100 - toi-meme pour 1'amour de Dieu ), et non : Tu rendras ceil pour oeil et dent pour dent ). ( Ce sont des pharisiens assoiff6s de jouissances, sans conviction, dominoes par la crainte des risques de la vie. Ayant grand dans la mollesse et dans le fasle, ils ont l'effort en horreur. II leur faut la vie facile avec routes les voluptks 6phemeres. Rien de sacred pour ces malheureux. Le Droit, la loi, la jus- tice, la foijuree,- Mots creux que tout cela. En fail, ce qu'ils idolAtrenl, c'est leur propre bien-Mtre, ce sont leurs propres orgies. a Leur vie n'esl que trahison, hlchages d6shono- rants, mensonges, violence inutiles ... ( La conclusion qui d6coule de ces faits est celle-ci: Les vrais coupables ne sont pas les entrepreneurs de cinemas qui sont d'abord des commercants, mais les 6ducateurs, les professeurs, les parents qui sont faibles et complaisanls... (1) A bien comprendre Mr. A. Viau, ces polissons, bouffis de prejugis stupides, infatuds d'eux-mdmes, 1) La Question du Cinmlt. ( Voir Le Mouvement du 10 Fevrier 1940 ) -Le 14 Juin 1940, la station HH 2 S annonqa que les entrepreneurs de cinemas visas par Mr. A. Vian, c. &. d. la direction de Paramount et celle de Rex, avaient assign en dommages-intdrets par devant le Tribunal Civil M. le Di- recteur de La Phalange de leur avoir fait perdre une parties de leur clientile-spScialeuent cell des mineurs- par la champagne de censure que le dit journal a mende contre les films projects ou destinds a 1'8tre sur l'dcran respectif de leurs th(Atres... Mais, un deeret-loi avait ddja paru, qui interdit aux mi- neurs- jusqu'a seize ans- l'accs des sales de spectacles... ( Voir La Phalange du 14 Juin 1940, qui opina qu'on pou- vait 5tendre la measure aux mineurs de plus de 16 ans qui sont loin d'8tre plus sages que ceux qui en ont moins ).