MUTILATED j l’acompte de 5 tranes ct déduction faite des impdts une somme nette de : y fr. 13 pour les titres au porteur, 9 fr. Go pour les titres nominatits, Le paiment de cette répartition se ferait A partir du 6 juin aux guichets de la Socié- té Generale de Crédit) Industriel et Com- mercial : Pour les titres au porteur contre le cou- pon No 46: pour tes actions nominatives sur présentation des titres. WALES DETERS Voici la réponse du Président Fal- lieres a la dépéche du Président Nord Alexis : S. E’ Nord Alexis Président de la République da’ Haiti. Port-au-Prince. Je remercie vivement Votre Excellence de ses félicitations auxquelles j'ai été tres sensible FALLIERES RENSEIGNEMENTS METEOROLOGIQUES —_———— Observatoire DU SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL MERCREDI 17 JUILLET Baromeétre 4 midi 762,6 minimum 23,4 Température) oximum 34.6 Moyenne diurne de la température 26,9 Le ciel a cté tres nuageux pendant la journée. Gouttes de pluie 4 plusieurs re- prises, plus intenses, 4 7 heures 15 mi- nutes du soir: pluviomeétre 2 reo milli- metre. Brise de mer réepulicre. Oraves A ouest A 4 heures du matin, au SW a 3 heures du soiret au sud a 7 heures. Are-en? ciel} y heures 43 minutes. Le barometre a subi une hausse plus sensible gu’hicr’ J. SCHERER Travaux au Cap Nous avens sous les Sveux la photogra- phie du nouvel dvéché du Cap-Haitien qui est en bonne voie d’achévement. La cons- truction mesure 21 metres de Jongueur, 19 de largeur et 1yde hauteur. C'est Vingé- nieur Perraud quia été chargé de ce travail élégant et solide. xe » Le gouvernement poursuit activement la construction du) nouveau bureau du port confié 4 M. Manassé Théodore. Tout le Cap se réjouit de voir les tra- vaux avancer rapidement de fagon 4 ce que bientét un edifice présentable s’offre aux yeux de ceux qui débarquent. Voici ce que nous dcrit A ce propos un cotrespondant du Cap: «Le bureau du Port est déja installé dans la partie du ba- timent achevée ; la petite maison qui ser- vait de bureau est en voie d’étre démolie afin de permettre aux ouvriers de conti- nuer le travail. Je vous dis sans flatterie que si tous les gouvernements qui ont précédé celui du général Nord avaient pen- sé 4 faire le quart de ce qu’il a pu faire dans l’espace de prés de cing ans, le pays, e€ vous affirme, aurait pris d’autres aspects. général Nord doit étre fier des résultats Europe ( Vid N-Y ) par le sls « Valdivia » sera fermée vendredi 19 du courant 4 heures preécises du soir. pathique Jean Hess, ce qué qué passa qitelgue temps: parmi nous en 1902. M. Hess cst we ami race. Nous reproduisons de la Coloniale cet mour ott, sous une forme piltoresque et trontque le de notre pays que Jean Hess a vistté et aimé. fréere. curieuse maladie ; celle peuvent pas sentir ». Coloniale, qui m’en reprochait un article récent me disait : ti. » Il parait que c’est 4 cause de leurs _— —» multiples que son gouvernement a déja odtenus. L’avenir doit lui offrir ainsi qu’a ses collaborateurs des couronncs immor- telles. » Nos félicitations au gouveruement pour ces travaux d’une si haute utilité. Tribunal de Cassation SECTION CRIMINELLE Audience du Mercredi, 17 juillet 1907. Présidence de Mr. le Vice-Président Er- nest Bonhomme. Le Tribunal prend si¢ge 4 dix heures et demie duo matin ct prononce l’arrét suivant Celui qui ordonne une information dans la plainte portée contre le sicur “Josaphat Sam. juge-sunpléant A la justice de paix de Lassale, ( Mont-Orguinisé. ) Faute d'affaires en cra, le si¢ge est leve. Omission Dans la lettre que nous avons publice hier concernant Vincident de VEcole de Droit, nous avonsomis le nom d’un des si- pnataires: Mr EpMoxp Mostas. Chambre des Dénutés Sdance du wz juillet 1yo07 Je voudrais done lui cn donner idee. Port-au Prince. e « a Jy revenais « entie deux courriers ». veillce des armes. -— ® » Le lendemain, des SMent @ ry coneres veau chef dU bEtac. dée par deux batailions de police armee. Lorsque les Ministres, accompauneés d'un vscadron, curent apporté la demission du Providear. et que ie conmures Veut acceptdée, miscance tut devee. On delibérait dans les coulo'rs. Les les verandahs. Toyo avair des revolvers dans ta poche de tous les votants. Mais on Ne votait pas Crtrunait. Midi avait sonne. La Séance dhier n'a rien comporte d’ex- traordinaire. ll a été seulement donne lec- ture de la correspondance, et d’un deere de PAssemblée Nationale prolongeant @un mois la présente session Legislative qui prendra done fin Ie 22 Aotit. Fermeture de la malle La malle pour Inazgue, New-York Uno amiome prend : « Vous atiendez C'est muile. Cemeost pas pour autourd hut». — « Cependane... -— « Crovez-nnt ct Venez deteuner ». Jar de sentiment de la bataille immi- nente. Mon ami voit dans mes yeux que je Vals rester. Il m’entraine. Et fouetre co- cher... Nous passons devant la caserne du com- mandant de place. Un millier de soldats boucient dans la rue leur ceinturon plein de cartouches. Des artilleurs parent une mutrailleuse. Les officiers caracolent. Ils sont pais. Monami presse le coches. On galope. Mais, stop. et je crois gue nous allons ver- chevaunx se cabrent. La fusillade a commence, —- « Voila Peéleetion, Port-au- Prince, 17 Juillet 1907. —_ == 1Bell DEJEUNER DU 18 JUILLET Mip! A 2 HEURES Prix: G. 2.50 Melon de France elace Radis Bocut sale a ta Frangaise & ser. [cs ditimon ami. [1 . Stucisses au 14 Place attagae le Congres. Eile attaquera Filet mignon AUX powsmes tantot te Palais. Vite. . vite, cocher... ta- Flageolets au gras pey du manche... f » Haricots rouges en sauce Nous sommes prés duo Palais. Avant ‘Timbale de riz ‘ darriver AVhotel nous devons encore tra- Créme mousseline verser le Chimp de Mars. La place m’‘a Fruits sembie Mune intinie largeur. Café Entin ¢vy est! 1/2 Vin Nous avons faim. Mais on dejcune mal. Les révolutionnaires attaquent en effet le Palais... Tout prés de nous... cing cents metres de Photel... de Vautre co:é de la place. Canons, mitrailleuses, fusillades. Pen- dant plus de deux heures ces gens font du bruit. Enfin ¢a se calme. On peut voir. Le Ministre de France 4 chevai passe a I’hotel — « Pas de blessés ici ? — « Non. , — Tant mieux... je vais en ville... a propos, n’onbliez pas que vous dinez ce soir \ la Légation. » Et M. Desprez pique vers le port. Il y avait en ville des morts. Dans les rues de la bataille c’était comme aprés-ure tornade, avec du sang par pla- ces. Des soldats campaient aux carrefours Ils buvaient du tafir. Certains exaltaient leur adresse et, pour la prouver, il tiraient nimporte ou. Les maisons des étrangers, rotegées par leur drapeau, servaient d’asi— e aux femmes ect auxjeunes filles du s qui redoutaient les soldats. La peur était a Toul Port-au-Prince a connu le sym francais distin- de notre Presse WUhu- article é&linecelant se trouve une réelle défense Tous nos remerciments « nolre cone Haiti-Paris Ii y a dans la pathologie coloniale une es gens qui « ne blessés.. et des Ainsi, un éminent lecteur de la Presse « Je ne peux pas sentir ces négres d’Hai- 4% . , révolutions « dont on ma pas idée ff! » C'est pourquoi je pubsie aujourd’hui les souvenirs d'une revolution que j’ar vue a On commentait la démission du Prési- dent Sam. Les gens intormés annongaient destrouble, pour lelendemain. Le comman- dant de da place avait mis la ville en état de siéve. Des régiments campaient dans les rues. Les citovens sarmatent. Les hommes les plus paisib'es, des marchands, des no- taircs, des protesseurs, tous ceux gui, dans ce pays tds chaud, ne se montrent qu’en redi- ote noire ct coitlés de gibus, avaient carabine 4 la main, pour les plus bréves sorties. Les magasins ftermaicnt. C’étaic la Chambres se réunis- pour nommer un nou- Vy fus) La maison legislative craic ear- candi fats intrivuuient sous partout dans la basse ville. gens fuyaient vers les hiuts portaient leurs matelas. * Je n’avais pas oublic Pinytes notre ministre m/’avait rappelde ” a4 Vheure du diner, je ving 4 la Mme. Desprez me presenta des tnnattendus. Le ministre de la gag. gouvernement vaincu, deux stay. trois députés lui avaicnr de " Elle leur offrait sa tabte. Une Wautres refugieés manocwent ailleng, Mme. Desprez avait des Mots ah pour consoler le ministre Vaincy _ recommandant un potice eXquis, - rier supportait bien i adversité. Gas saccage $A maison, tus scs gens, geait ses amis dans le palais. Il fg et ft grand honneur au diner. Avant le roti nous entendons deg - dements loinzains. ~ — « Ca recommence Coctain vrai. Ga rees UbyuiOnNs maintenant Vartillerie. — 4 Crest le canon de Varsenal le général gui avait de Voreille, au pr: slmukand des services du diner phases de Ja bataille. tiourait: — a(: de Parrondissemenr -—— de la place = - traileuses du Palais. + Puis, ce fut tout pre. — « On attague ft maison de Lea-: It encore plus pres. @ Maintenant, ces oh.+ Tancréde, Qa devenait tout de meme un pea pres, avec trop de brit. Les enn: faisaient tout aucour de nous, aillew. plus loin, partout. Mane. Desprez sei: sut de ne pouvoir cuvrir son piano de: vacarme. ! Pais un orage éclaa. Un de ces dbt des pays chauds gui noicent tout, Ged ct Mousquets se turen:. — « Les combatian:s coucher et nous permecitre den tant? » —_— «~« >. dit le go. HO NeRS it, BOL: 4 (1 mousguete: vonteils gait eu is ont plus de munitions: ont soit. [ls vont remplir ‘curs cartoas| res et deurs bidons. » Deécidement le guerricr savait toat Leaotreve donna le temps de rest Mhotel et, sur le coup de minuit, ba recommengait. 2... . Les locataires fs un campement dans une salle du mes chaussée en contre-bas. Cocrait pittore: ‘Vout le reste Te fut ¢:uement. Eee Je sang qu’on versa tut rouge, 04 dans tous les pays du monde. en 4 . . Aussi je me demande pourquol tag: | sent avec mon ami, que « lon nae de ¢a ». J'ai beau chercher, je ne wa tout pas comment, & cause de ces 7 tions « dont on pas idce », ils «4 vent pas sentir ces négres d'Haiti. #7 _ Sans doute, nous 11 avuns pas les bétises de Ja Commune ; & voyons chaque année celles da 1€ Les fusillades et les proclamat lutionnaires ne {sont ni plus d ni plus dangereuses en Haiti ¢ Alors ? Nous lisons dans le dernier nome Revue, de Paris, la note suivante. ¥ « Les verres jaunes, \égeremest protégent mieux les yeux sensi verres de couleur, parce u’ils Pp suppression des rayons chimiques me temps q’un effet calmant sar "3 Cela résulte des recherches faites Motais, d’Angers et communiq démie de Médecine. » On trouvera des verres jaanes A. de Mattéis, place Geffrard.