nn eeneeenneee® nélomane émérite, exécute « Dolorés ». A pien entendre cette valse si fine,— quoi- ne nous ne soyons mysiciens — mats avec ce sentiment esthétique que nous avons sn fond de |’Ame, il ne nous a pas eté diffi- cile de remarquer qe cette musique avait gtteint an haat degré de perfection. Aussi, wec quel enthousiasme, les compéres veux semparerent de leurs comméres atilles pour se bercer sous le souftle en- dormeur de « Dolorés». A cette valse, suc- cddérent divers morceaux; de temps en seulement, on sé reposait an u var permettre aux danseuses de rafraichir is, et la danse recommengait aprés, te et légére, tantét une polka, tan- gk une contredanse, par moment une mé- fingue que grands et petits dansaient. A qastater avec quelle ardeur, ces jeanes gens se glissaient sur le plancher | ciré, l'on se ft ane assez juste idée de l’état de priva- tion d’amusements qui pése sur cette jeu- nesse jerémienne. Helas! Les distractions sont bien rares! On voudrait bien se diver- sir, toujours, éperdiment ,; mais une sorte de crainte ridicule et naive en jetant ses vetos, semble éloigner les deux sexes, cha- cun dun antipode contraire. Ainsi, les gagons pour s’'amuser et fuir un peuce milieu ambiant et déprimant, vont toujonrs gun éternel foot-ball; et les jeanes filles, avec une régularité de nonnes, et poar la méme raison, s’ep vont aux vépres chakter les louanges du Seigneur ; la vie continue ainsi: les dimanches se succédent et se ressemblent tous. L’op juge$maintenant de quelle exubé- rance de joie s’était enivrée cette jeunesse concentrée. Elle ne voulait pas laisser taire le piano pour une minute méme d’inter- walle. Enfin, les heures s’écoulaient joyeuses et rpides. On auraitibien voulu danser jusqu’au jour mais Is fatigue gagnait tout te monde eta huit heures, aux é¢chos mourants de « Bonsoue dam » il fallur’ bien songer 4 quitter ces plaisirs si doux. Mais, 6 aimablesjérémiennes, il est temps de secouer cette lourde torpeur et de jouir de vos seize ans. Nous souhaitons volon- ties que ce premier clan pour sortir de Phabituelle monotonie de nos movurs ne feste pas sans suite et se répercute dans toates les autres familles. En attendant, 4 quand le retour ?.... Marquis DE X X X. Jérémie, le 20 Mai 1907. Nouvelles Etrangéres DEPECHES RECUES CE MATIN La Chambre commen¢a aujourd'hui la discussion sur te renvoi de la Classe de 1903. M. ‘lreignier prend la parole pour discuter le projet. _Les souverains de Norvége arrivés hier 4 4 heures 4 la gare du Bois de Boulogoe farent recus par M. et Madame Falli¢res, accompagnés de tous les Ministres et Présidents des Chambres. Conduits 4 l’Hotel du Mi- nistére des Affaires Etrangeéres, ils dinérent ensuite 4 I’Elysée of des dis- cours \tarent prononcés. Aujour hui les souverains, accompaynés de M. et Madame Falliéres, visitérent les In- valides et iroat 4a i’Hotel-de-ville. . M. Thomson, Ministre de la Marine, arrivé 4 Bordeaux hier soir visita l’ex- position {maritime et assista ce matin, an lancement du cuirassé « Vérité ». Le lancement a parfaitement réussi, quoique pour la premiere fois le na- vire ait reca préablement ses machi- nes, chaudieres et le cuirassement des tourelles sans canons et mats. M. Baron qui dirige tes chantiers de la Gironde a été nommeé Officier de la Légion d’honneur. Le général Pendezec, membre du conseil supérieur de la guerre, passe au cadre de la réserve. Le Président du Conseil Municipal remit au rol ane médaille en or commémorative et ala reine Maud un superbe écrin contenant une chaine de quatre rangs de pierres avec bril- lants et turquoises ; ils assisterent ensuite a une soirée de gala. Les sou- verains visitérent aujourd’hui le cha- teau de Versailles et quitteront Paris demain matin. il est décidé que le Président rendra visite aux souve- rains et ira 4 Christiania avant la fia de l’été. La reine d’Angleterre rendit visite ce matin a la reine de Norvege, sa fille. M. Barthou, accompayné de M. Gros- didier, dépaté de la Meuse, quitta Pa- ris se rendant a Nancy oti il visitera le nouveau bassin minter. La Chambre des Députés a décidé aujourd’hui de nommer une commis - sion chargée de fixer un jour de féte nationale en Vlhonneur de Jeanne d’Arce. Quelques journaux se disent en me- sure de démentir la nouvelle publiée récemment d’aprés laquelle la France aurait formellement renoncé a son protectorat sur les Chrétiens d’Extre- me-Orient. L’accord franco-japonais est défini- tivement conclu. M. Kurino, Ambas- sadeur du Japon, M. Pichon Ministre des Affaires Ktrangéres, échangeront les signatures 4 la fin de la semaine. Ee LIGNE HOLLANDAISE Le Steamer « PRINS FREDE- RIK HENDRIK » venant de New- York est attendu ici, lundi prochain, 3 juin et suivra probablement le méme your pour Saint-Marc, Petit-Godve, Ca- yes, Jacmel et Curacao. _ Port-au-Prince, le 31 Mai 1907. GERLACH & Co, AGENTS. Paris.— Rente 94,70.— Le Conseil Ministres ce matin, 4 l’Elysée, sous la présidence de M. Falliéres, soccupa du renvoi de ia classe de 1908 ; le Ministre de la Guerre déclara quil acceptera la date du 42 juillet aa lieu du17 mai, il repoussera celle do 29 juillet et posera au besoin fa question de confiance. A Vissue du Conseil M: Clémenceau recut la visite de MM. Berteaux pré- t et Leheisse rapporteur de la Commission de l’armée, leur commu- bquant la décision du Conseil. Banque nationale d Balt Conoformément «aux instructions du Secrétaire d’Etat des Finances, la Ban- queNationaleid’Haiti « lbonneur‘d’infor- mer les intéressés yails peuvent, a partir de ce jour, toucher a ses guichets sur les emprunts suivants : GOUVERNEMENT D'HAiTI G6 o/o— ffe répartitiondeun pourcent( 1 0/o) interéts du fer Avril au 31 Mai 1907. GOUVERNEMENT D’HaitTi 3 ojo. Ile ré- partition demi pour ceat (1/2 0/0) intérdts ‘Ydo fer Avril au 31 Malinor ) Contre regus et sur Bons. Port-au-Prince, le 17 Mai 1907. & « présentation des * Conforméement aux iostructions du Secrétaire d’Etat des Finances, la Bantr- que Nationale d’Haiti a (honneur d’in- former les intéressés qu’ils peuvent apartir de ce jour, toucher 4 ses gui- chets sur les emprunts suivants : Emprunts Consolidés 1900 12 ..° . répartion : 10°" sur le solde di des intérets de Maret Juin 105 ( égale a la lére repartition. Emprunts Covsolidés 19006 9. 2éme répartition 1), sur le solde di des in- téréts de Mai et Juin 1905 ( éyale 4 ta Jere répartition ). Emprunts réunis— 2éeme répartition . 40°), sur le solde do des intéréts du 16 au 30 Juin 1905 ( égale A la fére répar- tition. ) Dette intérieure convertie et consolidée 5 of? — Yeme répartition : 10 4/o sur coupon Ne 10 échéance de Juillet 1905 ( égale a la lére répartition. ) Contre regus et sur présentation des bons. Port-au-Prince le 17 Mai 1907, ena Langue Anglaise Je Le caractére cosmupolite de la vie moderne est tel, que les connalssances d’une seule Inanyue ne permettront plus aun individu ae répondre aux exigen- ces de ses relations, de son activite ef méme de son existence. C’est pourquot toute personne, homme ou femme, «ut est A mesure de faire face 4 une telle nécessité, Meme au prix d’un sacrifice, doit cultiver les laagues vivantes, sur- tout les plus répandues > langlais t Vespagnol, a cote du franqais, cette hel- le langue de Jia diplomatie et du rafine- ment. Pour un prix Monsieur Ancien professeur av de la Capitale. _ Se met a la disposition edu public pour des legons dans ces trois langues. ~ S’adresser au No 97, Rue de la Révo- lution, dite de |’Enterrement, tres raisonnable, J.J. DESCE, Lycée Nationnal we ae ee ——$_ Bouquets modern-style A vendre Chez, Mme Cuances DUPLESSY. Rois-BADERE (A coté de la chapelle St-Antoine ).