4° ANNBE, We 51. PORT-AU-PRINCE (ua?rt) LUNDYI, 3 JUIN 1907. LE MATIN ee ABONNEMENTS : PAR MOIS 1 GOURDE. PEPARTEMENTS & ETRANGER : Frais de poste en sus. —==—-—-— —- a JeTavais conmedans les buveuix pur blics, Viaisaut de courtes apparitions chaque jour et racontout SS COL IH ghons ties listotes Grotes ul les atnusaent imfinuuenat. Le chef de bureau, un bon vienx ponctuel et par ternel Lussiat fauive, en ayant va bieu dautres depuis Pépoque tres fointot- ne ott if entra dans ce ministere ¢Oln- me éleve non salarie. Et Paul taquinait parfuis « bureau », bonne vieille béte résipnée et coura- euse qui attendait tout des Grands ‘Pouvoirs de I’Etat. Hl était le pince- gans-rire qui apportait la blague a ces humbles dont toute la vie s8’écou- lait, plateet ennuyée, dans Pattente in- quiéte dune révocation ou dans Pes- poir d’une charge lucrative. Vers le milieu da jour, on le voyait dans le quartier des affaires, la redin- gotte verdatre répandant une forte odeur de benzine et le geste taimilier. Il proposait toutes sortes d’afYaires, brasseui infatigable au cerveau inven- tifetan tempéramment plein de res- sources. Les longues courses ne lélfrayaient pas el souvent en plein soleil de mi- di, sa silhouette fuyait, vite disparue, lamarche actionnée par Pespérance dun courtage remuneérateur. lt connaissait tous ceux «ui, mo- yennant de pros intérets avauceraient de petites valeurs aux alfames lais- santen dépot leurs derniers chets objets , il racolait des objets de com- Merce les plus disparates et combi- fait des échanges extraordipaires, dépensant des ressources d’éloquence Pour « emmancher » quand meme une atlaire dont il bénéticierait pour amy part quelque restreinte [tt elle. dance’ ses efforts, c’était la misere l se t ogis du pauvre fonctionnaire. de fac uail cependant a la poursuite ; cons Ingénieuses Ou habiles qul ‘tran vee aient des moments de Matin. : te. Peines perdues. Et le | contait | ses amis du ministere, il ra- Puis es péripéties de la veille. hes e rae ne levis plus. Des semal- ntieres se passerent. Qu’était de- QUO TIDIEN ae = DIRECTEUR: Cilément Magloire, - ty > or - REDACTION-ADMINISTRATION 45) BUE ROUX, 45. —_——.- oa S venu cet j'admirais le stoicisme,; goguenard, ce personpage héroique dont la vie ne s’écoulait certainément pas comme un réve et quj sétait pris corps a corps avec ja destinée. Dans quels quartiers louches promenait-il ses miseres souriantes en proie aux tor- tures morales qui hamilieraient peut- étre sa fierté obstinée. Javais oublié finalement ce raté dont la conversation charmante in’a- vait si souvent distrait quand brus- j quement vendredi je le vis apparaltre. Un attendrissement me vint en face da spectre qui s’avancait, lamentable victime ‘de nos erreurs scolaires et de notre éducation fausse. N= soariait malgré tout et ses sogrires | rendaient plus navrante sa physionomie rava- ée dont les rides huriaient des soaf- rapces et des privations sans nom- bre. — Salut ! dit-il dune voix qu'il es- sayait de rendre joyeuse. Je lui offris une chaise en lui ten- dant la main. Et cet homme me ra- conta son histoire, car c’était trop et le comédien laissait de coté le role magnifique qu'il avait joué avec tant! d'art pendant ces dernieres années. [| me parla de ses débuts. Apres une période éclatante de succes scolai- res qui l’avaient enivre, il entra a VE- cole de droit ou il ne put achever ses études, les exigences de la vie Yappe- jant ailleurs. , Rachelier en Proit, t! essaya de gaconer sa vie en plaidant devant les tribunaux de paix, ott Je petit monde tripotier et querelleur des fau- bourgs apportait au role des affaires nombreuses et passionnées. Mais les contreres, gens hargneux et hostiles organisaient avec le concours d‘hiuis siers sans scrupules, des pieges au hord desquels s’arreta heureusement sa conscience droite. Que faire ? Il écrivit dans les revues des articles remarquables qui lui va- lurent des félicitations etdes poignées de mains enthousiastes. On Pappela le distingué confrere, Vartiste, le mo- raliste, le jeune talentueux. .- Pendant ce temps, il ne suffire & lui-meme et sollicita put ae concerne l’Administration du Journal, s'adresser indigent grandilogaent dont] ce eg a ee ee ere LE NUMERO 10) (ENNTIMES 2 Les abonnements partent du fer.et du iy de chaque mois ct sont paya bles d’avance nop oe samt Les raanuscnts inseres ou Pas Perais. ae ee eg ee SIT LT DEIR anne t AM. &Arthur ISIDORE. Pa MOP FOTO PPE re ees nistere uns piace quits Ubtink apres de grandes difficultés. Ses énergies s’anéantissaient, ®a VO- lonté qw’il sentaif ardente et anda- ciettse séencrva. son sens initiative s’atrophia dans Vaccomplissement journali¢re dune tache qui ne néces- sitait auécan effort, aucun talent, au- cune peine. Mais ses appointements ne suffir salient pas et peu a peu il fit plus cour- tes ses visites au Ministére ou il ne se rendit enfin que pour feige acte de présence. Ll fallait vivre pourtant et i! escomp- ta. L’escompte dévora le plus certain de ses muigres revenus. Tl se langa alors dans des aventares de courta- ye... La voix de mon interlocuteur était devenue « bléme » et il évoquait les rentrées chez lui, aprés les journées inutiles. of: sans orientation, sans but il avait vainement cherché la pitance quotidienne, « Enfip, dit-il, jai été remplacé au Ministere et la maladie contre laquelle je lutlais a eu raison de moi. Je me sens 4 peu pres rétabli, mais que faire > Mortes, mes énergies ; inutile, mon intelligence. [1 est trop tard d’ail- leurs pour recommencer la vie...» Le regard humide, le geste las, Paul continuait. Des frissons secou-~- aient son corps usé d’ott s’indignait une pretestation farouche contre ceux qui l’avaient aussi mal préparé pour Vexistence. Et pendant quéectatarend les détres- ses exaspéreés de cette victime, les coups de marteau auréolées deétincetles du forgeron d’en face rvthmaient la chanson du Travail qui montait ra- dieuse, en ce matin de fete... a L’administration du « MA- TIN » annonce aux abonnes quils ne doivent rien payer : abonnements ou aulires. que sur RECUS IMPRIMES et signes de M. VAdministrateur. Priere d’aviser ]'administra- tion de la moindre irrégularité dans le service du «MATIN » seja fin qu'il y soit de suite remé- au Mi- /die. PAILS DIVERS RENSEIGNEMENTS METEOROLOGIQUES oe ee Observatoire DU SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL ———» DiMaANCHE 2 JuIN Barométre 4 midi 761,5 yminimum 22,y Tempéra Cure naximum 33.3 Moyenne diurae de la icinperature 27,4 Le ciel a été assez clair en général et nuageux de r ha 4h dasoir. Les nuage. inférieurs viennent du sud. Orage ao sud 4 4 heures. La brise de mera été faible. Le barométre en baisse dans la journée es: remonté cette nuit. Le pendule microsismique assez - éalme depuis le 29 mai cst plus agité depuis 5 heures 25 minates de !’aprés-midi et pen- dant toute la nuit. . Note. — La température moyenne du mois a été 26.7, dépassant la normale de 4 dixitmes. Total de la pluie : 249 Imilli- métres au lieu de 272. Le maximam’-de pluie a été constaté en 1902 et le mini- mum en 1903, I. SCHERER A Saint-Antoine Demain commence dans la chapelle du Bois-Badére la neuvaine préparatoire 3 la féte de Saint-Antoine qui arrive le 13 de ce mois. I] vy aura messe tous les matins A 5 heures et demie. Des demain, comme les annces_ preéce- dentes, en défilés interminables des miliers de fideles des deux sexes, de tous les points de la ville, graviront alléyrement et pieuse- ment la colline du Poste-Marchand, pour implorer les grace du Grand Saint, gui, jamais, ne retuse d’ouvrir les trésors de son cacur a tous ceux qui, par de ferventes pricres s’adressent 3 lui. Exposition Internationale L’Exposition Internationnale de Spa ou- vrira ses portes le 20 Juillet prochain, et Pinauguration en sera faite par S. M. le Roi des Belges, accompagné de sa belle et gracieuse Altesse Royale, Madame la Prin- cesse Clémentine, ainsi que des autres no- tabilités de la province et de la ville. Une atHuence considérable venue de tous ies points du nord se pressera ce jour- la, dans la coquette Exposition, qui, par heureuse disposition de sa structure, par I"harmonie de ses proportions, et |’élégan- ce de ses lignes produira une impression des plus saisissantes. La Belgique compte, avec raison, enre- gistrer un succés éclatant par le nombre et la variété des produits exposés 4 Spa, puis les visiteurs qui y viendront chercher un champ d’utiles observations. Nous ne saurions trop recommander a nos compatriotes de ne pas perdre de vue la date du 20 Juillet. Qu’ils se hatent d’a- dresser leurs ahdésions, s’ils sont désireux de montrer 4 l’étranger les produits de no- tre sol: qu’ils se rapellent que la section Haitienne ne doit pas paraitre inférieure, et qm il est d’un_ patriotisme bien compris de contribuer 4 léclar de notre pays par tous les moyens dont’chacun de nous peut dis- poser. 7 DairHan bE SAINT -CYR. Commissaire-général de UExposition Inierna- “honnale de Spit. Naissance Nous enreyistrons avec plaisir la naissance du dixicme gargon de notre ami P.j. Mexiie aqul nous présentonstous nos compliments. [Dix citoyens pour detendre la Réepubli- que! .... Coest certainement un record gui eut tart la joie du sénateur Piot. Conférences avec Projections lumineuses Ceux qui se sont.rendus hier.a i Hospice St Vincent de Pauly ont passé -des heure> vraiment agréables.et.instructives,~ ° Laconférence de Féquiére sur I’ Alcodlism. et ses effets a été souvent soulignée ‘par des applaudisements enthousiastes del"auditoire. Quant aux projections lumineuses qui exposaient les differents tableaux présentés et.décrits par le conférencierc’é:ait simple- ment merveilleux et l’assistance n'a pas marchandé.ses compliments pour une si belle ceavre d’éducation sociale. Nous indiqaerons la date de la’ prochai- ne conférence dont la haute portée. ne peut échapper a personne et 4 laquelle nous con- viens tous nos lecteurs. - Pe eee DEJEUNER DU 3 JUIN Mipi A 2 HEURES Prix : G. 2.50 Melon glacé Radis Boeuf sale ala Frangaise Ortolans 4 la Piémontaise Cotelettes de mouton aux épinards Haricots rouges au lard Riz blane a la créole Compote de riz Fruits Café 1/2 Vin HIScours Parlementaires Nous avons annoncé derniérement que le premier volume du Comité de eproduction des Discours parlementai- res bailiens était prét. Voici la lettre de M. Jérémie qui lui servira de préface. Messieurs Danier APOLLON, Pracip: DAVID & Epovarp DEPESTRE 26, bis, Rue Pavée, 26 MESSIEURS, Jaieu Vhonneur de recevoir, le 5 de ce mois, votre lettre du 4 me faisant’ part de la constitution 4 la Capitale d’un Co- mité de Reproduction des Discours Parle- mentatres Haitiens. Enadressant mes félici- tations au Comité dont vous formez le bu- reau, j€é vous prie d’agréer mes remercip ments pour le titre de Directeur homor iy, que vous m’avez décerné par un vote y nanime. Jestime que votre entreprise anry des résultats d’une tres riche portée, Aucune génération n’a été plus curieuse que ceile d’aujourd’hui dans la recherche des fai constituent notre existence nationale. Cx taits sont rappeles non pour irriter le pré- sent, mais pour attirmer la vérité histor. que. Il ne sagit pas de nier le passé, ni J déplacer les responsabilités, mais de sayoy si, d’apres tes dispositions du temps dontoy feuilletre les annales, tel fait était dans logique des choses et tel personnage dan. son role. Ce mest pas cependant Gue |; fatalité histori gue excuse tout. Les Epogues commettent dcs‘tautes comme les 3:97. mes, mais les circonstances atténuasi.s - tuent pas la conscience dans Phis:oi-. 1S guy | Vous rassembiez, vous aussi, Mésbiers. des témoignages pour f'avenir. Devin: : pméme juge ct a la méme_ heure do.-.-: comparaitre les‘faits et les -nlées. Li =: role est complice du geste. Ce poje: <. vue rend intéressants les. débats parken. taires. La tribune est Je champ d'action .. Vidée. De meme gue le sémeur car : stiace un espace pew ctendu’la semence 4 nourrir des hommes appartenant a'd:ve-. ‘ses contrées, de meme le tribun en. px. ‘lant 3 une assembldée trés faible en nor- bre, s'adresse 4 tout Te pays et seme ute parole qui ‘sera meéditée sur plusiews points du territoire. Chez les peuples libres, c'est dans ts Chambres qu’on va suivre le mouvemer de l’opinion. Les orateurs dominent {a po litique, parce que c’est le droit de la pe: sée de youverner. Aussi est-ce pourcus ona confondu histoire de ta tibertec histoire du pariement. Mais le gouverr ment de la pensce n'est pas seulement : droit de tout censurer. Pour gue l’orae:: exerce une inHuence profonde et duradc il faut que sa parole soit le fruit de !’obse- vation et dela méditation. Autrement, cen plus qu’un virtuose qui charme les jeuns humanistes, mais qui ne posséde pas: nerf effectif du commandement, — /xto. Mille circonstances empéchent parm: 2. Vétablissement d’un régime représentat:: 8: cere et ces mémes circonstances font que 10% avons un trés petit nombre d’hommes pui: tiques réellement grands par |’éloquent Les protestations sont inévitables dass 6 Chambres, car le controle législatif rensor tre toujours des abus 4 réprimer. Mas + ne sont pas les brillantes périodes quit testent le désir du mieux. La parole fécond cest elle qui vient affirmer un principe qui, en dépit des clameurs étouffantes, /* nétrent dans le coarant de la vie publiqi, Un grand orateur politique c’est celyi 4 a su faire admettre méme une seule véri sous I’action de sa parole vibrante et 2* meée. I! sera demain tenu a l’écart par hommes nouveaux, mais sa gloire sara 4 sa popularité évanouie. II ne sera ‘ples que latribune retentira encore des demi accer:ts de sa voix. . Le bien accompli est le gardien fide de la mémoire des morts. Je ne sais pas si vous aurez assez de sir pour rappeler les incidents au #! desquels les grands discours ont ‘ nvncés. Mais j’affirme, dés maintenat, 4 votre recueil servira d’illustration 4 ™ eawe non moins utile,.la biographie de as tommes Etat qui ont aimé les lettres eatlementaires, et qui ont fait admirer leur i répablicaine. Cependant, Messieurs, le concours pure- ment moral que vous me demandez, :es- yeindrait d'une fagon trop génante votre tiche, si je. vous proposais de reproduire sealement les fortes ceuvres de ceux qui pont jams failli a leur mission et qui sont morts incorruptibles. Qvel homme du présent peut se flatter de donner aux hom- mes du passé leur place définitive ? L’his- toire n¢ laisse en-repos que la cendre des hommes obscurs. — Se * On apprécie mieux le mérite en face des contrastes. Avide de vérité, Vesprit d’in- vestigation se sert de la vie irtime pour éclairer la vie publique. L’honnéteté privée engendre la probizé publique. Entre VFhomme et le citoyen, la ressem- blance n’esi sans doute pas parfaite : Varene politique ou Vhomme est aux prises avec d'autres hommes gul n’ont pas reya la méme cducation que lui, n’est pas te to- er domestique oureégne la centiance et Paffection. Mus, malygre toutes les possibi- lites de detaiflance, om est plus sar d’arri- verdoune fin honneére avec un honnete homme gu’avee un deéprave. ce soulévement, des.navires de. guerre sont attendus ici. - . ST PETERSBOURG.— La Chambre basse du Parlement a déclaré non-satis- faisantes les explications du gouver- hement au sujet des tortures infligées aux prisonniers de Riga. L’atfaire sera done soumise a l'empereur. Dans laf- faire de la mutinerie de Riga, te 13 Avril dernier, 7 mutins ont eté tués et 12 blessés. Le Ministre de la Justice nie qu’on ait infligé la torture aux mu- tins faits prisonniers, mais il reconnait quils Ont 6té frappés avec des fouets 6 cosaques e’. des hatons én ébonite, cest 4 la suite de ces débats que la Chambre ‘a déclaré nen satisfaisantes les explications du vouvernament. Mabrtib.-- La reine Victoria a quitté hier le Palais pouc la premiere fois de- puis son accouchement et elle a fait ung courte promenade a Vheure ce ta reléve dela yaide du Palais. Le roi Alphonse. s’est-montré au balecon te- nant sontils Gans ses bras , les sul- dats Von acclameé. Les nouvelles regues du « Chanzy » les travaux de satvetave. Le général Barbe passe au cadre de reserve. New-York. — Les croiseuts francais « Kleber» , « Chasseloup-Laubat » et « Victor Hugo o ont quilté New-York ce matin se rendant a Hampton-Roads Virginie. . Canton.— Un sanylant combat s’est livré entre les troupes provinciales et une bande de relbelles ; ces derniers ont été défaits, ils ont perdu une cen- taine d’hommes tués. Le chet des re- belles a étéfait prisonnier parles trou- JERE AE La fin d& demain a ee me ee Touveles Etrangeres Paris — Havre.— Campeéche Hai- j 5 . 4M) {pes du gouvernement, il possédait O Cael dos rae acacines 4,90-— une quantité considérable de muni- sous la présidence de M. Falliéres. | 40S. Partis.— Le correspondant du « Pe- tit Parisien » aSt Petersboury dit que le gouvernement russe a décidé de raser les fortifications de Viadivos- tock et d’en_ retirer toute Jl artillerie. Le correspondant du « Matin» a Berlin dit que M. Cambon, Ambassa- deur de France, s’est rendu hier au- pres du Ministre des Affaires Etran- geres d’Allemagne pour lui communi- quer le texte du traité franco-japonai- 6e. Le Sénat vota le projet de loi sur les jeux, dans les Casinos. La Chambre vota la libération de ia classe 1904, fixée ala fin de Sep- tembre prochain. Le Capitaine de frégate Bonnet, commaadant te « Algésiras » incen- dié, a été traduit devant le conseil de guerre de Toulon, —et a été acquité a Punanimite. _ Le général Billot, ancien Ministre de la Guerre, Sénateur inamovible, est décédé. — M. Laloge, ancien dé- puté est décédé. _ Par décret en date du 25 Mai, M. Boulloche, admis a faire valoir ses droits a la_ retraite, est nommé gou- verneur général honoraire des Colo- es. nba nouvelle de Washington annon- cant que Ambassadeur de France, M. Jusserand, a entamé des pourparlers M. Pichon communiqua le télégram- me de M. Regnault rendant compte de sa premiere entrevue avec les dé- légués du gouvernement chérifien en vue de l’exécution des mesures pro- Mises, duquel il résulte que |’entre- tien est satisfaisant. Le conseil s’occu- pade la réception prochaine du roi de Danemark. Il examina ensuite la greve des inscrits maritimes qui, quoi- que presque générale, se poursuit sanS graves incidents. |M. Thomson déclare que la détermination prise partes inscrits lui semble injustifiée et il fit connaitre les mesures prises pour parer aux difficultés ; notam- ment lenvoi éventuel, d’accord avec @ Ministre des Finances, d’instruc- tons 4 |’Administration des Douanes envue de l’admission en franchise des produits algériens parvenant en rance par des navires étrangers. RUXELLES.— La Chambre des re- Csentants a voté une résolution ex- pomant ’espoir que la Conférence de a Haye discuterait la question de la limitation des armements. AMOY— Une insurrection a éclaté a quarante milles au sud d’Amoy;trente mille natifs ont*pris les armes ; sont. dit-on, commandés par des chefs avi- “8. Larévolte s’étend aux villes voi- Sines d’Amoy, le vice-roi de Funchow €nvoi 8.000 hommes pour réprimer sont moins bounes, la houle einpeche. avec le Secrétaire d’Etat Root pour la conclusion d’un arrangement com- Mercial, est tout a fait dénaée de fon- dement. Ainsi qu’on l'’a déja_ dit, la France est préte & discuter la ques- tion; mais elle attend que les Etats- Unis fassent les premiers pas. On croit quwils s’y décideront aussitdét que le modus-vivendi avec lAllema- gne deviendra elTectif. Les cloisons étancthes du « Ghanzy » cedent et le navire coula par Varriere. Au moment de quitter la France, le roi de Norvege envoya une dépeéeche de remerciments au Président Fallié- res. La Chambre discute anjourd’ hui Vinterpellation au sujet dn renvoi de la classe 190%. LIGNE HOLLANDAISE Ie Steamer « PRINS FREDEe RIK HENDRIK -: est attendu de New-York, anpourPhat andi 3 courant, et. tuissera profohlement te inénie jour pour Satnt-Mare, Petit-Goave, Gayes, dae- meloet Cueracao, Port-au-Prince, feo Juin 100%. GERLACH & Co, acexrs. Hlamburg American Line Le steamer «ASCANTAY) venant de Kingston, Jérémie et Petit-Goave sera ici demain matin. Ll repartiva le meme jour pour Mira~ goitne, St-Marce, Gonaives, Port-de-Paix, Cap-Haitien, Porto-Plata, St-Thomas et PEurope. Port-au-Frince, 3 Juin 1907: G. KEITEL & C2, AcenTs. Langue Anglaise Le caractcre cosmopolite de la vie moderne est tel, que les connaissanoes d’une seule langue ne permettront plus aun individu ve répondre aux exigen- ces de ses” relations, Ge son activite et meme de son existence. C'est pourquoi toute personne, homme ou femme, qui est a mesure de faire face 4 une telle nécessité, méme au prix d’un sacrifice, doit cultiver les lauagues vivantes, sur- tout les plus répandues: l'anglais et espagnol, 4 cété du frangais, cette bel- le langue de la diplomatie et du rafiné- ment. Pour un prix trés raisonnabte, Monsieur J. J. DESCE, Ancien professeur au Lycée National de la Capitale. Se met 4 la disposition du public pour des lecons dans ces trois langues. S’adresser au No 97, Rue de la Révo- lution, dite de |’Enterrement, Bouquets, Fleurs, A vendre chez Mme Vve A. MARTIN J0IS- VERNA i 4 ' COMPAGHIE P. €. S. AVIS # la suite de l’ouverture du Trafic de la ligne de Carrefvour, le Suivant est provisoirement adopteé. peévenu que lhoraire Népart dela Gare du Nord 6h. am. ( jusqu’a Cankkr OUR ) 7 AS » » QS) » » ti.15 ( s’anréte a Bizaton ) 12.80 p. in. ¢ jusqu’A Carnneroour ) 245 ( Sarréie Gd Bizoto. ) 8.30 ( jusyu’a CARREFGUR ) &-15> » » 7 Me } Le rfouveau Trafic aver: a purtir de dimanche mali; raive el Sayréteronl as por de Tuor, bet It cl. jusgaau Pont de Thor Ex fourgon » r — PHOTOGRAPHAIE J, ML. upiessy 120, REE DU CENTRE. 420 Entre les phatrina iss Passi ef Théant Travaux so1dnes SPHCLALITE - Agrandissements au photo erayen. veproductions, Nouveautes Prix moderes. 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