-20- ( l'exploitation des minerals de fer, de cuivre, d'argent, et d'au- < tres metaux probablemeit qui abondent dans le department a que je viens de visiter. Car, a cit6 de ceux-ci, ou plut6t sous 4K eux, elle a plac6 un vaste dep6t de houille propre a leur fu- sion, et de grands cours d'eaux devant servir a leur trans- , port dconomique aux ports d'embarquement., ( De cette fagon, une grande parties des houilles de Hinche, a de Banica, de SL Michel, sera employee a 1'exlraction des mB- a taux qui s'y trouvent. Ii ne manque a ce quarlier, pour ne (< rien envier au reste de l'Ile, que la decouverte d'une mine *a de mercury, ce qui est une chose plult6 probable qu'impos- c sible. Dieu veuille que ma provision s'accomplisse avant a longlemps Et, 19 ans aprbs, en effet, nous avons rencontr6 du mercure au MIle St Nicolas. Pour en extraire le cinabre don't il provient, ii ne faut plus qu'avoir en notre possession une machine A forer, come il en existe d6ja plusieurs dans la pra- tique industrielle des autres nations. Eofin, je constatais alors les fails suivants: a La, des rivikres magn'fiques et le seul fleuve que nous < aons, coulent inutilement jusqu'h la mer. La existed depuis c des siecles la plus riche et la plus inepuisable des zones car- ( bonifrres de 1'lle et cela sans profit pour personnel . . ( Pour sauver ce pays d6peupl6 et desert, il faudrait y jeter S830,000 Iravailleurs 2,000 charrues, 40 machines a vapeur, au- c tant de hauls fourneaux et de fourneaux a reverbdre: il fau- drait rendre l'Artibonite navigable ainsi que le Guayamuco, < et tant d'autres course d'eaux important, ou bien relier ces < lointaines plages a la mer pardes chemi-s de fer, on par des < canaux habilement traces. ) Ces conseils m'ont valu un amer reproche de la part de Mr. Alexandre Bonneau. Apres m'avoir confondu dans la tourbe des gens qui, pour mieux perdre Geffrard, lui conseillaient d'em- ployer le travail force dans nos campagoes, il s'dcrie A mon ea- droit: a Ces homes s'imaginent sans doute qu'on parvien- a drait, en usant du mmeo procdd6, h pousser les noirs dans a les mines.) Ce publicist m'a obljg6 d'6crire louto une brochure alors, pour me justifier aux yeux de mes compatriotes. Aujourd'hui, je suis bien aise d'avoir lu Particle de mon- sieur Emile Montlgut sur 1'Afrique Australe, dans LA REVUE DES DEUX MONDES, Ol je vois combien les (afres et les Bassou- tos travaillent volontairement dans les mines de diamant, ea