-40- die doter notre agriculture, qui fit la fortune do la France, et qui ferait aussi la nitre, du jo;ir ott nous nous mettrous a 1'exploiter s6rieusement. II imiiumbe .,i. i.- : ii h son Excellence le President SALOMON, la graulo et gloriouse tactie de la reparation du bassin general. T'itablissmnent prochair do la banquet lui fournira, sans doute, les capitaux nicesst'ures pour la parachever en temps voulu. Alors, senlemnit, lt President Salomon, come le bienfaiteur de l'humauite souff~ranlte, sera stir de meriter la reconnaissance de tons les pauvros iig.i.'culteurs de ce riche quarter de la plaine.- Noire purgatoire a trop dure, it est bieu tlemps qau nous allioni un peu Ious prelasser on paradise, auquel nous aspirons, si ardem- ment. tielas nous avons vu taut de n6goeiants s'eurichir, qui n'dtaient que des commis ett 1838, nous avons vu tant de fonc- tionnaires fair fortune aussi apres bieu des anudes, que l'eau tous est venue A la boucliu, mais on vait, .ar, depuis 40 aus. que nous luttons avec le. sure brut, Ie sirop et le tafia, loin de reussir, nous succoinbjus, ot vioux, apres uue jeunesse active.Ol vortueuse, nous mourons de 'aimi, ne portantt pas mrine payer un loyer dd- risoire ; et a tout moment, uous lisons, les larmes aux yeux, dans la derniere page de3 journaiax du pays, la vcnto a l'enchre;de pres- que toutes nos sucreries boiteuses. Savez-vous pourquoi? C'est par- ce que le ddsespoir ct la rmisere co-habitent avec nos malheureux planters et qu -1'usLre leur mange aussi la laine surle dos.-- Avant de metire la dernibre main a ca travail d'une si haute im- portance, ii nous rest un dernier conseil a donner i l'administra- tion sup6rieuredes travaux publics. II noi faut pas qu'elle entrepren- ne A lal6gereles reparations a faire au bassin-gi6nral. II faut, avant cela, fair nommer une commission d'hommes speciaux et compe- tents, qui souls, apres avoir attentivermet examine les dUgats occa- sionnus au batardeau central du bassin, pourront juger DE PROFesso ce qu'il y aura t fire pour le rendre a son usage seculaire.. Seule cette commission pent bien renseigner le gouvernement sur l'det n- due des travaux A y faire exkcuter, sur la march a suivre, atin de les rendre les moins on6reux possible a la caisse publique. Car, si les choses ne sont pas ritablies, come elles l'etaient avant lo 4 Septembre 1878, et si, A Dieu ne plaise, un nouveau d6bordement arrivait, avant qu'on ait eu le temps de tracer i. la riviere son course habituel, ii faudrait s'attendre alors h des ddgats encore plus desastreux que ceux deja products. Et si les populations rive- raines qui, dans la nuit da 3 au 4 Septembre, furent terrifies, et tremblent encore d'effroi, rieu qu'au souvenir d e c cataclysme cru- el, le plus cruel qui ait frapp6 lc Cul-de-Sac, de mdmoire d'hom- mes, que sera-ce alors au prochain maiheur qui reste suspend sur leurs tbtes, come uno autre 6pee de Damocls Helas ce nouveau malheur, bien prochain peut-itre, ne sera entierement dvit6 que si la riviere, subitement grossie, trouvait un from capable de rdsis- ter t l'aorme pouss6e des eaux en rdvolte dans uu batardean co-