enoceurs cf chahuleur, je ne trouve pasla différence flatteuse pour nous. » Et toutes les universités américai- nes ressemblent plus ou moins a l’U- niversité Cornell. Pour renforcer la comparaison, nous jetterons demain un rapide coup d’veil sur quelques écoles anglaises et sur le régime sco- laire usité en Angleterre, afin d’étre pus a4 méme de parler de l’Ecole des oches créée d’aprés le type anglo- saxon. PAIRS DUTRRS RENSEIGNEMENTS METEO ROLOGIQUES -_-- CObservatoire DU SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL —- VeNpReEDI 21 Jur Baromeétre 4 midi 761,8 \minimum- 22,8 Température) naximum 35,6 Moyenne diurne de la température 28,4 Le ciel a été couvert dans Vaprés-midi. Les nuages inférieurs vicennent de E. Quel- ques gouttes de pluic aA 7 heures 40 mi- nutes. Le barometre est remontd trés pew. J. SCHERER Chambre des Députés Séunce du Vendredt, 21 Mai 1907 Apres la lecture de la correspondance, le Président de la Chambre, vu la présence au banc de VExécutif du Ministre des Travaux Publics, -— a interverti l’ordre du jour pour entendre Ices communications de Monsieur FF. N. Larague. Celui-ci, ayant obtenu la parole, a de- mandé & Vassemblée Je retrait du projet de loi sur la société agricole qu’il avait dépo- sé année dernicre. La Chambre renouvelle ensuite son bu- reau pour le 3me mois de la session. Le meme a été maintenu. Ensuite plusieurs projets de loi ont été déposes sur le Bureau de la chambre entre autres un projet dont la lecture a été don- née par le députe A. D. Chancy qui accor- de une rente viagére de P. 804 la Veuve de teu Labidou, ancien Scecrétaire d’Etat. Ces différents projets ont été envoyés 4 l’é- tude des Comités appelés 4 en connaitre. - * “8 Nous avons donné hier les noms des membres de la Commission du Budget. Voici ceux de la commission des Comptes généraux: Députés Daguindeau, Crépin, A. Crepsac, Abellard, Bernard, N. Apollon, Dr P. Savain, rapporteur, A. R. Durand, président . Monsieur F.. M. ALTIERI A lhonneur d’aviser le public et le commerce qu’a son départ pougs l'Europe, le 43 courant, il a chargé M. E. Robelin de sa procuration. Port-au-Prince, 19 Juin 1907. Théatre-Haitien Nous avons sous les yeux le programme de la représentation que le Théatre-haitiea donne demain. Le Vincent de Faul de Coicou en est lattrait essentiel, mais pourtant la musi- que d’amateur et la poésie de Coppée qui exalte le hézos de la piéce ne sont aussi qu’un bon régal. Avec cela que le ‘Thédtre-haitien fait la part trés large ases visiteurs en mettart de coté le quart de ses recettes pour leur étre libéralement octroyé, lorsque ses recettes auront atteint le chiffre de mille gourdes et que par conséquent, ce quart sera lui- méme de 250 gourdes. Aussi ne faut-il pas que, par distraction, lon jette sa carte ou bier qu'on en ronge le bout qui porte le N° ; car le hasard peut bien nous jouer le tour, 4 vous ou A moi, de nous jeter sur le petit gros lot de 100 pourdes... et ma foi! ce ne serait pas le plus vilain de ses tours, n’est-ce pas ? Done, au Thédire-Hattien demain pour jouir de tout ce qu'on nous y réserve. Service Hydraulique L’Administration du Service Hydrauli- que informe ses abonnés que l'eau de la Source de Plaisance sera arré:ée luuidi 24 courant de 6 heures duo martin ¢ y heures de Paprés-midi, pour la continuation du net- toyage des tuyaux du Réservoir Nord- Alexis. Port-au-Prince, 20 Juin 1907, Le Directeur,°E. ULYSSE. s A Saint-Francois A loccasion de la fete de N.D du Perpé- tuel Secours, patronne de la chapelle du Bel-air, il y aura deux messes demain, Celle de cing heures*et demie sera dite par S. G. Monseigneur Conan. A 7 heures, messe solennelie.— Une table s+ra tenue au profit de la cha- pelle par Mme. Jérémie et Mlle. Hugénie Solages, qui oifriront au public lente tasse de cafe cette heure matinale. Dans l’aprés-midi procession suivie dc la bénddiction du Trés Saint-Sacrement. Marceau Lecorps _ Nous avons revu avec le plus grand plai- sir notre jeune et distingué confrére Mar- ceau Lecorps, directeur des Varteétés, cette excellente revue du Cap qui charina les lettrés par la publication de yé pages de littérature et d’art. M. Lecorps est un de nos plus originaux écrivains dont le merveilleux talent d’obser- vation s’allie 4 une cOnnaissance parfaite de la langue. Nous lui souhaitons la bienvenue et un heureux séjour parmi nous. £chos des Cayes Le Lycée Par les journaux arrivés de la Capitale la semaine derniére, nous avons appris que le député Camille Léon a roposé a la cham. bre de voter Vingt mille gourdes pour la reconstruction de notre Lycée. Nous félici- tons_vivement le député de ce beau geste en faveur de notre premier établissement scolaire. Mr. Léon a tenu 4 donner A sa ville natale une preuve de son attachement et du bon souvenir qu’il lui garde. Cepen- dant on nous permettra d’avancer que les vingt mille gourdes proposées sont abso- ‘a succu- moca, tant apprécié 3 tant ritables lument insuffisantes 4 fa reconstruction lycée. Une entreprise de ce Lenre nce: une bien plus forte valeur: gourdes au moins. Nous estimons que le Chambres seront unanimes 4 augmenter chiffre proposé,sle Lycée, étant UN établi,, sement de, premier ordre doit etre bar un plan qui cadre avec son Caractére. Nous comptons sur la Sollicitude de nos mandataires et le sentiment de justice a toujours animé le gouvernement dy od: néral:'Nord pour nous permettre de vo SOixante milk . i , It ge relever sous peu notre lycée qui a dis paru d'une fagon si inattendue et bien «| mouvante, le premier mai dernier. ( La Lanterns ) Couture et Couturiéres Nous publions avec plaisir la lettre Suivany de notre aimable correspondante en lq prions de croire qu'elle trouvera toujours l'appui dy « Matin» dans la campagne qu'elle poursui en faveur du Travail. Port-au-Prince, le 21 Juin 1907. Monsieur le Directeur, Laissez-nous vous remercier d’abord pour Vaccueil cmpressé que vous avez fait 4 no tre derniére lettre ; nous en étions assuttes sachant que la yrande question da travaj he vous trouve jamais indifférent. Les ouvricres modistes végétent eng moment, avions-nous dit, il y a un mal qu emptche Ja couture de marcher ; tichog de trouver ou se trouve ce mal. En attendant que la femme haitieny cherche son droit de vivre, qu’elle trom des emplois qui ne demandent pas de ti force musculaire, mais de l’ordre et la doc: lité, en attendant que les portes de nosf cultés lui soient ouvertes, qu’elle devienn architecte, ingénieur, meédecin et avocate, qu’cile ait son journal ; (hélas ! ce jour are rivera-t-il jamais dans notre Ppavs) trouvons lui un moyen d’assurer par le travail le pain quotidien. Ne pourrait-on pas en face de |a situation qui est faite Ace genre d'industrie, appl quer un tarif minitnum, diminuer de mot tié les taxes actuelles sur tous les articles de premicres nécessités a la couture. Fa: sons une petite nomenclature des articles dont les droits seraient diminués: Aiguille, Dés Acoudre, Ciseaux, Fil, Boutons, Double re, Etoffe, Casimir, Drap, Lainage, T. chemises, toile 8 drap ete. Par contre nous proposons d’augmente du double les droits des articles qui vent : Confections généralement que ques : C’est-4-dire, les toiletres, /a potes, Bonnets, Draps de lit, co jupons, chemises A femme, cach pantalettes, tablicrs, gilets de flanellc et misoles; il ne serait excepté que les ¢ ses pour hommes et cadets. Cette disposition, si elle était adoptée, ciliterait le travail A nos ouvriéres et rameénerait la clientéle. On verrait refleurir, comme aux beaux jours envo les nombreux ateliers, qui déji fo nent dans le pays et donneraient une nouvelle 4 nos pauvres ouvrieres. Précierait ce que peuvent offrir dans Ia ture comme solidité, élégance et boa es dames Lagojannis, Rigaud, Pierre, Annoual, Duplessy, C se, Charles, Jeanséme, etc.. les De Piron, Confident, Solages, Excellent, bé, Vieux, Bouchereau, Parmentiet, drielle, Guéry, Daguerre, Mathieu,