1" ANNEE, N° 83 PORT-AU-PRINCE (ait) MARDI, 16 JUILLET 1907. + re eee —_———_ ———_ so ABCNNEMENTS : ak MOIS Une Gourde pb DEPARTEMENTS & ETRANGER : Fraix de poste en sus. BS Sie Pour tout ce qui concerne l’'Administration d UNE Volution Industrielle UTANNERIECONTINENTALE Tanmnerie Conlinentale qui fone- déja depuis quelques mois, et les produits superiurs ont pu ddmirés a la derniére Exposition Nale de Port-au-Prince, Mericte ‘une mention ; c’est pourquoi agjourd’ hui, nous avons dilfére parler A nos lecteurs. Gite ceuvre est bonne éGminemment Vient curieusoment tard combler éaorme lacune en Haiti. in sait qu’encore que Pélevage des Mlaux ne soit pas pratique sur une Wade échelle chez nous, lexporia- 8 peaux ctait considérable. latichesse d'un pays se mesure a ' @xpoitation, ce commerce des avec PEtranger n’était quan Mais of le mal commengait, eque ces peaux nous revenuienta- aVoir été tannées, et nous impor- une grande partie de ceque nous 8 exporté. Crest qu'il n’existait . dproprement parler de tanneries tillées, capables de répondre ala Monmation chaque jour grandis: et producteurs de peaux en ¢ plus que suflisante, nous é- tibutaires de I'Etranger pour les tassurément une étrange ano- I bonheur de Monsieur N. @stde s’en étre avisé. On ne assez loucr son esprit d’inilia- ai |'a houssé 4 créer ce qui man- Vindale une voie nouvelle Industrie Nationale. uerieest installée dans la Rue nde I'Etat, dans la propriété Cette Carrié. “+ Maintenant, dans ce quar- Beliaire et tranquille, uno atmos- petri de travail, o tandis que ‘ A tanne peur actionne les appa- er, travaille une troupe dé- s piacrnze de cordonniers, dans ®ous les galeries, et sous les Sa TT STE nota oe ee LE NUMERO 10 CENTIMES. DiRECYEUR: ‘AVANCE Clément hHagloirce, abetoments pariont du rcr. et du rs de chaque Ines et sont pava bles davance ! _ _ Le o REDACTION-ADSENISTRA TION 45, RUE ROUX, 45. Voor Bt ob. t inser OU tet he sont pas remis. u Journal, s’adresser & Monsicur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi. pansreretarnratasnadtnieasna eigen semen areemmapanned AE SS AAEM "bene > > : sae ; : : ; os ite nee Pome. Geekut ¢ rts depifsautes et solides, et de meilleur cuir, eeu de fare Pelevaere ef Wexporler pas et LO vourdes C’est ¢ itt Sore XN ay Vibesae das ae, . tat Np ors ue Hourdes.— Cest a meilleur Monsieur N. Mareou ne fait pas de} des peaux, cest assarement mieux del tmearcheé qat Pélranger meme. réeclames dans les journaux, ct com- menous laien demandions la raison: «(Vest que, nous dit-il, venantde com. mencer, je ne puis pas encore repon- dre a la demande. Je suis) débordaé, : y* ese ee ee ece ’ des ouvricrs ct des machines, je serail en mesure dexécuter les cotmman- des de la République, ct Pimportiution quia déja rega un coup mortel sera complétement abolie. Je mai pas be- soin que ies Cuirs elrangers solent la- xés de droit) probibitifs, meme s‘ils transformer ces peausx en cuirs et ces CUPS @n Chaussures, en selbes, ete. Crest tant pis pour les Compaiics de navigation et les cominissionn res del etranger (cos coupeurs Gricevites ); commission ef profits Hiciles porduas pour ceux-ci, miais e’est tant micux pour nouns tous, pour le pays. Done, nom seulement Paruvre de M. Marcou est bonne en ce sens quelle cmypfore ter vrand = no:nbre de bras hatiens et fit rester dans le pays Parent and ablothoauwy Comnaonies ae sioauaires ¢lraneers, aux tanneries &é- trangeres, mais elle Vest encore par- ee gre le prix des chaussures est di- minudé de 100 9, Par ces femp:s de razeurisme aiguy, les pauvres pores cl meres de famille doivent un beau cierge & M. Marcou * + Ea extant bo travail ef tes poofes- nous avonstrop travaillé pour le rol de Prus- se; loouvre actuclie est de travailler a notre complet affranchissement en suffisant par nous-mémes & tous nos besoins ; nous n’avons que I'Indépen- dance politique, il nous reste a con- Ne saurait se mouvoir sans écraser quelgwun Ce qu'il faut considérer, c’est que pour une centainede personnes sa-