~ ge ANNEE, Ne 90 PORT-AU-PRINCE (uatr1) JEUDI, 18 JUILLET 1907. ABONNEMERTS : par mois Une Gourde D’AVANCE DEPARTEMENTS & ETRANGER : Frais de poste en sus. DIRECTEUR: Clément Magloire, REDACTION-ADMINISTRATION 45, RUE ROUX, 45. Le Matin _QUOTIDIEN LE NUMERO 10) CENTIMES. Les abonnements partent du rer. et du rs de chaqre mois et sont paya bles d’avance Les manuscrits insérée ou non ne sont pas remis. ——————_—_—£—<=<=—[—LCLL—LL—hBABnBE—E— Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 42 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi. LA BANQUE ET L’ETAT Nous allons exposer quelques vues wrla Banque Nationaled Haiti et atti- w lattention publique sur les faits et pates de cette institution qui, décidé- meat, joue de malheur. La question est actuelle. Des pro- ot laBanque est compromise sont nt les tribunaux, de nouveaux nts surgissent, rendant plus dif- lasituation de ceux qui sont a la de cet Etablissement; de petites qui se dérobaient ont été révélées Cest vraiment lamentable le role qu’a joué notre Banque dans les perations suspectes. Pendant ce temps, le Conseil d’ad- Maiscration donne le changeen dé- murant les faits. Avant de répondre a diverses par- # de son Rapport, nous le mattons ts les yeux de nos lecteurs qui lMaMenceront par relever eux- mé- eat oates les inexactitudes qu’il con- Assemblée générale des Actionnaires du 27 Mai 1907. Ls séance est ouverte 4 3 heures 1/2, wis présidence de M. Ewald, président, me te que 6303 actions sont pré- ou représentées, et qu'il appelle au » comme scrutateurs, les deux plus M actionnaires présents, MM. Birié et Demeurant. Devismes, secrétaire du conseil, estnom- aeiaite de l’assemblée et donne lec- -4a Rapport du conseil d’administra- " RAPPORT : Dv CONSEIL D'ADMINISTRATION . Mesticurs, avons l’honneur de vous présenter, t 4 nos statuts, le compte-ren- Ros Opérations au cours de l’exercice N Ef ide BR wt de vous en exposer les résultats » MOus avons le devoir de vous #0 cOurant de I’état de nos relations SPuvernement d’Haiti. »_ grettons d’avoir 4 vous appren- 4* elles ne s€ sont pas amélio . vice de ls Trésorerie ne nous pas ny aw > F go” été restituc; il a meme subi des atterntes nouvelles (1) qui ontencore diminud son im- portance. Bien qu’appuyées par le Gouvernement fran- gais, toutes nos protestations et réclama- tions sont restées vaines ct nous n’avons méme pas pu arriver, malgré des tentatives pressantes et réitérées 4 nous mettre d'ac- cord avec le gouvernement au sujet de la constitution du tribunal arbitral prévu par notre co. trat. La situation s’est encore agyravée du fait des nombreuses difhcultés et contestations ue le Pouvoir exccutif semble s’étre app'i- qué 4 multiplier et qui ont entraine de longues et péaibles discussions. Ces réclamations visent certaines percep- tions de commissions, certains réglements de comptes et, notamment, les opérations de l’emprunt 1896 que la Banque a émis pour le compte de la République. Nous avons énergiquement protesté, les Operations incriminées — réguliéres et correctes en elles-mémes, d’ailleurs — ayant cré toujours, en outre, autorisdeset sanctionndrs par des decisions ministérielles qui, également et aux termes des conventions, couvrent la Banque ect leur donnent ua caractére déf- nitif. Les tribunaux haitiens aussi bien que les tribunauxfrangais, plusieurs fois appelés 4 se prononcer sur des contestations rela- tives au rdle de la Banque, dans ses rap- rts avec !’Etat, ont constamment juge que PP Banque n’étant que le trésorier payeur de l’Etat ne pouvait, en aucun cas, étre rendue responsable des acles du pouvoir extcutif. Une déclaration solennelle du Corps lé- gislatif a d'ailleurs récemment confirmé cette théorie que « la République n’a jamals entendu et n'a jamais pu entendre accor- der 4 la Banque le contréle sous aucune forme des ordres et instructions émanés du Secrétaire d’Etat des finances » , « que les ordres et instructions de ce haut fonc- tionnaire sont obligatoires » pour la Banque et que, en consequence, « la Banque est couverte par les ordres ministériels ». Le Gouvernement n’en a pas moins persisté dans ses prétentions il nous a méme assignés ee 4 — Certains passages sont soulignés par la ré- daction. devant les tribunaux fins de nous entendre condamner 4 des res- titutions considérables. Cette procédure est une violation des prescriptions de notre contrat, lequel sti- pule en son article 23, que, en cas de di- vergences sur l’interprétation des clauses et conditions de la concession . Ja contesta- tion ne pourra étre soumise qu’d des arbi- tres spécialement désignes. Nous nous croyons done en droit de dé- cliner la compé:ence des tribunaux haitiens et de faire défaut devant eux au cas ou ils passeraientoutre. Comme conséquence de attitude du gouvernement A I’égard de la Banque et en civils d’Haiti aux]tience, mais ue nous ne voulons pas éter- nellement subir. Nous avons le devoir d’exprimer ici toute notre reconnaissance envers le gou- vernement francais qui, depuis le commen- cement de nos difficultdés, n’a cessé de nous préter son appui dans toute la mesure pos- sible, et d’edresser spécialement nos remer- ciments 4 M. le comte de Bezaure, ministre de France en Haiti —dont nous avons mal- heureusemement 4 regretter le prochain départ — quia mis au_ service des intéréts francais que nous représentons nous-mémes un inlassable dévouement et une énergie 3 toute épreuve. " Nou: S012. ., -ment remercier notre personnel et en particulier notre directeur, prévision des incidents et des ditficul-[M_ Charles Van Wijk, quia été trés bien tes gu’elle peut faire naitre, votre conseil d’administration a cru nécessaire et prudent de prendre des mesures Conservatoires pour sauvegarder les intércts et mettre 4 cou- vert les responsabilités de la Banque. Nous avons di conserver a4 Paris la presque totalité de nos disponibilités, restreindre nos affaires en Haiti o8 notre clientéle a méme été avisce que kes cir- constances nous mettaient dans l’obligation de rembourser tous les comptes de dépots. Voire conseil d’administration s'est pré- occupé cyalement de diminuer les frais gé- néraux dans la proportion que comporte la reduction de nos affaires.et de nos services. Nous avons eu le regret de nous scparer d’un grand nombre d’employds et nous a- vons supprimé nos succursales de Jacmel, des Gonaives, des Cayes et de Jérémie, les remplagant par des agences confices 4 des maisons que nous estimons nous donner toute sécurité. Nous n’avons donc plus qu’une seule succursale, le Cap-Haitien. Vous ne vous étonnerez pas que la_ situa- tion difficile qui nous est faite ait eu une facheuse répercussion sur nos affaires, qui, en outre, ont subi le contre-coup de 1’état général du pays troublé et inguisté par les mesures et les projets financiers du gouverne- ment, Cependant, nous pouvons vous dire que la situation matérielle et morale de notre Banque reste intacte et qu'elle est en me- sure d’attendre des jours meilleurs que nous voulons espérer encore. Nous n'hésiterions pas néanmoins, si justice ne nous était pas rendue, & envisa- ger toutes les solutions et revendications que pourrait suggérer la prolongation d’un état de choses que nous subissons avec pa- secondé par un fondé'de pouvoirs, M. San- tallier, dans Ja tache difficile qui leur est incombée. Il nous reste 4 vous faire connaitre le résulrat du proccés qui nous a été inteutdé par un portcur de parts beénéficiaires, ainsi que nous vous l’avions fait pressentic lors de votre derniére réunion. Le tribnual a donné partiellement gain de cause au porteur de parts ; mais les termes du jugement ne nous donnant pas toute satisfaction sur la question qui nous intéresse, nous avons interjeté appel. Répartition. Le compte de « Profits et Pertes » au 31 décembre 1906 accuse un solde de bénéfi- ces pour l’année de... Fr. 314.951 18 qui suffit pour payer aux ac- tions, confornément a I’ar- ticle 43 des statuts, un intérét dc 6 0/o sur le capital versé, SOIt .... 2. 2 6 2 © © 9 © «300.000 » D’ou un solde de... . 14.951 18 que nous vous demandons de reporter 4 nouveau a l’exercice 1907..... Si vous acceptez ces propositions, les ac- tions auront a recevoir, en plus de Il’acom te de 5 fr. (4 tr. 55 net) qui leur a ha janvier en éc du réparti au mois de e coupon No 45, une nouvelle réparti de 10 fr. par action, soit une somme de ....... .. +» Fr. 200.000 » qui ajoutés au montant de ,I’a- compte payé au mois de jan- A 100.000 » porteront la répartition totale & 300.000 » soit 15 fr. brut par action. Les actions recevraient donc en plus de a wee COMPAGNIE P. €.S. AVIS SOCIETE ANONYNE Messieurs les actionnaires de la Compagnie des Chemins de fer de' POSTE ee —, Ox ET RESTA CRANT la Plaine du Cul-de-Sac sont con-' ee Rw ese yas - oy . oe MGI ge grgepypsprrgege AG Brot aes Vient de recevoir des arti ‘ voqués en Asseinblée générale le: a3 3. beCrMabce rs i: ach) 21 Ces articles mardi Aoutt 41907, 43 heures de! l'aprés-midi, au siége Socal, sis au Champs-de-Mars, No 56. ORDRE DU JOUR 4°.— RAPPORT DU CONSEIL D’aDMI- NISTRATION. 20,—- PRESENTATION DES COMPTES. 3°,—- RENOUVELLEMENT DU CONSEIL |! 4°,— DIVERS. Port-au-Prince, le 19 Juin 1907. Le Président, ROMENADES- JAKRDINS bibelots de tous genres, peyfeed G. SCHWEDERSKY P ““ lunettes, montres or et argent, ; Salle de céception. — Piano. — Gramophone, les garanties, : Le LA NOUVELLE | MACHINE A COUDRE LHAITIENNE Une bonne machine @ coudre & un! prix bon. marche. | La machine tn len bras, une larce navette qui s’enfile cile-meéme une ai-' guille courte qui se met d’clle-eméme en place, une ecannelte qui se eurnit anto- matiqueinent wuimoyen dune roue folle sans quon ait besoin de faire marcher la machine. Elle est bien construite, bien finie et ventiment décorce. Cette ' machine est faite en deux geures. Sur une base en bois ou en fer P. 8 or Sur tine base en bois et avec une jolie couverture légére en bois courbe P.10 or: Je serais heureax de vous voir essayer cette machine, soit que vous m’envoytez | | Table d’Hoate a _—— fous wns Strop antiashinctigee, verted “réquentes — le flacon pits ot. au. ' Consultations gratuites : Meardiet Jeudi de & a9 Genros in par le Docteur. N. 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L’Evéque de Curcassonne vient d'e- fre condamné a cinquante frances d’a- Mende par le tribunal correctionne! pour avoir célébré un mariage reli- Bleux avant le mariaw? civil. La loi de réorganisation des com- Munes de la Martiuique n'est pas en- core votée. Deux généraux russes tu’ par une bombe . ALEXANDROPOL 19. - Le général Ali- khanoff a été tué cet apres-midi en revenant d’un club en compagnie de sa femme et de son fils. Le général Glieboff quiétait dans la méme voiture bertcHES R seantat contre le A Le précurseu gaérienncs. Bens 15.— Ainsi que l’annoncent @épéches d’hier, la célébration %.fte nationale a été marquée par Reontat contre la vie du Président Bees; il est possible que cet atten- + i’euvre des anarchistes, ce- at on est porté a croire qu'il Feng celui d'un fou. Ce malheu- eS a éiéimmedialement arrété et a sez malmené par la police et le , pendant le détilé des troupes oat pris part ala grande revue de/avec sa fille a eyalemeant été tué, 2 pgchamps. le dirigeable militaire | bombes furent jetées sous la voiture et tuerent instantanement [les deux généraux ef fe cocher, blessant avit- vement le fils d’Alikhanol?f et Ja litle de Gliebot?. Collision entre deux trains KANSAS-CYTY 16.-- Une collision a cu lieu entre deuxtrains a& Bothel Kan- sas > une personne a été tuce et deux léverement biessees. Les victimes dune «+ xplosion de gar- gousse. Liaccident dus Georgia » Bostow 16.-- Une earsoiusse a fait explosion dans Pune des torrelies dit culrasse « Georgia ». Un aspirant, M. Faulkner Goldthawite, et 5% hominess ont été tucs. Le lieutenantde vaisseau Gaspar Goodrich, laspirant John T. Cruse et 15 hommes ont été grave- ment blessés. L’explosion serait due aune étincelle d’une des cheminées du cuirassé quia mis le feu 4 la gar- vousse au Moment ott Von approchait de la culasse d’un canon de huit pou- ces ; Pétat de trois des blessés est dé- sespeéré. Une commission a été noinmeée par le viee-amiral Charles M. Thomas pour établir offigiellemeant li ecause de lac- cident survenu a bord du « Georgia ». trie » a donné une fois de plus bpreuves de ce que lon peut at- ire de lui en temps de guerre ; béa toute vitesse, le majestucux bstat a pass¢ devant la grande ne et suivant la meme direction celledes revsiments deéfilant au- gde lui ; puis décrivant une pense course, il est allé se placer ga la Giibune présidentielle et avec pstreté merveilleuse, il a fait une de volliges 4 droite et & gauche. ponstre semblait aussi a VDaise son élément qu’un requin dans présence de ce spectacl magni- le public a taissé 6clater son isiasme ct pendant ur instant il 6 les braves fantassins et cava- i défilaient devant lui pour ac- rece précurseur des futures ba- aériennes. . Débordement de fleuves mn 145. Au cours des dern ers jours, six 4 buit pouces d’cau bés sur la majeure partie de allemand, la plupart des fleu- des rivicres ont débordé. rage dun vapeur espagnol 1o.-- Le vapeur espagnol to», parti de Newcastle aver rgement de charbon pour Bor- acoule aujourd’hui au large de uan ; l’cquipagé a réussi 4 se Poudre dentifrice « L:IDEAL » . Le prisonnier du bandit men. Le Caid Mac Lean a refusé er Kmash ot sont attendues bes du sultan. Une forte discus- serait 6.evee entre Raisouli et ween qui aurait dénoncé Raisouli traitre pour avoir sacrifié du sans les mosquées. Les Kmash rait-il, exaspérés, Les anciens NOU doivent se réunir dans le zederer Mac Clean. m Un village détruit 15.— Le villagea été pres- Ment détruit par un incen- * Miaisons habitées par des is Feti4 habitées par des chré- w %6 rasées. Nombre de per- F Ont Péri dans les fammas: . Contecole. M. Pichon en va- . amnation 'd’un évéque. -— Rente 95 25. Le Paque- Fi ue ee » est arrivé a Paul- Voulez-vous avoir de belles dents et les conserver intactes ? Usez seulement de dentifrice « L’Idéal » La Poudre dentifrice « UIdéal » QUI AOBTENU LA PLUS ITTAUTE RECOM PENSE A LIEXPOSITION AGRICOLE °T INDUSTRIELLE DU te MAT 1907, — a Port-au-Prince — est réellement la meilleure de toutes celles connues jusqu aujourd hui. Dépourvue d'acide, elle est sans aucun danger pour l’émail des dents. Antiseptique de la bouche et toni que des gencives, elle prévient la ca- rie, donne aux dents une blancheur éclatante et laisse 4 lhaleine une ex- quise sensation de fraicheur et un able parfum. aoe vor vous uniquement dela Pcu- dre dentifrice « lIdéal, » et vous aurez de belles dents. s en trouverez 4 la PHARMACIE Tuennn, angle des rues du Centre et Fé- rou, vis-a-vis del’'Hotel de la Commune. 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Je remercie vivement Votre Excellence de ses félicitations auxquelles j'ai été tres sensible FALLIERES RENSEIGNEMENTS METEOROLOGIQUES —_———— Observatoire DU SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL MERCREDI 17 JUILLET Baromeétre 4 midi 762,6 minimum 23,4 Température) oximum 34.6 Moyenne diurne de la température 26,9 Le ciel a cté tres nuageux pendant la journée. Gouttes de pluie 4 plusieurs re- prises, plus intenses, 4 7 heures 15 mi- nutes du soir: pluviomeétre 2 reo milli- metre. Brise de mer réepulicre. Oraves A ouest A 4 heures du matin, au SW a 3 heures du soiret au sud a 7 heures. Are-en? ciel} y heures 43 minutes. Le barometre a subi une hausse plus sensible gu’hicr’ J. SCHERER Travaux au Cap Nous avens sous les Sveux la photogra- phie du nouvel dvéché du Cap-Haitien qui est en bonne voie d’achévement. La cons- truction mesure 21 metres de Jongueur, 19 de largeur et 1yde hauteur. C'est Vingé- nieur Perraud quia été chargé de ce travail élégant et solide. xe » Le gouvernement poursuit activement la construction du) nouveau bureau du port confié 4 M. Manassé Théodore. Tout le Cap se réjouit de voir les tra- vaux avancer rapidement de fagon 4 ce que bientét un edifice présentable s’offre aux yeux de ceux qui débarquent. Voici ce que nous dcrit A ce propos un cotrespondant du Cap: «Le bureau du Port est déja installé dans la partie du ba- timent achevée ; la petite maison qui ser- vait de bureau est en voie d’étre démolie afin de permettre aux ouvriers de conti- nuer le travail. Je vous dis sans flatterie que si tous les gouvernements qui ont précédé celui du général Nord avaient pen- sé 4 faire le quart de ce qu’il a pu faire dans l’espace de prés de cing ans, le pays, e€ vous affirme, aurait pris d’autres aspects. général Nord doit étre fier des résultats Europe ( Vid N-Y ) par le sls « Valdivia » sera fermée vendredi 19 du courant 4 heures preécises du soir. pathique Jean Hess, ce qué qué passa qitelgue temps: parmi nous en 1902. M. Hess cst we ami race. Nous reproduisons de la Coloniale cet mour ott, sous une forme piltoresque et trontque le de notre pays que Jean Hess a vistté et aimé. fréere. curieuse maladie ; celle peuvent pas sentir ». Coloniale, qui m’en reprochait un article récent me disait : ti. » Il parait que c’est 4 cause de leurs _— —» multiples que son gouvernement a déja odtenus. L’avenir doit lui offrir ainsi qu’a ses collaborateurs des couronncs immor- telles. » Nos félicitations au gouveruement pour ces travaux d’une si haute utilité. Tribunal de Cassation SECTION CRIMINELLE Audience du Mercredi, 17 juillet 1907. Présidence de Mr. le Vice-Président Er- nest Bonhomme. Le Tribunal prend si¢ge 4 dix heures et demie duo matin ct prononce l’arrét suivant Celui qui ordonne une information dans la plainte portée contre le sicur “Josaphat Sam. juge-sunpléant A la justice de paix de Lassale, ( Mont-Orguinisé. ) Faute d'affaires en cra, le si¢ge est leve. Omission Dans la lettre que nous avons publice hier concernant Vincident de VEcole de Droit, nous avonsomis le nom d’un des si- pnataires: Mr EpMoxp Mostas. Chambre des Dénutés Sdance du wz juillet 1yo07 Je voudrais done lui cn donner idee. Port-au Prince. e « a Jy revenais « entie deux courriers ». veillce des armes. -— ® » Le lendemain, des SMent @ ry coneres veau chef dU bEtac. dée par deux batailions de police armee. Lorsque les Ministres, accompauneés d'un vscadron, curent apporté la demission du Providear. et que ie conmures Veut acceptdée, miscance tut devee. On delibérait dans les coulo'rs. Les les verandahs. Toyo avair des revolvers dans ta poche de tous les votants. Mais on Ne votait pas Crtrunait. Midi avait sonne. La Séance dhier n'a rien comporte d’ex- traordinaire. ll a été seulement donne lec- ture de la correspondance, et d’un deere de PAssemblée Nationale prolongeant @un mois la présente session Legislative qui prendra done fin Ie 22 Aotit. Fermeture de la malle La malle pour Inazgue, New-York Uno amiome prend : « Vous atiendez C'est muile. Cemeost pas pour autourd hut». — « Cependane... -— « Crovez-nnt ct Venez deteuner ». Jar de sentiment de la bataille immi- nente. Mon ami voit dans mes yeux que je Vals rester. Il m’entraine. Et fouetre co- cher... Nous passons devant la caserne du com- mandant de place. Un millier de soldats boucient dans la rue leur ceinturon plein de cartouches. Des artilleurs parent une mutrailleuse. Les officiers caracolent. Ils sont pais. Monami presse le coches. On galope. Mais, stop. et je crois gue nous allons ver- chevaunx se cabrent. La fusillade a commence, —- « Voila Peéleetion, Port-au- Prince, 17 Juillet 1907. —_ == 1Bell DEJEUNER DU 18 JUILLET Mip! A 2 HEURES Prix: G. 2.50 Melon de France elace Radis Bocut sale a ta Frangaise & ser. [cs ditimon ami. [1 . Stucisses au 14 Place attagae le Congres. Eile attaquera Filet mignon AUX powsmes tantot te Palais. Vite. . vite, cocher... ta- Flageolets au gras pey du manche... f » Haricots rouges en sauce Nous sommes prés duo Palais. Avant ‘Timbale de riz ‘ darriver AVhotel nous devons encore tra- Créme mousseline verser le Chimp de Mars. La place m’‘a Fruits sembie Mune intinie largeur. Café Entin ¢vy est! 1/2 Vin Nous avons faim. Mais on dejcune mal. Les révolutionnaires attaquent en effet le Palais... Tout prés de nous... cing cents metres de Photel... de Vautre co:é de la place. Canons, mitrailleuses, fusillades. Pen- dant plus de deux heures ces gens font du bruit. Enfin ¢a se calme. On peut voir. Le Ministre de France 4 chevai passe a I’hotel — « Pas de blessés ici ? — « Non. , — Tant mieux... je vais en ville... a propos, n’onbliez pas que vous dinez ce soir \ la Légation. » Et M. Desprez pique vers le port. Il y avait en ville des morts. Dans les rues de la bataille c’était comme aprés-ure tornade, avec du sang par pla- ces. Des soldats campaient aux carrefours Ils buvaient du tafir. Certains exaltaient leur adresse et, pour la prouver, il tiraient nimporte ou. Les maisons des étrangers, rotegées par leur drapeau, servaient d’asi— e aux femmes ect auxjeunes filles du s qui redoutaient les soldats. La peur était a Toul Port-au-Prince a connu le sym francais distin- de notre Presse WUhu- article é&linecelant se trouve une réelle défense Tous nos remerciments « nolre cone Haiti-Paris Ii y a dans la pathologie coloniale une es gens qui « ne blessés.. et des Ainsi, un éminent lecteur de la Presse « Je ne peux pas sentir ces négres d’Hai- 4% . , révolutions « dont on ma pas idée ff! » C'est pourquoi je pubsie aujourd’hui les souvenirs d'une revolution que j’ar vue a On commentait la démission du Prési- dent Sam. Les gens intormés annongaient destrouble, pour lelendemain. Le comman- dant de da place avait mis la ville en état de siéve. Des régiments campaient dans les rues. Les citovens sarmatent. Les hommes les plus paisib'es, des marchands, des no- taircs, des protesseurs, tous ceux gui, dans ce pays tds chaud, ne se montrent qu’en redi- ote noire ct coitlés de gibus, avaient carabine 4 la main, pour les plus bréves sorties. Les magasins ftermaicnt. C’étaic la Chambres se réunis- pour nommer un nou- Vy fus) La maison legislative craic ear- candi fats intrivuuient sous partout dans la basse ville. gens fuyaient vers les hiuts portaient leurs matelas. * Je n’avais pas oublic Pinytes notre ministre m/’avait rappelde ” a4 Vheure du diner, je ving 4 la Mme. Desprez me presenta des tnnattendus. Le ministre de la gag. gouvernement vaincu, deux stay. trois députés lui avaicnr de " Elle leur offrait sa tabte. Une Wautres refugieés manocwent ailleng, Mme. Desprez avait des Mots ah pour consoler le ministre Vaincy _ recommandant un potice eXquis, - rier supportait bien i adversité. Gas saccage $A maison, tus scs gens, geait ses amis dans le palais. Il fg et ft grand honneur au diner. Avant le roti nous entendons deg - dements loinzains. ~ — « Ca recommence Coctain vrai. Ga rees UbyuiOnNs maintenant Vartillerie. — 4 Crest le canon de Varsenal le général gui avait de Voreille, au pr: slmukand des services du diner phases de Ja bataille. tiourait: — a(: de Parrondissemenr -—— de la place = - traileuses du Palais. + Puis, ce fut tout pre. — « On attague ft maison de Lea-: It encore plus pres. @ Maintenant, ces oh.+ Tancréde, Qa devenait tout de meme un pea pres, avec trop de brit. Les enn: faisaient tout aucour de nous, aillew. plus loin, partout. Mane. Desprez sei: sut de ne pouvoir cuvrir son piano de: vacarme. ! Pais un orage éclaa. Un de ces dbt des pays chauds gui noicent tout, Ged ct Mousquets se turen:. — « Les combatian:s coucher et nous permecitre den tant? » —_— «~« >. dit le go. HO NeRS it, BOL: 4 (1 mousguete: vonteils gait eu is ont plus de munitions: ont soit. [ls vont remplir ‘curs cartoas| res et deurs bidons. » Deécidement le guerricr savait toat Leaotreve donna le temps de rest Mhotel et, sur le coup de minuit, ba recommengait. 2... . Les locataires fs un campement dans une salle du mes chaussée en contre-bas. Cocrait pittore: ‘Vout le reste Te fut ¢:uement. Eee Je sang qu’on versa tut rouge, 04 dans tous les pays du monde. en 4 . . Aussi je me demande pourquol tag: | sent avec mon ami, que « lon nae de ¢a ». J'ai beau chercher, je ne wa tout pas comment, & cause de ces 7 tions « dont on pas idce », ils «4 vent pas sentir ces négres d'Haiti. #7 _ Sans doute, nous 11 avuns pas les bétises de Ja Commune ; & voyons chaque année celles da 1€ Les fusillades et les proclamat lutionnaires ne {sont ni plus d ni plus dangereuses en Haiti ¢ Alors ? Nous lisons dans le dernier nome Revue, de Paris, la note suivante. ¥ « Les verres jaunes, \égeremest protégent mieux les yeux sensi verres de couleur, parce u’ils Pp suppression des rayons chimiques me temps q’un effet calmant sar "3 Cela résulte des recherches faites Motais, d’Angers et communiq démie de Médecine. » On trouvera des verres jaanes A. de Mattéis, place Geffrard.