro- DEJEUNER DU 2 AOUT MipI A 2 HEURES Prix: G. 2.50 Salade de baeuf tomatée er ey en tr A rs Se haar ue eer ep—cene ve Arrivage Radis Hier est entré le steamer «Gracia» de la Fricasste de morue aux pommes H. A. L. ( Atlas Service ) avec les passa- Navarin de mouton — ‘Bourgeoise Bumsteak Ada Villeroi Haricots verts sauce blanche National d’ Haiti gers suivants : New- York.— E. Pope. Cap-Haitien.— Sénateur A. Réliard, P. Perraud, Montreuil, Ferd. Madiou, A. Pi- Riz av lair uion, Raoul Piquion et 2 enfants, A. Figues ibes, Vander Driessche, M. Petit, H. Caté Elias, N, Renal, Civil, Cristian. 1/2 Vin | DOMINICANE Nous reproduisons la lot gy; vient délre adoptée en Dominica 4 Le Président Cacérés a le 20 avril 1907 la loi votée |e 45 par le Congrés National ep vue colonisation et du développemeg lignes qui bornent la Répuplique i: Loi concernant la colonie., et le développementat” frontiéres ArT. ler.— Le dévelo territoire qui borne la Républinn sine d’Haiti, & partir de la coms de Dajabon _inclusivement jon l’embouchure de la riviére Pade les est déclaré service public, — ART 2.— La somme de 40.000 lars or américain sera affectée ¢t année aux fins d’introduire dag pays, pour compte de I’Etat, qui familles d’agriculteurs de race} che. Art. 3.— Pour Vinstallation de, que famille. sevont réservés: (4 somme de 110 dollars ; (b) 200 tz (le taria équivaut a1 acre) de tery friche pour etre cultivées ; (c) subside mensuel de 30 dollars dant une année ; (d)3 pelles, ’ ques, 3 houes, 5 manchettes et § ches. ArT 4.— Les immigrants quive profiter des avantages accordés cette loi paieront dans un délai ans au commissaire destiné Ae fin, par le gouvernement, la moit mnmoins de laterre quileur aété de dans un état de parfaite culture. Au Cas ou il n’exécuteraient les prescriptions de cette loi, i ront déchus des droits qu’elle les corde. Art 5.— Chaque agriculteur 0a héritiers jouira pendant 10 am Ventiére production de sa dite t apres ce délai, qui ne pourra prolongé, le gouvernement eo en possession de la ferme, afin de! fermer, donnant de_ préférence ! griculteur quil’aura améliorée 00 héritiers. es Art 6.— Les demandes dima tion dans le pays faites en ven cette loi devront étre adre Ministre des Affaires Etrangere Ventremise des divers consuls‘ nicains et doivent etre accomps 4° d’un certificat de bonnes & délivré par l’autorité ; 2° dua dument légalisé de l’acte de nals du pére ou du chof de la famille d'une liste des membres de [at spécifiant les hommes et les fe 4° d’un certificat médical de santé pour toute la famille. Les hommes de plus de femmes de plus de 35 ans ne pas admis a bénéficier cette ia _ Art 7.— Les Consuls ; blique en méme temps que pétition, enverront tous les in ments qu’ils peuvent recueilli pendamment & I’égard de & titionnaire. te ArT 8. — Le ministre prew™ les réglements qui seront & et ceux auxquels les im 3 vent étre soumis et signers des contrats en réglie. ; La formule de ces contre rétée par le ministte et apf e Congrés Nationa!. Ant 0.— Cette loi deviené