1° ANNEE, Ne 28. PORT-AU-PRINCE (ait) VENDREDI, 3 MAI 1907. LE MATIN QUO TIpDpiEl-N DIRECTEUR: ABONNEMENTS : PAR MOIS 4 GOURDE. REDACTION-ADMINISTRATION . 45, RUE ROUX, 45. DEPARTEMENTS & ETRANGER : Frais de poste en sus. Gléement Magloire, LE NUMERO A() CENTIMES. Les abonnements partent du rer. et du 15 de chaque mois et sont paya- bles d’avance Les manuscrits insérés ou non pe sont pas remis. Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser a M. Arthur ISIDORE. . pourquoi la terreur et la panique sont mel dvd Er si générales lorsqu’il sagit des réfor- : mes dans le personne! administratif. Que }!’on se convainque cependant -— quecevent de réformes souffiera aussi ; longtemps que saffirmera la fonction Qn repete tous les jours ct a satiété| pruvidentielle de [’Etat, et de zéphyr que le travail est une loi a laquelle [il deviendra aquilon si, ainsi que la nous sommes uniformément soumis]tendance se dessine, cette tutelle con- et bien des chercheurs d@’avenir social/ tinue 4s’étendre eta se fortifier. Car, n’hésitent pas avoir dans le travail/ainsi qu’on l’a déja fait remarquer, la la clef de cet avenir. Les cités les /lutte est constante entre les positions plus heureuses sont les plus laborieu-|acquises et celies 4 acquérir. ses. Le cathéchisme, des notre plus} [effet déprimant de ce systeme est jeune ige,nous apprend que l’oisiveté | incontestable et une de ces cons¢@- est la mere de tous les vices et nous] quences et pas des moindres est tout élevous nos enfants en. cherchant a] d’abord d’assurer le regne des médio- développer en eux le gout du tra- |crités :Le quartier général des médio- vail. . cres se trouve dans les bureaux ad- Nous sommes donc bien pris par ministratifs. Or le personnel des ad- cette idée, et si, & elle seule, elle pou-| Ministrations étant nombreux et nota- vait. a instar de la foi qui souléve|blement en excés, pensez un peu a la des montagnes, assurer V’avenir des| Situation d’une société dans laquelle sociétés, la notre serait bien pres de|Prédominent les médiocres. son salut. Il arrive malheureusement} Il faut donc le dire sans hésiter: que les formuleurs de préceptes n’'in-|dans notre état social actuel, le socio- diquent guére, dans leurscontérences, |logue n’a_ pas le droit de crier : tra- discours ou écrits, comment il faut|vail/ez, sans qu'il ajoute a cette exhor- travailler et comment, en travaillant,] tation celle de se passer du concours On exerce véritablement une fonction]de |’Etat. Se passer de ce concours, sociale. 7c est se mettre d’emblée dans les plus C'est que rien n’est aussi fascinatif|favorables conditions de développe- que les termes vagues et les formules} ™ent individuel, c’est créer "6 sor un et souvent l’on se croit quitte d’avoir stimulant extraordinaire d’éneryie ; dit des vérités en ne répétant que des e est. en outre, assurer le désencom- ités indéni = yi * ~{brement des professions libérales sur- banalitésindéniables et faites d’impré re. de di © ceux cision. On formule et on n'indique|°2'sées, car Je viens de Cireds pas qui vivent en marge de ces profes- sions, OU pour parler net, ceux qui On doit d’abord travailler pour assu- les exercent sans pouvoir en vivre, rer son indépendance et celle de sajescomptent singulérement le con- famille : la formule laboremus ne peut! cours supplémentaire, je devrais dire étre Satisfaite lorsque, nonobstant son| suppléant de administration. travail, on doit aux autres de pouvoir Je connais, au surplus, des meurt- S entretenir. de-faim travailleurs : ils labourent les Que d’esprits cependant ne l’enten-|champs de la pensée. Ils furettent con- tendent pas ainsi et combien je con- tinuellement dans les livres, en quéte nais de mes amis qui s’acharnent a-| de nouvelles doctrines et de nouvelles vec entétement a l’exercice d’une pro-| écoles; idolatres de la forme, ils sont fession encombrée et non rémunéra-| moins préoccupés de la justesse des trice et qui, imbus de préjugés indé- | propositions que de I’élégance des for- racinables, aiment mieux, plutot que mules; ils palissent a la lueur de la d’y renoncer et passé lage de trente veilleuse et les longues pages que la- ans, dépendre encore des leurs. A borieusement ils noircissent sont des ceux-la il faut une perpétuelle provi- | témoignages irrécusables de leur Opi- dence et assez souvent cette providen- | niatreté au travail. Cette circonstance ce est représentée par |’Etat. C’est'de ne pas vivre de ce labeur, ils se la supputent comme gage de stoicisme et de détachement, s’isolant ainsi de toutes les conventions sociales. Au reste, ils fuient les responsabilités, pour se fortifier dans leurs particulie- res conceptions. Ce labeur infructueux, le sociologue doit le dénoncer: travailler ainsi n’est qu’occuper son temps, le résultat com- mun étant nul. Dans I’état actuel du pays, le travail utile est celui qui tend asa prospérité, le résultat étant d’ailleurs commun pour Vindividu et pour la collectivité. Or, de quelque fagon que |’on retonr- ne les questions, il n'y aqu’une solu- tion au probléine du relévement des sociétés, et cette solution réside dans le développement de leur agriculture, de leur industrie et de leur commerce. L’agriculteur, l’industriel et le com- mercant sont de meilleurs tacteurs du progrés social que n’importe quelle autre classe de travailleurs; je puis dire qu’ils sont les seuls facteurs du progres soial. Sil est vrai que les sociétés les plus prosperes sont les plus laborieuses, il faut entendre par la celles ot ces trois classes de travailleurs forment immense majo- rité des populations; celles ou le per- sonnel administratif est réduit au_ mi- nimum ; celles ott les professions libé- rales occupent une place restreinte et en rapport avec les besoins de la com- munauté; ceiles enfinot l’élite intellec- tuelle est peu étendue, ne se recrutant que parmi les tempéraments vraiment doués et marqués de particulié@res dis- tinctions. Voulaz-vous un exemple d’une so- ciétéayantévolué dans ces conditions et voulez-vous savoir de quelle prospé- rité inoute cette évolution est Suscep- tible? Lisez attentivement : « A TExposition leur pauvreteé ou pla- tét leur nullité se fait d’autant plus remarquer qu’ils avaient demandé une place immense qui reste inoc- cupée, et que par dérision, les An- glais appellent les prairies américai- nes. a Voila le jugemen!t porté, il y a un de- mi-siécle, par Frédéric Le Play sur les Américains et sur leur participation & Exposition de Londres de 18511... « « « « <« « en pital et a fini a l’ouest. Quelques coups de tonnerre indiquent que la foudre est tombée au sud de la ville. Une pluie en- tre 7 heures 25 et 10 heures 30 minutes du soir ; elle a eté lente, froide et pénétrante. Total de ta pluie : 13 millimétres. Maxi- mum de la vitesse du vent : 7 métres par seconde. Le barometre continue 4 hau sser lentement. J. SCHERER. LIGNE HOLLANDAISE Le steamer« PRINS WIL- LEM IV »pattendude New-York cet aprés midi partira probable- ment dans la soirée pour St. Marc. —Il serade retour 4 la Capitale Dimanche matin, 5 courant et suivra le méme jour pour Petit-Goave, Cayes, Jac- mel, Curacao, etc. Port-au-Princoa, 2 mai 1907 VENTE PAR VOIE PAREE En vertu d'une obligation hypotécaire au rapport de Me Ed. Oriol, notaire, en date du 17 Novembre 1806 et d’un Jugement du tribunel civil de Port-au- Prince en date du 19) Juin 4905 pussé en force de chose jugée, il sera procé- © dé le lundi que Pon comptera six Mai 1907 a dix heures du matin en étude et par le ministére du notaire Edmond Oriol 4 la vente au plus offrant et der- nier enchésisseur, d’une quantité de trente carreaux de terre sur habitation Langlade située au Fond Ferrier, les- quels trente carreaux de terre sont bor- hes savoir: au aord par la citoyenne Louise, au Sud par Jean Louis Zamor, a Pest par Loiseau et a l'Ouest par la da- me Joséphine, sur Ja mise aprix de mille Sept cent quatre vingt neuf yourdes, tren- te cing centimes, cy. . ~ P. 1789.25 outre les charges de lenchere., Ala requétedela dame Lorina Pinchi- no, proprictaire. demeurant et domici- hiée it Port-au-Prince, ayant pour avocats Mes II. Buussan et Constantin Benoit. Contre la dame Dégrace Bazile, pro- prétaire, demeurantet domiciliée a Port- au-Prince. Pour plus amples renseignements s’adresser aux avocats sousignés ou a Me Ed. Oriol, notaire, dépositaire du ca- hier des charges. Port-au-Prince, le 29 Mai 1907 H.BAUSSAN, — Constaxtix BENOIT, Avocats, EES avoir un VO ULEZ-VO0 US bon accor deuretréparateur de Pianos ?” ; Adressez-vous sans crainte des condi- tions, a Me. Arthur Bonnefil — artiste pPlauiste — Professeur de Musique. $1 Rue Tiremasse 81 Quartier St. Joseph BAR DELA POSTE VIS-A VIS LA POSTE, — GRAND’RUE Avise sa clientéle de la baisse des prix de l’excellent vin rouge Clos-Beau- Soleil qui se vend actuellement : 2 Gourdes le gallon 4 Gourde le 1/2 galion 0.50 le quart de gallo 0.60 le litre. LE BAR DE LA POSTE vis a vis ja Poste Grand’Rue Vendra & partir de ce jour son Vin blanc « Graves » Le gallon ..... G. 2.50 Le demi-gallon .. 1.25 Ihe quart......-.-.- 0.63 Le litre. ........0.7 i : is icle du Dr. D, Dutaut) ‘etrait du Journal « Le Gaulois » (article eecrran ia apres une visite dans le Bordelats. INWIos Meéedoc I] est universellement reconnu que les vins a Meee eee eee ane finer a ; . ienfaisantes : U le couleur de rubis, , nesse tés les plus bienfaisantes : Une bel ! “ un moclleux qui ne sont er aneun autre vin aussi pronones’s Oban bosiaa bles ; + ne séve pleine de délicatesse et de distinction y un arome ¢ pe pouque qui leur donnent un cachet unique et qui, en se déve oppant cportions won. les font s’améliorer en vieillissant : Palcool et. le tannin P ppo tole coe. venables pour leur permetire de vieillir Suns secher, sans vil sont les qnilités Jeur et Jeur influence fortifiante sur Horganisme humain, telles nC : ir édoc. ; ales qui font la gloire du vin du PeMais il on est une autre qui leur donne, au plus haut degré, une valeur bye ié nique qn’on ne trouve au méme point dans aucun autre ve “ Cet ect ™m an ferrugineux, sous la forme de tartrate de fer ou d autres sels Fe oeuis $ ons ‘“ ace principe fortifiant et tonique que es ole et des fareric de Ig fortune c ell leur antique renommée comme vin des rois et des fa ées d a | vee? : es dues a leur tout aussi noble et aussi slorieuse de vin hygiénique, renomm 4 1 . . isir ‘ ‘ e. . double mérite de procurer le plaisir et la san oo, oe ie Kit en quittant les aimables chefs de la Maison qui m avaient rnviews { eat sement les honneurs de lear See A GUILTOU Fhe ne ane, qui aurount ke ; ients ALG FRERE ’ humain), aux heureux clients de M. A. GUILH! jut on é bonheur de se faire expédier les vieux Médoc qui reposent, tranquilles et rés, dans leur grand chais. Dr. DaniEL DUTAUT. LE BAR DE LA POSTE vis avis la Poste Agent de A. GUILHOU frére ainé de Bordeaux 1 Pour faire connaitre et apprécier ce que sont réellement les Médoc de A. GUILHOU frére aing, avise sa nombreuse cilientéele qu’il met en vente les Médoc 1900 de A. GUILHOU frére ainé. AG.3 le gallon 1.50 le demi-gallon O 75 le quart de gallon O.85 le litre LE BAR DE LA POSTE Vis avis la Poste, Grand’ Rue alementen vente ce jour un Vin blanc supérieur St. Morill’on ail OU frére ainé a G. 3 le gallon 1.50 le demi gallon 0.75 le quartde gallon 0:85 le litre LE BAR DE LA POSTE visa vis la Poste, Grand’ Rue Posséde un stock de vins fins en bouteille comme il n’en n’existe pag sur cetl@ place. Met A. GUIL Demandez le catalogue de A.GUILHOU frére ainé Ex péditions pour la Province PAIS DIVERS Nos scaphandriers Le travail des recherches intelligentes aux flancs de la « Ciéte-a-Pierrot » con- tinue toujours sous l’active impulsion de M. Thimoclés Lafontant qui se multiplie avec un dévouement admirable a cette ceuvre nécessaire. Les efforts des scaphandriers ont été fructueux ces jours derniers. Ils ont trouvé et remonté 4 la surface différents objets de certaine valeur qui sont aux ordres de 1’E- tat. Chaque jour est ‘dressé un proces ver- bal qui constate les résultats obtenus et re- léve la liste des piéces arrachées aux dé bris du navire sacrifié jadis par la guerre civile. Nous publierons prochainement les ré- sultats de cette excellente initiative si bien organisce par M. Lafontant aidé du gou- vernement. Discours parlementaires Notre confrére PAbeille de Jacmel an- nonce que le Comité des discours farle- mentaires des grands hommes politiques haitiens dont l’ceuvre a été autorisée par le Ministre de l’Intérieur a achevé le ma- nuscrit de son premier tome qui sera re- mis 4 l’impression trés prochainement. Ce tome, informe notre confrére, qui sera fort de 400 pages, comprendra, entre autres vies et discours parlementaires, ceux de Mathurin Lys. Tribunal de Cassation SECTION CIVILE Audience du Jeudi, 2 Mai 1907. Présidence de Mr le Juge F. Baron Le Tribunal prend siége 4 dix heures et demie du matin et entend l’affaire sui- vante : Me Michel Oreste contre une décision du conseil de discipline de l’Ordre des avocats : Mes Edmond Lespinasse et P. Lespés ont produit des observation pour le deman- deur. Me C. Ganthier, au nom du conseil, esr aussi entendu. Le Ministére Public, Luc Dominique, dépose ses conclusions. Le dépét des piéces ordonné, le siége est levé. Lettre ouverte Port-au-Prince, le 2 Mai 1907. Aux honorables membres du Conseil Communal de Port-au-Prince. Messieurs les Conseillers, Réjouissez-vous, avec fierté, de l’ac- cueil sympathique qui est fait, par la population Port-au-Princienne A votre pre- miére exposition agricole et industrielle. C'est que vous voyant 4 l’ceuvre, appreé- ciant la probité et la vigilance du Magis- trat Sténio Vinccnt,— un vote de confiance vous a été publiquementr donnée. Vous ne dormirez pas sur vos lauriers. Nous avons la certitude, au contraire, que vous redoublerez de zéle pour l’entre- tien de cette capitale, si longtemps négligée. Aux fins de stimuler i’activité de nos malheureux paysans, vous profiterez des Saisons pour provoquer de nouvelles mani- festations agricoles. Aa mois de juillet prochain, par exem-|ximum: 7 métres par seconde. Lalbrise de ple, il sera atile, sans frais, de faire appel aux amateurs d’organiser une exposition de raisins diverts. En honorant et en récompensant le tra- vail assidu de nos meilleurs cultivateurs, vous aurez pdissamment contribué 4 rele- ver la culture de la vigne, — pouvant étre tructueuse pour la République. Aucun concours ne vous sera refusé. Je vous adresse mes meilleures félicita- tion et vous salue en la Patrie. BAUSSAN Rafle Les intéressés sont avises que la rafle du coursier. « La Folie » sera tirée cet aprés- midi a 5 heures et demie précises au Eafe Restaurant Dereix. Port-au-Prince, le 3 Mai 1907. Décés Nous apprenons la mort de M. EvuGENE LaRAQUE, survenue A Jérémie hier matin. Sincéres condoléances au secrétaire d’E- tat Laraque, frére du regretté défunt, et a toute la famille. Remerciements Monsieur Rernizan Etienne remercie bien sincérement les personnes qui lui ont adressé des complimen:s de condoléances, 4 l’occasion de la mort de sa regrettée sceur Mire Vve Constant Ausry, née MARIE ETIENNE. Haiti littéraire et sociale Voici le sommaire de cette intéressante revue qui parait demain : Ephémerides.—Roi, Félix Magloire; Erck- namn_ sans Chatrian, Frédéric Febvre; Poé- sies : Le Palmier, L’Arche, Charles Mora- via ; En Ramant, A. Henriquez ; La petite chapelle, Carmen de Cé; Le Baiser, Luce Arcitn Lay ; Mon vieux Cahier. £ : Cour- tepointes, Laforét Noire: Evangile selon Saint. ... .R;Glanures; Extrait : L’aristo- cratie Intellectuelle dans la démocratie, Duraciné Vaval ; L’Qiuvre poétique de M. Etzer Vilaire, Edmond Laforét; Charles Moravia et son drame Historique, Arséne Choury ; Intérieur, Antoine Laforest, Petites Notes, A. L. Fermeture de la malle Les dépéches pour Petit Goive, Cayes, Jacmel et Curagao par le steamer ¢Prins Willem IV» seront fermées demain samedi 4 du courant 4 8 heures trés précises du soir. Port-au-Prince, le 3 mai 1907 RENSEIGNEMENTS METEOROLOGIQUES Observatoire DU SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL Jeup: 2 Mai Barométre a midi 763,0 minimum 19,1 Température\minimam 31,2 Moyenne diurne de la température 26,2 Le ciel a été presque sans nuages jus- qua 6 heures du soir avec des courants variés ; il s'est couvert a 7 heures. Une légére pluie de 1,3 m/m vers 11 heures. La brise de la mer réguliére ; vitesse ma- beaucoup de|terre s’est é:ablie 4 10 heures 20 minates. et|Le barométre baisse un peu. J.SCHERER es ————— azote! Bell gpsote “VUS DEJEUNER DU 3 MAI MIDI A 2 HEURES Prix : G. 2.50 Boeuf salé glacé | Melon d’Espagne Fricassée de morue aux pomm es Ortolans 4 la Piémontaise Filet 4 la Mtre d’hotel Aubergine frites Haricots rouges Riz blane Giteau de patate Fruits Cafe 1,2 Vin Nouvelles Etrangeres DEPECHES RECUES CE MATIN Forte secousse de tremblement de terre. au Cap-Haitien ce matin 44 heures 27’. Direction: NE, SO. Le bruit ¢court au Cap, qu’on a vu sortir de la fumé., dun volcan situé d 35 milles de le ville. Paris 4.— Rente 94,80.— Le Cone seil des Ministres ce matin s’est réu- ni a PElysée sous la présidence de M. Falli¢res ; il s’est occupé de_ lexa- men du budget de 1908. M. Clémen- ceau fit connaitre son plan financier concu pour établir léquilibre. MM. Clémenceau, Picquart, Ruau, Dou- Merzue et Symian accompagneront le Président de la République dans soa voyage & Lyon, vers le 15 mai. La journée du ter mai est assez calmea Paris. On compte une quinzaiue d’af- restations ; meme situation en pro vince. Un attentat a été commis con- tre la poudriére-mine de Fontaine des Roches, prés Nancy ; le local conte- nant huit cents kilos de poudre noire a sauté cette nuit. Dégats importants, pas de blessés. L’amiral Fournier 4 Dunkerque inspecte la flottille de tor- pilleurs de la Manche. On signale /a fin de la gréve des dockers de Nantes. Brest ifer.— Il n’y a eu auyjour d’hui 4 l’Arsenal que 200 ouvriers qu n’ont pas travaillé. . BERLIN Jer.— La journée du fer Ma a été célébrée aujourd’hui dans tout Empire avec un enthousiasme va riant suivant les conditions locales. Dans certaines villes cette journée § passé inapercue. Mapnip 1er.— La journée s’est ter minée sans incident ; dix-mille ouvl ers précédés de corps de musique de drapeaux ont défilé dans les :de la ville. ee SaaS a a a gD CETTIGNE1ef. —Les autorités décla- rent qu’a part quelques échauffourées dans les rues de Podgoritza ou: plusieurs rsonnes ont 6tétuéesiou blessées et la destruction des bureaux d’un journal médical & Nikshitch, il n’y a eu au- cun soulévement. HINTON, Virginie Occitentale 1.— Une explosion épouvantable qui acau- sé la mort d’un grand nombre de travailleurs s’est produite cet aprés midi 4 la mine de Whipple Ascaboro, dans le Comté de Lafayette. | BRUXELLES 1.— Des renseignements rovenant de source autorisée, sem- blent confirmer la nouvelle que les ef- forts duroi Léopold pour s’assurer Yappui de la France contre la_politi- que de |’Angleterre a l’égard du Congo ont échoué. Le comte de Limburg Stirum qui est opposé a la_ politique congolaise du roi, a refusé d’accepteer le portefeuille des Affaires Etrangeres dans le Cabinet que M. de Troos essa- ye de former ; i! afait part de sa réso- lution apres avoir vu certains docu- ments se référant au Congo, LIGNE HOLLANDAISE Le steamer « PRINS WIL- LEM IV » attendu de St. Marc dimanche matin, 5 courant, repartira a onze heures du ma- tin pour Petit-Godave, les Cayes, Jacme}, Curacao. Port-au-Prince, le 3 Mai 1907.. Rangue nationale dat Assemblée Générale Ordinaire MM. les actionnaires sont convoqués en Assemblée Générale Ordinaire pour le 27 Mai prochain & trois heures de re- levée, au Siége Socia:, 66 rue de lia Chaus- sée d’Antin, a Paris (Art. 35 des Statuts); L’Assemblée Générale se compose de tous les actionnaires propriétaires de dix actions au moins. (Art. 33 des Statuts). Conformément 4 l'article 33 des Sta- tuts, les titres devront étre déposés, 30 jours au moins avant la date de Ja réu- nion, ala Société Générale de Crédit Industriel et Commercial, 66 rue de la Victoire 4 Paris et 4 la Banque a Port- au-Prince. Contre le dépét de leurs titres, MM. les actionnaires recevrontune carte d’ad- mission a l’Assemblée. Port-au-Prince, 6 Avril 1097- ——SSSSSaaBa—"—X—O——— La Maison Dessens et Maugey,16, Rue de Varize 16, Bordeaux ( France) , -en- vole des articles de Paris, contre timbres oste d’Haiti. Son Réprésentant pour|4 aiti, Monsieur Georges Pothel, 87, Rue des Fronts-Forts 87, Port-au-Prince, fournit tous les renseignemests sur demande, et delivre les catalogues de la Maison—. La Réputation de la Maison est sans conteste la meilleure en Haiti que toutes les autres connues jusqu’ici. Exécution fidéle. Avis Durant mon absence d’Haiti Monsieur A RICCO est chargé de ma_ procura- tion. Port-au-Prince, !e 29 Avril 1907. L. EISENSTEIN VINS! VINS! Nous portons a la connaissance du ublic-que nows tnettons en vente au o. 146, de la Grand’Rue (Maison Fou- chard ) des vins et liqueurs de Bor- deaux 4 des prix défiant toute concur- rence. Excellent Vin Rouge Le gallon G. 2.00 Ledemigallon « 1.00 Le quartgallon « 0.50 La barrique or P. 23 Excellent vin blanc Le gallon GG. 2.80 Ledemigallon « 1.40 Le quart gallon 0.70 La barrique P. or 26 Vins en bouteille a partir d’One gourde, Oporto, Malaga, Muscat, Marsala, etc. etc. L. GROSNON & ©. USINES MON-REPOS SUCRE TURBINE le plus pur, le plus propre, le plus riche en maticre saccharine défiant toute concurrence. Tafia Supérieur : 20 degrés DEPOT GENERAL : 23, Rue Roux, 23 Canciene Rue Bonne-Fot). Poudre dentifrice « LIDEAL » Voulez-vous avoir de belles dents et les conserver intactes ? Usez ‘seulement de la Poudre dentifrice « L’Idéal » La Poudre dentifrice « VIdéal » est réellement la meilleure de toutes cel- les connues jusqu’aujourd’ hui. Dépourvue d’acide, elle est sans aucun danger pour |’émail des dents. Antiseptique de la bouche et tonl que des gencives, elle prévient la ca- rie, donne aux dents une blancheur éclatante et laisse 4 l'haleine une ex- uise sensation de fraicheur et un agréable parfum. Servez-vous uniquement dela Pcu- dre dentifrice « l’Idéal, » et vous aurez de belles dents. Vous en trouverez 4 la PHARMACIE THEARD,|angle des rues du Centre et Fé- rou, vis-a-vis deU Hotel de la Commune. Prix : G. 1.50 la boite E'ramnchement A L'ELEGANCE D. 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