Enfin, en 1800, sons Toussaint Lpuverture, vint un ouragan qui devasta le' Cul-de-Sac, et causa do grands donmnages an bassin general. Ils ne parent pas malheureusement Otre riepares a temps, pour le salt de i'euvre de Baqu6, car, a cette epoque de notre his- toire r6volntionnaire, nul syndic blanco ne pouvait demeurer sans danger de mort la MARITTtE NI AU FOND-VIN, situ6s an pied de la montagne bu CADET, o' campaient des bandes de noirs revoltes commands tant6t par le terrible Noel Jur6, ou bien par Lamour DIrance, beaucoup moins violent que son competitcur. D'autres d6- bordements survnnus pendant les annees saivantes, et surtout en 1816, 61argiront pea h pen les breches faites par l'ouragan precit6, de facon que bientSt, il ne restera plus du basin, ni batardeau ni cave cycloidale, ni portes centrales; et quo le grand canal, qni fait ici l'objet de mes etudes, se trouvera non pas d6truit, mais totalement enterre, comme encore cela se voyait avant de l'avoir fait l ettoyer cctte annoe. A cette here done, nous remettons ce canal an jour, apres 78 a hn6es d'ensevelissement. Nons pourrions meme dans notre orgneil nous vanter d'en avoir op6r6 la irsur- rection, sans crainte d'etre d6mcuti. Y Sous le President Richt, quaud l'agricullur;r eL la vell6ilt de renaitre de ses cendres, plusiLurs interesses de la rive droite de la riviere grise parltrent seriensement dela nkcessite de reparer le bassin general. Le gouvernement eut mnioe I'air de prkter une oreille attentive a leur's doluances, ce que n'approuva pas le Gou- vernement imperial qui lui succida. Ol n'en dit plus in mot dn- rant les onze annaes de son rbgne--Ceoendant tnrder d'avautage a le fair dtait une auto impardonnabla. II y avait, cor ne on dit, pdril en la demneure Da ce beau travail, don't on vient de lire la peifiture plus loin, et qui'est indispensable la renaissance et au progres de l'agriculture dans le Cnl-de-Sac, il ne restait plus que des ruines, don't chaque d6bordernent onlevait quelques pier- res de taille qui, de chaque cBte marquaient encore la place, la forme et la largeur des deux portes dn trop plein. Ieureuse- ment, les portes de cot6 on de prise d'ean n'6taient pas d6truites, et que les murs d'enceinte du bassin principal n'avaient 6prouv6 aucune breche inqui6tante. Sous Geffrarl done, en 1860, quand on se sentit plus dispose & *s'occuper de cette question vitale, on le fit sans de plus longues discussions.- Je ne sais plu n quel ministry mit de suite le project du bassin en adjudication. II ne s'agissait plus seulement des re- parations a y fair pour retablir lceuvre de Baqud, mais d'un plan \ - -,