.Socidtes Nord.Ambricaines et de 3 Membres impor- tants de la SociitW Americaine, Mr. le President ROOSEVELT se proposait de repousser cet Acte d'Esclavage des Haitiens. J'ai meme lu la reproduc- tion de la edlIbre phrase d'un Discours radiodiffus6 de M. le President Roosevelt qu'A sa visit a Haiti il esperait bien ne rencontrer ni Marine, ni "' Fonctionnaire AmBricain. Cette declaration, qui fait grand honneur A Mr. Roosevelt et ces nouvelles de Presse qui l'accompagnant, precedent la conf&- rence Pan-Amdricaine de Montevideo ooi, pour parer A leur desastre economique rendu encore plus imm6- diat par les Mesures de reorganisation tour a tour prises et abandonnees A cause de leur retentissant 4ehec, les Etats-Unis vont essayer de gagner la sym- pathie et la clientele de l'Amerique Latine. Et, A ces fins, un obstacle est & Bloigner le plus grand le "cas d'Haiti ". L'Histoire Diplomatique et surtout cellede l'Imp6- rialisme des Etats Unis dans le Bassin des caralbes nous renseignent avec precision sur la valeur de ces promesses. Il est indiscutable qu'un Peuple conquiert sa Liber- t6 et ne la mendie pas; que, pour conquerir la n8tre, pour aider les Gruening et les autres philanthropes qui vont appuyer notre cause, il faut notre initiative personnelle. Si les chambres ne rejettent pas l'Accord du 7 Aolt 1933, pour bien marquer la Volont6 du Peuple d'Haiti d'avoir son Ind6pendance Politique et Economique, il peut etre objected avec raison A tous nos d6fenseurs que nous avons noue-memes price les Etats Unis de nous maintenir dans l'esclavage. -- 11-