-3 - leurs do pierre et quelques ouvriers qu'il ne pouvait pas trouver dans le pays, voilh tout; et ce n'6tait pas lourd. Le bassi' colonial avait p6ri faute d'un solid brise-lame atta- che ~ la base (Id batardeau central. Ricard pecha egalement.de ce c6td. II y avait bien mis un brise-lanie, mais it n'etait pas assoz 6tendu, ni assez solidement fait. Aussi deux ans apres, ii n'en restait plus une sette pierre. Encore on negligea de lc reparer A temps an point que les eaux affouillaient d6ja la base du batardeau, quand ii fur question d'y porter rermede. Chose remarquable a constater, si la grande cuve cycloidale existait jusqu'au jour de la deibcle du 4 Sepembre c'est parce que depnis longtemps elle Ltatt ensablde, et do mmna. si i pareilli epoque le latardeau voyait aussi le jour, c'est egalenlmut parce que les tiois quarts de sa masse profonde. de maconoerie dor- maient dopuii dix ans, sous une epaissl couch de sable et de gravois, qui l'o;t priscrvw de la poussee dcs eaux, olrce cousidd- rable h laquelle il doit resister Gchaqus fois ([ue la rivibro deborde. Aussi, je tremblais de peur, quand on parlait deI Caire nettoyer .le bassin, car le batardeau de:ioucombrd jusqu'au pave, strait certainement emportd par le premier Ouragan qui 1'assaillirait. Je sais que de la sore, une des conditions essentelles du bassin est annuale, mais de doix maux, vant mieux en choisir le moindre. Et si lo bassin ne devenait plus (Iu'um riservo.r amoindri, ii ser- vait toujours surtout a maiitenir hiaul le nivean, don't on a ah- solunent besoiu, soit pour sauvI r les sucreries lunitrophes Duin6, Drouillard etc, soit aussi poir fire cooler PleaL jusqu'Ca doeu lieues de la iMariette, En amount de la cuve cyclo'tdale, Ricard avait faith construire un mur en moellons, pour la preserver, croyait-il, des sables et des gravois charrids par los avalasses de la saison pluviouse. Ge mur inutile, s'il on fut, a djai voyage jusqtu'a la mer : HIlas I n'en parlous plus! Sous n1'I!li,.i d'uno errcur contraire, ce mrme Ricard avait fait placer un autre petit bissin, cn aval ceote fois du batardeau, mais a qloi boi Aussi les divorces petites r6paratious fails depuis lors an basin, ot qui out coite gros au tresor public, s'ingoeniaieut toujouri a ruicrepir et i replArer un brise-lame caduc, et A retaire UN BAIN DE 'IED, (qui a toujours eu la durde de la rose, L'EISP'ACE D'UN .MATIN. Je n'ai pas besoin de le dire, tout Le mondo le coiuprend, toutes ces petites rdparations qu'on s'entite h fire an bassin general, sont aussi cofiteuses qu'iutiles ; on peut lis comparer a des cauteres sur des jambes de bois. Pour qu'elles solent serienses et durables partout, il faudrait les faire completes. Puis, it fau- drait de suite placer, la aMariette un syndic ;instruit et capable, afin queola reparatiou total une fois faite, on Puisse coalinnmOr ' entretenir le bassin et ses annexes,:et a fire reparer, !ar-ci par-la les brcohes faites aprbs chaque grain de pluic, et an Eur et j