V Depuis l'antiquit iusqu'h nos jours, il est done ad- mis dans toutes les soci6tes policies; qu'un livre,bon ou mauvais, kcrit en prose ou en vers, qu'il traite de n'importe quoi, doit &tre patronne par un on plusieurs Mecenes : cet usage me convient on ne pent plus, aussi je l'accepte on ne pent mieux : HONNI sorry QUI MAL Y PENSE. Si mon opuscule n'avait.que moi pour le ddfendre, moi, :'insouciant par excellence, it n'aurait pas de longsjours a vivre. MArme avant de paraitre, la ques- tion d'argent I'ent etouil dans l'ceuf. Mais aujourd'hui, fort < l'appui de sesparrains, dans ce monde-ci, corri- me dans l'autre,il pourra, semblable a une here vi- vace, et avant de mourir, VOIR DEUX FOIS, au dire de Victor Hugo, LE SOLEIL DE L'AMOUR DORER D'UN FEU PUR LE NUAGE ERRANT DE LA VIE. Or, puisqu'il faut une dedicace a mon opuscule, elle revient de droit aux personnages marquants don't j'ai parld plus haut, t la qui je l'offre du plus pro- fond de mon cceur. 11 taut qu'on sache une fois pour toutes, que de- puis enhancee j'ai eprouve une giande sympathie pour ces homes utiles du- passe, que mon pere m'avait appris a estimer, parce qu'il me les d6signait tou- jours comme les sauveurs de notre agriculture nais- sante. SLes voyez-vous, r6p6tait-il solvent, 1'air affaire, les ( bras nus et les jambes retroussees, ailer allegrement ( aujardin et aux usines pour gagner leur vie a la sueur a de leur front.. Eh hien! si tous les haitiens fai- K saient come eux, et ne couraient pas encom- Y brer nos villes, comme ils en ont pris I'habitu- v de depuis quelques annees, nous aurionsdonnd ua C flagrant dementi a tous ces ddtracteurs qui, mus