4n ANNEE, N° 73. PORT-AU-PRINCE (nait1) VENDREDI, 28 JUIN 1907. Le Watin QUOTIDIEN ABONNEMENTS : par Mo!S Une Gourde D'avaNncE DEPARTEMENTS & ETRANGER : Frais de poste en sus. =: Pour tout ce qui concerne l’Administration du Jo Une fois en possession de sa terre, »colon americain va se mettre en nesure de Vexploiter. Je dis le « co- mameécicain, » parce que le type a- néricain est le plus courant dans ces orlesd’exploitations; Mais, Ala vériteé, ts Vieilles nations oecidentales_ fdur- gsent aussi leur contingent. Certes pies sont profondément modifiees ule rdie des Jades occidentales dans mode. elles ne sont pas devenues [Europe la proie que l’on espé- Halcpogue voisine de lours dé- burettes : bien plus la force d’ex- lnsion ct activité qui caracteérisent le partie du) Nouveau-Monde ont We fit sentir Véclosion d’une redou- able rivalite, est pas moins vrai, que a cha- We OWee rine de territoire nouveau, me emyration européenne vient se hélera ja colonie qui Venvahit et rendre sa part des lots vacants. Ce ootle plus souvent — détail caractéris- que~des Scandinaves et des Alle- nds du Nord. Ge que j'ai dit déja Mtempsrament particulariste de ces Uples explique leur facilité d’émi- ation et leur grand esprit d’entre- se. D'ailieurs, installés sur le sol oaveau, | les émigrants, a quelque alte qu’ils appartiennent, sont est es memes traitements. _ ralemeressant de voir ce qui gé- © ces te advient des exploitations Dealt tres: lear mise immeédiate “Akure est déja par elle-méme un : Certain de progrés et c’est ce Xplique les facilités d’acquisi- ' Offertes par le gouvernement fé- Gy cuant la rospérité personnel- J Colon, elle n’est pas toujours ; Mais la, comme partout ail- , ple dépend de ses facons de de sa facon d’user du crédit. atin oes d’autoriser chez nous rien d'une banque ‘hypothécai- Cole; il n’est pas mauvais apprenne ase servird’un pa- i lissement de crédit et c’est n de prendre exemple des co- leat gcains. @’abord, il faut prendre garde ® abuser : Yabus du erédit ont un DIRECTEUR: Clément LUTTE ET PROCEDES écueil rarement évité. Tl a été recon- nu que ceux parmi ces colons qui ont le mievx réussi sont ceux qui ont su he pas abuser des facilites offertes par les banques hyppotheécaires. Ces établissements s’empressent, en effet, de faire offtir, par les hommes d’affaires, des avances de fonds aux colons. Geux-ci, n’ayant, au début de leur exploitation, que leurs deux bras pour premier capital, s’empressent souvent d’accepterces avanes moyen- nant de gros intéréts et dans le but de se procurer Voutillage neécessaire. Malheureusement ils tendent asa le constituer aussi grand et aussi minu- lieux que possible, et étant donne le taux éleve des intéréts qui leur sout exigés (84 10 pour cent ), tout fe re- venu de Pexploitation est bientot ab- sorbé par ces intéréts et le coon na plus, pourse hbérer, que la ressour- ce d’abandonuner sa terre a ses créan- ciers. L’esprit deprévoyance et d’adminis- tration met heureusement d’autres a Vabri de ce désastre et is Savent se coutenter au début de leur charruo et de leur paire de bwufs. Ce sont ceux- la qui réussissent et qui, quelques an- nées plus tard, pensent a augmenter leur étendue de terrain apres avoir graduellement augmente leur outilla- ge et leur personnel. La mauvaise habitude de regar- der les choses avec les verres. que que !’on nous préte, plulst quavec nos propres yeux, nous expose, sou- vent a des effets de mirage en nous imposant la fagon de Voir, et aussi de penser, des autres. Paul de Rousiersraconte sous l’empire deque.- les impressions il entreprit aux Etats- Unis son voyage d’étude et comment, arrivé sur les lieux, il chercha vaine- ment « les espaces incommensura- bles » et la « légion de charraes A Va- peur »qu’on lui disaitsillonnet les fer: mes « gigantes\yues» de PAmeérique, Il avoue avoir puisé ces impressions dans les discours de comices agrico- les, les publications des prandcs $O- ciété d’agricultnres et, d'une manieé- re générale, dans les écrits de « pu- REDACTION-ADMINISTRATION 45, RUE ROUX, 45. Magloire, blicistes connus, ayant franchi VAt- lantique et séjourné aux Etats-Unis. » Il rappelle sur un ton ini-plaisaut, mi-sérieux, cette Iévende du pere de famille américain qui, commengant a tracerun sillonavee sa charrue, «avail suin d@embrasser sa femme avant de partir et de lui faire ses recommanda- lions au sujet de Péducation de ses enfants, tellementil lai Callaitde temps pour revenir & son point de départ. » Ici nous pensons de neme et nous nous imaginons facilement, comme tout Latin honorable, cla légendaire machine @ laquelle il suffit de confier un pore pour trouver 4 lautre extré- muité des boudins et des saucisses. » Crest pourtant comme le commun des tnorte!s que PAmeéricain travaille: seulement il travailledans le but cons- tant de s’élever davantaze; c’est pour- qaoi il travaille avec acbarnement et, pour employer un mot qui en cette matiere a fait fortune, avec tntensitdé. Ses debuts, comme les notres, sont inodestes; il sait bien cependant ap- pliquer 4 ses fagons son géuie parti- culier. Ses instaliations sont faites d’apres sa maniére d’entendre les cho- ses et la plupart du temps— je devrais dire toujours -— pour gagner le plus possible sur le temps, aux dépens de la grace et de la forme symétrique. Les abattoirs de Chicago ne res- sembient pas & ceux de France ni de la plupart des pays d'Europe; mais Vabaltage, le raclage et le dépecage des animaux se font, pour ainsi dire, d’une facon simultanée, sans que l'on s’occupe de ménager ni les nerfs, ni Vodorat, ni méme les vétements du visiteur. «Il faut se munir, écrit Pun d’eux, de gants épais quand on veut visiter des établissements de ce gen- re, et !es jeter une fois dehors.» Tandis que nous grandissons vo- lontiers l'Américain dans notre ima- gination, lui reste pourtant image de la simplicité: il n’a qu’un sou- ci: faire vite. La caractéristique du travail américain, c’est que presque tout le monde peut le faire. Nous ne connaissons pas encore la charrue, bien que notre pays soit es- sentiellement agricole. Le fait s’expli- que facilement par l'extreme fertilité de notre sol qui permet les labours superficiels et ’'emploi primitif de la houe. Il n’est cependant pas sans 1n- a LE NUMERO 4 () CENTIMES. Les abonnements partent du rer. et du rg de chaque mois et sont paya bles d’avance Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis. urnal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi. a téret, pour le temps ot: la Charrue se- ra introduite en Haiti, de savoir que la charrue américaine a deux socs a, sur Poutil) similaire franeais, deux sortes de supériorités. Je les mention- ne, parce qu’clles font manifestement ressortir cet esprit de simplicité dont je parle. Kelle exclut dabord toutlong appren- tissave technique et n’exige pas une longue habitude des travaux de ta terre. En second lieu, elle) supprime Vattitude séculaire duo laboureur eu- ropéen, «courbe sur le sillon qu'il tra- ce» et permet au laboureur améri- cain de s’assevir simplement sur son si¢pe en conduisant ses chevaux, «sans autre effort physique que celui de régler. au moyen d’un levier placé i portée de sa tnain droite, la profon- deur du labour. » [| nous reste & voir les | immenses effets exercés sur ensemble des af- faires américaines par Vhumble fer- me en prospeérite. eee L Exposé sénéral de la Situation vient de paraitre a UImprimerie Nationale. Vorct le Messae présidenticl qui accompagne ce docu ment: Liver th EGALIre FRATERNITE REPUBLIQUE p’HAITI Port-au-Prince, le 29 Avril1go7, an Tlogéme de l’Indépendance. NORD ALEXIS Préstdent de la République. MESSAGE A L’ASSEMBLEE NATIONALE Messieurs les Sénateurs, Messieurs les Députés, Parmi les mesures sanctionnées pat le Corps Législatif, il convient de citer la Ré- solution en vertu de laquelle le Service de la Trésorerie a été retourné a !’Adminis- tration, la loi sur les 25 olo en or, la frap- pe du million de nickel, Ia reduction des intéréts de la Dette Intérieure comme de celles qui ont apporté certaines améliora- tions 3 notre situation économique. C'est ainsi que toutes les dépenses de |"exercice budgétaire périmé ont pu etre acquittées au moyen de nos seuls revenus. Si le Gouvernement se felicite de ce ré- sultat, il doit proclamer que votre souci des intéréts de vos concitoyens a puiddé vos dé- libérations et que vous avez preté un con- cours loyal et franc au Pouvoir Exécutif. C’est avec une réelle satisfaction que je puis vous annoncer que ces diverses deci- sions n’Ont pas moins contribueé a!’atfermis- sement de la Paix intéricure. Nos relations extericures se sont ressen- ties jusqu’ici de l’esprit de justice et d’équi- té dont ont fait preuve les Agents diploma- tiques accrédités prés de nous, ct surtout de leur conviction que certaincs mesures pri- ses contre quelques-uns de leurs ressortis- sants respectifs n’ont jamais eu d’autre mo- bile que fe maintien de nos droits I¢gitimes. Si la toi de 1876 sur les impositions di- rectes a pu étre un moment mal interpré- tée relativemnent A son application, on s'est vite ravisé sur le compte de telles de ces dispositions qui n’ont pour but que la pro- tection de notre commerce national. Mais cette loi prévoyait une catégoric de com- mergants qui n’existent plus * une modifi- cation s'en impose qui soit plus en harmo- nie avec l’état actuel de notre commerce intérieur. L’instabilitré des moyens d’échange, leur variation sans ordre logique ontameneé dans nos relations commerciales une situation pénible, presque stationnaire dont nos finan- ces ont eu conséquemment 4 souffrir. Ce- endant, nous ne devons point chercher ‘amélioration de cet état de choses dans des combinaisons hatives qui compromettent l'avenir en nous laissant des satisfactions momentances. Ce qui s‘impose, c’est la création de nou- velles ressources, l’augmentation de celles existantes. Le Département de l’Agriculture y pour- voira dans la mesure des crédits que vous jugerez nécessaire de lui accorder. L.’Administration de la Justice a souvent 4 s’occuper d’individus 4 nationalité dou- teuse qui exercent chez nous tous les droits de citoyens, jouissent de toutes les faveurs que l’Etat peut accorder A un Haitien et qui se révélent 4 un moment donné d’une na- tionalité étrangére. Le Gouvernement serait trés heureux de voir les Chambres s’occuper de laloi y rela- tive déposée devant elles depuis deux ans. Un pareil instrument juridique aurait per- mis d’étre fixé d’une tagon définitive sur le compte de tous ceux qui se font une na- tionalité de circonstance. Les écoles rurales n’ont pu fonctionner jusgu'ici 4 la satisfaction du Département de l'Instruction publique. I! y en a beau- coup qui, faute de locaux convenables, n’out pu tre instalices. [1 y auraic licu de changer ce systtme d’instruction dans les campagnes en concentrant dans un seul et méme établissement les cléves des sections environnantes. Le Secrétaire d’Etat avisera au moyen pratique de faire espérer plus de succes de nos écoles rurales. Le Seerétaire d’Etat de I’Intévieur vous soumettra un projet de loi assurant la per- ception de la ferme des biens du Domaine dont les Préposés d’Administration sem- blent faire leurs propriétés particuliéres. Aux travaux exécutéspar le Ministre des Travaux publics, il y a lieu d’ajouter le Bu- reau du Port da Cap-Haitien en voie d’a- chévement et le pont métallique qui doit etre jeté sur la riviere du Borgne. Je voudrais pouvoir vous énumérer, Mes- steurs les Sénaceurs, Messicurs les Députés, tout ce que je désirerais entreprendre dans toutes les branches du service public, afin d’en assurer un fonctionnement régulier et d’en es des résultats effectifs. i Mais je me flatte de croire que le Corps Législant vondra toujours concourir avec dans tout ce que j’aurai tenté pour la prospéried de la Répu ——. — C’est dans ce sentiment que je vous prie Wauréer, Messicurs les SSnateurs, Messieurs les Dépures, Vexpression de ma tres haute consideration. Norp ALEXIS. ee ee ee PAILS DUVRRS RENSEIGNEMENTS METEOROLOGIQUES Observatoire DU SEMINATRE COLLEGE St-MARTIAL Jeupt 27 Jui Baromeétre A midi Vv 762, (minimum 23, jmaximum 3,6 mm © Température Moyenne diurne de la température 29,9 Le cicl a été nuageux toute la journée. Les fracto-cumulus viennent du SE. Orage Air heure 25 minutes, suivant le Morne de PHopital. Eciairs au Nord 4 8 heures. Le barometre n’a pas vari. J. SCHERER A la Coinmune Dans sa sdance du 25-juin courant, le Couseil Communal s’est_ particulicrement occupé du réglement detinitif de la Dette de la ville. Il a adopt¢ les moyens présentés par le Magistrat pour l’amortissement régulier de toutes les créances généralement quelcon- ques sur la commune. C’est une execcllente mesure qui fera renaitre la confiance dans Vadministration Communale, A propos des Conférenc 2s be Comité de Tauvre des Conferences projections luminzuies nous price d’annoncer, pour ceux de ses abonneds qui sont actuelle- ment en villégiature, que les trois confé- rences de la premicre serie auront leu de préférence les jours de la semaine, de fagon Alcur permettre de passer, comme c’est la coutume, leurs journées de dimanche 4 la campagne. age ew HE Grand Concert Nous rappelons au public et particulicre- ment Acevx qui ont dejiregu leurs cartes, gue le grand concert que donne [artiste Bonnefil A ViTOcel Moreh avee le concours de guelqucsamatcurs doit avoir lieu diman- che soir 30 Juin 47 heures 112 précises du soir. Le programine quiest des plus attra- yants sera distribué le soir méme Tribunal de Cassation SECTION CIVILE Audience du Jeudi, 27 juin 1907 Présidence de Mr le Président H. Lechaud Le Tribunal prend si¢ge 4 dix heures et demie du matin et entend les affaires sui- vantes : 10 — Les sieurs C. Czaykowski & Co contre la Veuve Augusténor Augustin. Le juge Rapporteur, Anselme, litson rap- ort. P Me J. L. Dominique, l’un des avocats des demandeurs est entendu en ses observations. Le Ministére Public, Eug. Décatrel, con- clut 4 la Cassation de l’ordonnance attaquée sur le rer moyen, pour fausse tion de l’art. 704, ( Proc. Civ. ) ; 20 — Les sieurs C. Czaykowski & Co et Nottebourne & Co, contre la Veuve Va- mi Phanor Alexis. Le juge Jérémie, donne lecture de son rapport. Me Michel Oreste, l’un des avocats de la| par les socialistes et ayant défenderesse, produit des observations au}la mise en liberté pros isoir nom de sa ciiente. Le Minist¢ére Public, Luc Dominique, conclut au rejet du pourvoi. 30 — I.es sieurs M. et J. Bresh, contre Jean-Joseph, dit Petit-Jean. Le juge Anselme fait son rappoprt. Mes J. B Camille, pour les demandeurs, et César, pour le défendeur, sont entendus en leurs observations respectives. ~ Le Ministére Public, Eug. Décatrel, con- clut au maintient du jugement attaqué. Vu l'heure avancée, le siége est levé Départ fer est parti le steamer Virginia de la Ligne Atlas avec les passagers suivants pour : Jérémie: L.. Duquella, Coén, R. Miséry, J. E. Mansour, J. Lestage. C. Jean-Louis, B. Jean-Louis, Margron, Massac. Cazeau, Rigal. Gonaives: Furbush, Butler. Nuew- York: A.J. Lyman. Arrivage Le Prins Willem V. de la Ligne Hol- landaise est entrée avec un seul passager pris 4 New-York, Luc Labastille. sgotel Belley,,. DIEJEUNER DU 28 JUIN Aol A 2 HEURES Prix: G. 2.50 Maquereaux a I’huile Radis Dricasi¢e de morue aux pommes Rognons sautés aux crodtons Navarin de mouton 34 la Frangaise Flageolets au jus Haricots rouges en sauce Riz au lait Fruits Café 1/2 Vin Nouvelles Etrangeres DEPECHES RECUES CE MATIN Marcelin Albert raconte son entre- vue avec le Président du Conseii.—Les propositions de Clémenseau seront examinées.— J.2 chef de la révolte se renda Montp: lier. ARGELLIERS ( Aude ) Marece- lin Albert, le chef reconnu de la ré- volte des viticulteurs, a pris la parole davs une grande téunion cet aprés- midi. [la raconts Ventrevue qu’il a eue a Paris avec M. Clémenceau le 23 juin et ila dit quwil n’a pas répon- du aux propositions du Président du Conseil, ces propositions devant étre exam/nées par les comités fédérés. Il adéctaré que si la décision de ces comités est contraire a ses proposi- tions, il se livrera lui-méme a la po- lice. Il a engagé les viticulteurs a rester calmes. NARBONNE 25.— Marcelin Albert a quitté cette ville par le train de mi- nuit, se rendant a Montpeilier. On croit qu'il se livrera 4 la police au- wn JI — interpréta- | jourd’ hui. _Le Cabinet est opposé a la mise en liberté provisoire des agitateurs du Midi. . PARIS 25.— Le cabinet a décidé de s opposer 4 la motion présentée au- jourd’hui & la Chambre des députés nT e les personnes arreiées a Noone agitation viticole dans le Sud France. t Les mone OD 17e deli UULON 25.— Deux Pescadre de la Méditerrannéee cu Vordre de se tenir préts a a bord les 400 homm>s mut 47e de ligne qui ‘O! de v Lut Seronut dirigh Sfax. VILLEFRANCHE 26. - Leg scnt arrivés ici, ils scront em sur.les navires de guerre au pg jour. La ville est ovcupée par Ig darmerie et les troupes, La Belgiqueet le Congo BRUXELLES 26.— © L’Indépen Belge » public ce matin une con lion avec sir Charles Dilke, relgg la question congolaise. Au cas, di dernier, ott Ja Belique — ref d’annexer l'Etat Libre du Congo, p gletcrre recounaitrait tes droits & France sur Ces territoires aingj qq Ont été reconnus par le roi des BR Leopold, lorsqwil consentit a la fy ce un droit det pereniption. Revolutionneires décsouverts St-PETERSBOURG 25. = En faisy des recherches dans un départe du ministére de la poerre, la pd a découvert que c’étiit le quartg général Mun groupe dev révotutiony res. On s’estempauré dan grand aq bre d’écrits illégaux. Durant les 1 cherches, le batimenut était entos par la police. Une seule arrestatios été opérée. Un ballon en détresse. NIewPort (Belgique) 25.— Un b lon venant du cote d» Dunkergee tombécesoir dans la mer; les barg sont sorlis du port pour eszayer: sauver les aéronautes. Explosion de bombh3s. Beaucoy de victimes. PONDRES 206.— Une dépéche Tithis (‘Transcaucasie ) a une age de presse annonce que de nombr ses personnes furent tuées vib sées a la suite de explosion de ba bes jetées aujourd’ hur dans lesSqu Erivan, ott se tient le principal B che de la ville qui était fort animé Torpilleur et torpille. St-PETERSBOURG 26.— Aujourdl au cours de manceuvres, le torpil russa « Ubénimelny » toucha unel pile sous-marine qui explosa, 0 tit peu de dégats en raison de 8 térioration. Une proposition frangaise rejet LA-HAYE 26.— [La propositon f guise présentée au deuxitme Cod de la conférence de Ja paix, relaus ouverture des hostilités qu’aprest taines conditions, n’est pas appt vée par les puissances qui peut compter sur une prompte mobil tion telles que le Japon, |’ Angle l’Allemagne. Le traité anglo-franco-espagm MILAN 26.— Le journal Secole,! I’dloge de lalliance entre |’ Angle la France et l'Espagne et critiqns! verement I’Italie pour la conto de son alliance avec |’Allemagae. Paris 26.— Rente 74. La suppression des conseils de# rea la Chambre. Marcelin A constitue prisonnier. Hier, a la Chambre, la suppres! des conseils de guerre était 4 du jour. Aprés les discours Ribot, Labori, Colliard, Jaurés = la Cham- e M. Clémenceau, se df journement du debat et so décide ensuite, de com- ve . : r- ase ni la discussion de VPim- a sur je reve. . . Le Senat econtinuc la discussion sur i viticole. _ lot Marcelin Albert, président du mité d'Argelliers s’est constitu sonnier it Montpellicy ce matin. La ation cst toujours calme dans le “Le général de brigade Defor- est admis dans 1a reserve. _Les nalaires des affiches anti-milita- ves ont été'acquittés par le jury. a Honan Gl «Jambiste M. Paul Defly, ou, pour lui conserver onom d’aventure, le baron de Fly de fry, arréré avant-hier a Enghicn, sous xalpation d’escroqu:rie au mariage, doit eau fond reconnaissant 4 son juge d’ins- ion, M. Rory, de lui avoir, en le fai- tinearccrer, octreyé bénevoiement ques semtines de loisirs. Il c:ait temps le fougueux baron prit un peu de re- . ar malzré ses trente quatre printemps dears, et la verdeur indubitable d’un érament de premicie marque, la pro- iot effrenc¢e de ses conquétes et le la- rherculéen quien ctait le fruit eussent ialalongue par extenucr sa vaillance et mre sur les dents les grices avantageu- dont lanature Va paré. Et cette été nmage, car le baron de Fly est fort joli on. iwaitsouvent, dans les cours de dan- tessontre de ces jeunes gens, beaux me des dieux, qui, dansant a la per- €moyennant une mensualité ho- ont la spécialité d'attirer les jeu- aucours ct d’achilander la mai- ‘@ les appelle des jambistes C'est a vola faen qualité de jambistes, mais Jimbiste d’un genre spécial, que ma de Fiy associa sa fortune ckede la dame Koenig, dite de Mai- tae, artiste dramatique, et qui rue ‘veminigae, sous !e couvert d’une kde thé ou d'une heure de musique, ramat a Vagréable autant qu’humani- * Mission d’'apparicr les Ames soeurs, “Uiunnees Ou timides, que le hasard “ant et la vie sans méthode néghi- conjoindre, Prsence du baron de Fly commu- oe Oe, de la dame de Muisonsenle We presugicux. De mois en mois, “Bonces publi¢es dans les journaux “Wk exhortaient les dames sentimen- ‘2 humeur de conjungo et pour- %@ Moins 4,000 francs de rente, a end un monsieur du meillevr 50,000 frat parcille gagnant de 7000 francs par an. ariva de Nice une vieille de- » Philanthrope et notoire. Et il lui aes veux vous faire décorer. Si, si ane fe, Et, d’ailleurs, je n’épou- me qui a le ruban rouge.» egy ta t un haut fonctionnaire — compere dont elle dut, au pré- *nager influence 4 beaux de- tol Wiehe le baron s’esquivait. e Irae ne manquait upces tres pait leurs lamentations d'un : fue jc me, j’ai le regret de vous Suis marié. Ma femme est es donc inutile. “ ancée insistait, il lui fe m remettuit poliment un petit cahier, relié en rouge, en lui disant : ~-Lisez ga, (a, Cctaient des coupures de journaux, racontait tous les détails de la rue du Ro- cher, atluire dont s:soeur avait été ’héroine, Vorsquen mai 1892 elle tua Madame Las- simone. la maitresse de son mari. Et les vieilles demoiselles, effargées, pouvaient lire des phrases comme celles-ci : « La victime s’affaissa en poussant un grand cri ; on la releva baignant dans une mare de sang —elle avait regu cing coups de revolver 4 bout portant— et l’abdomen labouré de quatre coups de poignard.» — Oui,‘nous sommes commie cela dans la famille, ponctuait le baron en souriant. Cependant quelques fiancées énergiques, trouvérent bon de se plaindre, parmi_ les- quelles la dame au ruban rouge. Et le ba- ron, enfin, fut arrété... Ua choisi pour détenseur Me Salmon. Un de ses camara- des de féte, M. de V..., a été inculpé, ainsi que la Dame Kawaig dite de Maison- seule ». ILest propable que d’autres com- licités serone Crablies, surtout si toutes es victimes— er celles sont nombreuscs — de Pingénicux « jambiste » se décident a por- ter piainte. Le « Matin » de Paris N > du 24 Mat. ee —_—. —— LIGNE HOLLANDAISE Le S58 «PRINS WILLEM V » attendu. de Suint-Marc, Dimanche matin 30 courant, partira le méme jour pour Petit-Guave, les Cayes, Jacmel, Curagao. Port-au-Prince, le 28 Iuin 1907. GERLACH & C°, AGENTS. Service Atlas Le steamer «GRACIA? ayant quitté New-York le 26 courant pour CGan-Haitien, Port-de-Paix et notre port, est attendu ici jeudi 4 Juillet, laissera probablement duns la soi- rée pour St-Marc, Cayes et Santa- Marta. Port-au-Prince, 27 juin 1907 FF. HERRMANN & Ce, agents. en ce en Bouquets modern-style A vendre Chez Mme Cuarntes DUPLESSY. Ro1s-BADERE (A cot’ de la _chapelle St-Antoine ). \ COMPAGNIE P. C.S. AViS SOCIETE ANONYNE Messieurs les actionnaires de la Compagnie des Chemins de fer de la Plaine du Cul-de-Sac sont con- voqués en Assemblée générale le mardi Aout 1907, 23 heures de l’aprés-midi, au_ siége Socjal, sis au Champs-de-Mars, No 56. ORDRE DU JOUR 40, RAPPORT DU CONSEIL D’ADMI- NISTSRATION. . Jo, — PRESENTATION DES COMPTES. 3o, — RENOUVELLEMENT DU CONSEIL o— VERS. ‘ Dortau-Prince, le 19 Juin 1907. Président, G. SCHWEDERSEY Maison F. BRUNES. | USINES MON“REPOS 195 GRAND’RUE i953 Dirigés par L. HODELIN Ancien membre de lu Societé Plalan- hropique des muitres (ailleurs de Puris. Vient de recevoir uo vsrand choix d’é- tufles diagonale, casimit alpaca, chevio- te, cheviote pour deuil, etc, Recomman- de particuliérement 4 sa_ clientéle une belle collection de coupes de casimir, de gilets de funtaisie et de piqgué de toute beauté. Prix modéres défiant toute concurrence. Spécialité de Costumes de no- ces.— Coupes Frangaise, Angliis? et Americaine de Ja derni¢re pertection. La maison confectionne aussi des Cos- tumes militaires, habits brodés dolmans, tuniques, habits car- res. etc etc, de tous grades, ——————————— —— Poudre dentifrice « LIDEAL » Voulez-vous avoir de belles dents et les conserver intactes ? 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