semblee Nationale dans les cas prevus par la cons- titution ET AUSSI POUR 1'OUVERTURE et la CLOTURE de CHAQUE SESSION." ( Evidem- ment Ordinaire ou Extraordinaire, les deux 6tant des Sessions, c'est-A-dire les Reunions CONSTITU- TIONNELLES au course desquelles seulement le Corps L6gislatif peut faire des Actes VALABLES.) ART. 50 .- 2eme alin6a: La Session PREND DATE DES l'Ouverture des 2 Chambres en Assem- blie Nationale. " Une Session Extraordinaire a ete annoncee. On peut voir chaque jour le Palais Legislatif ouvert et des orateurs discourir. Mais, comme il n'a pas 6et tenu d'Assembl6e Na- tionale, peut-on pretendre qu'il y ait Session ? Les decisions pouvant sortir des reunions de ces Messieurs peuvent-elles 6tre VALABLES et ENGAGER la Nation ? Ne seront-elles pas entachees de "NULLITE RADICA- LE par manque de la formality essentielle SANS LAQUELLE il NE PEUT exister de SESSION ? La constitution en cela n'est-elle pas violde ? Pour qu'il y ait marriage et que les enfants pouvant naitre de cette union jouissent des be6nfices r6serv6s aux enfants legitimes, il faut la formality de l'Etat- Civil. Les enfants issues de l'union libre d'un couple qui ne s'est pas conform aux prescriptions de la Loi en remplissant les formalities de I'Etat-Civil peuvent- ils, en cas de marriage r6gulier subsequent de leur pere ou de leur mere pr6tendre aux memes b6n6fices que les enfants du marriage legalement accompli ? Non, certainement. Or, la lettre de la Constitution primant sur toute Loi particulire, ses prescriptions ne doivent-elles pas etre tenues pour irrevocables et absolues ? En l'absence de l'accomplissement de ces prescriptions les decisions issues des conversations actuelles peuvent-elles avoir une valeur legale et en-