ye ANNEE, N° 83 ABONNEMENTS : PORT-AU-PRINCE (naim1) MERCREDI, 10 JUILLET 1907. QUOTIDIEN......0 2. ———————— Se oo DisEcTEUR:, LE NUMERO 1() CENTIMES. Clément Magloire, hn MOIS Une Gourde D’AVANCE Les abonnements partent du rer. ec du rs de chaque —— eee DEPARTEMENTS & ETRANGER : Frais de poste en sus. Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsi See er | = Pig = ~=_ FF eS =| A gee a re EUVRE DU TEMPS ET DES FAITS ay a : = & : iv Ja ‘ww La & d D ts & : , , pay a = ‘ ) REDACTION-ADMINISTRATION —_- - ———— SS ody jous essayons préciséinant de dé- [mount noir est aujourd hai prépoad3> rant dans ces deux iles, ef ce mest pas Getta race a peu da basoins, et elle est guides par deux sentiments également fnpericax : das er ici, depuis qu>!que temps, tes iables urigines de la supSriorits mle des anglo-saxons ; cette suj)4- itése coustate aisémont’) dans lo ms la force d’expansion de Celle saiusi que dans Ia plupart des wiifsstations de ce tempéramant ro- seet pondérd. Cela n’a pas ein- §toutefois un écrivain d’ane des w@feangiiscs les plus considera. ~je veux parler de M. Jules Ro- det do la Revue des dete Mondes - euser Pinfériorité de la race noire finsucces de ta colonisation fran- @dansles Antifles, malgré le dé- mali caltygorique que le spectacie Jamaigue donne & une pareille on. Voici un passage de étude M. Rochard sur Uucclimute meal es colonies ct of il est question Populations antiléennes : les Antilles sont las tiles les plus antes qu’on puisse habiter. La we da Ciel, la richesse de la végé- aspect pilloresque des mor- étdes savaues, le charme et la eur'du climat, tout y allire les Piuset les cavit au prime abord. ~ 48 sont pas insalubres ; les ma- a enJémiquas y régnent comme te la 2003 iatertropic ite, Mortalité n’y est pas élevde, rs des épidémies de fievre : anes out leflSau de ces latitudes. 00 de Peuvent y vivre, & la con- 2. Je pas Cultiver le sol, sauf oO, montagnes. be ¥ les ong ot ones ot prospéres 2 et tant cullivées par des és- * prodaits que lo placement de a été agsuran la iuarch$ fran- Oat comm par le monopole ; 3 in digo 4 déciiner quand wae a 3, 13 Ost vonu faire con- & ord “ucanne, ef l'émancipation UR coup plus fulal encore. en Vain qu’on : f : 9° Rion, qu’on oe a fiit ap,el & VPim- wt les 8 est efforcé da rem- f pacdes indiens et chi- Ja Martin; pis rote oot la Guadeloupe is; il est sour prospérité ne méme a craindre retrouvent plus. L’élé- wun élément dz progres... Vhorreur da travail et la Ihaine blancs... Ilya longtemps que Ices Eu- ropéens ne vont plus se fixer aux Antilles, et les créoles qui ont cacore des propriétés dans ce pays, ldchent de les vendre pour venir vivre France... Les poirs, affranchis de ha tutelle des blancs, terdentd relovrner a cet état de demi-sauragerie qui pratt convenir & leur race et dont Vile de Sl- Domingue nous offre le specticle navrant. Ou ne peut pas inettre lo pied dans celta colonic, que nos anretres avaient faite si florissante, sans ¢prou- ver un serrement de coeur. » Cela tient vraiinent de Pinconscicn- ce; et jz serais curieux de savoir ce que les citoyens dela Martinique et de la Guadeloup2 ont dt penser d» catte fagon dexpliquer la non-prosps- rité de leur pays. Voici d’ailleurs, pour laur gouverne, le verdict délinitif de M. Rovinwd: «La métropols... adonn’ aces col-- niesla liberté pr ‘squeabsolue ducom- meree et la disposition entire de leurs revenus. C’était le point principal, et maintenant ella me doit plus y avoir d’autre role que celui de maintenir ordre, la sécurilé pour tes personnes et pour les biens; de tacher de faire 'apaisoment entre les différents élé- ments de la population ea maintenant ig balance égale entre toutes, ct de les diriger de sou mieux dans Tévolulion urelles doivent indvitablement subir. » n ne peut pas étre moins commu- pautaire, nYobjectorait un chicaneur. Nous nous sommes moins émus de ce qualificatifde «demi-sauvages» que doe la boutade apocryphe placée dans la bouche de l’empercaur allemand et nous présentant comme étant «légére- mont teintés do civilisation francaise »! Le langage que je viens de -sprodui- re ne marché que l'on tre personnalile ; ‘one certaine outrecuidance péche de déclarer inférieures fait en France de no- il témoigne de plus qui em- es meé- 45, RUE ROUX, 45. an a ee eo es = eee - Cr prouve pas seulement le bon thodes franeaiscs de colonisation cet écrivain sur le co:npte par le spectacle aciuel des donie. Tout bien considiré, c’est le moins quo la Frante continue a s’amuser a nos dépens: Ia bratale réalité des évé- des nements l’a fait déchoir de bien prétentions, et vraiment s’il ne lui res- tait pas les faibles, on ue voit pas trop sur quoi s’exercerait sa verve salirique. Que le temps des croisates est loin et comiien avee hai s’éloigne Vidée chovaleresyue! Les chrétiens de Pem- pire ottoman doivent aussi prendre fe deuil de la tutele franegaise, ct M. Hanotaux vient de faire remorquer dans un récent article qua ele Bos- phore est bloqué.» Alfred Fouillée a pu Gcrire: «La Prusse parle de sa mission pas. cemanigae; fa Russie in- vogue nia deolt non moins sacreé, le droit des races slaves ct la mission pansiavist.. La France, séduite jadis par les spicnlalions sur les races et ne se doutint pas qu’on retournerait un jour cuore elle la théorie, n’a-t- elle pas voulu auasi invogaer un droit particulier pour justilier des e@ssais de conquéte lointaine? ... Pur un r spect plus grand de la langue qu2 du droit, on n’a pas osé appeler cette mission de sop nom véritable, un panlalinisme. » La grando nation est aujourd’hui au premier rang des pacifistes ; elle eourt A fla Haye avec le ménw em- pressement quelle mettait jutis, et meme nagueére, a courir aux armes. Tl y a Mieux ; ses publise'tos ne se font pas faute, au besoin, de déplazer les responsabilités. On sait que celle deo la guerce de 1870 lui revient tout en- lizre : il n’est pas inutile de rappeler tas origines de cette guerre pour ceux qui peuvent les avoir perdues de vue et pour micux faire ressortir la dis- tance que les événements out créée entre la France d’aiors ét celle d’au- joucd’ hui. et qui fait meltre les insuce¢és sur le compte de circonstinces extéricures. C’est ainsi que ces insuccés dais les régions intertropicales sont tnises par[cante pour ses intéréts, présenta au du climat/ Roi de Prusse des observations qui, delazone torride. Getle ex plication, sa- Usfaisante en partie, perd de sa vaieur posses- sions européenncs de POeéanie oft s’é- tend ézalementcette zone et ott la Fran- c2 elle-méme exploite la Nouvelle-Calé- mois et sont paya bles d’avance Les manuscrits insérés ou noon ne sont pas remis. eur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ov Bonne-Foi. Un princede Hohenzollern s'appré- tail & monter sur le tréne d’Espagne ; la France, s’opposant 4 une combi- naison politique qu’elle jugeai? mena- bien que contraires aux intéréts de la fimitle royale, prévalirent on Prusse: la candidature dua prince da Hohen- zollern fut retirée. C’elait une victoire diplomatique bien remportée et le gouvernement francais n’avait qu’d s’cn contentzr pour que la paix fat maintenu». [l ne sul pas s’en accom- moder et réclama du roi do Prusse assurance que jamais plus, dans Vavenir, cetls candidature ne serait reproJduite. Le roi refusa de souscrire it Celte axigence et voici dans quels termes M. Bencdetti, représentant dela France, ren lit Co.upts de ce refus a son gouvernement: « En ce qui tou- che les assurances que nous récla- inons pour lavenir, tout me porte a croire, j2 ne saurais vous le cacher, que le voi est fermement -décidé & nuas refuser cette satisfaction. Malgré Vaccueil apparemment gracieuc qu'elle na cessé de faire d mes instances, j'ai nu coustater que Sa Majesté se reé-i- esait avee autiant de regrct que da repugnance devant notra attitude a dé:ouer les difficultés qu’elle a con- tribudé a faire naltre ; ct sans nul dou- te, elle ne dissimule pas la gravild de Uécshec auquel elle s'est personnellement ecposée. Dans cette disposition, le roi considéro qu'il aggraverait le mécon- tentement que la renonciation du prince de Hohenzollen provoquera en Allemagne, et dont ta responsabi- iiié plsera moins sur ce candidat que sur Sa Majesté elle-méme, s'il sozs- crivail & obligation que nous lui de- mandons de contracter. » Invilé par son gouvernement & ter- ter un dernier effort, M. Benedetti fit une derniére demande d’andience au roi, et aprés rentrevue, il écrivit 4 soa gouvernement que « le roi s’@ait bor- né a lui dire qu’il n’avait plas. rien a iui communiquer et que les négocia- tions qui pourraient encore étre pour- suivies seraient continuées par soa gouvernement. » Voila le grand casus belli de 1870 et sur quoi la susceptibilité francaise a fait fond pour déclarer la guerre ; on a a parlé d’un mauvais traitement ima- ginaire et, comme dit Jules Simon : « Oo aurait fait la wuerre pour bien moins. » L’énergique président Cas- tro a derni¢rement fait plus que de ne pas recevoir un ambassadeur francais, then oa chassé un: les choses nont pas cependant été aussi loin, parce que, pour aller au Vénézuela, i eut fallu passer par Washington. On s’est donc sinyulierement assa- viet je viens de lire dans Uayenda de 1907 duo Joureal ce qui suit: «... La Russie nous avait deja accordé son appui en plus dune circonstance, dontia plus iemarquable est: Pinter- vention du tsar Alexandre fer, aupres de Vempereur d’Allemagne, au mo- ment ot "le prince de Bismark eflrayeé dela protmputude denotre relevement apres nos désastres de ISTE, mi“ditail une noueelle AYZFESston COREE MOUS, D Je viens de rappeler la verte histo- rique sur Pintivive de Pagression de 1X60 5 mais le fait de se disculper est usseZ Sinibcatie. I} va, dans notre milieu, uo mal social veritable : c'est la francomance ; ce mal est chronique: al esta Petat latent: en ochicunm de nous, agit par intoxicalionlente en protmmenant la de- pression dans toutes les parties de notre otvanistine et jusqu’au casur, par ott Wailleurs al fart son invasion, aor a . Ja. 2a La PALES DETIRS REN SEIGN EMEN TS METEOROLOGIQUES Observatoire DU SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL Marni 9 JUILLET Barometre do midi 762,9 \iminimum 22.9 Température). imum 36,3 Moyenne diurne de la température 28,8 Le cichadté un peu nuageux dans I’a- pres-midi seulement. Les nuages supeéricurs viennent dv WNW, les inféricurs de E. Halo sotuse 49 neures du matin. La brise de mer scout ctablie tard et farble. Eelairs au Ni. bee barometre continue 3 batsser. J. SCHERER Arrivage Hier ost cntré le steamer « Montréal » de la Compagnie Générale Transatlantique avec les passayers snivants : Bordvaux.— M. et Mme A. Grosnon, Melle J. Grosnon, Ferrari Dionisio. St-Thomas.— Théosme René, Madame Desné, Mme Duval. ‘Porto-Rico.— Ch. Thomasset. ‘Fuerto-Plata. ~ Dolores Marfe, G. Lagreea, Pastora Figucrerdo, Alicia et Edouardo Fi- prererdo, Russeel pnapp, Emilia Lopez, y ¢ Moralés, enfant Morales, Martinez: Emi- io. ant Haitien.— M. H. Morisseau, Mur- ville érere, Joachim Lubin, +Feélicité Jn- Baptiste, Anatalie, Ch. Rozetot, Papillon, Veuve J. L. Marsan, Lartine, J. H. Gem- né, Veuve Codio, enfant Alexandrine Blaise, Marguerite Cortana, S. Giordani, Eward Graham, James Meehan, Normil Théodore, Héribert St. Vil André, H ppo- lite Mompoint, Emmanel Zé hyrin, Borer Latortue, Georges, abbés Valentin, Lema- rie et Lebreton, sceur Antoinette, Melle Nocmie Mathon, Sarah Jean, Aline Jérome, Iéda Tessier, Clodius Mercilia, Marie Pascal, général Sc-Julien Noel, Mme De- mosthenes Sam et 7 enfants, Alfred Jean, Georges Joseph, enfant Felicite. Port-de-Paix.— Melle Na Jean Paul, Li- lita Alten, Emma Monard, Robert Hanna, 7. Maurasse, Melle Maurasse et enfant, Louis Gabriel. En transit pour Petit Goave : Bordeaux.— Me Lascaze Lafont. Pour Jérémic : Cap Maitien.— Famille Balmir. Tribunal de Cassation SECTIONS-REUNIES Audience du Mardi, 9 juillet 1907. Présidence de Monsieur le Prés'dent H. Lechaud. Le Tribunal, en sections réunies, prend sicve Adix heures et demic du matin et Pprononce Varrét suivant : Celui qui casse et annule le jugemeot du Trbunal civil des Caves, endue du 18 Mars rgor, rendu contradictuirement cntre le sieur Gustave Visoureux et la dame Tul- hie Vigoureux, ¢pouse du citoyen Hiram Hibbert e: statuanc au fond, ordonne que sur la poursuite de la dame Hiram) Hibbert. il Sera proetdé au partave des biens meu- bles etimmeubles de la succession de fa Veuve Vhéodose Visoureux, nee Flora Rouzier, A liquelle succession les parties ont droit, chacung pour moitic 5 ete. Les sections-réunies font place 4 la see- tion civile ordinaire et les arréts suivants sont rendus : to. — Celui qui casse et annule lordon- nance de retéré, rendue par défaut le ort Septembre 1905 eutre Lucile Allen, épouse de Monsieur Martin Deévort et le sicur Ma- riano Alvarez, parle Juge J. B. C. Diambois, remplissant alors les fonctions de doyen du Tribunal civil de Port-au-Prince ; ete. 20.— Celui gui rejette comme mal-fon- de le pourvoi exereé par le sicur Gelny Geélin contre Pordonnince de rétéré, rendue entrejlui et le sieur Brasidas Cesar par le juge A. Champagne, le 20 Mai 1g05 ; ete. 30.— Celui qui casse et annule le ju- ment rendu entre la dame Telcide Fréde- rigue et Guerrier Louis Jacques et consorts par le Tribunal civil du Cap Huaitien, sous Ja date du ro Mai 1905; ete. qo. — Celui gui rejette purement et sim- plement comme matl-tondé le pourvoi tor- me par les sicurs M. et J. Bresh contre “le yogement du Tribunal civil de Port-au- Prince rendu contre cux le rr Décembre 1906 profit du sicur Jean-Joseph ; ete. 50. — Celui qui declare irrecevable le pourvoi torme parlessieurs C. Czaykyoski, contre Pordonnance de rétéré rendue contre eux le 3 Janvier r906 par le juge Nelson Desroches, du ‘Tribunal civil du Cap-Hai- tien, au profit de ladame Augustenor Au- USM 2 Cte, 60,-— Celui qui casse et annule le juge- ment du ‘Tribunal civil de Port-de-Paix, en date du ry Juin 1906, rendu contradictoi- rement entre C. Czaykyoski et Co, et Nottebourne et Co et la dame Marguerite Giordani, Veuve Vamir Phanor Alexis, renvoie Vatfaire devant le Tribunal civil des Gonaives et condanne la Veuve Vamir Phanor Alexis aux dépens etc Vu l'heure avancée, le si¢ge est leve. Fermeture dela malle Les dépéches pour Inague, New-York et l’Europe ( Vid N-Y ) par le sjs «Greecia » seront fermées aujourd’hui, ro du courant 4 4 heures précises du soir. Tribune du « Matin » Nous déclinons toute responsabilité pour les articles parus sous cette rubrique et qui sont toujours signds, Ecole de Médecine Les examens continuent 3 V'Ecole de Medecine. Hier ont subi avec succes la pre- micre partie de 3e examen de medecine préparatoire, MM. Joseph Rosemond, Pran- sois Ducasse, Victor Cassagnc, Philippe Guiteau, Dumervé Mérantin et Albert Ri- viere. Créances Communales Nous, soussignés, Membres de la Cominission de verification des creances sur la Commune de Port-au-Prince, in- vituns fous les créanciers genéralement queleonques de cette Commune it fuire remettre dla Commission siegeant a Pilotel Communal leurs titres de eréan- ces. Ge dépot devra etre fat contre regu le Lundi et de Jeu di de chaque semaine, aoparticde & heaves 12 de Papres-nidi, Lilear est accordé un delai de 45 jours, dés la date du 9 juillet pour la re- mise de tears elfets. ; A Vexpiration de ce dead, les creéane ces non presentlees, ne seront pus Pegaes, Les Membres de la Commission St-Léger FORTIN, Qe Suppleant du Mavistrat Communal, J.B. PAUE. Se Suppleant da Magistlhat Communal, Dr Thomas GASSY, et Péthiou ERRIE, con- sellers, Port-au-Prince, 8 Juillet 1007. —— -- Nouvelies Eirangere DEPECHES RECUES CE MATIN Le Japou ne veut plus renouveler son traitéavec les Etats-Unis Was HINGTON 7.— Des avis officieux regus atvjourd’hul de M. Otokakava- maoka, azent du comité Okuma, chef duo parti-progessiste au Japon indi- quent que le Gouvernement japonuis ue consentira pas a renouveler son traité avec les Etats Unis. ceux-ci se réservant le droit dy insérer une clause limitant Pimimigtaton japonaise sur leur territoire. Les forces américaines dans le Paci- fique. Les commentaires continuent. Panis 7.— Dans leurs Ccommentai- res surla decision du président Roose- Velt Penvover une tlotte dans le Paci- fique, les Journaux frangais urtivent a conclure que la situation est beau- coup plus c&icate qu'elle ne le pa- rait. Eit-ce la guerre’ Binnin 7— La conviction qu’un contht Cclatera prochainement entre le Japon ct les Etats-Unis s’accentue de plus cn plus en Allemagne. Dans les cercles politiques, on croit que le Japon se prépare a lutter pour la mai- trise du Pacifique. Le troisi¢me accident dans l'escadre de la Méditerrannée est insignifiant TOULON 7.— On annonce Officielle- ment que les avaries du « floche » sont insignifiantes ; incendie avait mystérieusement ¢claté dans un rou- leau de tuile peinte et il) m’a détruit que I’élinoleum, couvrant le plancber du ma gasin ot: il s’est produit. Mouvement sismique FLORENCE 7.— Une violente secous- se sismique a élé enregistrée cet apres midi par le sismographe de VUniver- sité de cette ville. Les secousses n’ont fait que se répéter entre 4 heures et 5 heures 50. On estime qu’elles ont da se produire a una distance de 5.775 milles. Les voyages de Falli nés. Le Président ira Midi. l’impét sur Panis 7.— Les voyayeg sident Falliéres devait’ faire vége, Suede et Danemark ont bt inis 4 une époque ir ne s’effectueront avant 1908. On ne plication quant 4 ce ér3g sont Plutét ak le reveny, Que le @n Yel idétermin be : Pprobablement Onne aUCUng changement plans, mais on croit qu'il est dti situation intérieure, et qu’au . d’aller a Pétrangar, te Président & République feraune longue Visite g la région viticole, probablement la mois de septembre. Le parlement entrera en ys vers le 12 ou le 13 je Au cours du conse hier matin, les minist ae) iillet. il qui a eg } res Ont regg qu'il était impossible de faire yg avant les vacances le Projet de jo; latif & import sur le revenu. Arrestation de narchistes BARCELONE 7. -— Quinuze anarchigs soupconnés d'etre les auteurs deg sordres électoraux d ont été arréetés. st Mois d'dy La misére en révolte Rome 7.— Une dépéche de yne annonce que, po sere, les paysans de Ussés par la provinca Cagliari se sont souleveés ; le mo ment est dirigé par les socialistes Le gouvernement a donné on un régiment de la gariison de de partir pour Caylia DEJEUNER DU 1o JUILLET Mipt a Prix: G. 2 HEURES 2.50 Melon d'Espagie glace Radis Hareng 3 la Sainte Cecile Blanquette de veau Filet mignon aux pommes Flageolets au lard Riz blane a la Frangaise Ananas au Fruits vin Cafe 4/2 Vin TRIBUNE DU “ MAT Ouanaminthe, 30 Juin 1907. A Monsieur Saint-Louis Thia « Oh! plaignez-le plutot, vous do «Sont faguaneés au bien, a la « N'atteint point Fignorant, pb Fort-Li? nt le conor verite! Le i te desherié! Oswatp Dcnax Monsieur, ll a fallu, certes, l’apparitio | brochure intitulée « Affaire > Thimothée & Damisc des observations su! tribunal civil du Cap- a o ° le ja p i Haitieo,? permettre non seulement & aussi au public impatial, saurait jamais influencer /¢ ya par des arguments § hélas ! une juste 1 de votre meérite et tion!!! . Cette brochure, jé péciet!, dée de vo de votre ne lean qu’au point de vue seuicr, sultes, des avanies . ® . ° ue insinuations malveillantes dre tient contre moi ; c’est- ne dois m/’occupet prudent insulteur 44 que ai je ™ eS ay [a monnate de sa piéce, sans .asavoir si sa brochure a du het on. Cela m’intéresse peu, car wou crest votre signature eSt.- ais mothd » seule que vous aves ‘fonner avec SON orthographe 1 Br grace ala patience et au dé vent de votre précepleur de Fort. rié, qui adore aujour@hut ce qu il on ‘hier. Donec, vous naviez pas faire grand’chose dans la circons- 4 bien que toute la lourde res- gabilité de 1a diatribe ilotve peser sonuellement. vos NO vois-je dans tout cela? sruine, 4 laquelle travaillent vos ‘ataires, d'un commun accord, en . faisant vider votre coffre-fort rune cause dont ils sont plus que one certains del’insucces : carils pul que celle Cause est mauvalses yelle v’'a Clé suscilée que par pambition elfrénce d’ucquérir des as per fus et nefas 1! hfnalement, pour combler la me- cette Mesure déloyale de vous er-— ils vous Onl fuit publier une hure qui vous a couté, voyons ! yeux de la tLe, pour ainsi dire. yyeux etre simple, concis et pre- depuis le commencement jusqu’a a dema lettre dont) le principal et de vous renvoyer suns gene pouilles, tout en profitant de cette tucité pour vous démasquer de- tle public qui, ayant pour coutu- de vous voir sous votre redingole é& votre parasol blanc, ignore rece dont vous éltes capable en setactes vils et infames ! li, je tach2rai de ne pas me mon- «Amant de la phrase et de la rhé- que,» pour ne pas vous déplaire pour ne pas mériter aussi l’'amer che que vous avez fait aux mem- de la Commission d’enquéte do- ale de Quanaminthe, qui a du foyer «la phrase et la rhcétorique » bien exprimer la vérité contre sdont la cause est mauvaise et en ur ‘du Sénateur 1): misca qui est inier réel et vérilable des dix car- i de terread « Mérande, » lesquels lobjet de votre convoitise. dutaux points de droit que vous stulevés dans votre miugistrale hure 4 l’appui_ de votre cause, je bsliendrai toujours de les discuter Yous, car notre discussion se- Sans intéret, étant donné que la sion litigeuse est déférée en jus- mac, attendons avec patience le lt de la Justice, gui est une pour ailleurs, Si vous Ctes fort de votre I, Pourquoi vous efforcez-vous aut de le faire comprendre ? uot qu’on dise, quviqa’on fasse, it ttiomphs toujours devant la Yous conseille donc, par pitié, de 'S vouutlliser et de vous reposer ; us Continuez 4 vous déme- rd vous n’aurez pas |’immense ue voir se justifier toute la ‘tab ne vous placez en la haute ie Protection du Chef de V' Etat que 7 de wane tealiser les 4 ondez dans Vesprit rine te tie . es voir se manifes- aa alite de Monsieur I’ Adminis- dims ap-Hailien, & propos de ° nerd avec le Sénateur Da- : devant (erent est mainte- ri - la Répubi; i unal de Cassa . donc vrai de dire que quand on se noie on s’accroche a o'importe, quelle branche. Oh! quelle étrange conduite vous avez tenue ! Apres avoir vainement essave de prouver par de fausses alléyswtious dont j'ai bien si, que la ferme de dix carreaux de terre a « Mérande » vous revient, sentant que votre cause ne pout rien gagoer sur le terrain de la léyalilé, vous avez tout de suite chan- gé de ton, en cajolant le Chef de VE: tut, le Ministre de l'Intériear et I Ad- intnistrateur des finances a qui vous avez donné de Vencensoir, et, finale- ment, vous les avez suppliés de vous donner une chose 4 laquelle vous n'a vez aucun droit. Oh! non, il ne faut pas vous alten- dre a quoi quece soit de la part deces Personnages distingués et honorables qui savent mieux que vous que cha que pouvoir del’Etat a ses attributions respectives, et que leur intervention dans unzaffaire dontla justice est deé- ji saisie, serait un empiclement dont ils ne voudraient jamais se rendre coupabics pour plaire a un vil étre comme vous.— Tu Marcellus erts, Dites donc, Monsieur, si vous étivz bien pénétré du contenu de cette bro- chure, auriez-vous eu le Courage de oven adresser un exemplaire, vous incie,de votre propre calligraphie. Je crois que non, car vous avez trop peur de votre peau, car le cou- rage civique vous manque ct vous etes enfin un couard dont on a toujours eu pilié a Fort-Liberteé. Cependant, je ne vous pardonnerai pas votre excés d’ignorance en vous donnant une lecon convenable, yrace a laquelle vous vous garderez a lave- nir de vous exposer 4 la risée_ politi- queen signant,une brochure ot « plus je vous envisage, moins je vous re- connais ; » et votre signature y forme un vilain contraste avec les idées émi- ses, bien qu’elles soient erronces. Mon sang pétille dans mes veines en lisant votre passage ayant trait aux six regcus que je vous ai délivrés et que vous avez eu le courage, lYauda- ce, de surcharger d’une fagon si gros- siere. On a dit pour vous dans votre bro- chure que Pencaissemenat du priv de ces quatre années de ferme ne figure pus dans mes livres, Que dois-je vous ré- pondre ? Je voudrais vous soumettre mes livres, mais qu’y verriez-vous ? Rien, absolument rien!!! Jaime mieux donc vous référer a VAdministrateur des finances du Cap- Wlaitien, qui vous dira le contraire de ce que vous aviez eu la hardiesse et la méchanceté d’avancer contre mol. Sans doute, vous m’uvez jugé d’a- pres vous, car, vous savez que S| volre bon 2wlaire existait encore, VOUS au- riez déja, 4 aide de fausses pleces qu’il aurait fabriquées complaisatn- ment pour vous, recélé mot etmon quar- lier dans les poches de votre paletot. Je vous plains donc ignorant, de vous etre laissé charger de Vargent de la gabelle ! Mais necroyvez pas quele faux que vous avez commis dans mes six regus, qu! sont desactes officiels, resteraimpuntl. Votre chatiment arrivera quand meme; car, il faut que la Justice répressive, informée d'un fait si grave dont vous étes réellement l’auteur, vous condam- ne, faussaire que vous étes ! 4 la pel- ne. affictive et infamante que vous éritez. . ede pena claudo, dit HORACE. Votre cause est si mauvaise, que vous fates obligé de metire toul en au- a vre pour vous créer quel yues avanta- gost le terrain que vous aecz transfor- ver enfourrayere, (depuisqaand ?) vos momaur que Ton ecal affamer, touta ee dit emphatiquement sans penser que ces choses files et rebutantes Wont que faire dans ua point de droit. Vous osez avancer que vous apporlez aUBtat pres de eingu atte aniile dollars or iméricain, par le elotrqemest de viongt sept nacires comme spicalatear. Quelle absuardite ! an esprit sérieux ne Veul jamais débiice. Ou taissez-vous done Vhabitant qui peine et qui sue pour alimenter reéelle- nent la caisse publique ? Quant & vous, vous ne faites rien pout I'Etat ; vous lui versez tout bon- nement ce que Vhabitant proprictaire de campéche vous remet pour le Tre- sor public, en vous vendant ses bois de campeéche. dans les conditions heé- las ! que vous lui avez toujours itnpo- sées. A part vos faux poids dont ces pau- vres habitants se plaignent tous les jours, on salt: avee quelle wsiae vous failes vous trafics dans Votre thatson de commerce qui, pole ube sitapie avanee de fonds, reclame toujours Cent pour Cent daiteret en bois th: VoulaA comment vous peupez tes pauvres habitants, qui vous procurent les moyens dintenter tant de mauvais proces, de faire tantde follesdepenses, sans savoir que le moinedte ad Li inain vaul mieuwe que La gree qut vole. Décidément, vous auriez voulu vous réveler littérateur, Docteuren droit!!! Décidément, vous aurfezvoula prou- ver que si Minerve est sortie tout armée du cerveau de Jupiter, Vous aussi, Vous etes sorti tout instruit) des entrailles bénies de votre mére! !! Et vraiment, toutes les villes du monde se dispuleraient Vhonneur diavoir vu naitre ce gyros [re- res Saint-Saint privilégié. Mais, non, malheureusement ! vous ne pouvez nous faire aucune surprise sur Votre valeur morale et intellectuelle. On vous a déja pesé ; on vous a dé- ja vu a Poeuvre jusqu’au Parlement on vous récitiez si bien votre sapprouce qu’on vous avail patiemment enseigne avant de partir. Vous partites couvert de honte, ayant été objet de la risée de la popula- de Fort-Liberté dont vous encourtites la réprobation, pour lui avoir enleve, par passion et par violence, ses chers suffrages ! Et vous savez dans quelle chanson- netlelres appropriéee'te exprimait tou- te son indignation dans la circonstan- ce, chansonnelte dont je me rappelle encore Uair gai et harmonieuc et dont Vauteur (c'est & ne pas y croire ) est votre conseilleret votre précepteur ac- tuel. Je vous conteste énergiquement Vo- tre qualité de bon citoyen dont vous fai- tes si yrand état dans votre brochure. Ou avez-vous jamais donné la preuve de votre qualité de bon citoyen ? Vous étes plutot un mauvats citoyen car, au lieu de crier anathéne élernel a la guerre intestine, fléau de toute nation ! n’avez-vous pas toujours cherché a bouleverser le Pays” Sous le Gouvernement d'Hyppolite Wy auriez-vous pas allumé la guerre civile, si vos machinations antipatrio- tiques n’avaient pas été découvertes 4a temps ? ; . I.e Gouvernement,d’Hyppolite qui vo- yait en vous un spéculateur plutot qu’- un politicien, vous avait seulement reléguéa Tiburon pendant des années. Donc vous étes un véritable boute- feu révolutionnaire, et la loi tnsérée au Moniteur & laquelle vous avez fait une satirique allusion, loin d’avoir /a vertu de changer un homme en femme el dne femme en homme, avait plutot ecife de vous condamner a la peine capitale, dans lVintérét de la paix dont vous n’ctes point partisan. En provoquant honorable Sénateur Da aisea A propos de son émargemient aubudget dela République depurs 10008 1906, vous w’avezdonné un intéres- sunt sujet pour achever ma_ lettre et ce sujet est dautant plus intéressant qu'il concerne lordre administratif’ et financier. Qu'entendez-vous dire en avangant que le Saatlear Damisca &mMarge au bud yet aucoursdes années LQOQG 1906 ? est ce lasambie jalousie au tert pile et li- cide qui, Vous aveuglant, vous empe- che de discerner et de raisonner ? — Jeosnis oblige de prendre ici ta de- fense de Vami Damisea atin de fatre ressortir un fart) illegal accompli en Votre faveur. Lami Damisca était com- (handant de place, commandant dar- fOndtissem nt eten ce moment il est Senateur de la Republique. Ce denier hitre, Vous savez dans quelles formes lOrales al Pacobtenua : Gest la Chambre des Repréesentant de la nation qui le lui a conferde. Vest done bien juste ue servant son Pays honorablement, i soit rétribudé. Mais, vous, qu’est ce qui vous donne droit a fa pension civile de cinypuante qgourdes dont vous jouls- sey depuis des années ? Combien d’an- nees de service avez-vous fourni a la République pour avoir droit: a cette pension ’ Hest de notoriété publique que vous navez (te fonctionnaire de Petat qu'une seale fois dans votre vie pendant Crocs anades vntieres et consé&u- tives comme Député du peuple, eb on trompant UEtat, grace aun faux certi- ficat qui vous a été déliveé par des notables complaisant et faibles, m'é- Margez-Vous pas au dudyet pour ere: yiante qourdes pay mois ? Voila une escroqueric, Voila une fourberie, voila un fait dont vous devez rougir, de hon- te, car est un vol que vous avez fait a’lanation !t! Voyez done quelle différence if ya entre votre Gmargement et celui du Senateur Datusca ! Je vous Iaisse maintenant honteux et confus devant la nation qui, sévére nent, vous demande le rembourse- ment te ee que vous lui avez entevé frauduleusement. Out, j2 vous laisse, et vous (tes tellement contamine, que dorénavant, cCest mon arme qth, au besoin, sur le terrain dhonneur, vous apprendra a me respecter, si Vous avez le malbeur deme provoquer encore ou plutet de me faire provoquer. (est alors que vous -aurez que Ja valeur Waltend point le nombre des an- tees, LocEan JEAN BAPTISTE. Sous-Préposé du Quartier de Ferrier. Oe) LA PHARMACIE Emmauuel Alexandre 88, RUE DES MIRACLEs, 88, Se recommande pour lexécution prompte et exacte des ordonnances 4 n’importe qu’elle heure du jour et de la nuit. Drogueries, Spécialités phar- maceutiquesextrémement frafches. Prix CONSCIRNCIEUX. _————— ———— ——— ————— COUPER. HOSE! BELLEVUE — | A te Haliy) AVLS 32, Rued SOCIETE ANONYNE ! Place du Champ-de- Mars a u Magasin det Messieurs les actionnaires de la’ PORT-AU-PRINCE. (HAITI) - vison fondée en 1959 Compaguie des Chemins de fer de . Bijouterie, Ortévrerie, Gn de - Ay NJ i ’ MOO la Plaine duo Cul-de-Sac sont cor Aime Jlermanee ALE RED . 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