4 ANNEE, Ne 55. PORT-AU-PRINCE (nait1) VENDREDI, 7 JUIN 1907. LE MATIN QUO TiIDIE-N ABONNEMENTS : DIRECTEUR: LE NUMERO A() CENTIMES. Clément Magloire Les abonnements -nt d ’ c partent du rer.et PAR MOIS 4 GOURDE. : _ _* du 15 de chaque mois et sont paya- bles d’avance REDACTION-ADMINISTRATION _ DEPARTEMENTS & ETRANGER : - Les manuscrits insérés ou non ne sont Frais de poste en sus. 45, RUE ROUX, 45. pas remis. ___ nal, sadresser a M. Arthur ISIDORE. Pour tout ce qui concerne VAdAministration du Jour | | TINY , fit pour démonutrer que les difficultés| les, il voit bien vite qwon ne le com d A \ et VelYort sont pour ce type un verita- | prend pas et que sop poiut der ter est DU —_ « ble plaisir et nous trouvons ia le Beffoul a fail fame 5 il parle decorrs, on cas énumeéré hier, celui des soacieétes lui réponds fatéret cal parle principe, + - + ad lebornheurest favorise ev dipitdesdif- On ba répond mh The say svetirare des i( yN i iol R fivultés fe la vie. Beoutes ce que Paul) consequences lormtaimes dtm aete, On aN de Rousiers nous dit de PAmeéricain ;f!ul repoud qae les COMSEGI IOS Lae — « Il n'y a point de tiche trop péenible diates sont e.reellentes et qieon SP SOU HE Lirecherche du bonheur, nous Pa-fni de labeur trop rude pour ua home-|/fort peu de ce yur se passera dans em- yons vu. absorbe toute la vie du La-Jtne animé de ces sentiments » aucune dite GANS,» tin et toujours, au bout de ses efforts,| consideration ne Parrete dans ses ene Iest-ce cet esprit pratique et oppor- eest Ja deésillusion qu il rencontre] treprises quand VPespoir du suceés est} tuniste quia piu passer pot due mat- parce que les conditions de la vie luifau bout. Les grands risques, il ve les re-|terlalisine ? sont a charge. ' doute pas, ear il a commencé tout seul « Les Ang!o-Saxons, dit Paul Des- La conception toute différente depsa fortune ef la ruine n'est pour li yvelgamps, ont un idéal ; 7 nest pas dans Anglo-Saxon fe dispose a accueillir]/e retour ad une situation qwil a dei} les nuages, mais il n’en existe pas fayorablerment les dures conditions de}counue et dont ila déjd su sortir, Quant! moins, ef ils le réalisent. Il est dans Va- Yexistence, d'autant plus favurabic-| aux difficultés, a espere 1oujours les! mélioration constante de la vuleur mo- ment qu’elles sont plus dures : et) vatmecere, it s’en fait méme une sorte de],ale de Vindividu, dans Pauymentation voila un type humain qui éprouve du|jeu. Entre la pente abrupte et le che-[ ile la dignité humaine ; les beaur-arts bonheur & surmonter les difflicultés. min sinueux qui montent aux sommets | sont pour euc Viddalisation du conforta- Cela semble extraordinaire au pre- de la fortune, il choisit la pente abruple, ble; sils apprécient moins que nous ier abord et d’avoir a s’expliquer le} PArce qu elle est plus courte, des pieds les finesses du iravail de Vhomme, is phénomeneconstitue déja un sympto- et des mains, il s accroche & toutes} sot plus engouds de celud de la nature.» me certain dinfériorité. Nous avons les aspérités, au grand risque de se Dans son ameénagement interteur, vu hier que le cas dont nous relevons rom pre les os, Sl cette Symmasngne’ une place suffisante est faite a la soli- est celui od le bonheur est entravé par clui permet @arriver plus vite et plus }tude et au besoin intermittent de ré- lesdifficultés de la vie, et cela parce que tot. D’un tel homme, if nest pas sulli- verie auquel P Anglo-Saxon est acces- nous Opposons, en vertu de notre for- sant de dire quil lutte pout la vie 3} sible, tout comme le Latin. Max O Rell mation sociale, les deux termes lun il fait plus, il risque sa vie pout atteIn-Pnous dit a ce sujet : « Tout anglais a aPautre et qu’il noussemble que cher- dre le but quiil sest assigne. » son boudoir, j’entends boudoir dans sher le bonheur consiste d’abord a] Vous me demanderez peut-étre enfie sens clymologigtte du mot, c’ust-a- sé soustraire 2 ces difficultés. Nous | quoi consiste Vidéal anglo-saxon et ce dire un petit sanctuaive interdit aux fayons ces difficultés pour ne pas qu’il devient dans Ce tourbillonnement] profanes et dans lequelil peut se reti- avoir a faire effort de les surmonter.|incessant. J’ai déja fait une citation]rer quand il désire etre seul pour tra- Le type humain pour lequel leffortne de Miss Harriet Martineau, of elle dif vailler ou So reposer. » Et Miss Har- constitue pas une peine cherchera donc | des Ameéricains que « tous ont tant riet Martineau ajoute : « [lest impos Moins que nous 4 se soustraire aux|soil peu idealisé leur vie. » La con-|sible qu'un etre humain puisse arran~ Gifficultés de la vie; bien plus, l’ef-}| naissance de ce tempéramment nous; ger Sa vie comme il doit le faire, s’il fort finira par lui étre un plaisir. J’em-] fait facilement concevolr que VAnglo-| n’est jamais seul, fréquemment seul.. pruntei M. Demolins une comparai-|saxon n’ira pas, 3 Vinstar du Latin,] Le silence, la liberté, le calme de la son pour le démontrer : « Si on me chercher son idéal dans aucun mon- solitude sont absolument essentiels a demandait d’accomplir en bicyclette de inaccessible, son éducation ad ail- [la sante de Pesp rit ef orien ne peut une course de 100 kilometres, jefleurs ne Payaat: pas predispose 8x remplacer ce repos (ot phatot chan- Mempresserais de décliner cette pro-|longues reveries ni aux absorbantes|gement dactivite )- Dans lon Histor tia Position, parce que je ne me sens pas meditations. tions des Anplits paavles. lees parents Capable dun pareil effort. Mais cette André Sieafried, dans [a Deno- et les enfants sont entisses deans nne méme proposition serait accueillie cratic en Noueelle--Zélande dit) des chambre peer Tare fhe espa , et de avec plaisir par une foule de gens, Néo-Zelandais qui, ou fe salt, sont mobilen. Pours des pores saes. ve uniquement parce quils se sentent| des particularistes essentiels 2 «© Pra- dessus deca Classe pales, eae suffisamment entrainés. Ainsi, ce qui tiques, opportunistes, les NO60--Z06- rent COntLe tarde rere site ed! edn Constituerait pour moi une difficulté|landais le sont avec eynisme, et la choses de fucan que Chenpie enee di Ia insurmontable, et une entreprise émi- | voyageur qui arrive de France doit fnile PIUSSe Me certaie tere hemment désagréable, ne serait, pour s'accoutumer 4 cette fagon d’envisa~ | avoir he na dispositian tit plan aed €ux, qu’un jeu et un vif plaisir. » ver les choses, sous peine de provo-] pilisse ee retorer, [er men eva ‘ eee a Ce que j'ai déii dit de la mentalité|quer uo perpétuel matentendu. Lors-} tir seul, Si possible, les chambres 5 coucher sont ainsi arranzées. » et des Cunceptions anylo-saxonnes suf-|qwil séléve a& des considérations qénéra-