la plaine andessus des habitations Dumn ( rive droite ) et Pernier Srive gauche ). Puis, serpentant dans rn lit large et rempli de routes sortes de debris siliceux et calcaires, preuves palpables le ses d6bordements annuels, elle traverse tone la larger du Dul-de-Sac, et va se perdre dans la portion de la mer qui borde ,elui-ci, a l'Ouest : cette embouchure, qui est chere aux chasseurs le canards du Port-au-Prince et de ses environs, s'appelle LES rossis. Le premier colon qui onvwit an Canal sur la rive droite de cet- ;e riviere B DumB, fnt Monsieur Joseph RICORD. Ce Canal wait deux lienes de long. II etait fait en magonnerie close, afin le diminuer la perte de l'eau due A 1'evaporation. 11 servait & 'arrosago de l'habitation Marin Cette premiel tentative d'irri- ration eut lieu en 1730. Elie fit suivie non seulement par les :oloxs d6jA 6tablis, mais meme par beaucoup d'autres qui deman- Ilrent et obtinrent des concessions de terrains, incultes jnsqu'a- ors. M'. Dubois, sur la terre de qui on creusait ces Canaux d'irri- ;ation, laissa faire. Mais, aprIs sa miort, monsieur Dumt son gen- Ire, fit des proces h tons ceux qui avaient creus6 sur sa terre des ;anaux sans sa permission. Ceux-ci nonunmrent monsieur O'gor- nan, 1'un deux, come syndic, en le chargeant aussi de les dB- endre du dtlit don't ils 6taient accns6s. Il gagna bient6t ce )roces parce que: a Les aidministrateurs Larnage et Maillart, posant en principle, que la servitude des Canaux pour la con- duite des eaux, est une des conditions que le Roi appose aux concessions, puisqu'elle a pour objet 1'extension de la culture; et observant que Monsieur Dubois, don't Monsieur DumB 6tait le gendre, loin de s'en plaindre de son vivant, avait donn6, com- me commandant du Quartier du Cul-de-Sac, des ordres pour les travanx de ces Canauxjusqu'en 1735, 6poque de sa mort, reponsserent la pr4tention de Monsieur Dumb par un jugement dat6 le 22 janvier 1742. > Ce jugement fit aecroftre encore le nombre des colons, qui sou- aissionnirent et obtinrent des concessions de terrains dans les antons du PETIT BOIS et DES VARREUX ponvant utiliser 1'eau de la ive droite do la riviere grise. Aussi, si treize habitations s'4taient ,jea 6lev6es surla rive gauche, quarante-deux sucreries fleurirent iient6t a leur tour, depuis l'habitation D]Thn jusqu'd 1'habitation farin inclusivement. Seulement, pour faire valoir les jardins les lIns bloignes, les planteurs se virent dans 1'obligation de s'enten- .re, pouroperer en common des saign6es tout le long du lit ca- - 25 -