4" ANNEE, N° 85 PORT-AU-PRINCE (nait1) VENDREDI, 12 JUILLET 1907. Le Watt ABONNEMENTS : , mois Une Gourde D’avANCE DEPARTEMENTS & ETRANGER : rrais de poste en sus. DIRECTEUR: Clément Magloire, REDACTION-ADMINISTRATION 45, RUE ROUX, 45. Les abcnncments partent du rer. et du 15 muvuis et sont paya bles d’avance LE NUMERO 10 CENTIMES. de chaque Les manusécrits insérés ou non ne sont pas remis. Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser A Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi. - LE SOCTALISME: ya certainement des socialistes Angleterre toutcomm2 il existe des bauchés anglais: on ne peut pas en inférer une Anyleterre soci t- sqvune Augieterre débauchee. wis diflicilement des Anglais sortir a Congres socialiste tenu en 190J accomplir chez eux en moins de reans les pro liges de socialisa- dont D. T.S. a bien voula nous tenir. Il est vrai que mon inte- nt contradicleur les a expliqueés re cet admirable esprit pratique distingue la race. » La raison ait, ce m2 semble, plus utile- Mservir actablir le contraire, ct ms allons voir auquel de nous deux Ment lévitimement VPargument. ‘Comme les plantes, dit Demolins, phénomntnes sociaux ont leur aire Mraphique : ils nese manifestent he se développent pas indifférem- at dans telle région ou dans telle m; ils subissent, eux aussi, l’in- Mace du milieu. » Si le phénomene Constitue le socialism; était hea- ade nature 4 exercer dans les mi- ux Oil se produit une conséquen- favorable, il n’y a pas de doute 4 Angleterre ett depuis lonz- “rs Connu. Mais ce phénomene es! ‘Mal, jecrois sur ce point ren- Mer l'accord de D. T. S.,— et dis ra, il devient ditficile de concilier la «ion, proclamse par lui-méme, * type humain » qui est l’Anglais, . l88 Vraies traditions sont coa- 88 Ala doctrine socialiste », avec > eMpressement de réaliser « les etuuses chiméres écloses dans “érvelles latines et germaniques. » Sst bien adinis que le socialisme 3 tssanceen Allemagne ; la cau- ney itt réside dans cette cir- a éclats 4 «le mouvement ou- a0 mo ans le monds précis $- avait accomnli ou lAllemagace se fe» consist Plir une évolution so- me du pouy ‘ant a« constituer le ines de lavie loot absolu sur les t non mor ocale et provinciale. » agne le ne certain que de lAl- lee pointe alisme rayonne sur -Pelnts du globe ; M. Demo- i ET LES RACES lins I’établit suffisamment et c'est d’ailleuss ls moins qu’on ent pu atten- dre du piys qui avu naitre Karl Marx, Bebel, Liebknecht et de Vo'mar. Jusqu’en 1886, fait remarquer l’au- teur que je viens de citer, le sovialis- me était en France « imparfaitement constitué » et ce n’est qu’apres le Congrés murxiste tenu a Paris en 1889 yu’il prit corps, grace surtout aux ef- forts de Jules Guesde. Sous la pous- sée d'une propagande elfrénée partie d’Allemagne, le socialisme s’ctendil avec plus ou moins de rapidité ea Belgique, en Hollande, en Pologna, en Russie, en Roumanie, en Suisse, en Italic, et ce mouvement nous amence jusqu’en [897. Or, il y a baau jeu que les Trades- unions ang'ais étaient constitues elen 1831, un Congrés a pu se tenir a Lon- dres, ott avaient pris part lo7 délé- gués représentant 122 sociétés ou con- seils municipaux des méticrs et dans lequel diverses questions ouvrieres avaient cts discutées et résolues. Le parti ouvriar prenait déja part aux élections, puisque, ainsi que je Vai dit hier, lo droit des ouvriers 4 I'éiec- torat étail reconnu depuis 186). Pour évitec tout anachronism), il ne suffirait pas vraiment que D. Tf. S. signalat la présence en Angleterre du socialisme, il lui edt fallu montrer ce pays comme sa terre d’éclosion. Si d’ailleurs les mouvements ouvri- ers qui se produisaient déja en Angle- terre pouvaient etre rattachés atx agi- tations socialistes, l’Annuaire du socia- lisme du docteur Ludwig Richter pas- sant en revue, en 1897, les progres du socialisme dans tous les pays, neut pas manqué de s’en féliciter: bien au contraire, M. Demolins fait remaiquer que Angleterre n’a_ meme [rs ete mentionnée dans cette revue et que la raison donnée par le docteur Rich- ter est «quil n'y avait rien d direc. » Disons aussi, en passant, que deux autres pays particularistes, la Norvege et les Etats-Unis ont également tou- jours faitle désespoir des agents du ‘oligme. Oa ropes des derniéres élections eenérales allemandes (1907), le jour- nal Le Temps du 7 février 1907 met en évidence l'échec des socialistes en fai- sant remarguer qiwils n’out conserveé que 43 si¢ves des 81 qu’ils possédaicnt et termine son i np-ession par Ces It- fies: «Le désastre socialist: n’est ni fortuit, ni superticiel. [1 était) inévita- ble. [Lest profond. El c’est se moqucr que de soutenir le contraire,— alors surtout que ce phénomene est général en Europe, en Angleterre et en Italie notamment.» D. fT. S. a bien voulu énumérer trois puissantes organisations angiaises, dont la principale, U Independent Latour Party, «va jusqu’&a donner comme butta ses efforts Pétablissement d’une république industrielle fondée sur la socialisation de la terre et du capital. » Or, voici ce gu’on peut lire dans le fascicule de la Sefience Sociaie de fé- vrier 1907, page 188: «En Angleterre, la faillite du socia- lismm2 est bien plus maryuce encore. Non sculementle socialisme n'a junais pu y prendre de racine séricuse, Mais ies ouvriers angtais repoussent de plus en plus énergiquement Pintroduction des théories sucialistes dans leur pro- gramme, «Celte’'année, au sein méme du La- bour Party, le programme collectivis- te marxiste n’a obtenu que 98.000 voix ela &é repoussé par 835.000. » Si le programme méme de Karl Marx a été repoussé avec de parcils hon- neurs, que devient donc la ¢républi- que industrielle »sdont mon trop aima- ble confrére s’est laissé suggérer Til- lusion?... Karl Marx —et c'est peut-ctrece qui explique Verreur de mon distingué confrére et de bien des écrivains — fon dait beaucoup d@espérances suc VAn- uloterre qui devait, selon lai, « rendre facile la révolution sociale, en raison, croyail-i!, de la diminution croissante des capitalistes et, par voie de consé- quence, des patrons. A Pégard du Nou- veau-Monde, il projetait meme detrans- férer cn Amérique, dit M. Winterer, le siege du conseil de l’ancienne Inter- nationele. Mais le méme auteur ajoute que «ses espérances fure.t trompécs.» En effet, PAngleterre compte aujour- d’hui plus @’un million de capitalistes et les ouvriers y aspirent & devenir pa- trons, au licu de faire la guerre 4 ceux ci. Ecoutez ca qui se passe dans Iss filatures et tissages coopératifs d'Ol- dham. Ces cooperatives ont été créées en 1876 et le capital a ¢té divisé en actions variant entre 5 livres sterling (125 frances ) et fd livre / 25 franes, ) de facon &ce jue ces actions fussent rendues accessibles ia tous les oue vriers. J'ai déja dit le peu de got de louvri-r anglais pour VPépargne sans utilisation . il n’ecn est plus de méme yaand ib tui est donnée d’¢pargner sous une forma active. Ceux dOldham se sont done cinprassés de placer teurs petites économies dans ces achions ct ils sont ainsi devenus capitalistes et in¢éme patrons, tout en restant ou- veiers. « Un certain nombre d’ouvriers ef de contremiaiives de Vusine Platt sont actionnaires de filatures, et quel- ques-uns Membres des conseils d’ad- ministration. » Mssayez donc Wintro- tiire le socialisme ‘lans) ces ateliers ! it puis, nous connaissons ce tempé- raiment, grace auquel « les Anglais ont cette étrangs habitaude do conserver reliviousement leurs traditions ; chez eux, les réformes se superposent aux institutions, et le présent, appuyé sur le passé, le continue, le développe, Pageandit. » La loi anglaise, dit Victor du Bled, est une mosaique patiente des siécles. « La grande force de la Constitution anglaise, dit M. Hervieu, en inéme temps que son imperfection, vient de ce qu'elle est le produit du développernent constant des mémes idées dans la méme nation. Ce n’est pas, comme la Constitution francaise, un contrat, un instrument juridique ; cHe ne forme point, comme cette der- niere, un acte écrit et promulgué ; elle résulte d’un ensemble de faits nistori- ques, de libertés et de franchises; elle ext, en ub mot, locuvre du tempsect de sa succession ; c’est ce qui lui a assu- re’, avec lu durée, un fonctionnement toujours régulier. » Le manque de place m’empéche de tenir complétement parole ct de dire pourquoi le socialisme anglais différe de l’autre. Je Ie ferai la prochaine fois ct j'essaierai de répondre a Tl’intéres- sante question de D. T. S. concernant ls: paysan haitien. P. S. L’article d@hier était déja sous presse lorsqu’a paru la Letire quatrid- me de D. T. S. traifant du socialisme australien. Comme la plus grande par- tie de cet article roule suc le Labour Partly, je n’ai qu’a référer mon contra- dicteur au vote siguificatif, mentiouné plus haut, et qui a accueilli, au sein de cette association, le programme collectiviste-marxiste. Je dois, au surplus, relever une er- reur qu'il a laissé plisser dans sa letlre quatriéme, oti je lis: «Mon contradic- teur ne constate pas que I’Etat,en Aus- tralie et en Nouvelle-Zélande, ait pris en mains tous les services publics et tendent méme @ monopoliser des indus- tries et des exploitations qui vont auca- nement ce caractére,» C’est bien le contraire que j'ai écrit et voici un passage Ce mon article pa- ru sur le Matin du1i7 Juin 1907: « L’Etat frangais monopolise et exploite directement la vente du tabac ; l’Etat prus- sicn exploite directement des mines et des terres ; [’Etat russe monopolise et exploite la vente de Valcool. En Australie, l’Etat anglais n’exploite ni le tabac, ni les mines, ni les terres, ni alcool Savez-vous seulement ce quil exploite ? Des services essenticllement publics, tels que les routes, les railways, les tramways, les docks. Il ne les exploite meme pas dans un but pure- ment lucratif, mais pour favoriser l’essor industriel et agricole de la colonie. » En réponse au passage de son arti- cle ott DD. T. S. dit) des membres du Labour Parly australien : « Gessent-ils d’étre socialistes parcequ’ils n’ont pas chez eux un théoricien, comme Karl Marx, unorateur idéaliste comme Jau- res, un apotre nystique et violent com- me Jules Guesde?» j’aid dire qu'il n’y a pas dans le monde, comme j'ai essaye de l’étublir, d’autre socialisme que le socialise allemand, et que Allemagne, aprés avoir donné nais- foun au socialisme, en est resté le oyer. PAUTS DIVERS REN SEIGNEMEN TS METEOROLOGIQUES Observatoire DU SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL Oe 7. a —— Jeupi ri JUILLET Baromeétre 4 midi 764,6 Température minimum 24 1 Maximum 35,2 Moyenne diurne de la temperature 29,5 Le ciel acté nuageux toute la journée. Nuages sup¢rieurs NW, les inféricurs SE. Le vent d’Est acontinué fort surtont dans la matinde et redevient sec. Le barométre a haussé davantage. Agitation microsismique. A 9 heures du soir 6 divisions au micrométre. Direction NW. Der heure 15 minutes 41 heure 40 minutes ce matin le mouvement est devenu plus fort ; il a atteint son maximum de 4 heures 10 minutes a 5 heures ; direction W ; intensité 35 ; une moindre agitation 45 heures 20 minutes et 5 heures qo. J. SCHERER Distribution de prix La distribution sol lle d i dléves de Institution de * Mad. vie Vve Aug. Paret aura lieu jeudi prochain 18 juillet courant 47 heures ct demie tres précises du matin 4 l’Asile Frangais. La courageuse institutrice qui se dévoue avec tant d’ardeur a l’instrection de nos jeunes filles, voit ses efforts couronnes de succes ct son établissement attirer Vauen- tion des familles, par Vexcellence des pro- grammes qui y sont appliqués. Aussi le Matin lui envoie-t-il toutes ses félicitations. Arrivage et départ Le «Prins Willem [To venant de New- York hier sans passagers est reparti dans la soirée pour St Mare avee M. William An- gus. Wécrologie Nous enregistrons avec regret la mort, dans sa 43e annéc, de Mr Altred Brun, ap- enteur public, frére du Directeur de PA- peille, de Jacmel, notre confrére. Ses funérailles ont cu lieu verdredi 5 du courant, en l'Eglise paroisiale, au mi- lieu d’un = grand concours de parents et dans. Sinceres condoldéances aux parents du re- greité défunt. Asile Frangais Les membres de la Socicié francaise de Secours Mutuels ect de Bienfaisance sont riés de se réunir A VAsile, Dimanche 14 Juillet, 43 heures, pour la reception de Monsi.ur le Ministre de France et de sa fa: mille, 4 Voccasion de la féte nattonale. Le Président, F. Cieriez. Tribunal de Cassation SECTION CIVILE Andience du jeuwti, rt juillet 1907 Présidence de Mr le juge F. Baron. Le Tribunal prend siége 4 dix heures et demie du matin et prononce Varrét sui- vant: Celui gui casse et annule le jugement contradictoire rendu sur appel, entre Ma- dame Veuve Gargon Lamothe et le Doc- teur Auguste Comeau, Ie 2 tévrier 1906 par le Tribunal civil de Port-au Prince, ren- voicla cause et les parties devant le Tribunal civil de Petit Godve et condamne le deten- deur aux dépens Un instant aprés Monsieur le Président H. Lechaud entre en sitge etrend les arréts suivants : to. — Celui gui rejette comme mal ton- d¢ le pourvoi formé par les consorts Vital con- tre le Jugement da Tribunal civil de Jacmel en date du 5 octobre 1906, rendu contra- dicioirement entre eux et les consorts Hi- laire, condamne les consorts Vital aux dé- pens ; 30.-— Celui qui casse et annule le juge- ment du Tribunal civil de Petit-Goive.en date du 6 juin 1906, rendu sur appel contradictoirement enire les consorts Igloty Kercelin et le sieur Pierre Michel Julicn; renvoie l’affaire devant le Tribunal civil de Port-au-Prince etcondamne le sicur, Pierre Michel Julien aux dépens ; etc. Puis entend les affaires de : 10.— Nemours Auguste contre Saint- Martin Dupuy. Le Juge-Rapporteur Jérémie a la parole et donne lecture de son rapport. Me J. Adhémar Auguste, f’un des avocats du demandeur est entendu en ses observa- tions. La continuation de l’affaire est renvoyée 4 l’audience de Jeudi prochain en raison de la maladie de Me Solon Ménos, avocat du défendeur. 20. — Henry Routier contre Sejur Conze. Le Rapporteur, le Juge F. Baron, lit son rapport. Mes Camille Latortue, pour le deman- deur, et J. Adhémar Auguste, pour le dé- eS OO | fendeur, sont respectivenent entendus en leurs observations. Le Ministére Public, Elie Curiel, conclut au rejet du pourvotl. 3u.— Colbert St Forin Jasmin contre Eu;. Pierre Louis. Le Juge Grorges Sylvain litson rapport. Mes J. Adhémar Avguste et Martin Dévot résentenr des observations au nom de feurs clients. Le Ministére Public, Ele Curl, con- clut au rejet du pourvoi. qot-- Madame Pinlomene Gautier, épouse A. Petit, contre Madame Pradére. Le ‘Tribenil fixe la continuation de VatTaire A Vaudicnee de Mardi prochain. Vu Iheure avancée, le siége est leve. Tnéatre-faitien La fete du ‘Vhetitre-Haitien a eu lieu hicr soir et ga dté un réel suceés, dont nous ous rcjouissens avec les perséverants amourcux d’art qui composent cette petite troupe d’amateurs. Te fever du rideau a dté retardé dune hecre. ce dont Coicou s’est excusé, mais ce qui nous a fut perdre aussi Poccasion dentendre la causerie promise, car il y avait tout juste du) temps pour tes autres parties du programme. En cflet, deux mo- nologaes d’Emmanucl Paul et deux poé- sies de Coicou ont tour 4 tour charmeé le public ; puis une agrdable surprise lui a ¢té faite pas Vapparigon de Monsieur Lion qui accompaguait notre directeur A cette soirée et qui, sollicité par Coicou, a fait connaissanceavee les habitueés du Th éatre- Haitien. Agréab'e surprise pour les audi- teurs, mis succes fou pour Monsieur Lien qui a ét¢ applaudi, bissé, acclamé, exalté ! Puis ce fut le tour des picces de theatre : Le Cousin Meérigot, trés fine et d'une mo- ralité heureuse ; le Sacrement de Judas, un drame en un acte qu’on ne se lasserait ja- mais d’entendre, et Les premiéves armes de Chrispin qui, du premier au dernier mot, ‘a fait vider 4 l’assistance le dernier flot de rire que le plus séricux avait réscrvé en sol. Done, réel succes auquel nous applau- dissons de cacur siuf cette lépére critique, pour finir : que le Thcéatre-Haitien nous renvoie un peu plus tor, s'il le peut ! Créances Communales Nous, soussignés, Membres de ta Cominission de verification des creanees sur la Commune de Port-au-Prince, in- vitons fous les créanciers venéralemenut queleonques de cette Commune a faire remettre ada Commission sisgeant a Pilotel Communal leurs titres de créan- ces. Ce dépot Jevra écre fait} contre recu le Lundi et le Jeudi de chaque semaine, a partirde & heures 41/2 de Paprés- nidi. fi leur est accordé un deélai de 45 jours, dés la date du 9 juillet pour la re- mise de leurs effels. A Vexpiration de ce délai, les créan- ces nun présentcées, ne seront pas recues. Les Membres de la Commission St-Léger FORTIN, 2e Suppléant. du Magisltrat Communal, J. KE. PAUL,’ 3e Suppléant do Magistvat Communil, De Thoinas CASSY, Péthion ERRIE, et Emi- le WILLIAMS, conseillers. TFort-au-Prince, 8 Juillet 1907. L’administration du « Matin » annonce aux abonneés de la Ca- pitale qu’ils ne doivent rien ver- ser, abonnements ou autres, que sur REGUSIMPRHRIMES et signés de M. l’'Administrateur. + fo tel #5 Clle,y Q ag sy cQ rr DEJIUNER DU 12 JUILLET Mint A 2 HEURES Prix: G. 2.50 Melon glacé Sardines 4 Phuile Fricassée de morue Bacofia ta mode Gigot de préalé ila Francaise Blegeokts AUX jus Salade Russe / Riz blaine Gi.cau de riz i a chinoise Fruits Café NCERTS !.,. i Co Le Magistrat Communal, apres ¢ tenle avec Phouorable Général Cyr que Ceélestiu, Secrétaire d’Etat de Gucrre, cL avec da haute et biea lante atutorisetion de Son Excelleag le Président de la Republique, a Uhe near dWannoncer su public qua p ir de Dimanche 14 Juillet courant, Yatra concert: tous tes Dimanche de sept heures et demie da soirane heures ¢t demie, au nouveau Kiosq de la Place duo Pouthéon. Pendant le concert, le Kiosque sa €clairé a Pélectricité, Ces concerts sont organisés coms suit pour le trimestre de Juillet, Ao et Septembre 1907. Concerts du Dimanche Roulement des Ovchestres Militaire MO!Is DE JUILLET Dimanche 14° Musique de la Matine « 26 Masique Spéciate « 28 Musique de la Place Mots D'AOUT Dimanche 4 Musique de la Marine « rt Musique Speciale « 78 Musique de la Place « 25 Musique de ta Marine Mots Di SEPTEMBRE Dimanche me Musique Speciale « S Musique de la Place ” 1s Musi-yue de la Manoe « 22 Musique Speciale « 29 Musique dela Place Port-au-Prince, 14 Juillet 1907. Nouvel PSs os Firaiett OEPECHES REGUES CE MATIFY La classe de 1903. Frat Un incident a la Chambr>. nue dans lecommerce. Wort sénateur. Paris 9.— Rente 95,00. La Chambre, apres une en cussion qui nécessita une § aot nuit adopta le projet de libéra la classe de 1003 tel qu as 1 parle Sénat. Aujourd’hul ‘ini teaux posa la question au chal des Travaux publics sur le hpres® du chemin de fer de Vouest., ES ‘ ponse du ministre l'incidea longue aborde ensuite la discus- Cham ns fraudes dans la vente des of ’ es. , ch teu Villiard eat décédé. ort subite d'un personnage anglais LONDRES 9,-- Pendant une discus- ace soir a la Chambre des com- ines, sir Alfred Billon, meinbre nur la division de. Staffordshire s es! nitement évanoul. Il a-expiré quel: minutes plus tard. La Chambre édiatement ajournée. ndamnée a mort. adame Fromhina qui, »mars dernier, a tenté d’assassiner pgouéral Rheinbof, ancien préfet de ica et qui blessa, le 13 mal dernier inspecteur de la prison poiitiufue vec un revolver qui Gtait mystérien- ment parvenu dans sa cellule a ete ndamnée & mort aujourd’ hut, »bombardemen: des villes non for- tifides Ala Haye. La Have &. — Les délégués anglais, ysse3, hollandais et espagnols conte- sent aujourd’ hui sur le bombarde- at des villesnon fortifi¢es, puis ils bag ant lears propositions, confiant cdélégucs italiens le soin de tor- wler une proposition contenant les es améric ines sur le sujet. Gréve agricole. Kirre 8. — Une gitve des ouavriers avriers agricoles se prépare; le gou- es est 1m Woscou 6.-M ono emer Menace avoir recours a la fur- si ndcessaire poar rester mattre de h situation. le prochain voyage de Fallieres. Pants 8.— Le plan de voyage du Président Fallitres en 1908 sera beau- up plus important que celui prévu 11907. Le président sera d’abord a3du roi Edousurd et ensuite des is de Norvege, de Danemark et de posde. Une visite au Czar est aussi proba- ne. Lambassadeurdu Japon a Was. hington. Tuxto ®% — On croit: que Pambass:- urdu Japon a Washington, M. Ack eta rappelé cn Ociubre prochain. Kiats-Unis et Japon. Les commen- taires continucnt. WasHINGTUN 9. — TL apparait au Puvernemeut et aux membres de imbassade japonaise a Washington Mune campayne de presse est me- Med Tokioet aux Etats-Unis dans intention de créer des déimneélés entre mS deux pays. Dans les cercles autorisés, on décla- Rqueles deux gyouvernements ne ment aucune cause de conflit, mais raignent que les journaux de l’op- sion finissent par créer de la mé- Sion entre un croiseur et une baleine. Boston 9.— Une collision entre le eur amiral « Sampson » venant de BE aique et une baleine s’est pro- 4 environ 140 milles de ce port, résultat que l’énorme créta- , af coupé en deux. uation améci -japonaise. ‘aconvention franco ameénicaine. A4IS 9.— Une partie de la presse nde indique que le gouverne- a déprécie les vues alarmantes de tion américano-japonaise. pil gouvernement a examiné pour la etre la ree la convention douaniere ‘ Jussersne’ et les Etats-Unis que t Wash; and, ambassadeur de France ington, a eportée avec lui 4 wt trae Limpression qu'elle a crée avorable. On considére ces propositions d’une faconamicale, mais il est encore trop tot pour indiquer la réponse aces propositions pie fe- ra la Franoe. Il est cependant & peu pres certain qua la France conelinera que le tarif de concessions deinan- dées par les Etats-Unis est compicte- ment horsde praportion avec ce quils offrent en retour. La Protection ducommerceala Chambre L’impét sur le revenu. Pait?s 10. — Havre. Caf’ Haiti-Cap : 39. Hiur, la Chambrevola apres disjonc- tion, l'article additionnel 4 la loi mo- difiant les articles 5 et 14 de Ia Joi du fer aout 1905 sur la répression dvs fraudes dans les ventes des marchan- dises et falsifications des denrées ali- mentaires et produits agricoles. Elle reprend aueourd’hui la discussiun de Vimpoét sur le revenu. Le Sénat vota hier le projet de loi sur le renvoi de la classe de 1903. st promulguéo le 10 Juillet la loi relattve au renvoi anticipé des militaires de la classe 1903. La propristé privée dla mer. Une proposition américaine La HAYE 10.— La_ proposition amé- ricaine relative A Vinviolabilité de la propriété privéc ala mer, ful discutée ce matin par le comité de la couven- tion de Ja gréve & la Conférence de la Paix. Lai Belgique présenta une pro- position similaire a cclles de I'Italie, du Danemark du Brésil quil deman- dentque la propriclé privée, saisie a la mer soit retournée aux proprié- taires ala fin des hostilités et qu’une indemnité soit payée pour dommage causé. Les souverains a Kingston. LonpReEs 10.— Le roi Edouard et la reine Alexandra arrivérent a Kings- ton ; ilsfurent regus par lord Lieute- nant d'Irlande ct sa femme. T:oubles agraires St-PEPERSBOURG 10.— Des troubles agraires ont éclaté dans la partie orientale de St-Peiersbourg et la_sec- tion Nord-Ouest dela province de Nov- gorod, —— ie Transalanique Le S/S frangais «MONTREAL» arlira demain 13 courant, pour Port- ) tie-Paix. CGap-Haitien, Porto-Plata, St- Jean de Porto-Rico, St-Thomas ct Europe. L’ AGENT, F. M. ALTIERI. a Hamburg American Line Le steamer «PRZSIDENT » ve- nant de St-Thomas, San-Juan de Por- to-Rico, San Pedro de Macoris, Santo- Domingo, Azua, Jacmel, Cayes ct Kingston sera ici lundi le 15 courant a midi. lendemain soir pout Il repartira le Jérémie, Cayes, Jacmel, Azua, | Santo- Domingo, San-Pedro de Macoris, 5an- Juan de Porto-Rico et St-Thomas. Port-au-Prince, 42, Juillet 1907. G. KEITEL & Co AGENTS. i VENTE DE BIEN DE MINEUR En vertu d’un jugemenat rendu par le Tribunal civil de Port-au-Prince le mer- credi trois Juillet courant, enr. gi-tré, homo- -oguant la délibération du conscil de famille du mineur Jean Baptiste Vicor Lahens, tenue sous la présidence du juge de Paix de la Section Nord de la Capicale, le vingt- sept Juin dernicr ; Il sera procédé le lund’, qui sera quinze Juillet courant, d trois heures de l’aprés- midi, en Pérude et parle ministére de Me Astrel Laforest, notaire en cette ville, com- mis \ cet eff-t, 1 la vente au plus offrant et dernier encherisseur des druits et préten- tions du ditimincursur une propriété, fonds et batisses, situde en cette ville, Rue des Césars, Numéro 91, appartenant aux héri- tiers Alexandre Lahens. Les droits et prétentions du dit mineur sont estimés 3 la somme da deux cent soi- xante-quatorze gourdes quatre-vingt-dix- huit centimes fixée par expert, ct outre les charges de l’enchére. A la requéte de Madame Veuve César Jean Baptiste Alexandre Lahens, née Marie Rose Lubin fils, proprictaire, dem urant ct domiciliée 4 Port-au-Prince, agissant en sa qualité de tutrice I¢gale de son enfint: mi- neur Victor Lahcns ec: assisté de Monsieur J.J. V. Innocent, subrogé-tuteur du dit mineur, ayant pour avocat consiitué Me Léonce Viard, demeurant en cette viile. Pour plusamplesrenseignements, s’adres- ser 4 Me Astrel Laforest, notaire :t déposi- taire du cahier des charges ou 4 Me Léonce Viard, 38, Rue des Casernes. Port-au-Piince, le 12 juillet 1907. Ltonce VIARD, Avocat. E'ranchement A L'ELEGANCE D. FERRARI, Fabricant de chaussures, Porte dla connaissance du public, particuligrement de ses nombreux cli- ents de Ia Cote et de Ja Capilale, que Pétablissement aun stock incalcula- ble de chaussures pour hommes, femmes et enfants, en tous genres, et que, malgré Voffre de cing pour ceul sur Pachat en gros (5 0/0 ) fait un ra- bius exceplionnel sur los prix. 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Qo — PRESENTATION DES COMPTES. ! 3°, - RENOUVELLEMENT DU CONSEIL Ap .— Divers. Port-au-Piinee, le 19 Juin 1907. Le Président, G. SCHWEDERSKY | | t LA NOUVELLE | MACHINE A COUDRE: LW ATTIENNE Pe borne prix Jrcure tiare tie Foto piteditine torah midis a cOudre @ oun noiedio bras, une laree navette quiosccdie elle-eme une ai- cuille courte quiose mot Vellc-meéme en place, de cannecte qui se curnit aute- Inatiquement aa ioven Wane roue folle sans qiuon ail besota de faire marecher Jaomachine. Bile cost bien) construite, bien finite et centitnent decorée, Gette machine est faite en deus geures. Sur une base en bois on en fer P. Sor Surune base en bois ct avee une jolie couverture iseere en bois courbe ? P. 10 or Je scrais heureax de vous voir essayer celte machine, soit gue vous m’envoylez Vos ondies tet dives toment soit que vous me les wlreessi z par Pentremise de vos: correspon dunts de od a Port-au-Prince. Avec cleugie tiachine jenvoie sans auementition le prix, les accessvires et! pieces stivantes: 4 soutecheur 1 plissceur 4 ourleuts Cgran- deurs assorties ) 1 guide avec vis 6 cancttes {1 tournevis : 41/2 douziine Vai- tf divee @tnstruction guilles Cetle mechine est faite spécialement pour tailleurs et conturieres, | Nicolas CORDASCO, | | | 1 brodeur 1 ouateur 1 pied-de-biche { burette