eS ay [a monnate de sa piéce, sans .asavoir si sa brochure a du het on. Cela m’intéresse peu, car wou crest votre signature eSt.- ais mothd » seule que vous aves ‘fonner avec SON orthographe 1 Br grace ala patience et au dé vent de votre précepleur de Fort. rié, qui adore aujour@hut ce qu il on ‘hier. Donec, vous naviez pas faire grand’chose dans la circons- 4 bien que toute la lourde res- gabilité de 1a diatribe ilotve peser sonuellement. vos NO vois-je dans tout cela? sruine, 4 laquelle travaillent vos ‘ataires, d'un commun accord, en . faisant vider votre coffre-fort rune cause dont ils sont plus que one certains del’insucces : carils pul que celle Cause est mauvalses yelle v’'a Clé suscilée que par pambition elfrénce d’ucquérir des as per fus et nefas 1! hfnalement, pour combler la me- cette Mesure déloyale de vous er-— ils vous Onl fuit publier une hure qui vous a couté, voyons ! yeux de la tLe, pour ainsi dire. yyeux etre simple, concis et pre- depuis le commencement jusqu’a a dema lettre dont) le principal et de vous renvoyer suns gene pouilles, tout en profitant de cette tucité pour vous démasquer de- tle public qui, ayant pour coutu- de vous voir sous votre redingole é& votre parasol blanc, ignore rece dont vous éltes capable en setactes vils et infames ! li, je tach2rai de ne pas me mon- «Amant de la phrase et de la rhé- que,» pour ne pas vous déplaire pour ne pas mériter aussi l’'amer che que vous avez fait aux mem- de la Commission d’enquéte do- ale de Quanaminthe, qui a du foyer «la phrase et la rhcétorique » bien exprimer la vérité contre sdont la cause est mauvaise et en ur ‘du Sénateur 1): misca qui est inier réel et vérilable des dix car- i de terread « Mérande, » lesquels lobjet de votre convoitise. dutaux points de droit que vous stulevés dans votre miugistrale hure 4 l’appui_ de votre cause, je bsliendrai toujours de les discuter Yous, car notre discussion se- Sans intéret, étant donné que la sion litigeuse est déférée en jus- mac, attendons avec patience le lt de la Justice, gui est une pour ailleurs, Si vous Ctes fort de votre I, Pourquoi vous efforcez-vous aut de le faire comprendre ? uot qu’on dise, quviqa’on fasse, it ttiomphs toujours devant la Yous conseille donc, par pitié, de 'S vouutlliser et de vous reposer ; us Continuez 4 vous déme- rd vous n’aurez pas |’immense ue voir se justifier toute la ‘tab ne vous placez en la haute ie Protection du Chef de V' Etat que 7 de wane tealiser les 4 ondez dans Vesprit rine te tie . es voir se manifes- aa alite de Monsieur I’ Adminis- dims ap-Hailien, & propos de ° nerd avec le Sénateur Da- : devant (erent est mainte- ri - la Répubi; i unal de Cassa . donc vrai de dire que quand on se noie on s’accroche a o'importe, quelle branche. Oh! quelle étrange conduite vous avez tenue ! Apres avoir vainement essave de prouver par de fausses alléyswtious dont j'ai bien si, que la ferme de dix carreaux de terre a « Mérande » vous revient, sentant que votre cause ne pout rien gagoer sur le terrain de la léyalilé, vous avez tout de suite chan- gé de ton, en cajolant le Chef de VE: tut, le Ministre de l'Intériear et I Ad- intnistrateur des finances a qui vous avez donné de Vencensoir, et, finale- ment, vous les avez suppliés de vous donner une chose 4 laquelle vous n'a vez aucun droit. Oh! non, il ne faut pas vous alten- dre a quoi quece soit de la part deces Personnages distingués et honorables qui savent mieux que vous que cha que pouvoir del’Etat a ses attributions respectives, et que leur intervention dans unzaffaire dontla justice est deé- ji saisie, serait un empiclement dont ils ne voudraient jamais se rendre coupabics pour plaire a un vil étre comme vous.— Tu Marcellus erts, Dites donc, Monsieur, si vous étivz bien pénétré du contenu de cette bro- chure, auriez-vous eu le Courage de oven adresser un exemplaire, vous incie,de votre propre calligraphie. Je crois que non, car vous avez trop peur de votre peau, car le cou- rage civique vous manque ct vous etes enfin un couard dont on a toujours eu pilié a Fort-Liberteé. Cependant, je ne vous pardonnerai pas votre excés d’ignorance en vous donnant une lecon convenable, yrace a laquelle vous vous garderez a lave- nir de vous exposer 4 la risée_ politi- queen signant,une brochure ot « plus je vous envisage, moins je vous re- connais ; » et votre signature y forme un vilain contraste avec les idées émi- ses, bien qu’elles soient erronces. Mon sang pétille dans mes veines en lisant votre passage ayant trait aux six regcus que je vous ai délivrés et que vous avez eu le courage, lYauda- ce, de surcharger d’une fagon si gros- siere. On a dit pour vous dans votre bro- chure que Pencaissemenat du priv de ces quatre années de ferme ne figure pus dans mes livres, Que dois-je vous ré- pondre ? Je voudrais vous soumettre mes livres, mais qu’y verriez-vous ? Rien, absolument rien!!! Jaime mieux donc vous référer a VAdministrateur des finances du Cap- Wlaitien, qui vous dira le contraire de ce que vous aviez eu la hardiesse et la méchanceté d’avancer contre mol. Sans doute, vous m’uvez jugé d’a- pres vous, car, vous savez que S| volre bon 2wlaire existait encore, VOUS au- riez déja, 4 aide de fausses pleces qu’il aurait fabriquées complaisatn- ment pour vous, recélé mot etmon quar- lier dans les poches de votre paletot. Je vous plains donc ignorant, de vous etre laissé charger de Vargent de la gabelle ! Mais necroyvez pas quele faux que vous avez commis dans mes six regus, qu! sont desactes officiels, resteraimpuntl. Votre chatiment arrivera quand meme; car, il faut que la Justice répressive, informée d'un fait si grave dont vous étes réellement l’auteur, vous condam- ne, faussaire que vous étes ! 4 la pel- ne. affictive et infamante que vous éritez. . ede pena claudo, dit HORACE. Votre cause est si mauvaise, que vous fates obligé de metire toul en au- a vre pour vous créer quel yues avanta- gost le terrain que vous aecz transfor- ver enfourrayere, (depuisqaand ?) vos momaur que Ton ecal affamer, touta ee dit emphatiquement sans penser que ces choses files et rebutantes Wont que faire dans ua point de droit. Vous osez avancer que vous apporlez aUBtat pres de eingu atte aniile dollars or iméricain, par le elotrqemest de viongt sept nacires comme spicalatear. Quelle absuardite ! an esprit sérieux ne Veul jamais débiice. Ou taissez-vous done Vhabitant qui peine et qui sue pour alimenter reéelle- nent la caisse publique ? Quant & vous, vous ne faites rien pout I'Etat ; vous lui versez tout bon- nement ce que Vhabitant proprictaire de campéche vous remet pour le Tre- sor public, en vous vendant ses bois de campeéche. dans les conditions heé- las ! que vous lui avez toujours itnpo- sées. A part vos faux poids dont ces pau- vres habitants se plaignent tous les jours, on salt: avee quelle wsiae vous failes vous trafics dans Votre thatson de commerce qui, pole ube sitapie avanee de fonds, reclame toujours Cent pour Cent daiteret en bois th: VoulaA comment vous peupez tes pauvres habitants, qui vous procurent les moyens dintenter tant de mauvais proces, de faire tantde follesdepenses, sans savoir que le moinedte ad Li inain vaul mieuwe que La gree qut vole. Décidément, vous auriez voulu vous réveler littérateur, Docteuren droit!!! Décidément, vous aurfezvoula prou- ver que si Minerve est sortie tout armée du cerveau de Jupiter, Vous aussi, Vous etes sorti tout instruit) des entrailles bénies de votre mére! !! Et vraiment, toutes les villes du monde se dispuleraient Vhonneur diavoir vu naitre ce gyros [re- res Saint-Saint privilégié. Mais, non, malheureusement ! vous ne pouvez nous faire aucune surprise sur Votre valeur morale et intellectuelle. On vous a déja pesé ; on vous a dé- ja vu a Poeuvre jusqu’au Parlement on vous récitiez si bien votre sapprouce qu’on vous avail patiemment enseigne avant de partir. Vous partites couvert de honte, ayant été objet de la risée de la popula- de Fort-Liberté dont vous encourtites la réprobation, pour lui avoir enleve, par passion et par violence, ses chers suffrages ! Et vous savez dans quelle chanson- netlelres appropriéee'te exprimait tou- te son indignation dans la circonstan- ce, chansonnelte dont je me rappelle encore Uair gai et harmonieuc et dont Vauteur (c'est & ne pas y croire ) est votre conseilleret votre précepteur ac- tuel. Je vous conteste énergiquement Vo- tre qualité de bon citoyen dont vous fai- tes si yrand état dans votre brochure. Ou avez-vous jamais donné la preuve de votre qualité de bon citoyen ? Vous étes plutot un mauvats citoyen car, au lieu de crier anathéne élernel a la guerre intestine, fléau de toute nation ! n’avez-vous pas toujours cherché a bouleverser le Pays” Sous le Gouvernement d'Hyppolite Wy auriez-vous pas allumé la guerre civile, si vos machinations antipatrio- tiques n’avaient pas été découvertes 4a temps ? ; . I.e Gouvernement,d’Hyppolite qui vo- yait en vous un spéculateur plutot qu’- un politicien, vous avait seulement reléguéa Tiburon pendant des années. Donc vous étes un véritable boute- feu révolutionnaire, et la loi tnsérée au Moniteur & laquelle vous avez fait une satirique allusion, loin d’avoir /a vertu de changer un homme en femme el dne femme en homme, avait plutot ecife de vous condamner a la peine capitale, dans lVintérét de la paix dont vous n’ctes point partisan. En provoquant honorable Sénateur Da aisea A propos de son émargemient aubudget dela République depurs 10008 1906, vous w’avezdonné un intéres- sunt sujet pour achever ma_ lettre et ce sujet est dautant plus intéressant qu'il concerne lordre administratif’ et financier. Qu'entendez-vous dire en avangant que le Saatlear Damisca &mMarge au bud yet aucoursdes années LQOQG 1906 ? est ce lasambie jalousie au tert pile et li- cide qui, Vous aveuglant, vous empe- che de discerner et de raisonner ? — Jeosnis oblige de prendre ici ta de- fense de Vami Damisea atin de fatre ressortir un fart) illegal accompli en Votre faveur. Lami Damisca était com- (handant de place, commandant dar- fOndtissem nt eten ce moment il est Senateur de la Republique. Ce denier hitre, Vous savez dans quelles formes lOrales al Pacobtenua : Gest la Chambre des Repréesentant de la nation qui le lui a conferde. Vest done bien juste ue servant son Pays honorablement, i soit rétribudé. Mais, vous, qu’est ce qui vous donne droit a fa pension civile de cinypuante qgourdes dont vous jouls- sey depuis des années ? Combien d’an- nees de service avez-vous fourni a la République pour avoir droit: a cette pension ’ Hest de notoriété publique que vous navez (te fonctionnaire de Petat qu'une seale fois dans votre vie pendant Crocs anades vntieres et consé&u- tives comme Député du peuple, eb on trompant UEtat, grace aun faux certi- ficat qui vous a été déliveé par des notables complaisant et faibles, m'é- Margez-Vous pas au dudyet pour ere: yiante qourdes pay mois ? Voila une escroqueric, Voila une fourberie, voila un fait dont vous devez rougir, de hon- te, car est un vol que vous avez fait a’lanation !t! Voyez done quelle différence if ya entre votre Gmargement et celui du Senateur Datusca ! Je vous Iaisse maintenant honteux et confus devant la nation qui, sévére nent, vous demande le rembourse- ment te ee que vous lui avez entevé frauduleusement. Out, j2 vous laisse, et vous (tes tellement contamine, que dorénavant, cCest mon arme qth, au besoin, sur le terrain dhonneur, vous apprendra a me respecter, si Vous avez le malbeur deme provoquer encore ou plutet de me faire provoquer. (est alors que vous -aurez que Ja valeur Waltend point le nombre des an- tees, LocEan JEAN BAPTISTE. Sous-Préposé du Quartier de Ferrier. Oe) LA PHARMACIE Emmauuel Alexandre 88, RUE DES MIRACLEs, 88, Se recommande pour lexécution prompte et exacte des ordonnances 4 n’importe qu’elle heure du jour et de la nuit. Drogueries, Spécialités phar- maceutiquesextrémement frafches. Prix CONSCIRNCIEUX.